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Chapitre 14 - Tête à tête

Lundi 13 Août

Châlet du lac

7h30

Loris

Fraîchement réveillé, vêtu d'un short, d'un t-shirt et d'une paire de basket, je quitte l'étage. Samuel est déjà en bas, prêt à partir pour notre jogging du matin. Il est en train de fermer un petit sac dans lequel se trouve très certainement des gourdes.

- Salut toi, bien dormi? Me lance-t-il

- Plutôt oui, tant et si bien, que si j'avais pas une très bonne raison de me lever, je serai rester au lit. Et toi?

- J'ai eu une nuit entrecoupé de nombreux réveils, sûrement parce que j'avais beaucoup trop hâte à ce matin. Tu es prêt ? On peut partir ?

- Juste un instant.

J'attrape l'élastique beige autour de mon poignet et attache mes cheveux en un chignon.

- Maintenant je suis ok.

- Alors on est parti.

Il enfile son sac sur son dos et nous quittons la bâtisse qu'il ferme avec une des clés à notre disposition.

- Comme le tour du lac est grand et qu'il est clair qu'on va pas tout faire, je te propose qu'on cours jusqu'à qu'on soit trop fatigué puis on fait demi-tour et on revient en marchant.

- Ça me convient très bien.

Nous descendons la pente devant le chalet menant au lac mais au lieux de regagner les berges, nous prenons le sentier bétonné. Lentement on se met à courir, nos foulées se calant sur le même rythme.

- Alors raconte, qu'est-ce qui s'est passé en huit ans dans ta vie ?

- Bien, après l'été, Simon et moi, on a fait des études dans le milieu de l'hôtellerie pour se former à reprendre la maison d'hôtes familiale. Suite à ça, on a secondé un temps nos parents avant qu'il ne nous laisse les rennes. On a vite pris nos marques.

- Et ça vous plaît ?

- Vraiment oui. Travailler dans un environnement familier c'est beaucoup moins stressant, si t'ajoute à ça, le fait d'être son propre patron, puis de faire ça en famille, c'est parfait.

- Et qui fait quoi dans tout ça ?

- L'acceuil en général c'est nous deux, sauf si un de nous est occupé ailleurs. Et quand ça arrive, l'absent va se présenter dès qu'il est disponible. Histoire de faire savoir qu'on est deux et jumeaux. Ça m'est déjà arrivé qu'on m'appelle Simon, parce que les présentations n'avait pas été faites. Et inversement.

- J'imagine. Mais il y a pas des personnes qui vous confondent quand vous êtes dans la même pièce.

- On à des pins avec notre prénom, parce même avec nos tenues différentes, c'est compliqué pour certains. Pour les habitués, c'est facile. Après pour nos autres occupations, moi je bricole les choses à réparer si c'est dans mes cordes, les repas, j'aide mon frère mais c'est lui qui cuisine. Le ménage des chambres, de la maison, l'entretien du jacuzzi, on partage.

- Et c'est combien le tarif pour les chambres ?

- Nous avons trois chambres à 40 euros nuit, une à 60 et une a 100. Tout dépend de la taille de la chambre, des extras. Par exemple, pour la plus , onéreuseil y a une salle de bain privative, un accès gratuit au Jaccuzzi, habituellement cinq euros l'heure, un repas offert du soir s'ils réservent et la possibilité du petit déjeuner au lit sur demande.

- Vos tarifs sont vraiment abordables par rapport à certaines autres chambres d'hôtes.

- Avant qu'on ne fasse des travaux pour la salle d'eau privée et le jacuzzi, nos parents avait fixé des tarifs allant de 60 à 80. Simon et moi, on avait envie d'étendre l'offre à plus de personnes dont aux plus modestes budgets. Et avec les améliorations qu'on a fait, on ne perds rien.

- Je trouve ça super. C'est vrai que 80 euros pour une personne qui voudrait s'offrir un weekend en amoureux , c'est top.

- C'est ce qu'on s'est dit avec Simon.

- Je viendrai à l'occasion. Je m'offrirait sûrement la chambre de luxe.

