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Chapitre 32 - Partie 2/2 - Soirée Télé.

⚠️Partie deux du chapitre assurez-vous d'avoir lue la première avant. J'ai posté en même temps et il est possible que vous n'ayez vu que la deuxième notification.

Samedi 25 Août

00h20

Loris

Tandis que les premières minutes de l'épisode six, commencent, Samuel lance:

— J'aime vraiment cette série, mais le fait que les scénaristes aient décidé de supprimer Steven sans qu'on ne sache ce qu'il devient, c'est bidon. C'était quand même un personnage important.

— Idem. Ça me frustre cette histoire. Je déteste quand une intrigue est abandonnée, comme ça d'un coup.  C'est qui ton personnage préféré ?

— Liam, bien sûr. Il est gentil, attentionné, il fait attention aux sentiments des autres.

— Tu oublies qu'il a menti au début.

— Ouais mais...

— Il est beau alors ça passe ?

— C'est un gentil, même si au départ ses intentions était mauvaises. Après j'avoue il est canon et t'es bien placé pour savoir que j'ai un faible pour les yeux bleus. Surtout pour les tiens.

Il s'approche et pose un doux baiser sur mes lèvres. Quand il s'éloigne, je murmure :

—  Tu es tellement sexy ce soir.

— Pas d'habitude ?

— Si bien sûr, mais un jean qui épouse ton corps, et un t-shirt qui dévoile la naissance de ton torse, c'est envoûtant. Bien différent d'une tenue maillot, tong.

— J'ai fait le beau ce soir, je voulais t'en mettre plein la vue. Je comptais sur ça pour que ça te donne, peut-être, l'envie de me proposer de rester...

— Parce que tu pensais que tu allais partir ? Évidemment que je veux que tu restes.

Un sourire qui en dit long se dessine sur son visage.

— Je suis comme un fou, ça fait plus d'une semaine que je m'imagine te faire l'amour et tu débarque si affolant. Honnêtement, j'ai pris sur moi toute la soirée. J'ai qu'une envie, c'est de te retirer tout tes vêtements.

—  Alors on ferait bien d'aller se glisser dans tes draps... enfin si tu veux, dit-il sa main se posant sur ma cuisse.

— Je veux.

J'éteins aussitôt le téléviseur, et me lève avant de lui tendre la main. Il l'a saisit et m'emboite le pas. On contourne le canapé avant d'emprunter le couloir derrière celui-ci.

Je le guide jusqu'à la porte de ma chambre et lui ouvre la porte.

— Entre, je te retrouve vite. Je vais chercher ce qu'il nous faut à la salle de bain.

— Je ne bouge pas de là.

Lorsque je reviens quelques secondes plus tard dans la pièce, il est debout en train de se déchausser.

— Et bien te voilà dans ma chambre. Comme tu vois, il n'y a pas grand chose à voir, c'est sommaire. Je suis bien la preuve que le sens de la déco, tous les gays l'ont pas. Plaisanté-je

Je m'approche de l'unique fenêtre de la pièce et enchaînant les tours de moulinet, je ferme le store en écoutant mon vis-à-vis.

— Comme la mienne est aussi peu décoré, je me sentirai comme chez moi. Quoi que, il y a dû y avoir quelques mecs de passage ici, alors peut-être bien que je t'offrirais un biblo, histoire de me démarquer.

Je m'avance vers lui et vient l'encercler de mes bras.

— Je te mentirais si je te disais qu'aucun mec n'a partagé mon lit, mais tu n'as pas besoin de te démarquer. Il y a bien longtemps que tu as laissé une trace indélébile dans ma vie. Tu es spécial pour moi, n'en doute jamais.

Un sourire s'esquisse un instant sur son visage avant que ses lèvres ne viennent s'échouer sur les miennes. Je le fais reculer de quelques pas et nous chûtons sur le matelas. Bien vite, je délaisse ses lèvres pour plonger dans sa nuque.

