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~ Chapitre dix ~

♪ Je t'aimais, je t'aime et je t'aimerai ♪ ......D'Axel Tony.

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Il détaillait longuement la jeune femme. Son visage lui paraissait familier, mais ne se souvenait pas d'où il l'avait rencontré, il prit quelques secondes avant de se souvenir enfin de qui elle s'agissait. Il la voyait pour la première fois en personne, et constata immédiatement qu'elle était encore plus belle que dans les photos. Elle était belle certes, mais il ne pouvait pas comprendre pourquoi son ami était incapable de l'oublier, peut-être avait-elle quelque chose d'unique par rapport aux autres femmes ? Mais Logan Mickels ne voyait en ce moment qu'une femme qui faisait souffrir son ami, pendant qu'elle flirtait avec un homme qui ne voulait qu'une chose... La mettre dans son lit. Il se dirigea vers eux avec réticence et leur donna le menu.

- Je peux te poser une question ?

- Vas-y je t'écoute, mais je ne te promet rien.

- Es-tu attiré par les femmes ? Hasarda-il.

- Je croyais que je me suis fait bien comprendre en disant qu'il n'y aura rien entre nous, alors je ne vois pas pourquoi tu me poses une question pareille.

- Juste par curiosité, dit-il en regardant ce qu'il y avait dans le menu, je vois que tu es insensible aux hommes.

- Ah! Vraiment ? Je suis insensible aux hommes ? Pourquoi ne dis-tu pas les mots convenable ? Comme, tu vois que je suis insensible à tes avances.

Il rit simplement, avant de déposer le menu sur la table.

- Et même si j'étais attiré par les femmes, aurais-tu un problème avec ça ?

- Non, aucun, fit-il, même que je ne t'ai jamais vu avec un homme et encore moins une femme.

- Voyons Raphaël, sourit-elle, tu ne m'as jamais vu avec un homme ? Tu en es sûr ? Parce que je viens déjeuner avec toi, à moins que tu ne sois pas un homme peut-être ?

- Tu m'épates vraiment Rosalinda.

- En faite ce que tu veux savoir, c'est si j'ai quelqu'un dans ma vie, n'est-ce pas ?

- Tu n'as pas tout faux, alors la réponse est un oui, ou un non ?

Rosa rit doucement avant d'humecter ses lèvres sous le regard insistant de Raphaël.

- Peut-être que oui, ou peut-être que non, et tu sais, c'est ma vie privée je n'ai rien à te dire.

- Tu es une femme très mystérieuse Rosalinda.

- Et j'adore l'être.

Et c'est à ce moment précis que Logan choisit pour prendre leurs commandes en coupant cours à leur conversation, Rosa avait commandé un plat de pomme de terre recouvertes de fromage râpé, et quant à Raphaël, il avait commandé du viande saignante et avait demandé une bouteille de vin rouge, une fois que Logan eu terminé de noter les commandes, il disparut.

- Tu m'intrigues beaucoup, dit Raphaël.

- Eh bien, tu n'es pas le premier à me dire ça.

- En faite je t'ai pas dit.

- Quoi ?

- Tu as un joli sourire.

- Eh benh! J'ai exaucé ton vœu.

- Oui, mais sauf que...

- Sauf que quoi ?

- Sauf que je n'ai pas qu'un seul vœu à vrai dire, dit-il avec un sourire en coin.

- Raphaël, Raphaël, Raphaël, j'ai toujours su quel genre d'homme tu étais, et tu sais quoi, je pense que tu es le dernier homme sur terre avec qui je voudrais faire quoi que ce soit, donc tes autres vœux comme tu dis, tu les gardes pour une autre qui saurait répondre à tes attentes.

- Je vois, tu ne sais pas ce que tu rates.

- Quoi ? S'esclaffa-t-elle, je ne sais pas ce que je rate ? Tu sais, tu es très drôle Raphaël, vraiment drôle.

Il ne savait pas pourquoi mais le fait qu'elle s'amusait avec son homme le mit dans une colère noire, qu'il contrôlait bien sûr, pendant qu'elle riait pour se faire plaire, son ami lui, souffrait à cause d'elle, comment pouvait-elle rire comme si de rien n'était ? Cette femme était vraiment horrible, elle s'en foutait des dégâts qu'elle avait causé sur son passage, et Dave était l'un des victimes, pensa Logan.

