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Chapitre 30 - Ambiance Caniculaire

Loris

Jeudi 16 Août.

10h45

Après avoir dégusté le petit déjeuner concocté par Elea et mon cher frère, je suis descendu en ville, pour poster le courrier à nos parents. Samuel s'est gentiment proposé pour m'accompagner et nous sommes maintenant sur le retour. Alors que nous nous arrêtons à un feu rouge, son regard d'azur se tourne vers moi. Je me sens sondé, alors je lui lance aussitôt :

- Qu'est-ce qu'il y a ? Pourquoi tu me regardes comme ça ?

- Depuis le petit-déj, tu m'as l'air un peu ailleurs...et à ce que je lis dans tes yeux, tu sembles plutôt enclin à des pensées tristes.

- C'est juste que ce que tu as dit sur tes parents, ça m'a foutu un coup. J'ai mal pour toi, si on m'avait tourné le dos...ça m'aurait brisé.

- C'est donc ça qui te tourmente. C'est sûr que ce n'était pas plaisant, mais je m'y attendais un peu, je m'y étais préparé. C'est pas pour rien que j'ai attendu d'être autonome pour le leur dire, dans le fond, je le savais.

- Même si tu t'en doutais, ça a dû être très douloureux...

- Ça l'a été, c'était inévitable, je les aimais...mais ça s'est estompé.

- Pendant tes anniversaires, les Noëls, ça doit rester compliqué.

- La première année sans eux, oui, j'avais le cœur en vrac, mais par la suite, j'ai refusé de les laisser me gâcher la vie. J'ai appris à être heureux sans eux, même aux moments importants. Leur absence m'indiffère depuis bien longtemps et je vais très bien. Ai-je l'air malheureux ?

- Non, mais tu pourrais bien le cacher aussi.

- Impossible, tout se lit sur mon visage ou dans mon attitude. Je suis en colère, triste, inquiet ou heureux, tu le verras. Je suis transparent.

- C'est pas faux, j'ai bien senti l'autre fois ta froideur quand tu as cru que je jouais sur les deux tableaux, par contre, tu es tout sauf transparent.

Ses joues prennent une teinte rougeâtre, et un petit sourire gêné s'installe sur son visage. Il détourne ses prunelles de moi pour observer le feu et celui-ci passe au vert dans l'instant. La conversation redevient anodine sur le reste du trajet, mais à peine, à a-t-on quitté la voiture, que je l'intercepte.

- Attends, viens par-là toi. Il y a autre chose qui a retenu mon attention dans ce que tu racontais ce matin. Dis-je en l'attrapant par les hanches.

- Quoi donc ?

- Quand tu parlais de papillons...

- Oh ça...je parle pas encore d'amour, c'est beaucoup trop tôt, mais ouais, je craque pour toi. D'ailleurs ça m'agace.

- Pourquoi?

- Parce que je me tiens plus. Je perds mes moyens, je n'arrive plus à aligner deux mots, je rougis comme un ado, bientôt tu vas voir, je vais bégayer.

Je ris et rétorque :

- Tu oublies d'ajouter que tu t'es étalé à mes pieds lors du jogging.

- Non, mais tu....tu te tais. Ça, c'était ta faute!

- Ça y est, on y est tu bégaies.

- Mais toi!

Il me jette un regard d'un air de dire, "je vais te taper", mais n'en fais rien. Au lieu de ça, ses mains attrapent mon visage et sa bouche se dépose contre la mienne. Si c'est sa façon de me faire taire, j'adore ça. Mes mains glissent sur ses hanches, mes bras s'enroulant autour de sa taille, et les siens font de même, m'encerclant le cou. Il se colle contre mon torse et rapidement, ses lèvres sages jusque-là, libèrent toute leur frustration. Pour la première fois, sa langue se mêle à la mienne, directive et dominante, elle m'emporte dans un baiser autoritaire et passionné. Je me laisse faire volontiers et me délecte de cet échange jusqu'à l'ultime seconde. Cette fois c'est à moi de ne plus trouver mes mots, totalement déphasé. Il sourit, se détache de notre étreinte et s'exclame :

- Eh ben, qu'est-ce que tu fais? On rejoint les autres ou tu restes planté là?

- Euh, je...

- T'es adorable quand tu bugues, tu sais ça.

- Bien sûr que je viens, j'étais juste...

- Subjugué ?

- Il y a longtemps qu'un baiser ne m'avait pas fait autant d'effet. Un homme aussi. Tu me fais tourner la tête Sam.

- Rien ne pouvait me faire plus plaisir que d'entendre ça. Tu viens cette fois? On va rejoindre les autres ? demande-t-il en me tendant la main.

- Oui, allons-y.

Je prends sa main sans hésiter, et ses doigts s'entrelacent entre les miens. Il m'entraîne avec lui et nous rejoignons le groupe. Le programme du jour : randonnée. Une facile, nous ne sommes pas de gros marcheurs non plus. Mais selon nos estimations, nous ne serons de retour qu'en fin d'après-midi. Je sens que je vais rentrer lessivé.

* * *
Comme je l'avais pressenti, je suis rentré exténué de la balade, mais après une bonne douche et un bon dîner, j'ai repris du poil de la bête. Il est sûr que nous avons repris toutes les calories dépensées lors de la randonnée et ce n'est pas la fondue au chocolat, qui va arranger ça.

La nuit est tombée depuis un petit moment maintenant et les lanternes que Maxime à disposé sur la table, apporte à notre soirée, une ambiance tamisée, conviviale.

- Alors qui inaugure cette fondue ?

- Et bien pourquoi pas toi, tu es le maître des lieux. Rétorqué-je

- C'est pas faux même si normalement, on sert d'abord ses invités, mais je vais pas dire non, j'en salive.

Armé de son pique, Maxime trempe son morceau d'ananas le nappant généreusement. Il souffle un instant dessus avant de l'enfourner dans sa bouche.

- Hum, c'est un pur régal. Allez-y, servez-vous.

Nos piques se rencontrent dans le caquelon et nous portons à notre tour, la première bouchée à nos lèvres. Des soupirs de contentement se font entendre tandis que la voix de Max s'élève de nouveau.

- Attention à celui où celle qui fera tomber son bout de fruit.

- Tu veux faire des gages ? Interroge Simon.

- Pas vraiment mais j'ai installé une appli qui posent des questions aléatoires, ça pourrait changer des gages classique.

- Je me demande qui d'entre nous y aura droit en premier, lance Éléa.

- Sûrement le plus ou la plus maladroite d'entre nous. Ajoute Aurore.

- Alors sans aucun doute, ça va tomber sur ma pomme, se désole Samuel.
Alors qu'il trempe un second morceau de fruits, nous faisons tous de même. Les piques se frôlent, se gênent et l'un d'entre eux ressort dépourvu de son bagage.

- Vous voyez, je vous l'avez dit, soupire Sam.

- Nan franchement, tu as une question gentille, tu peux te détendre. Aimerais-tu avoir un jumeau ? Questionne Maxime.

- Pour en connaître une paire, je te dirais carrément. Du moins dans une relation comme Loris et Simon. C'est comme avoir un meilleur ami mais encore mieux. Tu peux parler de tout, avoir une confiance aveugle, et puis t'auras toujours une épaule sur laquelle te reposer. Puis pour faire des blagues, ça doit être trop marrant.

- J'avoue. Vous vous êtes déjà amusé de votre gémellité ? Questionne Aurore.

- Oh ça oui, rétorque Éléa avant même que l'un de nous en place une. Une fois, ils ont inversé de classe pendant toute une journée, juste pour voir s'ils arriveraient à berner les profs.

- Et alors, ça a réussi ?

- Bien sûr, ma puce, on a géré comme des pros.

- Et vous avez fait d'autres coups comme ça ?

- A nos parents, mais avec eux, ça ne marchait pas. Sinon un jour, j'ai largué un mec à la place de Loris. En face à face.

- Sérieusement, Lo! S'exclame Éléa.

- Oui je sais, c'était pas cool de faire ça... il était tellement gentil, mais vraiment il m'éttouffait, trop collant. J'arrivais pas à lui faire entendre que c'était fini, et je savais Simon pourrait être plus ferme que moi. Et ça à fonctionné. J'ai plus jamais recommencé, je vous rassure.

- Et toi tu as fait quelque chose pour Simon?

