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7- Violette

Je me réveilla et m'étira en essayant de ne pas réveiller Soane qui dormait encore. J'aurais bien prise une douche mais malheureusement je n'avais pas de changes car dans mon sac je n'avais prévu que l'essentiel pour faire des courses. En plus il ne restait que 64% sur mon téléphone. Je me dirigea vers la bibliothèque de Soane et commença à regarder les livres qu'elle contenait. Il y avait plus de romans que d'autres choses et ça me surprenait un peu parce que Soane n'avait pas la carrure d'un littéraire. Je sentis deux bras m'entourer par derrière et sursauta un peu. 

- Bien dormi ? Me demanda Soane d'une voix ensommeillé.

- Tu es confortable si c'est ce que tu veux savoir.

- Dès le matin ?

- Quoi dès le matin ?

- Tu es directe même au réveil ?

- Comme tu peux le voir, oui.

- Bon. Je peux faire quelque chose pour toi ? Un chocolat chaud, du café ?

- Je ne bois pas de café alors oui un chocolat s'il te plaît. Et si tu le permet j'aimerai bien essayer de te préparer un truc.

- Si tu veux mais je n'ai plus grand chose dans mes placards.

- On était à côté de la galerie marchande hier et tu n'as rien acheté ?

- J'étais trop occupé à essayer de te convaincre, désolé.

- Ne sois pas sarcastique, s'il te plaît. Sinon, tu n'aurais pas un chargeur de téléphone ?

- Bah, ça dépends de ton type de tél.

- Je crois que j'en ai un de la même collection que le tien.

- Dans ce cas attends.

Il ouvre un tiroir et en sort un long chargeur noir. Il me le tends.

- Tu penses que celui-ci fera l'affaire ?

- Oui il est parfait. Merci.

- T'inquiètes, il n'y a aucun problème. C'est normal que je te dépannes vu que c'est moi qui t'ai amenée ici, après tout.

- Arrête avec ça. J'aurais tout aussi bien pu refuser. Et puis, je crois que tu avais un chocolat à faire, non ? Je lui fait un clin d'œil.

- Oui, il rit.

- Bon, bah moi je  vais... plier du linge. Enfin si tu en as ?

- Je ne voyais pas trop ça quand tu as  dit vouloir faire quelque chose, en fait.

- Moi non plus. Mais je ne sais pas faire grand chose, je rougis gênée.

- Violette ! Tu n'as pas besoin de quoi que ce soit de ce genre pour me plaire, tu es déjà parfaite tel quelle.

- C'est gentil. Mais si, j'en ai besoin, Soane.

Il soupire et passe sa main dans ses cheveux, il m'as l'air si confus soudain ! 

- Ne t'inquiètes pas. Je voulais seulement faire quelque chose pour t'être un peu utile et pour te remercier. Mais si tu ne veux pas de mon aide, tant pis.

- Me remercier de quoi ? De t'embêter et de t'aimer ?

- Non, juste d'être là.

- Tu sais que tu es la fille la plus singulière que j'ai rencontrée ?

- Non je ne le savais pas, mais maintenant oui.

- Bon, je vais faire ce déjeuner parce qu'à midi on y sera toujours si je ne part pas. Si tu veux j'ai des fringues de filles dans ma salle de bains, utilises les deux à ta guise. Ils sont propres, les vêtements.

- Je n'en doutes pas mais ils appartiennent à qui ? Aux filles que tu as ramenée chez toi ?

- Non! Tu es la première...

- Qui, alors ?

- Ma sœur.

- D'accord, encore merci.

- Arrête de me remercier et de t'excuser à tout bout de champs s'il te plaît.

- D'accord, et toi arrête d'être toi, aussi. D'accord ?