— Attends...

— Qu'est-ce qu'il y a?

— C'est bien insonorisé, les murs, le sol...

— Pourquoi tu es du genre bruyant ? Soufflé-je près de son oreille.

— Plutôt oui...

— T'en fais pas, ça craint rien. Autre chose ?

— On pourrait pas éteindre la lumière ? J'ai l'ampoule en pleine gueule.

Je me redresse, tend le bras vers l'interrupteur près de la tête de lit, puis l'actionne nous plongeant dans le noir. Je cherche ensuite à tâtons le fil de ma lampe de chevet. J'allume celle-ci et murmure :

— Est-ce que c'est mieux ?

— Parfait. Tu peux reprendre où tu en étais. Promis, je ne t'interromps plus. 

Je fonds à nouveau dans sa nuque et y dépose de tendre baisers, tandis que ses mains se glissent sous mon t-shirt, carressant ma chute de reins. Elles remontent lentement dans mon dos, tandis que mes lèvres, elles, descendent sur sa gorge. J'embrasse la peau qui m'est offerte, dévoilant la naissance de son torse et finit par rencontrer le tissu de son t-shirt. La finesse de l'étoffe, laisse apparaître ses tétons durci. L'un fini entre mes doigts alors que l'autre subit l'assaut de mes dents taquines. L'instant d'après je ne me tiens plus. Je veux sa peau nue sous mes lèvres, j'ai une irrésistible envie de le bouffer.

Mes mains s'emparent de son haut et interrompant ses douces caresses, je l'invite à le retirer. A peine m'a t-il dévoilé son buste que je reviens à la charge, attaquant ses pointes de chairs rosés. Ma langue lèche, ma bouche aspire, mes incisives mordillent, affamées.

Ses soupirs presque inaudible auparavant commence à se faire entendre, et je m'applique à lui en soutirer toujours plus.
Je délaisse ses tétons rougit et boursouflés pour filer dangereusement vers son bas ventre. Mes lippes trace une ligne de baisers  vers son nombril, puis s'aventurent jusqu'à la limite de sa ceinture. Quelques poils indisciplinés s'en échappent. Je glisse tendrement mes doigts entre eux, avant de saisir la sangle qui maintient son jean. J'ouvre la boucle, le bouton et la braguette, apercevant un tissu blanc, l'élastique de son sous-vêtements, puis rouge, l'enveloppe qui renferme ses parties intimes.

Ni une, ni deux, j'attrape son pantalon et le lui retire, appréciant grandement la vue sous mes yeux. Le denim finit au sol ainsi que ses chaussettes et je le comtemple me mordant la lèvre.

— Ça va Lo?

— Avoue t'as décidé de m'achever en fait ?

— Pourquoi, j'ai fait quoi?

— Tu portes un slip.

— Ah t'aime pas, tu trouves ça ringard ?

— Oh non, au contraire, je trouve ça terriblement sexy, et sur toi, ça me tue. T'es si désirable Sam.

— Merci. J'ai pas fini de te faire tourner la tête, j'en ai toute une panoplie...

— Hâte de tous les découvrir mais en attendant, c'est celui-là qui me fait de l'œil.

Je me débarrasse de mes propres vêtements qui m'emcombrent, me retrouvant en boxer et regagne le lit. Ma bouche se dépose à nouveau à la limite de l'élastique, avant d'embrasser son aîne droite. Lentement ma langue sensuelle retrace le pli entre sa cuisse et son pubis, suivant les contours de son slip, puis réitère les mêmes gestes à l'opposé.

Les mains de mon partenaire ont trouvés place sur les miennes, solidement accrochées à ses flancs. Sa poigne se resserre alors que mon muscle buccal entre en contact avec son érection. Je la longe et devine son gland à travers le tissu distandu. Je me fais plus pressant et l'effet s'en ressent immédiatement. Un gémissement éloquent me parvient aux oreilles. Mes yeux se plongent dans ceux de mon partenaire qui rougit violemment alors que je réitère mes attouchements, le faisant gémir une nouvelle fois.

Gêné, il attrape le coussin près de lui pour se soustaire à mon regard. Ne l'entendant pas de cette oreille, je grimpe jusqu'à lui et murmure enlevant l'oreiller.

— Le retour de Sam le timide...

— L'ado pudique en moi est jamais loin, sous ton regard...

Je pose un tendre baiser sur ses lèvres, puis sur sa joue et susurre, nichant mon visage dans son cou.

— Laisse-moi te voir et t'entendre, j'adore ça...

Plus bas, mes doigts étirent l'élastique de son dessous, avant de se fourrer à l'intérieur. Ma paume rencontre sa verge gonflée de désir et je la saisie. J'exerce un mouvement de bas en haut et ses soupirs reprennent pour mon plus grand plaisir. Ma main le massant et ma langue sillonnant sa nuque, je m'applique à lui prodiguer de délicieuses sensations. Lorsqu'il geint plus fort au contact de mon pouce sur son gland humide, je relève la tête pour l'observer un instant.

— Si sexy... soupiré-je en regagnant ses lippes alléchantes.

Ses mains s'accrochent à ma nuque et notre baiser se fait plus gourmand, sa langue avide de contact cherchant la mienne. Je cède à ses désirs et sa fougue me fait perdre le contrôle.

Je relâche sa verge, tandis qu'il prend l'ascendant me retournant sur le lit. Toujours en proie à notre échange fougueux, je le sens prendre place sur moi. Son fessier installé sur mon entrejambe m'arrache un profond soupir. Celui-ci est étouffé par notre baiser passionné, mais des dizaines d'autres le suivent, alors qu'il ondule du bassin contre moi.

Ses lèvres finissent par se détacher des miennes et baisent mon menton avant de venir embrasser ma pomme d'Adam. Les yeux fermés, je me délecte de la friction de nos corps et de ses baisers mouillés à présent dans mon cou.

Mes mains autour de sa taille voyagent de ses omoplates jusqu'au creux de son dos, répétant un ballet de caresses incessantes. Puis je ne résiste pas à l'envie de les glisser sur ses fesses, sous l'étoffe écarlate. Mes doigts baladeurs effleurent sa raie avant de s'engouffrer dans la fente, frôlant son antre.
Il grogne au creux de mon oreille, et ses incisives se referment sur mon lobe, m'envoyant de doux frissons.

Je lui laisse un peu de répis, m'extirpant de son slip et en attrape l'élastique. Je suis prêt à le descendre quand il m'intercepte saisissant mes poignets.

— À moi de t'entendre maintenant...

— Je suis tout à toi, beau gosse.

Il me sourit et pose un doux baiser sur mes lèvres, avant de continuer sur mon torse. Il longe mon abdomen, m'embrassant tendrement et se saisit aussitôt de mon boxer. Après quelques gesticulations, celui-ci termine au sol et Sam, se remet tout de suite à ses explorations. Sa bouche embrasse le creux de mon genou, avant de remonter lentement ma cuisse gauche tandis qu'une de ses mains cajole l'autre.

Je frémis lorsqu'il se rapproche de mon entrejambe et un sourire satisfait s'étend  sur son visage. Le Samuel timide laisse place au coquin. Son regard figé dans le mien, il s'empare de mon phallus entre ses doigts, et commence à me caresser. Sa langue se rajoute, s'attaquant sensuellement à mes bourses et je me ne peux me retenir de me mordre la lèvre. Son muscle buccal vient parcourir ma hampe de tout son long, et arrivant au sommet, sa bouche m'enrobe. Je retiens un juron et perd la connexion visuelle, ma tête vacillant pour s'enfoncer dans l'oreiller. Il coulisse sur ma verge, m'engloutissant et s'applique à me faire une délicieuse fellation, tandis que ses mains se balade sur mon torse. Ses doigts rencontre au hasard de ses caresses mes tétons et il les manipule, les frôlant, les pinçant.

Seuls mes plaintes sonores et les bruits de succion déchirent le silence de l'appartement. La scène que je vis est d'un érotisme absolu et c'est mon Sam qui me fait vivre ça. Rien que l'idée que ce soit sa bouche, sa langue qui chahutent mes organes les plus intimes, décuple mon plaisir.

Ses lippes finissent par me libérer et dans un tracé humide, son muscle buccal, effleure mon ventre, mes pectoraux, pour finir par lécher la nuque.

— Humm Sam, mumuré-je près de son oreille.

Il glisse un objet dans ma main, que je reconnais comme être le tube de lubrifiant et ses lèvres me soufflent à ras des miennes.

— Maintenant c'est moi qui suit tout à toi...

Un frisson me traverse, stimulant mon sexe qui tressaille d'envie, alors que sa chaleur me quitte.  Il s'installe à plat ventre sur le lit et je ne tarde pas à venir m'étendre contre lui, déjà en manque de son contact. J'embrasse ses lèvres, sa joue, l'arrière de sa nuque puis poursuit mon chemin de baisers, parcourant son échine. Arrivé à hauteur de son fessier bombé, je ne peux m'empêcher de le saisir à pleine main. Les effets s'en ressentent auprès de mon partenaire qui pousse un profond soupir. J'aggripe l'étoffe qui lui reste et m'empresse de l'en débarasser avant de venir m'installer à califourchon sur ses cuisses. Il se redresse sur ses coudes et m'observe dérouler le préservatif sur mon organe. Les joues rosies et le regard fiévreux, il n'en rate pas une miette, alors que je m'enduis de lubrifiant. Je laisse ensuite un filet de gel couler sur mes doigts et le vois se mordre la lèvre excité à l'idée d'être touché. Je ne le fais pas languir, beaucoup trop appâté par la vue de son postérieur rebondi, et vient tâter son antre. La pulpe de mon majeur l'échauffe puis presse doucement l'ouverture avant de se frayer un chemin.  Un deuxième et un troisième doigts, ne tarde pas à s'insérer à leur tour, tandis que de montre autre main, je masse ses bourses.

Mon amant, ne cesse de pousser des plaintes, et échappe même quelques jurons, comblé de mes attouchements. Je finis par me retirer de ses chairs qui se contractent encore d'envie.

La vision de ses fesses moelleuses et de cette cavité prête à m'accueillir, fait frémir ma verge douloureuse. Je l'arrose d'une seconde couche de lubrifiant et me débarrasse de l'objet.

Je présente mon gland à son entrée et m'insére délicatement. Le passage se fait sans encombre, et je pousse toujours plus loin encouragé par les gémissements de mon petit ami. Au fur et à mesure que je m'enlise, mon corps se penche vers lui. Je pose un tendre baiser entre ses omoplates, puis m'éloigne un court instant avant de replonger entre ses chairs. Je remarque les doigts de mon partenaire qui se crispent sur les draps, alors que j'entame à présent de doux vas-et-viens. Ses vocalises prennent en intensité. Je décide de les accompagner accélérant la cadence et mes propres soupirs s'en retrouvent accentués. Mon homme régalé par mes coups de reins s'effondre, ses coudes ne le portant plus.

Je m'allonge alors sur lui, mon torse rencontrant son dos, mes lèvres échouant dans sa nuque, et on se laisse emporter dans un corps à corps savoureux. Je viens entrelacer mes doigts aux siens, et les enserrent accentuant encore plus mes coups de reins. Mon visage niché dans son cou, mes râles se mêlent aux siens. L'un comme l'autre nous haletons, le souffle court. Ma verge sans cesse sollicitée, sensible au possible, bute en son intérieur, stimulant sa prostate et lui arrachant des grognements. Mes testicules qui cognent contre son fessier, ne font que grimper mon plaisir, l'apothéose n'est plus loin. Pour mon mec aussi, je le sens. Son antre se contracte encore et encore, se resserant sur mon sexe et il perd pied dans une longue plainte. Je l'accompagne dans sa jouissance, mes abdominaux pris de tremblements. Ma semence me quitte par à coups et je m'étale de tout mon poids contre lui. 

J'embrasse sa joue pileuse, et rapidement ses lèvres se tournent vers moi. Je les happe et nous partageons un tendre baiser langoureux. Alors que nos lèvres se séparent, je me laisse retomber, dos contre le matelas. Précautionneusement je me débarrasse du préservatif, dans une poubelle de fortune, en vue de la jeter demain, tout en écoutant, mon mec.

— Eh ben, résister à toi fut difficile, mais ça valait le coup d'attendre.

— J'en suis heureux. C'était compliqué pour moi aussi, mais je tenais vraiment à ce que ce soit un beau moment. Dans un lit douillet, dans un endroit intime et sans risque d'être dérangé. C'était notre première fois ensemble et c'était important pour moi que ça se fasse dans de bonnes conditions. Parce que tu n'es pas n'importe qui, t'es unique, t'es mon Sam.

— Sam, c'est celui qui conduit et qui ne boit pas.

J'émets un léger rire et rétorque :

— On doit te l'a sortir souvent celle-là.

— Tu n'as pas idée. Plus sérieusement, ça me touche beaucoup le soin que tu as tenu à apporté à cette étape importante de notre relation. Je sais que je n'ai rien à voir avec ces autres qui ont pu partagé ton lit. Contrairement à eux, j'ai une place de choix dans ton cœur. 

— C'est exactement ça, tu as tout compris.

— Et oui, contrairement à ce que tu disais, il se passe des choses dans ma tête. Tu te lèves deux secondes qu'on retire le drap du dessus...je m'y suis laissé aller.

Je me lève sans plus attendre et l'étoffe finit sur le parquet.

— Tu veux qu'on prenne une douche avant de se rallonger ou ce n'est pas gênant pour toi, d'attendre demain ?

— C'est comme tu veux mais je peux attendre le petit matin. Le sexe c'est pas sale, je n'aurai aucun dégoût à me blottir contre toi.

— Moi non plus. Je me lave juste après, en cas de câlin en journée où après coup d'un soir. Mais en soirée avec mon mec, rarement. Quand je suis avec mon homme, c'est différent. Viens-vite dans mes bras.

Il me sourit et vient se coller à moi. Sa tête contre mon épaule, un de ses bras autour de ma taille et une de ses jambes entre les miennes.

— Je fonctionne comme ça aussi. Et j'aime tellement avoir ton odeur sur moi, j'ai pas envie de la faire disparaitre, tout de suite. Ajoute-t-il.

— Idem. En tout cas, je sens que je vais très bien dormir.

— Moi aussi. Beaucoup trop bien. Bonne nuit Lo. 

— Bonne nuit mon Sam.

***

Dimanche 26 Août.
9h00
Le lendemain matin.

Les yeux papillonant, sortant d'un sommeil sans rêve, je m'éveille gentiment. La première chose que je constate, c'est ma nudité. Cela me ramène aux souvenirs de la veille. Je souris un instant et m'aperçois rapidement de l'absence de mon amant dans le lit. Je m'extirpe de celui-ci et remarque que ses vêtements ne sont plus en vrac sur le sol. La pensée "sûrement à la salle de bain" me passe par la tête mais après vérification pas de Sam. Je l'appelle alors mais me rend vite à l'évidence que l'appartement est vide. Et de la fenêtre du salon, dont le store n'est pas fermé, je découvre avec un pincement au cœur que son quad n'est plus là.

Je repars dans la chambre et me vêtit expressément avec mes vêtements d'hier puis met la main sur mon téléphone. 

Je décide de sortir à l'extérieur, on sait jamais si toutefois il a garé son engin ailleurs.