Ce qu'elle détestait par dessus tout c'est de faire semblant, et c'était ce qu'elle était en train de faire, Raphaël était un homme pervers, direct et très insistant lorsqu'il s'agissait de vouloir quelque chose, et Rosa savait ce qu'il avait derrière la tête, ça ne faisait pas l'ombre d'un doute qu'il désirait la faire la prochaine de sa liste de conquête, et Rosa réprima une grimace de dégout en pensant une seule seconde à partager le lit de Raphaël.

Le serveur mit fin à leur conversation en leur apportant leurs commandes, la seule chose qu'elle désirait, c'était de quitter cette table au plus vite que possible, mais comme la gentille fille qu'elle était, elle resta très sage, histoire de déjeuner avec un gros macho qui voulait tout simplement la baiser, pour ne plus penser à tout ça, Rosa trouva le plaisir en savourant son plat délicieux pour assouvir son estomac. Après le repas, Logan leur apporta le menu du désert, le choix a vite été fait, ils avaient choisis du flan aux pommes.

Il pensa que toute cette mascarade à trop durer, faudrait bien y mettre fin, il déposa le premier désert en face de Rosa et fit exprès en jetant sur lui le verre de vin, qu'elle attrapa à temps avant que celle-ci s'écrasait sur le sol, et déposa l'autre devant Raphaël.

- Merde, je suis désoler, dit Logan avec un air faussement désoler.

- Regarde au moins ce que vous faites bon sang, gronda Raphaël.

- C'est rien, dit Rosa en s'essuyant avec la serviette, où se trouve les toilettes je vous prie ?

- Au fond sur votre droite, lui répondit ce dernier.

- Merci.

Rosa suivit les instructions du jeune homme et s'engouffra à l'intérieur, elle se planta devant le lavabo et se regarda dans le miroir, elle soupira avec l'intention d'essayer tant bien que mal de faire disparaître cette tâche sur sa robe, elle enleva son foulard et mouillait une partie avant de le passer sur sa robe, mais juste une petite partie du tâche réussit à disparaître, Rosa laissa tomber et referma le robinet puis sortit des toilettes.

- L'addition je vous prie, dit Rosa à l'intention du serveur.

- Rosa...

- Je n'ai plus envie de rester Raphaël, par contre je ne te force pas à partir avec moi, coupa-t-elle.

C'était l'occasion parfaite de quitter cet endroit, et elle ne perdit rien et saisit cette opportunité. Le serveur revenait tout de suite après, et Rosa régla la note.

- Je m'excuse encore une fois...

- La ferme vous voulez, vous n'êtes qu'un incapable...

- Non toi la ferme, tout le monde peut commettre une erreur Raphaël, pas la peine de faire tout un drame.

- Mais cet imbécile...

- Et ça suffit maintenant, gronda-t-elle.

Ce qui laissa Logan abasourdie, Rosa s'en alla vers la sortie, et Raphaël lui lança un dernier regard noir avant de la suivre, il était loin de penser que Rosa allait réagir de cette façon, peut-être avait-il fait des conclusions trop hâtives la concernant ? Peut-être qu'elle était différente des autres enfin de compte ? Si son ami voyait en elle quelque chose de spéciale pourquoi pas lui ? Il fallait mener sa petite enquête.

La voiture arriva à destination, Rosa descendit précipitamment sans prêter attention aux cris de Raphaël, elle prit l'ascenseur et se rendit dans son bureau.

- Je peux savoir pourquoi tu réagis de cette façon ? Et aussi pourquoi tu as pris sa défense ? Lui demanda Raphaël, après que ce dernier pénétra son bureau.

- C'était gentil de ta part de m'inviter à aller déjeuner avec toi, mais finalement c'était une mauvaise idée, je te l'ai déjà dit tout le monde fait des erreurs, tu n'avais pas à lui parler de cette façon.

- Tu m'as fait passer pour un imbécile.

- Tu n'avais qu'à pas te comporter comme tel, bon Raphaël je ne vais pas m'expliquer de plus, c'était une mauvaise idée c'est tout, maintenant...

- Une mauvaise idée ? Ce n'était pas l'intention que tu me donnais.

