chapitre 31 - Sur le retour
Samedi 25 Août
16h30
Simon
Les jours ont défilés entre joie et bonne humeur, et puis les vacances ont fini malheureusement, par toucher à leur fin. Un dernier tour de clé et Maxime laisse le châlet derrière lui. Chargés de nos bagages, nous voilà en train de marcher vers nos voitures respectives.
— Et bien voilà, on y est, il va falloir retrouver nos vies.
— Et oui, il faut bien. Merci Max pour ces vacances, c'était vraiment génial de se revoir. Dis-je
— On remets ça quand vous voulez. Et puis, j'espère avoir de vous nouvelles avant mon mariage en mai.
— Mais évidemment, on s'appellera aussi. Maintenant qu'on a repris contact, on va maintenir le lien.
— Éléa à raison, affirme Loris. Et puis, si on est invité à ton mariage, ce serait bien qu'on fasse plus ample connaissance avec ta future femme, avant le jour J. En visio c'est toujours mieux que rien.
— J'organiserai ça avec elle et on se trouvera des créneau pour se parler. N'empêche vous allez me manquer. J'ai un petit pincement au coeur de voir ses quelques jours avec vous se terminer.
— Je crois qu'on a tous ce petit pincement. On a passé deux semaines vraiment sympa ensemble, c'est difficile quand ça se fini. On aurait envie de retourner en arrière.
— C'est exactement ça Simon.
— Dis toi que tu vas retrouver ton petit garçon et ta fiancée.
— C'est vrai qu'eux aussi me manquent et j'ai hâte de les rejoindre.
— Alors ne tardons pas à nous mettre en route, surtout toi qui a dû chemin à faire. À bientôt Maxime.
Je m'avance vers lui et l'étreint quelques secondes dans mes bras. À ma suite, Loris, Samuel et Éléa font de même. Aurore passe en dernier et lui fais la bise. Si elle a finit par s'acclimater avec mes amis, elle n'en est pas aussi proche que moi.
Notre hôte, ouvre son coffre et y rentre sa valise. Je fais de même ouvrant ma malle et déposant mon bagage et celui de ma chérie. Viens celui de Loris mais monsieur est trop occupé à écouter son mec.
— Lo, tu me le passes ton sac, rien ne sert de tarder, vous vivez dans la même ville.
— Samuel vient de me proposer de faire la route avec lui, il me ramène, ça te dérange pas?
— Mais non, vas-y roucoule avec ton mec.
Son sac dans la voiture de Sam, ils montent ensuite en voiture. Maxime entre dans la sienne et je monte à mon tour dans mon véhicule avec les deux filles.
L'une après l'autre, nos voitures quitte le domaine en file indienne, klaxonnant à tout va, comme pour se dire au revoir une nouvelle fois. Bientôt notre route se sépare de celle de Maxime, et le coeur lourd, je prends la direction de la gare, Sam à mes trousses. Il ne nous faut moins de cinq minutes pour y parvenir.
Éléa récupère sa valise et nous l'accompagnons jusqu'au quai.
— Bon, les gars on s'appelle hein ?
— Promis, je t'appelle, on fera le point sur nos amours et les à côté.
— Je veux pas chialer sinon je vais fondre comme une madeleine, mais tu vas me manquer Lo.
— Toi aussi ma belle.
Mon frère la serre chaleureusement et lui glisse quelques mots que je ne perçois pas. Il l'a relâche ensuite et elle enserre Samuel contre elle.
— Bien, Simon, Aurore, je vous souhaite beaucoup de bonheur. Vous aussi je veux de vos nouvelles.
— C'est promis, et n'oublie pas, tu viens quand tu veux à la maison d'hôtes.
— C'est noté, je me prévoirai un petit weekend dans quelques temps. Bon, le train est là, il faut que je monte. À très bientôt.
Aurore lui fait la bise et quand à moi, je l'éteint un bref instant.
— Rentre bien.
— Vous aussi, soyez prudent sur la route. Nous lance-t-elle en grimpant dans le wagon.
Nous n'avons pas le temps de lui répondre que les portes se ferment déjà. Alors d'un signe frénétique de la main, nous lui disons une nouvelle fois au revoir. Nous la regardons s'éloigner jusqu'à ne plus là voir, puis un peu triste nous regagnons le parking.
— J'espère que ça va aller pour elle. C'est la seule de nous qui va se retrouver en solo en rentrant.
— T'en fais pas, on l'appellera ce soir. Me dit mon frangin.
— Oui, on fera ça. Bon, on se remet en route ?
— Ouais, faut bien rentrer un jour. Acquiése Sam.
Nous quittons rapidement la gare et remettons en voiture dans la foulée.
— Alors ma puce, ces vacances, honnêtement comment tu les as trouvé, si c'était à refaire?
— Je reviendrais, c'est sûr. J'ai été mauvaise langue en disant que tu passerais tout ton temps avec tes amis ou ton frère. Tu m'as bien montrer le contraire et je suis désolé d'avoir douté de toi.
— On en parle plus, tu as pu le constater, c'est ce qui compte. Et mes amis?
— Ils sont vraiment gentils, Max est super acceuillant, chaleureux. Justin, je n'ai pas vraiment eu le temps de le connaître, Samuel est un bout en train, comme toi et ton frère, jamais le dernier pour faire rire la galerie. Après avec Éléa, c'est beaucoup mieux qu'au début, je sais pas si je deviendrais grande amie un jour avec elle mais je l'apprécie.
— Je suis heureux d'entendre ça. C'est vraiment une amie formidable, avec du temps, je suis sûr que tu vas l'adorer.
— Sans doute, en tout cas si y'en a qui se sont bien rapprochés ces vacances, c'est bien Samuel et ton frère.
— Oh ça oui, c'était immédiat. Dès que j'ai su ce qu'il avait failli se passer entre eux, j'ai vu dans leurs regards toute l'affection qu'ils se portaient. Huit ans de séparation, des histoires pour l'un et pour l'autre, et pourtant, ils ne se sont pas oubliés. Il y a quelque chose entre eux, c'est indéniable.
— C'est vrai, ça se voit. Loris n'était pas malheureux avant mais je le trouve plus rayonnant depuis qu'ils se sont retrouvés.
— Il a enfin trouvé un homme qui l'intéresse vraiment et ça faisait longtemps que ça lui été pas arrivé. Je suis plus qu'heureux de le voir comme ça. Tu as raison, il resplendit depuis qu'il l'a retrouvé. C'est que le début entre eux mais j'ai un bon pressentiment. Puis ça me déplairait pas d'avoir un de mes potes comme beau-frère. On s'entend d'emblée super bien et je n'aurai pas à faire connaissance.
— C'est sur, tu sais d'ores et déjà que tu l'apprécie. J'espère que je parviendrai à avoir une relation aussi facile avec ton frère.
— Mais oui, c'est normal que ça prenne un peu de temps, vous vous apprivoisez l'un et l'autre. Je trouve que ça c'est déjà bien amélioré ces quelques jours.
— Forcément oui, j'ai passé plus de temps avec lui que d'habitude. Je l'ai découvert et puis j'ai compris que je n'avais pas à être jalouse de lui. Il saura toujours nous laisser du temps à nous.
— Il le savait déjà mais maintenant, je pense qu'on va beaucoup moins le voir. C'est plus avec son mec qu'il va vouloir passer ses soirées plutôt qu'être avec son frère.
— Et tu penses que tu vas t'y faire ?
— Bien sûr, lui, entre dans une relation, moi j'emménage avec toi, on sera bien occupé. Aucun de nous n'en souffrira si on se voit un peu moins et ça n'empêchera pas que de temps en temps, on se fera des soirées entre nous.
— J'en profiterai pour sortir avec des copines.