- Y'a encore mieux que la chambre de luxe. Celle que tu pourrais peut-être partager avec moi...

J'ai à peine le temps de déceler un mince sourire sur son visage, qu'il perd l'équilibre et chute.

- Merde, Sam, ça va ? Dis-je l'aidant à se relever.

- Ouais, je crois, je me suis juste tordue la cheville.

- Viens, appuie toi sur moi, il y a un banc à seulement quelques mètres.

Je glisse un bras autour de sa taille et lui fait de même autour de mes épaules. Je l'entraîne lentement jusqu'à l'assise et il s'installe.

- Est-ce que tu as mal ?

- C'est pas trop douloureux, juste désagréable.

- Enlève ta chaussure, il faut regarder quand même, si ça a enflé, tu seras sûrement bon pour une entorse.

- Je pense que c'est rien, mais si tu veux te la jouer docteur et observer ma cheville, fais donc, dit-il en retirant basket et chaussettes. Avec un peu de chance, tu vas me masser et m'embrasser comme dans les films à l'eau de rose.

- Mhh, tu ne l'aurais pas fait exprès toi ?

- De me taper la honte en tombant devant toi, pas vraiment, j'aurais préféré éviter.

- De toute façon, ça n'aurait pas marcher, je me suis précipité dans mes dernières relations et ça à foiré alors avec toi, je veux prendre mon temps . Ça ne m'a pas l'air d'avoir gonflé pour le moment.

- Tant mieux, ça me ferait chier de devoir passer les vacances en béquille. Je sais pas comment j'ai fait pour me vautrer, il y avait rien par terre, ni caillou, ni morceau de bois.

- C'est peut-être à cause de ce que j'ai dit, ça t'a troublé avoue ?

- De ?

- L'idée que tu pourrais partager ma chambre.

- Ok, il se peut que durant un court instant je n'ai pu m'empêcher de visualiser la situation... mais de là à tomber quand même.

- Quand l'esprit divague, on est plus autant alerte. Je vais devoir faire attention à ce que je dis si je te trouble à ce point.

- Ça va être compliqué, je suis troublé dès que je suis avec toi donc...

- Eh ben, je suis flatté. Plus sérieusement, ça va vraiment ta cheville ?

- Oui, c'est même pas boursouflé. Il n'y a rien, par contre je vais éviter de me remettre à courir.

- On peut rester ici un temps et après on verra ce qu'on fait.

- Ouais. J'avais prévu ça pour plus tard mais bon, vu que notre jogging est écourté...

Il retire son sac à dos et en sort un thermos, des biscuits, et deux briquettes de jus de fruits.

- Je m'étais dit qu'on pourrait improviser un petit déjeuner en tête à tête après la course.

- Très bonne idée.

Il pose un paquets de gâteaux et un jus d'orange près de moi, puis me sert un café. Je prends ma tasse et boit une gorgée.

- Qu'est-ce qu'il y a, le café est pas bon, t'as fait une drôle de tête.

- C'est pas ça, c'est juste qu'il est un peu fort. Généralement, je rajoute une lichette de lait

-- Oh mince c'est vrai, désolé j'avais oublié.

- C'est rien, ça m'empêchera pas de le boire. Tu cours souvent comme ça le matin ?

- En fait pas vraiment, même pas du tout pour être honnête. J'ai eu cette idée de jogging parce que ça me permettait de pouvoir être seul avec toi. Je sais même pas si j'aurai été capable de faire un kilomètre. Toi par contre le sport ça à l'air d'être ton truc, t'étais doué sur les skis hier et je me souviens que par le passé pareil.

- J'ai rapidement pris le coup de main et sûrement que j'ai un bon équilibre. Je suis pas très sportif mais Simon et moi, on aime bien faire des parcours VTT dans les bois. On le fait dès qu'on peu.

- J'imagine que tenir votre maison d'hôtes, ça doit vous prendre pas mal de temps.

