Lundi White est venu me voir pour me dire qu'il avait trouvé une fille nous accompagner en boîte de nuit ce week-end et pour faire nos costumes. Je ne sais pas trop ce que j'en pense, je n'aime pas trop qu'il ai des tonnes d'autres amis filles. Mais bon, si je vois le bon côté, ça fera quelqu'un pour me soutenir lors de cette soirée "d'éclate" et pour me protéger du tempérament imprévisible de white.

Ma semaine est passée si vite après ça ! Entre le stress du week-end à venir, mes cours et évaluations catastrophiques, et la rencontre avec la fille : Mia.
J'ai été débordée et n'ai pas pu consacrer assez d'importance à tout ce qui se rapporte à White ou à mes parents. Toute la semaine ma mère m'as surprise avec de nouvelles piles de de crêpes, de macarons ou même de fruits divers et variés.
Je suppose qu'elle s'en veut de m'avoir séparée de papa ; mes parents ont divorcés et puis mon père s'est juste volatilisé dans la nature !
Mais ma mère s'en ai remise à force d'efforts et moi pas tout à fait et, du coup elle s'en veut et se tient responsable de ma tristesse. Alors que le seul à qui j'en veut c'est mon père ! C'est LUI qui est parti et qui nous as abandonnées maman et moi !
Mais bon là n'est pas le sujet, c'est déjà demain que je vais devoir me rendre en boîte, le temps passe si vite, trop!

Je sors de la douche et part me sécher les cheveux dans le bureau.
Mes cheveux secs je me sert dans le frigo et saisit un bol de pâtes et un steak surgelé, je le laisse décongeler dans la poêle avec le beurre et mets les pâtes dans une casserole que j'ai préparée à l'avance.
Pendant que mon repas chauffe je met mes écouteurs et écoute de la musique tout en mélangeant et remélangeant les pâtes. Une fois les pâtes cuites et saupoudrées de gruyère, et le steak décongelé, je met le tout dans une assiette avant de m'asseoir à notre table. Seule. Parce que ma mère, qui as été promue récemment, travaille beaucoup pour payer le loyer de la maison.
Je me sens si souvent inutile, je suis là à ne rien faire tandis qu'elle travaille si dur !
C'est pourquoi dès que le lycée sera fini je me trouverai un job pour participer à la préservation de notre maison.
Et puis qui sait ?
Si je gagne le concours organisé par le collège je deviendrait célèbre et gagnerai beaucoup d'argent ! Sûrement assez pour rembourser le reste des dettes de la maison, subvenir à nos besoins et pour que ma mère puisse réduire son temps de travail et qu'elle passe plus de temps avec moi, non ?
Ce serait juste merveilleux !

Je débarrasse mon assiette prend un fromage et un des fruits qu'il me reste de la montagne d'hier : une mangue.

Je mange songeant cette fois à mon après midi de demain, la fille, Mia, va venir chez moi pour m'aider à trouver une tenue pour l'occasion dans ma garde robe, elle avait l'air sympa quand je lui ai parlé, et puis je fait confiance à White.
White, qu'est ce que ferais sans lui ?

Honnêtement c'est juste grâce à lui que je vais pouvoir tenter ma chance au concours, et au fond il m'as toujours soutenue ; il m'as sauvée des brutes de l'école, c'est aussi lui qui m'as appris à m'endurcir, et c'est lui qui était là pour me soutenir quand mon père est parti et que ma mère déprimais.
Je ne serais peut être plus là aujourd'hui, sans lui, il a toujours su trouver les mots, les gestes pour me réconforter quand ça n'allait pas fort. Ce n'est pas pour rien que c'est mon meilleur ami !

Je débarrasse mon verre et ma cuillère puis jette mes épluchures avant de me diriger vers la salle de bain pour mon lavage de dents.
Je met le dentifrice et enclenche le sablier regardant chacun des grains de sables, ces infimes particules, tomber dans le bas du sablier. Ça me rappelle la scène de cette semaine en mathématique, quand on nous as rendu la note du projet commun à l'art plastiques et aux mathématiques :

- Violette ! Réveillez vous ! Vous êtes en cours pas dans votre lit !

- Mais ...

- Vous vous êtes assoupie sans vous en rendre compte ?

- Sûrement. Excusez moi madame !

- Bon, vous avez de la chance d'être ma meilleure élève !

- Merci beauc ...

- Ha, non ! Je suis bête. Vous étiez ma meilleure élève maintenant vous n'êtes plus la meilleure. Il y a un décrochage scolaire jeune fille ? Regardez donc vos notes !

Elle me lance une feuille, j'entrevois alors un magnifique 3/20. Mais ça ne me fait ni chaud ni froid. Ces derniers temps je ne sais pas, je perds le nord, je ne me reconnaît plus ... Avant j'aurais sans doute pleuré mais là je m'en contrefiche et je me demande juste quand le cours va finir. L'horloge sonne, je me lève et m'apprête à sortir de la classe mais la professeure m'interpelle, je m'arrête donc, déjà soulée avant même qu'elle n'aie ouvertr sa bouche.

- Violette, je ne pensait pas devoir en arriver là mais votre indifférence par rapport à vos notes m'a fait réalisé que vous n'étiez pas bien. Je vais donc vous laisser trois options. Soit vous allez chez le directeur, soit vous prenez rendez-vous avec la psy pour lui parler de vos problèmes personnels, soit vous vous mettez à rebosser sérieusement. Et en vous proposant ça je vous fait une fleur croyez moi. De plus si vous refusez je vais être contrainte d'appeler vos parents pour en discuter avec eux.

Je ne veux pas aller chez le directeur ni parler à une psy il faut donc que je me remette à bosser ! Je bouillonne intérieurement. Qu'est ce que cette prof sait de ce qui est bon pour moi ? Mon père s'est barré et ma mère ne devrait pas être dérangée pour des bêtises de ce genre, je la fixe de travers puis lui sert un sourire forcé.

- Je prends note, merci madame, je vais me remettre à travailler. Bonne fin de journée.

- Merci, Violette, je suis heureuse que tu soit aussi enthousiasme à l'idée de RE-travailler. Au revoir.

Je sort puis, une fois dans le couloir je me met à courir pour m'enfermer dans un toilette ou je laisse libre cours à mon désespoir. Je me laisse glisser contre la porte, mes larmes coulent, elles ruissèlent contre mes joues. Je pleure pour tous ces profs, tous ces élèves qui me jugent sans me connaître, qui ne cherchent pas plus loin que l'image de l'intello.
J'ai dégringolé dans mes notes suite à une dépression due aux perpétuelles moqueries des autres élèves, par rapport aux fait que j'ai de bonnes notes. C'est dur pour moi tout ça. Mais les gens n'en ont rien à faire, ils s'en contrefichent et c'est dans ces moments que je réalisent la cruauté dont peuvent faire preuve certaines personnes. J'en ai marre de souffrir, de me battre pour rester à la surface alors, à quoi bon continuer ? Je lâche prise ...

Je réalise seulement maintenant que le sablier s'est complètement écoulé. Je me met en pyjama, je choisit un tee-shirt trop grand pour moi et un micro short que j'ai gardé pour le confort que je ressent quand je le porte. Je me jette sur mon lit deux places drapé d'une couverture avec un motif d'attrape rêve qui sent hyper bon ! Je m'endors au bout d'environ 10 bonnes minutes pendant lesquelles je poursuit mon débat intérieur sur les professeurs.

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Ma journée est passée à une vitesse folle ! Vers 19 heures j'entends sonner et appuis sur le bouton qui permet d'ouvrir le portait quand je vois que c'est Mia. Je la reconnaît facilement à ses cheveux roux relevés en queue de cheval et à ses yeux d'un vert brillant. Elle me sert dans ses bras une fois arrivée sur le pas de la porte, elle me sourit des ses dents d'un blanc éclatant. Sourire que je lui rends avant de lui indiquer le chemin de ma chambre le temps que j'aille chercher mes produits de beautés. Je remonte ensuite à l'étage avec, je la voit gênée debout devant mon lit.

- Qu'est ce qu'il y a? Lui demandais je poliment

- En fait, j'ai peur de toucher à tes affaires sans ton autorisation et donc de te vexer. C'est tout.

- Ne t'en fait pas pour ça ! Riais-je

- Mais si justement je m'en fait pour ça !

- Bon, arrête de stresser et assied toi sur ce fichu lit que l'on puisse commencer ce relooking et éviter d'arriver en retard en boîte même si ça ne m'enchante toujours pas.

Elle m'obéit et s'assied avant de saisir un petit sac quelle avait en arrivant et que je n'avais pas vraiment remarqué jusqu'à présent. Elle en sort deux superbes robes. Une est simple et noire avec un décolleté discret mais qui doit tout de même mettre en valeur celui ou plutôt celle qui porte la robe et l'autre est bleue pailletée avec une ceinture argentée et le même décolleté discret que l'autre et, avec en bonus, des froufrous d'un bleu plus foncé qui fait encore plus ressortir la couleur de base de la robe.

- Woaw! Ces robes sont magnifiques! Où les as tu trouvées? Je ne peux m'empêcher de m'exclamer

- En fait, c'est moi qui les ai créées et cousus. Me dit t'elle rougissante

- He bien, tu as beaucoup de talent !

- Merci mais si tu continue à me complimenter comme ça je ne vais pas réussir à t'arrêter et on ne partira jamais. Alors laquelle préfères-tu ?

- La bleue est très jolie.

- Ça tombe bien je préfère la simplicité alors je peux garder pour moi la noire.

- Cool ! Bon, tourne toi que je me change.

- D'accord !

Elle se tourne et regarde avec beaucoup d'attention mon meuble avec des puzzles 3D pendant que je me change. La robe est toute douce et fragile contre ma peau. Une fois que je l'ai enfilée je me regarde dans mon miroir psyché et je dois bien avouer que cette robe me met en valeur.

- Alors tu en penses quoi ?

- Tu es sublime ! Me dit elle se retournant soudain

- À toi !

Elle se change elle aussi et je dois bien avouer que le noir profond de la robe ne fait que renforcer le contraste déjà présent entre ses cheveux roux, ses yeux vert brillant et sa tenue sombre.

- Tu es juste... Juste... Je n'en trouve plus mes mots ! Riais je me moquant de ma bêtise

- Bon, dépêchons nous ! Approche toi que je te maquille.

- Me... Maquille ?

- Oui, pourquoi ?

- Bah, comment dire... je ne me suis jamais maquillée de ma vie. Même pour sortir à des soirées avec des amis.

- Il y à une première fois à tout !

- Tu as raison. Vas y.

Elle s'approcha et me mit de ses petits doigt tout doux un fard à paupière bleu, du gloss pailleté d'un rose fragile et un peu de mascara. Le résultat était... waouh! Puis elle se mit elle-même un fard à paupière noir, un gloss rouge sang et un peu de mascara, comme pour moi.
Elle me sourit

- Alors ça te plaît ce petit relooking ?

- C'est top !

- Le principal c'est que ça te plaise. Étant donné que tu n'avais jamais mit de maquillage avant aujourd'hui je ne savait pas trop ce que tu penserai du fait que moi, une débutante, te maquille pour la première fois.

- Dit comme ça j'ai l'air d'un monstre ! Mais honnêtement, si je n'avais pas aimé je te l'aurai dit, au lieu de te mentir en le gardant, et me serait simplement démaquillée.

- Mais je me demandais... Ça ne dérange pas tes parents que tu sortes en boîte le week-end alors que tu as cours la semaine d'après ?

- C'est un sujet sensible, je préfère ne pas parler de ma famille pour ne pas gâcher cette soirée d'accord ?

- D'accord ! Allons prendre un taxi nous sommes prêtes je pense ! Et c'est moi qui paye le taxi. J'insiste.

Je soupire mais abdique tout de même gênée de ne pas payer ma part.
Une fois que nous avons pris le taxi et que nous entrons dans la boîte je ne peux pas m'empêcher d'être émerveillée par les esprits qui éclaire une piste de danse avec de la fumée lancée par des machines. Les jeux de lumière et le fait que ce soit aussi spacieux me surprend je dois bien l'avouer. Je repère alors White, il est trop mignon dans sa tenue, je lui sourit et m'approche. Mia fait remarquer que j'ai l'air coincée par rapport aux autre tous tellement... décontractés ? Je rit et arrive face à White.