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13 Décembre

✉️ De Alex :
Dis donc... tu as l'air accro à moi 😏

✉️ De Alex :
Vu le nombre de messages que tu m'as envoyé, j'en suis presque flatté !

✉️ De Alex :
Par contre... tu peux effacer la soirée d'hier soir de ta tête ? Fred m'a dit ce qu'il s'était passé.

📩 De Aïdan :
Tu pourrais aussi dire « je suis désolé de t'avoir importuné, ô maître incontesté » ?

✉️ De Alex :
Dis donc ! Tes chevilles ont gonflées en quelques minutes 😱

✉️ De Alex :
Et... je suis perplexe face à tes sms, mais... serais-tu jaloux ?

📩 De Aïdan :
Pourquoi je serais jaloux ?

✉️ De Alex :
Parce que j'ai apparement dragué un inconnu dans la rue ? 😏

📩 De Aïdan :
Je ne vois pas de quoi tu parles !

✉️ De Alex :
Copie : De Aïdan : Tu n'es qu'un pauvre abrutit ! Si je n'ai pas de réponse dans la soirée, je te bloque à vie. Et arrête de draguer tout ce qui bouge !

✉️ De Alex :
Ce message est plus qu'explicite ! Déjà, tu es carrément addict à moi 😱😍😏 et ensuite, tu m'a clairement dit d'arrêter de draguer. Tu es jaloux.

✉️ De Alex :
J

✉️ De Alex :
A

✉️ De Alex :
L

✉️ De Alex :
O

✉️ De Alex :
U

✉️ De Alex :
X

✉️ De Alex :
JALOUX !!!

✉️ De Alex :
Par contre, il y a clairement une question qui me turlupine. Comment tu sais que j'ai eu une altercation avec quelqu'un ? D'accord, ce petit blondinet était réellement craquant, mais il n'y a que toi dans mon cœur 😍

📩 De Aïdan :
🙄

✉️ De Alex :
Alors ? Comment tu sais ? Tu m'as suivis ? Tu as obtenu des renseignements via tes dons de hacker ?

✉️ De Alex :
Ou alors... tu étais au..

✉️ De Alex :
Attends ! Où m'as-tu vu ?

Je me mords la lèvre, clairement mal à l'aise. Je le savais qu'avec cet abrutit de sms je m'étais vendu, mais... c'était trop tard ! J'avais déjà appuyé sur ce foutu bouton « envoyé ». Comment je peux me sortir de ce guêpier maintenant ? Et s'il faisait le rapprochement entre ce blondinet alias Inconnu total et moi ? Il n'est pas stupide, après tout. Mais enfin... je peux peut-être m'arranger pour qu'il s'éloigne de cette vérité ? Ou je pourrais aussi lui dire qu'il s'agissait de moi ?

Non ! Sûrement pas !

Parce qu'il serait bien trop heureux pour ça... mais aussi parce que j'ai été pitoyable ! J'ai rougis (nom de dieu, mais que m'a-t-il prit ?), j'ai bégayé (qui bégaye encore aujourd'hui ?), et j'ai détalé comme un lapin (merci ma virilité...). J'ai clairement été un imbécile...

Et puis, moi ? Jaloux ? Comment pourrais-je être jaloux de moi-même ? je pense en ricanant.

📩 De Aïdan :
Je t'ai entraperçu au marché de noël. Whoua 🙄 quel exploit 🙄

✉️ De Alex :
😱😱😱😱😱😱😱😱😱

✉️ De Alex :
😱😱😱😱😱😱😱😱😱😱😱😱😱😱😱

✉️ De Alex :
😱😱😱😱😱😱😱😱😱😱😱😱😱😱😱😱😱😱😱😱😱😱😱😱😱😱😱😱😱😱

📩 De Aïdan :
ALEX !!!!!!

✉️ De Alex :
Oui ? 😊

📩 De Aïdan :
Arrête ! Avec ! Tes ! Putains ! De ! Messages !!!

✉️ De Alex :
Tu m'as vu ?! Genre, avec tes yeux ?! Genre comment ? Pourquoi tu n'es pas venu me PARLER ? Me dire bonjour ? M'embrasser ?!

📩 De Aïdan :
Kshsisk@jdks

✉️ De Alex :
T'es gêné ? 😏

📩 De Aïdan :
Pas le moins du monde, je me demande encore comment tant de bêtises peuvent sortir de ta BOUCHE ?!

