Chapitre 1 - Vive les vacances
Je suis incorrigible, aussitôt le premier chapitre écrit que je poste déjà, je suis toujours beaucoup trop impatiente au début d'une nouvelle histoire ou pendant un passage important. Pour cette nouvelle histoire, j'ai choisi d'écrire sur deux "vies" en parallèle, celle de frères jumeaux plus précisément. Chaque chapitre, sera alternativement du point de vue d'un des frères. Je vais évoquer à la fois, leur lien si particulier, leurs identités distinctes et unique puis bien sur leurs amours. ❤ Tout ça en espérant ne pas trop faire dans le cliché et dire trop de bêtise! Allez je vous laisse avec ce premier chapitre.
Brest
Samedi 11 Août 2018
15h00
Simon
Je suis sur le départ, et particulièrement impatient de tous les retrouver. Par tous, je parle de ma bande de potes du lycée. Cela fait déjà huit ans que nous nous sommes perdus de vue. Les études nous ont éparpillés et nous n'avons pas pris soin de garder le lien entre nous. Je pensais ne jamais avoir de nouvelles, mais l'un d'entre nous à eu une merveilleuse idée. Maxime, nous à tous recontacté via les réseaux sociaux et nous a proposé de repartir en vacances, tous ensemble. Nous l'avions déjà fait, l'été après la terminale, dans le chalet de ses grands-parents. C'était les meilleures vacances de ma vie. Autant dire que cette invitation m'a mis en joie.
Depuis que j'ai repris la maison d'hôtes familiale avec mon frère jumeau, il y a trois ans, ni lui, ni moi n'avons pris de repos. Alors je n'ai pas réfléchi cinquante ans avant de me décider. J'ai accepté direct. Loris a un peu tergiversé mais il a dit oui, une fois que nos parents ont donnés leur accord pour nous remplacer.
De toute manière, on est cul et chemise, on ne rate jamais une occasion d'être ensemble. Il serait forcément venu même si on avait dû fermer. Valises en main, devant la porte d'entrée, je lance à ma copine.
— Chérie t'es prête, on y va ?
— Oui, je trouvais plus mon chargeur de téléphone, désolée.
Je pose un baiser sur ses lèvres dès qu'elle fait son entrée dans la pièce et lui dit :
— Je suis trop content que tu aies finalement accepté de venir avec nous.
— Je sais. J'espère qu'on aura vraiment l'occasion de passer du temps ensemble et que tu ne seras pas toujours avec tes potes ou ton frère durant le séjour.
— Mais non...
— En même temps, si ton frère se trouvait quelqu'un, il ne serait pas en permanence avec toi.
— T'exagères, il n'est pas tout le temps avec moi.
— Tu plaisantes ? Vous vivez dans une maison, certes divisé en deux apparts mais, vous êtes tout le temps fourré l'un chez l'autre. Et ça quand vous n'êtes pas dans la demeure d'à côté pour bosser ensemble. Par-ci, par-là, tu parviens à trouver un peu de temps pour ta copine. Mais un peu. Parfois j'ai l'impression que c'est moi ta sœur et lui ton mec.
— Aurore je t'ai expliqué...
— Oui je sais les jumeaux c'est une relation particulière, plus forte encore que les autres frères. Puis tout est démultiplié chez vous, vous êtes liés, comme un couple, mais comprends que pour moi, avoir si peu de temps rien que nous deux, c'est parfois agaçant. Loris je l'apprécie, mais je me dis seulement, que s'il avait un copain, ça ne serait que bénéfique. Pour nous comme pour lui.
— Lui aussi, il aimerait être amoureux, mais un mec, ça ne se trouve pas comme ça, il faut que ça matche, ça viendra. Tu sais quoi, un soir on laissera tout le monde et on ira pique-niquer en amoureux au bord du lac, rien que toi et moi. Et promis je vais faire des efforts pour faire plus attention à toi.
— Je retiens. Fais gaffe je n'oublierais pas ce que tu viens de dire.
— Moi non plus. Allez, allons-y, je suis trop pressé d'y être.
Nous quittons la maison et je découvre que mon frère est déjà dehors. Il attend près de ma voiture. Il a la sienne aussi mais rien ne sert d'en prendre deux.