- Absolument, sa première chérie. Il osait pas aller lui parler alors je me suis fait passer pour lui en l'imitant à la perfection, tout timide et voilà j'ai lancé le truc pour lui. Il à pris la relève et une semaine plus tard, il avait son tout premier rancard.

- Non mais ça, c'est top quand même, j'avoue que c'est pas toujours facile d'aller parler à la personne qui nous plaît, de trouver le courage. J'aurais bien aimé avoir un jumeau pour mes débuts aussi. Allez continuons je veux connaître la prochaine question, s'impatiente Max.

La dégustation se poursuit et les interrogations suivantes sont attribués aux filles du groupe. Aurore hérite d'une question plutôt malaisante à savoir si elle a déjà entendu ses parents en plein acte, ce à quoi, elle a répondu non. Puis Éléa à dû nous dire si elle avait trompé quelqu'un, ce qui ne lui ait sans aucune surprise jamais arrivé.

Après ça, le plat s'est vidé au fur et à mesure, sans que personne ne tombe sa nourriture. Et pourtant c'est pas faute d'avoir essayé de tricher les uns, les autres en poussant nos camarades.
Mon dernier morceau de banane sillonne le fond du caquelon, mais alors que je relève ma fourchette à fondue, le drame se produit.

- Ah c'est ça d'être le plus gourmand à vouloir racler les plats taquine Maxime.

- Vas-y envoie ta question, je suis prêt.
Maxime trifouille son téléphone et lance :

- Bon c'est récent mais je pense que je peux te la poser. Si tu avais une baguette magique, tu changerais quoi chez ton mec ?

- Hum...je lui donnerai quelques centimètres de plus...

- Mais, je suis pas petit, pile dans la moyenne. C'est toi qui est grand. Rétorque-t-il

- Je parlais pas forcément de ta taille...

Sa bouche s'ouvre en un o parfaitement offusqué, mais aucun son n'en sort. Au lieu de ça, une claque me frappe l'arrière du crâne. Ça ne fait que de me faire rire de plus belle.

- Petit salaud! Tu te crois drôle ?

- Tellement, si tu avais vu ta tête. Plus sérieusement Max, je changerai rien, je le trouve parfait. Surtout quand il prend la mouche.

Je me penche vers lui pour l'embrasser mais il se dérobe à mes lèvres, me laissant qu'atteindre sa joue pileuse. Il se lève et lance à notre hôte.

- Maxime, on débarrasse, la moyenne d'âge par ici est pas très élevé, je préfère largement avoir une conversation avec un homme cultivé.

Je ris et tous deux disparaissent avec la vaisselle. Ils sont de "corvée" débarrassage selon le planning. Aurore et Simon suivent le mouvement, pour monter se mettre au lit, quand à moi, je reste auprès d'Élea. On quitte la table pour se dégourdir les jambes en arpentant le jardin.

- Vous êtes vraiment mignon ensemble, un vrai petit couple dans les débuts de la passion. Taquin, complice.

- Je dois avouer que je suis totalement sous son charme...

- Ça se voit.

- Ça fait longtemps que je me suis pas senti comme ça. Si décontenancé, troublé par un homme. Ce sentiment m'avait manqué.

- Cette sensation grisante quand on se laisse séduire.

- Exactement. Et puis il m'a clairement avouer qu'il craquait pour moi.

- En même temps, ça de voit comme un nez au milieu de la figure. Il ne t'a jamais oublié.

- Moi non plus. Cette fois, je vais tout faire pour que ça marche.

- Je te le souhaite.

- Merci et toi ma belle, ça va malgré tes nausées ?

- Je fais avec, mais moralement ça va beaucoup mieux. Ces petites vacances, c'est ce qu'il me fallait. Pour y voir plus clair et pour arrêter de pleurer le goujat qui m'a brisé le coeur. Je ne vais plus perdre mon temps à penser à lui, c'est la nouvelle vie que j'ai en moi qui à de l'importance. Ce bébé à peut-être un père de merde, mais moi je vais tout faire pour être une super maman.

- Tu vas en être une, j'ai aucun doute. Tu préférerais un petit mec où une petite fille ?