✉️ De Alex :
Quand il s'agit de toi, mon cerveau ne se contrôle plus 😘

📩 De Aïdan :
🙄

✉️ De Alex :
Alors ? Réponse ? Comment ça se fait que tu ne sois pas venu me parler ???

📩 De Aïdan :
J'étais occupé.

✉️ De Alex :
Occupé ? 🤔

📩 De Aïdan :
Quoi ? Tu veux mon emploi du temps aussi ?

✉️ De Alex :
Oh bah si tu me le propose si gentiment... oui ? 😊

📩 De Aïdan :
Même pas en rêve !

✉️ De Alex :
J'aurai essayé 🤷🏻‍♂️

✉️ De Alex :
Bon ? Ok, t'étais occupé, mais... pourquoi tu n'es pas venu ?! J'aurai été tellement heureux de te voiiiiiiiir 😍

📩 De Aïdan :
Je ne suis pas venu, mais t'inquiète je t'ai vu de loin !

✉️ De Alex :
Arrête d'éviter la question !

📩 De Aïdan :
Rhajsowfjpqls

✉️ De Alex :
C'est ton nouveau mode de communication ? Parce qu'il n'est pas trop au point.

📩 De Aïdan :
De toute façon, qu'est ce que ça aurait changé qu'on se voit en face to face ?

✉️ De Alex :
J'aurai pu te contempler de mes propres yeux 👀 et j'aurai pu te draguer de vive voix 😏 tu aurais succomber sur le coup...😏

📩 De Aïdan :
Toi aussi t'as tes chevilles qui enflent !

✉️ De Alex :
Oh non, je pense que c'est EXACTEMENT ce qu'il se serait passé.

📩 De Aïdan :
🙄

✉️ De Alex :
Tes yeux auraient plus été : 😳

✉️ De Alex :
Et puis après : 😍🤤

📩 De Aïdan :
Je ne crois pas, non !

✉️ De Alex :
Au moins, tu n'en es pas sur 😘

Je pousse un râle agacé en passant une main sur mon visage rougit par l'embarras. Putain... ce mec a le don de mettre le doigt sur ce qui ne vas pas. J'aimerai clairement lui faire un doigt d'honneur et voir son visage se déformer sous une grimace agacé... quoi que, avec son caractère arrogant, je suis persuadé qu'il me répondait par un sourire moqueur comme s'il savait pertinemment l'effet qu'il a sur moi.

Attendez ! L'effet ?! Sur moi ? Je veux plutôt dire, ses paroles. Ce n'est pas lui. Ce sont juste ses paroles. Oui, c'est ça. Seulement ce qu'il dit. Rien d'autre. Rhaaaa !!!

— Aïdan, descends mettre la table ! crie ma génitrice au rez-de-chaussée.

Je réponds en criant et pianote rapidement sur mon téléphone afin d'en informer Alex, histoire qu'il ne me harcèle pas durant tout le repas. Disons que la dernière fois, ma mère a été relativement agacé d'entendre mon portable vibrer tout le long du repas. J'étais partagé entre l'agacement et l'amusement. Comment peut-il être aussi déterminé ? Je martèle les marches de la plante de mes pieds et arrive devant la table d'ébène où trône une pile d'assiettes assortit à quelques couverts. Je m'empresse d'exécuter les ordres de ma mère et, une cruche rempli d'eau à la main, je demande :

— Mam', j'ai une soirée le quinze, je comptais y aller avec mes potes et dormir chez Clem'.

Elle se tourne vers moi et me jauge de son regard vert acier avant de demander en plissant les yeux :

— Ce n'est pas une question, j'ai l'impression, n'est-ce pas ?

Je hausse les épaules en m'asseyant sur une chaise, les pieds noués sous la table, triturant un couteau.

— Pas vraiment, je t'informe juste.

Elle dépose alors une gamelle remplie de légumes chaud sur la table et s'assoit en face de moi, joignant ses mains :

— Aïdan, j'aimerai que tu arrête d'imposer tes propres règles ! Ce n'est pas parce que tu es majeur que tu es autorisé à tout faire.

Je lève les yeux au ciel et me redresse dans ma chaise, histoire de ne pas être avachis au cas où elle me sorte un « tu pourrais bien te tenir ! » avant de répliquer sur un ton calme :

— Je sais, maman. Mais c'est bon, c'est qu'une soirée et on sera en vacances ! Je vois pas qui ça dérange.