— Les vacances sont à nous ! Ça va être trop bien frangin ! Dis-je en appuyant sur la clé pour ouvrir le coffre.
Il pose son sac à l'intérieur et me dit :
— Simon, j'espère que t'es conscient qu'on à plus dix-huit ans, mais vingt-six, on ne va pas reproduire les mêmes choses que par le passé.
— Quoi mais carrément que si ! C'est justement ça qui est drôle ! Redevenir des gamins pendant deux semaines, rien que de la déconne, t'as pas envie de revivre tout ça, toi ?
— Et c'est quoi tout ça ? Questionne ma petite amie. Tandis que je rentre nos valises à mon tour.
— Oh bien, lorsqu'on allait au lac, Simon aimait bien mater les seins et les fesses des filles, ce genre de truc.
— Eh oh pour ma défense, moi j'étais célibataire. Lui, il se rinçait l'œil sur les petits culs des mecs alors qu'il avait un copain qui l'attendait à Brest.
— Je crois que j'ai bien fait d'accepter de venir finalement...rétorque ma copine sur un ton ironique.
— Il est évident ma puce que je n'allais pas refaire ça, que tu nous accompagne ou non. C'est Loris qui est infidèle avec ses yeux, moi je suis réglo.
— Mais oui tu es un ange et ton frère un démon. Rit-elle.
— Je n'ai pas dit ça non plus, mais moi je faisais ça, sans avoir de copine.
— Ça ne change rien au fait que vous étiez de gros mateurs tous les deux.
— Ah ça...tel frère, tel frère pour des jumeaux. Mais on n'a évolué aujourd'hui.
— Oui bien sûr, c'est pour ça que tu viens de dire que tu voulais te comporter comme un ado une fois là-bas.
— Elle marque un point.
— J'adore quand tu me soutiens Loris, c'est tellement adorable.
— Je sais, je sais.
Je lui donne un coup dans l'épaule alors qu'il se marre et invite cet idiot et ma chérie à monter en voiture.
Je prends le volant, Aurore s'assoit à mes côtés sur le siège passager et mon frangin grimpe à l'arrière, derrière moi. C'est parti pour deux heures de route. Tandis que je démarre après avoir allumé le GPS, mon jumeau demande :
— Maxime t'a dit qui d'autre avait confirmé sa venue ?
— Ouais, Éléa c'est sûr et Samuel aussi. On sera tous là, c'est génial.
Je roule au pas, quittant la propriété, et ma copine poursuit la conversation :
— Et ils viennent accompagnés où vais-je être la seule nouvelle du groupe ?
— Ah ça, je sais pas du tout mais tu n'as pas à t'inquiéter ma chérie. Ils sont très sympas.
— Et vous les avez connus comment ?
— Bien, en fait, pour que Loris et moi, puissions nous épanouir parfaitement l'un et l'autre, dès la sixième, nos parents ont décidé de nous mettre dans deux classes différentes. A partir de là, on a rencontré chacun des potentiels amis et bien sûr on se regroupait au recrée. Certains amis n'ont été que de passage et d'autres sont restés comme Maxime et Éléa qui nous ont suivi par la suite au lycée.
— Quant à Sam, c'était le meilleur ami de mon premier mec. Comme Simon et moi, on a les mêmes potes, bien ils ont fait partie de la bande. Puis y'a eu les vacances entre amis, mon copain lui n'a pas pu venir.
— C'est pour ça qu'il matait les petits culs.
— J'allais pas fermer les yeux à chaque fois qu'un gars passait devant mon nez.
Je ris et il poursuit :
— Samuel, lui avait pu venir mais après ces vacances, il a filé pour ses études et peu à peu, plus de nouvelles.
— Et ton mec ?
— On est resté ensemble encore deux, trois mois et on a cassé.
— C'est quand même bizarre que Sam n'ait pas gardé contact avec son meilleur pote...dis-je
— C'est la vie, c'est comme ça. On adorait nos amis et pourtant on s'est perdu de vue.
— Ouais mais on va remédier à ça dès aujourd'hui ! Dans deux heures, on va faire un bon dans le passé, et je sens que ses vacances vont être comme les premières. Mémorables.
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro