Arrivant devant mon hôtel, je sors du taxi en remerciant le chauffeur et pars à l'accueil.

- Que puis-je faire pour vous mademoiselle, me demande la réceptionniste.

- Une chambre à été réservée au nom de Sally O'Connor, s'il vous plaît.

Je regarde tout autour de moi, cet hôtel cinq étoiles porte vraiment bien son titre, on se croirait dans un château tellement c'est luxueux.

- Nous avons la suite 209, pour deux jours c'est cela?, me demande t-elle sans lever son nez de l'ordinateur, sur un ton sec.

Et bien en fait non, il ne mérite pas le titre de cinq étoiles, cette bonne femme gâche tout, il faudrait lui décoincer son balai qu'elle a dans le derrière. Je rigole intérieurement, ne préférant pas me prendre en pleins fouet son regard de vipère. Je m'empresse d'hocher la tête en prenant les clés qu'elle me tend.
Je me dirige vers les escaliers, j'ai une peur bleue des ascenseurs, je ne me sens pas en sécurité dedans, quitte à monter des étages avec mes bagages à la main, mon cœur sera bien plus en sécurité que dans cette machine de malheur.

J'arrive à la première marche et me retourne abasourdi en entendant la voix de cette vielle mégère qui accueille, avec plus d'enthousiasme que quand c'était moi, un jeune homme d'environ mon âge, avec son teint halé on comprend vite qu'il passe beaucoup de temps au soleil, ses cheveux font de légères boucles brunes qui font ressortir ses prunelles d'un vert éclatent. Il est à couper le souffle. Je reste quel que instant à le détailler, mais quand je croise son regard, qui au passagee déstabilise, je relève la tête essayant de lui prouver ainsi qu'à moi-même, que je n'étais pas générée par son charisme.

- Bienvenue dans notre hôtel monsieur, dit-elle alors avec beaucoup trop d'exaltation pour une femme de son âge.

Je le regarde lever les yeux au ciel, et soupirer en s'avançant tout de même vers elle.

Je m'éloigne tout en secouant la tête, cette femme est un vrai numéro.

Après avoir montée les deux étages j'arrive devant ma suite, le souffle coupé, je laisse mes valises de côté et pars admirer la vue par la baie vitrée. C'est époustouflant, on croirait être dans une carte postale avec un tel paysage étalé devant les yeux.

Je me retourne à vive allure allant chercher mon petit sac à main qui me quitte jamais et pars de ma chambre en dévalant les marches quatre par quatre, étant trop pressée de voir tous les secrets que renferme Sydney.
Je sors à grands pas de l'hôtel, ne remarquant pas le jeune homme de tout à l'heure, assis au bar avec un verre à la main.
Je longe la rue principal menant directement au centre-ville, l'opéra est vraiment gigantesque, je ne suis pas fan de théâtre, mais là pour le coup je pourrais faire une exception juste pour y mettre les pieds.
Je prends une petite vidéo de la ville est la poste sur mes réseaux, je sais d'avance que ma meilleure amie, Manon, sera verte de jalousie, j'ai hâte de recevoir de ses nouvelles d'ailleurs, elle qui se trouve toujours à L.A.

Les Australiens sont si accueillants, ils sont tous tout sourire, à part certaines personnes qui ne sont vraiment pas courtoises. Ce qui ne me surprends pas d'ailleurs, il y a toujours des personnes qui doivent occuper ce rôle, celui de la l'incarnation même de la méchanceté.

Arrêtée dans un petit parc non loin de mon hôtel, j'ai réussi à ne pas me perdre ça, c'est un exploit. En voyant le soleil se coucher, je me rappelle ma ville natale, Paris. J'adorais l'admirer se coucher, il se reflétait dans la Tour Eiffel, un moment si magique que je ne risque pas d'oublier.
C'est à l'âge de huit ans que ma famille et moi avons déménagé pour Los Angeles.
Je ne le regrette pas au contraire, j'ai fais de superbe rencontre, j'ai pu continuer à patiner, ma passion en m'améliorant de plus en plus et cela grâce à la merveilleuse équipe dont je fais partie. Monter de grade en grade pour en arriver ou j'en suis ojourd'hui est inespéré pour une jeune fille de dix-sept ans, j'ai gagnée beaucoup de médaille, de trophée mais si aujourd'hui je suis à Sydney c'est pour leur entraînement au championnat du monde, c'est le meilleur programme qui existe et que l'on recommande. Cest pourquoi je suis venue, je suis là tout l'été et je compte repartir en étant prête pour les mondiaux.

Un coup d'oeil à ma montre et je remarque qu'il est tant que je retourne à l'hôtel.

☆☆☆

Le dîner est servi dans ma chambre, ce qui m'arrange bien car le décalage horaire commence à se faire grandement ressentir et mon ventre crie famine. Les cuisiniers de l'hôtel ont mis led plats dans les grands, led spécialités locales vont du barramundi, aux tartines de vegemite, ainsi que de la tourte de viande. Je me régale xomme si je l'avais pas mange depuis trois jours, je sens que je vais adorer cet été.

Je me mets au lit avec un ventre bien rassasié et prends mon téléphone pour envoyer un message à ma meilleure amie, Manon :

Coucou ma belle alors à Los Angeles quoi de beau ? Je sais, la routine c'est ça? J'imagine que tu dois dormir avec le décalage horaire, je ne sais pas l'heure qu'il est mais je pense fort à toi et essaye de profiter comme il se doit de tes vacances, même si je n'y suis pas. J'ai si hâte d'être demain, et puis si tu étais ici tout serait encore mieux ! Je te raconterai tout dans les moindres détails.
Bisous^^

Je pose min téléphone sur la table de nuit et m'endors avec la sensation que la journée de demain sera prometteuse pour la suite de l'été, je vais rencontrer les personnes avec qui je vais m'entraîner tout au long des deux prochains mois.

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Le barramundi est un célèbre poisson d'Australie, il se mange cuit, frit, grillé ou au barbecue.
La vegemite est une une pâte composée de levure est à un goût sale et amer.
La tourte à la viande est une spécialité servie pour tout événement les plus important les uns que les autres.