— Voilà, c'est un très bon programme. Tout le monde sera content.
— J'ai beaucoup trop hâte qu'on vive ensemble.
— Ça ira vite, je commencerais les cartons dès demain.
— De mon côté, j'irais te faire de la place chez moi, pour toutes tes affaires. Et puis on pourra redécorer si tu veux, il faudra que tu te sentes aussi chez toi.
— On verra ça, une chose en son temps.
— Tu as raison, on va se concentrer sur ton emménagement, le reste on verra plus tard. Déjà commençons par rentrer à bon port.
— Exactement.
***
18h10
Je me gare devant la dépendance de la maison d'hôtes, où se situe nos appartements et Samuel se stationne juste à côté. Nous sommes à peine sorti de voiture, que nos parents se dirigent vers nous pour nous accueillir.
— Alors les enfants, vous avez fait bonne route ? Interroge mon père.
— Nickel, il n'y avait pas beaucoup de circulation.
— Et ces vacances alors ? Renchérit-il
— C'était génial. À refaire.
— Tant mieux, j'espère que vous en avez bien profité pour vous reposer.
— Oui maman. On a fait quasiment que ça. Rétorque Loris.
— Mais qui est donc ce beau jeune homme ? Demande-t-elle
— Vous vous souvenez de Samuel ? Poursuit mon jumeau.
— Sam, mais bien sûr! S'exclame notre mère. Tu as bien grandi.
— Et oui, j'ai pris quelques années.
— Et qu'est-ce que tu deviens ?
— Maman, tu ne vas pas le bombarder de questions, on vient à peine d'arriver.
— Laisse, Lo, ça ne me dérange pas. Je suis DJ, animateur musical, si vous préférez. Je fais danser les gens aux mariages, en boîte, aux anniversaires. Et je vis aussi ici à Brest, c'est pourquoi j'ai fait le chemin avec vos fils et Aurore.
— C'est super ça. Vous allez pouvoir vous revoir souvent.
— Tu ne crois pas si bien dire. Autant que vous le sachiez avant que Simon ne cafte, Samuel et moi, on s'est rapproché ces vacances. On est comme qui dirait ensemble.
— Et bien, ces vacances t'ont bien réussi mon chéri, lui lance notre mère.
— Plutôt oui, je vous raconterai les détails plus tard. Comment ça va vous ?
— Très bien, tout s'est passé comme sur des roulettes pendant votre absence, rien a signaler. D'ailleurs nous allons y retourner, on prépare un dîner ce soir.
— Vous avez besoin d'aide ? Lance mon jumeau à notre mère.
— N'y pense même pas Loris. Vous êtes encore en vacances jusqu'à lundi, alors vous en profitez jusqu'au bout. Nous, on s'en sort très bien.
— On en doute pas, mais si jamais, vous savez qu'on est pas loin. Rétorqué-je
— Mais bien sûr, mon fils. Allez on vous laisse qu'on a faire, on se verra après dîner ?
— Oui surement. Répondé-je
Nos parents s'éloignent vers leur occupations tandis que je sors les valises de mon coffre.
— Au fait, en parlant de dîner, je me disais, on va pas se quitter comme ça. On peut faire durer le plaisir encore un peu, tu pourrais rester manger ce soir Sam? On commande et on se fait livrer?
— Mais quelle bonne idée, tu restes ? Interroge Loris
— Avec plaisir, je vais juste rentrer poser mes affaires chez moi, prendre une douche, et après je reviens. Disons vers vingts heures ?
— Impeccable. Répondé-je.
— Alors, à tout à l'heure, murmure t-il plus à mon frère qu'il embrasse, qu'à nous même.
— À tout à l'heure, rétorquons nous en choeurs.
Loris récupère son sac dans la malle de sa voiture, et Samuel grimpe dans celle-ci. Quelques minutes plus tard, le véhicule s'éloigne dans l'allée, tandis qu'on se dirige vers la dépendance où se trouve nos appartements.
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