Il lève les yeux au ciel puis s'en va dans la cuisine sur un dernier signe de main.
Bon, j'abuse peut-être un peu dans ma façon de prendre les choses. Juste un peu. Ou beaucoup ?
Bon, déjà je vais essayer de trouver sa fichu salle de bain dans sa maison, car l'air de rien elle est super grande !
Je monte les escaliers et m'aventure dans l'un de ces deux couloirs. Je vois une pancarte sur laquelle est noté : Privé, ne pas rentrer. Et je suis comme tout humain, quand il y a écrit interdit  j'ai envie de voir. Je suis bien loin d'être parfaite.
J'entrouvre la porte et regarde à l'intérieur. Il fait noir.
Ma main tâtonnes et trouves finalement un interrupteur. Je l'actionne et, à ma grande surprise, vois une chambre tout ce qu'il y a de plus normal. Sûrement celle de Soane. La gêne !
J'éteins la lumière et referme la porte. Ce n'est visiblement pas la salle de bain ! Je vois une porte bleue au fond de couloir. Je m'approche pour voir un écriteau : Salle d'eau. Trouvée !
Rayonnante je pousse la porte et entre. Sa "salle d'eau" est aménagée comme n'importe laquelle : Un toilette au fond, une cabine de douche, et, mon dieu : une baignoire géante !
Je ne sais pas trop si je peux, mais il m'as dit de faire comme chez moi, et à la maison je ne l'emploie pas tant que ça, notre baignoire. Alors pourquoi pas ?
Enfin de toute façon ce serait inutile car je n'ai pas de savon. Donc je me change seulement et je repart aussi vite.
Si je revient je lui demanderais une prochaine fois pour la lui emprunter. Mais bon, bref.
J'enlève mon tee-shirt puis mon jean et regarde dans le tas d'affaires féminines de l'armoire celles qui seraient convenables. Un sweat large noir retient mon attention avec un legging, sans doutes pour le yoga. Le bas est le seul qui as l'air à peu près à ma taille et le haut n'as pas l'air trop petit. Je les enfiles, puis grimace. Le legging est vraiment très serré mais les autres pantalons ne sont justes pas envisageables. Et le sweat qui avait l'air assez large l'est beaucoup trop. Je nage littéralement dedans !
Je ramasse mes vêtements et descends avec mes vêtements sous le bras. Je les ranges dans mon sac puis entends des bruits de pas. Le rouge me monte aux joues car ma tenue est quand même très, très, spéciale. Je regarde autour de moi cherchant je ne sais quoi pour me cacher, même en partie. Mais rien ! Et puis, zut, tant pis. De qui je veut vraiment me cacher, au juste ?
Pas de Soane en tout cas.

- Heu, Violette ? Tu vas bien ?

- Oui, bien sûr ! Pourquoi ça n'irait pas ?

- Bah tu es dos à moi la tête baissée.

- Mais absolument pas !

Je me retourne brusquement en prenant un air innocent.

- Je ne vois pas de quoi tu veux parler !

Mais Soane ne dit plus rien il me regarde juste.

- Je crois que c'est à moi de te demander ce qu'il y a, non ? Tu ne dit plus rien.

- Si, si. Voyons. Mais, pourquoi tu as mis des vêtements si...

- Si quoi ? Ils sont très bien.

- Bien sûr ! Mais, c'est assez curieux comme ensemble. Je ne pensais pas trop à ça en te proposant des tenues.

- Et ?

- Et je vais aller dans la cuisine pour te ramener ton chocolat, ajoute t'il dans un rire nerveux.

- Je n'ai vraiment rien trouvé d'autres ! Tout était trop petit ou trop grand. Et même si ça peut te paraître bizarre, ceux-ci étaient la meilleure option.

- Je te crois et ce n'est pas que ta compagnie me dérange mais le chocolat m'attends.

Il baisse la tête et repasse sa main dans ses cheveux avant de s'éloigner. Ai-je bien vu ses joues rouges ? J'espère que ce n'est que moi. En tout cas je vais déjeuner avec lui puis devoir lui demander de me ramener à la maison, malheureusement.
Je me rends donc dans sa cuisine malgré le fait qu'il veuilles apparemment m'éviter. J'ai la surprise de le voir appuyé contre le plan de travail marmonnant je ne sais quoi l'air perdu. Il ne m'as sûrement pas entendue arriver. Je sors du mur derrière lequel j'étais et souris. Il se redresse vivement et regarde ailleurs.

- Ton chocolat est prêt. Tu peux t'asseoir pour le boire.