- C'est sur, mais ensemble on gère bien. Un matin sur deux, l'un de nous dort un peu plus, jusqu'à 9h au lieu de 6h30 et en général, la journée est terminée vers vingt deux heures.  Dix-neuf heures quand les hôtes prennent pas le repas du soir avec nous. Avec une bonne organisation, on parvient à s'octroyer du temps l'après-midi. L'un reste sur place, dans la dépendance où nous avons nos apparts et l'autre en profite pour sortir, passer du temps en couple, ce genre d'occupations.

- Ça laisse peu de temps pour les rencontres, non?

- C'est sur que c'est pas l'idéal, j'en ai pas fait depuis qu'on à repris le domaine, il y a trois ans. Après Justin, j'ai enchaîné les relations foireuses, je me lançais trop vite sans vraiment connaître les gens et je me plantais. Alors je me suis dit que j'allais faire une pause et voilà. Elle est plus longue que ce que j'aurais cru.

- Au moins ça t'aura permis de savoir ce que tu veux vraiment. Ça t'évitera de t'engager dans une histoire sans avenir.

- Je veux juste trouver l'homme de ma vie.

- C'est ce qu'on veut presque tous, mais si c'était simple ça se saurait.

- Toi, tu dois pas mal te faire draguer en bossant en boîte ?

- Ça arrive mais pas tant que ça, je suis occupé derrière les platines, les trois quarts du temps.

- Et tu as eu de belles histoires sinon depuis ?

- Il y a eu un mec qui a compté, mais le souci, c'est qu'on s'est connu à Paris, et que moi, je voulais rentrer sur Brest. Je voulais plus vivre dans la capitale, premièrement parce qu'il y avait beaucoup de concurrence dans le milieu dj, ensuite parce c'était dur de se faire une place et pour finir, j'aimais pas tellement la ville. Mon chez moi me manquait.

- Une sorte de mal du pays.

- Exact. Ce gars, je l'aimais et lui aussi mais, il avait pas envie de vivre quelque chose à distance. J'en avais pas envie non plus. Cette rupture a été vraiment très douloureuse, mais on a pris la décision qui s'imposait. C'était y'a deux ans, j'ai bien mis six mois à m'en remettre. Après lui, j'ai bien fait quelques rencontres mais pas suffisamment intéressante pour que je m'investisse. Puis un beau jour, je reçois l'invitation de Max et tout mes souvenirs, tout ces moments passés avec toi sont remontés. Dès l'instant où j'ai su que j'allais te revoir, je n'ai pensé qu'à ça.

- Et alors, pas déçu de ces retrouvailles ?

- Pas du tout. Visiblement nous sommes encore attiré l'un part l'autre, Justin est là mais totalement désintéressé et pour mon plus grand bonheur, tu es célibataire, alors tout est parfait. Et toi, quelles étaient tes attentes ?

- J'espérais fortement que cette alchimie entre nous serait toujours là, qu'on se plaise encore et surtout que tu sois libre. Et les conditions sont réunies alors j'ai beaucoup d'espoir pour nous.

- Moi aussi. Vous perdre Justin et toi, ça a été un déchirement atroce. Je perdais mon meilleur ami, le mec que j'aimais et je pouvais parler à personne de tout ça. Je me suis jamais autant senti seul que durant cette période. Ça a du être relativement pareil pour toi.

- Oui, je me sentais comme le pire des petit ami. J'avais pris la décision d'essayer de sauver notre couple et malgré tout mes efforts, je pensais à toi. Je regrette de pas avoir été franc avec lui dès notre retour.

- Ça ne sert à rien de t'en vouloir, c'est fait maintenant. Et puis, il s'en est remis avec le temps. Peut-être même qu'on parviendra à renouer peu à peu tout les trois.

- On verra, mais pour le moment, ma priorité c'est nous.

Je lui souris, le regard plongé dans ses yeux azur et vient prendre tendrement sa main gauche dans la mienne. Mon pouce effleure sa peau douce et le sien fait de même, pour nos premières caresses.

Main dans la main, yeux dans les yeux, on sirote notre café du matin. Heureusement d'ailleurs sinon je crois que je l'aurai déjà embrassé. Je veux prendre mon temps mais ne pas céder à la tentation, ça va être difficile...






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