- Peu importe, mais j'adorerais dans le futur avoir la chance d'avoir un gars et une fille. Je te remercie de garder mon secret pour toi.

- C'est normal, c'est à toi de choisir ton moment pour l'annoncer.

- Je pense qu'en rentrant, je vais le dire à mes parents. C'est important pour moi de partager ça avec ma mère. Même si je me demande ce qu'elle va dire du fait que je devienne maman solo.

- Même si elle est pas d'accord avec ta décision, je suis certain qu'elle t'épaulera quand même. Elle ne sera pas insensible au bout de chou de sa fille. Depuis que je te connais, je l'ai toujours vu très maternelle avec toi.

- C'est vrai oui.

- Puis même, quoi qu'il se passe, tu n'es pas seule. Je pourrais être ton confident, et puis quand les autres sauront, il en aura des tontons et tatas ce bébé.

- Les meilleurs qui soit.

- Tu me donneras des nouvelles quand tu seras repartie ?

- Évidemment. Puis je compte bien suivre ton histoire avec Sam.

Nous restons quelques minutes à discuter ensemble, puis Éléa regagne l'intérieur du châlet. De mon côté, je reste encore un peu dehors et m'étends dans le hamac. J'attrape mon téléphone dans la poche de mon short et cherche rapidement mon interlocuteur, avant de porter l'appareil à mon oreille.

À la première sonnerie, il décroche :

- Coucou beau gosse, tu me fais la tête ?

- Non même si t'es un idiot avec un humour de merde.

- Y'a rien que je changerai chez toi Sam, absolument rien.

- J'aime mieux ça.

- T'as fini de remplir le lave-vaisselle ?

- Oui, tout juste.

- Je suis dans le hamac. Le ciel est dégagé ce soir, tu viens le comtempler avec moi ?

- Observer les étoiles à deux, c'est très romantique tout ça.

- C'était pas prévu, mais la nuit est belle, le hamac est confortable, puis toutes les occasions sont bonnes pour passer un moment avec toi.

- Charmeur. Laisse moi deux minutes et j'arrive.

- Je t'attends avec impatience.

Il raccroche aussitôt et je n'attends guère longtemps avant de le voir débarquer.

- J'ai amené des coussins pour faire oreiller, et un plaid, si jamais on commence à avoir froid. Même si c'est la canicule, on sait jamais.

J'attrape un coussin et le glisse sous ma tête, puis en dépose un à côté de moi.

- Il y était pas ce hamac avant, c'est sympa.

- Je suis bien d'accord. Allez grimpe.

Délicatement, Samuel monte à son tour et pour mon plus grand plaisir se blotti contre moi.

- C'est vrai que la nuit est claire, on voit super bien les étoiles.

- Ouais, on a de la chance, aucun nuage.

- Tu as déjà vu des étoiles filantes ?

- Non, l'occasion ne s'est pas présenté et toi?

- De même, j'ai essayé mais à chaque fois, la météo n'était pas au rendez-vous.

- Ça nous laisse la possibilité de le faire ensemble un jour.

- J'adorerais ça.

- Ça va tu n'as pas froid?

- Pas pour le moment, le plaid servira sûrement à rien, mais on n'a pas intérêt à s'endormir là, sinon on va se faire bouffer par les moustiques.

- Et non, figure toi qu'il est super équipé, j'ai vu que le hamac avait une moustiquaire.

- Où ça ? On devrait la mettre? Dit-il en se redressant.

- Au bout, au dessus de nos pieds, ça se ferme avec une fermeture éclair comme sous une tente. En plus pas besoin de la fixée à quoi que ce soit, y'a des arceaux.

- Mais pourquoi tu ne l'as pas installé plus tôt si tu l'as vue ? Me demande-t-il en commençant à le faire.

- Je l'ai vu ces derniers jours, mais j'y ai pas penser là.

- Parce que tu pensais trop à moi ?

- C'est un fait, tu es légèrement plus intéressant que les moustiques.

- Méfie-toi, je pique, moi aussi. Me dit en s'allongeant de nouveau contre moi

- Ah ouais, avec quoi ? Questionné-je le regard tourné vers lui.

- Mon gros...dard ? Rétorque-t-il du tac au tac.