- C'est vrai que c'est mieux mais tu ne veux pas rester, au moins, avec moi ?*

- Pourquoi ?

- Parce qu'après je m'en vais. Enfin, si tu daignes me supporter au moins le temps de la route.

- Mais ne t'énerve pas. Je ne vois pas le problème.

- Le problème c'est que tu m'évites.

- Donc, ça te fait quelque chose ?

- Bah, bien sûr, espèce d'andouille !

- Pas besoin de m'insulter.

- Dis moi au moins ce que je t'ai fait de mal !

- Rein, justement ! Tu es beaucoup trop...

- Trop quoi ?

- Trop bien !

- C'est gentil. Mais si je suis bien et pas mal je ne vois pas où est le problème.

- Il n'y en as aucun.

- Ne dis pas ça. tu n'arrête pas de secouer la tête et de faire une tête bizarre quand il s'agit de moi.

- Tu n'as vraiment pas compris ?

- Non, explique-moi. Et en détail s'il te plaît.

- Si tu veux.

Il s'approche de moi  et me regarde longuement avec une tension évidente avant de m'embrasser. Et ça dure ! Le pire je crois c'est que j'aime ça. Je m'éloigne pour le rapprocher de moi dans une étreinte sympathique. 
Il me regarde interloqué mais ne proteste pas et me serre d'autant plus contre lui.

- Tu comprends, maintenant  ? Me souffle t'il dans l'oreille.

- Je crois mais j'aurais besoin d'un autre baiser pour vérifier, je pense.

Au final mon chocolat à refroidi et je ne l'ai même pas bu parce que Soane est moi nous sommes expliqués assez longtemps. Note à moi-même; les leggings ont un drôle d'effet sur les garçons.

Me voilà donc rentrée chez moi avec mon peu de course, mon téléphone et une certaine appréhension pour une raison qui m'est encore inconnue. J'inspire puis entre chez moi m'attendant à je ne sais quoi.
Mais tout est silencieux, au contraire. Seul quelques bruits de voix se font entendre.
Je pose mes affaires et regarde du côté de la cuisine, pour voir si ma mère m'a laissé un mot. Mais rien.
Je me sert un verre d'eau et alors que je me retourne, entends du bruit, distinct cet fois, venant du salon.
Je m'y rends avec quelques doutes et vois ma mère. Avec....
Mon verre se fracasse sur le sol avant que j'y reflechisses vraiment mais je n'en ai rien à faire.
Je n'entends plus rien et c'est à peine si je réagis quand ma mère, et LUI, se mette à enlever les bouts de verres sur le bout de mes pieds et autour.
Je ne ressent plus rien, je suis juste vide.
Que fait-il là après tant d'années ?
Il étais parti.
Ha, si seulement je m'étais attardée un peu avec Soane.
Et là je vois White,avec eux, en face de moi, essayant de me faire réagir ou je ne sais quoi. Mais toujours rien. Parce qu'est ce qu'il fait là, déjà ?
Avec ma mère et cet homme que je ne nommerais même pas.
Avec un individu que je serais censée appeler "père".
Mais c'est juste impossible !
Comment à t'il pu nous laisser pour revenir l'air de rien après tant d'années ?
Je ne veux même pas savoir le pourquoi. Je veux juste partir, loin d'ici. Très loin.
Je sors dehors contrairement aux interdictions de ces gens que je pensait connaître.
Mais je re-rentre pour monter dans ma chambre et ramasse le strict nécessaire, un savon, mon téléphone et le chargeur, cette fois.
Il me reste de la nourriture.
Mes parents et White frappent à ma porte mais je l'ai verrouillée. Heureusement que j'ai une chambre située en bas sinon sortir par la fenêtre n'aurait pas été envisageable. Je sors donc et me met à marcher en direction de l'hôtel le plus proche. J'ai quelques économies et il est juste hors de question que je demande plus d'aide à Soane. Il à déjà ses problèmes à gérer.

Le temps que mes parents comprenne ce qu'il se passe et parviennent à ouvrir la porte, je suis déjà loin, à l'hôtel, ma position désactivée. Juste le temps de réfléchir, rien qu'un peu. Et sérieusement pour une fois : non pas au pourquoi mais au comment.



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