Elle fronce les sourcils en me lançant un regard si sévère que je me ratatine sur place. Je pense qu'elle aurait pu continuer de me tirer les oreilles, mais mon beau-père accompagné de ma petite sœur débarque dans la cuisine, mettant fin à une conversation qui aurait pu s'avérer houleuse. Parfois, je ne comprends pas ce besoin qu'elle a de toujours donner son accord. Je ne suis plus un petit garçon. Et Clément habite à seulement quelques pâtées de maisons de la mienne, sachant en plus que l'on se connaît depuis l'enfance. Que croit-il qu'il puisse se passer, hein ? Ce n'est pas comme si j'étais un buveur.

On dîne dans le calme, discutant de sujets superflus et, une fois le repas terminé, je remonte dans ma chambre où je découvre avec étonnement mon smartphone sonner.

J'observe l'interlocuteur qui m'appelle et reste quelques minutes figés sur place, mon cerveau ayant décidé de se faire la malle.

Alex.

Pourquoi m'appelle-t-il ?

Encore ?

Mon dieu, c'est mega embarrassant! Et que serais-je censé lui dire une fois que j'aurai décroché ?!

Je n'ai pas le temps de me poser plus de questions que l'écran tactile retourne au noir. Je prends alors conscience que j'avais arrêté de respirer alors que mon cœur tambourinait dans ma poitrine tel un sauvage. Je m'avance comme un robot devant le mobile avant que celui-ci se rallume sous l'effet d'un autre appel.

Encore lui.

J'hésite, observe l'écran et laisse sonner. Bon dieu, réfléchis ! Décroche ! Ce n'est pas un vampire suceur de sang ou un vieux pedophile ! Je l'ai vu de mes propres yeux, il est bel et bien réel, il n'a rien d'imaginaire et je ne crains rien derrière mon écran.

Oui, mais s'il reconnaissait ma voix ?

Maintenant qu'il est parfaitement sobre...

Ma chambre redevient silencieuse. Peut-être qu'il a abandonné ? Qu'il me laissera tranquille ?

Le carillon caractéristique de mes sms résonne dans la pièce, comme pour me dire que je me trompe.

Le cœur battant, je me saisis de l'appareil tout en m'asseyant sur mon lit, fébrile. C'est tellement plus simple de se cacher derrière un écran. Personne ne peut me voir, ne peut juger mes réactions. Je suis à l'abri.

📩 De Alex :
Je peux passer la nuit à t'appeler, ça ne me dérange pas.

Merde, merde, merde !

Et arrête de sourire, crétin ! je pense en mordillant ma lèvre inférieure, angoissé.

Bon sang de bon soir ! Achetez lui un cerveau à cet abrutit fini ! Je ne peux décemment pas lui répondre à moins de faire voler en éclat ma couverture. Je ne suis pas prêt. Pas maintenant.

Et, tel le lâche que je suis, je finis par attraper mon appareil, à le mettre en mode avion avant de le reposer sur ma table de chevet. Je le fixe quelques secondes en silence en me demandant si mon choix est le meilleur et, pressé de me changer les idées et d'oublier ce jeune adulte presque trop déterminé, j'enlève mes habits pour enfiler un jogging gris et un teeshirt simple en guise de pyjama.

Une bonne nuit de sommeil me fera oublier ma gêne actuelle. Ainsi que toutes les erreurs que j'ai commises depuis que j'ai répondu à ce foutu message.

Il me retourne complément le cerveau. Je n'arrive pas à savoir ce qui remue mes entrailles comme cela. J'ai si peur également d'y faire face. Après tout... nous ne communiquons que par sms. Comment puis-je être attiré par quelqu'un que je ne côtoie pas physiquement ?

Je sais parfaitement que la personnalité d'une personne joue beaucoup, mais ça m'effraye. Je ne peux pas m'attacher à ce point. Je n'arrive pas à trouver cela réel.

Je pousse un profond soupir et plaque l'oreiller contre mon visage pour venir y pousser un cri silencieux.

Faites quelque chose pour me le sortir de la tête..., je supplie n'importe qui avant de laisser retomber mes bras et de tenter de trouver une position confortable.

J'ai simplement besoin d'oublier.

De ne plus penser.

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