Je ne m'y attendais pas à celle-ci. Un o de surprise se dessine un instant sur mon visage, face à sa punchline.

- Ah tu l'avais pas senti venir celle-là ? Moi aussi je peux avoir de la répartie mon gars.

- Je constate. C'est tellement bon de te retrouver Sam...quand je te dis ne change rien, c'est vraiment sincère. J'aime tout de toi. Quand tu rougis, quand tu t'offusque, quand tu me taquine...

- Et qu'en je t'embrasse... murmure-t-il en rapprochant son visage du mien.

- Ça j'aime plus que tout soufflé-je contre ses lèvres.

Sa bouche, se dépose sur la mienne, pour un court et tendre baiser, puis divague sur ma joue. Elle atteint mon cou, et je me laisse aller au délice qu'elle inflige à ma peau. Les frissons parcourent mon corps, et des soupirs d'aises menacent de s'échapper de mes lippes.

- Sam...soupiré-je.

Ses doigts s'insinuent sous mon t-shirt effleurant mon ventre et je ressens les prémices de cette chaleur enivrante me saisir.

- Sam, stop...l'arreté-je

Il s'interrompt instantanément et s'écarte avant de bredouiller mal à l'aise.

- Désolé...j'ai cru... comme tu le laissais sous-entendre ces derniers jours... excuse-moi... j'ai cru que t'en avais envie...je vais... Je vais rentrer. C'est mieux.

Il commence à ouvrir la moustiquaire pour s'échapper mais je le retiens.

- Hey, non, Sam, reste. Bien sûr que j'en ai envie. Très envie. C'est juste que je veux faire ça bien. Je fantasme notre première fois dans mon propre lit. Je veux te faire l'amour dans mes draps. Nulle part ailleurs.

- Donc dans plus d'une semaine ?

- Tu m'en veux ?

- Putain non, non pas que la tout de suite, j'aurais pas envie, mais la façon dont tu viens de dire, je veux te prendre dans mes draps, ça me... c'était si...Bref, on va attendre mais te résister une semaine, ça va être un défi.

- Je confirme. Tu pourrais devenir hideux jusqu'au jour J ?

Il rit et rétorque.

- Je peux raser ma barbe si tu veux, j'aurais l'air d'un gamin. Et puis mes cheveux aussi, ça repoussera.

- Ouais non. Reste comme tu es. Je prendrai sur moi.

- Et dis-moi, juste une question, tu es plutôt versatile où...

- J'adorerais que tu me piques, est-ce que ça répond à ta question ?

- Ouais par contre, là je serai d'avis d'aller attraper nos serviettes, nos maillots sur le fil à linge et de se foutre à l'eau, parce que j'ai chaud, beaucoup trop chaud.

- Il est pas minuit et on va éviter de se foutre à poil, mais j'approuve cette idée. Un bain rafraîchissant ne me ferait pas de mal. Chambre à part après ?

- Ça me semble plus sage oui.

- J'ajouterai aussi, les baisers comme ce matin, on évite.

- Je suis d'accord.

Sur ces mots, on s'extirpe l'un après l'autre du hamac avant d'aller récupérer nos affaires et de foncer vers le lac. Rafraîchit, on regagne l'un après l'autre le châlet et nos chambres respectives . Pour ne pas laisser mon cerveau, et mon corps surchauffer une nouvelle fois, je fais un tour sur les réseaux sociaux. Ça marche plutôt bien, jusqu'à qu'un SMS me parvienne.

✉️ Bonne nuit mon mec. Fais de beaux rêves. ☺️

"Mon mec". Je comprends maintenant pourquoi ça lui as fait tant plaisir que je le nomme comme ça. Du moins, j'espère que ça lui fait le même effet qu'à moi. La sensation d'être en train de tomber amoureux.

✉️ Je vais essayer de rester sage, mais difficile quand je pense à toi. 😏 Dors bien beau gosse. 😘

Sur ces mots, je pose mon téléphone sur la table de nuit. La présence de ma meilleure amie près de moi, m'aide à garder les idées claires. Je me sens peu à peu plonger dans le sommeil. Je m'endors dans les bras de Morphée pour quelques nuits supplémentaires mais bientôt ce sera dans les siens. J'adore ses vacances mais vivement qu'elles se terminent.



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