Je ne l'imagine pas s'en aller comme ça au petit matin, sans même me dire au-revoir. Il a dû se passer un truc où alors j'ai fait quelque chose...

Inquiet, après trois appels infructueux, je commence à gamberger sur tout ce que j'ai dit ou fait, quand une voix m'interpelle. Mon frère.

— C'est quoi cette tête de dix pieds de long ? Me lance-t-il

— Est-ce que tu as vu Samuel ce matin ?

— Ce matin ? Non, mais...oh je vois, dit-il me détaillant.  Vêtements de la veille, il a dormi là ?

— Oui sauf que quand je me suis levé, c'est à dire y'a dix minutes, je me suis aperçu qu'il était parti, mais vraiment parti. Et quand je veux l'appeler, il répond pas.

— Ça s'est pas bien passé sur le plan intime ?

— Si, enfin je crois. Je doute de tout maintenant. C'est bizarre de partir comme ça, sans rien dire...et en plus il me rép...

— Il arrive.

En effet, au loin sur le chemin, je distingue son véhicule qui se rapproche et le vrombissement de son moteur. Quelques secondes plus tard, il se gare non loin de nous. Il retire son casque le range puis salue Simon avant de venir m'embrasser brièvement mais tendrement.

— Bon, c'est pas que mais je vous laisse, je vais voir nos parents. A plus les mecs.

J'acquiesce d'un hochement de tête et mon frère s'éloigne nous laissant tout les deux.

— Dommage, j'avais espoir que tu dormes encore à mon retour, mais c'est pas grave. J'ai pris des croissants et des pains au chocolat.

— Tu étais parti à la boulangerie ?

— Bien oui. Ah merde, vu ton étonnement, t'as pas vu le mot sur la table de de nuit ?

— Non j'ai même pas pensé à regarder...je suis con. J'ai vu que t'étais pas là, puis parti. J'ai commencé à me faire des plans sur la comète. Que tu regrettais ou que j'avais fait ou dit quelque chose de mal... j'ai essayé de t'appeler mais évidemment t'étais sur la route.

— Mince, je suis désolé que tu te sois inquièté. Je pensais avoir mis mon petit mot bien en évidence. Je suis seulement parti chercher le petit déjeuner pour le partager avec mon mec. Je regrette rien, la soirée était délicieuse et ma nuit contre toi, tout autant.

— Me voilà rassuré. En tout cas, tu sais être silencieux, je t'ai pas entendu partir.

— Tu dormais à poings fermés quand je suis allé sous la douche, et j'ai fait très attention quand je me suis habillé. Par contre, je me suis permis de t'emprunter un boxer, comme j'avais pas pris d'affaires de rechange.

— Je devais vraiment bien dormir si même le quad ne m'a pas réveillé. Et pour mes fringues, pas de problème, tu me piques ce que tu veux.

— J'ai aussi mis mon slip avec le drap dans la panière de linge. J'aurais l'occasion de le récupérer plus tard et de te rendre le tiens.

— Bien sûr. Je compte bien te remettre dans mon lit.

— Avec grand plaisir. Bon on rentre et on déguste le petit déj? J'ai une faim de loup.

— Oui rentrons, je vais prendre une douche rapide et on passera à table. Après on verra ce qu'on fait aujourd'hui pour ce dernier jour de repos.

— Ça me va.

— Allez, viens.

Je lui prends la main entrelacant nos doigts et nous regagnons rapidement l'intérieur. Tandis qu'il lance le café, je file sous la douche. Quand j'en ressors, il est en train de remplir deux tasses. Une pour lui, une pour moi, et une assiette de viennoiseries nous attend non loin, pour nous. Nous, notre couple. Quelle délicieuse constation.

J'espère que ce chapitre aura plu, quand on écrit ce genre de scènes, on est dans notre truc et ça semble bien mais quand on se relit, ça donne pas le même ressentit.














































































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