- Ah bon! Peut-être que je donnais l'impression d'une pétasse qui voulait se faire baiser, Raphaël que tout soit bien clair entre nous, tu n'es qu'un employé à mes yeux et moi je suis juste ta patronne, ne va pas t'imaginer autre chose du genre « moi et toi » d'accord, maintenant si tu peux quitter mon bureau ça me ferait beaucoup plaisir, j'ai autre chose à faire, merci, fit Rosa en lui désignant la porte de sortie.

Ça se voyait même à des kilomètres qu'il était furieux contre Rosa, mais ne disait rien de peur de se faire renvoyer par la « patronne » il sortit du bureau complètement remonter contre elle et faillit frapper Sammy en passant, qui lui, s'est décalé juste à temps pour le laisser passer.

- Eh bien! Il y a beaucoup de tension par ici, remarqua ce dernier.

- Dis-moi que ce n'est pas moi qui l'ai embauché, dit Rosa.

- C'est pas toi qui l'ai embauché.

- Je me demande pourquoi je ne l'ai pas encore renvoyer.

- Parce que tu es une femme généreuse, et non une femme sans cœur.

Elle soupira fortement pour montrer son agacement avant d'aller s'asseoir et Sammy fit de même.

- Je le déteste tellement.

- Et bien, pour te dire Rosa depuis que je travaille avec toi, je ne t'ai jamais entendu dire que tu aimais un homme.

- Tu penses aussi que je suis gay... Enfin lesbienne ?

- Tout le monde à ses petits secrets.

- Donc tu penses aussi que je suis attiré par les femmes.

- Non, pas du tout, seulement parfois j'ai du mal à t'imaginer avec un homme.

- Pourquoi ?!

- Eh bien... Avec ton fort caractère.

- Donc les hommes détestent les femmes qui ont un fort caractère ?

- Les hommes ne détestent pas les femmes qui ont un fort caractère, par contre cela leur dérangent qu'une femme pense comme eux.

- Je ne vois pas en quoi ça peut leur déranger. Et qu'est-ce que tu veux dire par là ? Lui demanda-t-elle confuse.

- Que parfois tu agis comme un homme.

- Quoi ?! Mais non.

- J'ai bien dit parfois, tu veux tout le temps avoir le contrôle.

- Mais si je n'ai pas le contrôle Sammy, je peux tout faire de travers.

- Mais il y arrive parfois qu'on perd tout contrôle, et ça vaut mieux qu'avoir tout le temps le contrôle sur tout, je sais que le genre de femme comme toi se montre très forte, mais à l'intérieur elles sont très vulnérable.

- Je ne vois pas du tout de quoi tu parles.

- J'ai aussi remarqué une habitude que tu as de fuir les conversations qui parle vraiment de toi.

- Je ne fuis pas Sammy, regarde, je suis assis en face de toi.

- Ouais c'est ça, très drôle, ha ha ha, ça me fait beaucoup rire.

- Arrête d'être aussi grincheux tu veux, comment veux-tu qu'elle tombe amoureuse de toi si tu ne changes pas d'attitude.

- Qui ?!

- Personne, répondit Rosa.

- Rosa ?

- Oh là là, j'ai tellement de chose à faire là maintenant, pas toi Sammy ?

°°°°°

Santa monta l'escalier et se dirigea dans sa chambre, elle referma la porte derrière elle, et déposa son sac sur son lit, ensuite se dévêtit et partit se doucher, lorsqu'elle termina, elle mit un mini pantalon rose et un maillot décolleté blanc, après descendit dans la cuisine se préparer quelque chose à manger, mais lorsqu'elle ouvrit le frigo, elle trouva une assiette de nouilles frites au poulet, elle prit l'assiette de nourriture et un milk-shake, elle les déposa sur la table et alla s'en chercher une fourchette, elle dégustait son assiette quand son portable se mit à sonner.

- Tu téléphones au mauvais moment, décrocha-t-elle.

- Salut à toi aussi, je vais bien, merci de le demander.

- Va te faire foutre.

- Joli accueil. Je présume que tu es en train de manger ?

- Évidemment, je fais quoi d'autre à ton avis ?

- Manger, tu ne penses qu'à ça.

- Est-ce que tu m'appelles seulement lorsque tu as envie de m'embêter ?

- Je t'appelle parce que j'avais envie de savoir comment allais ma sœur chérie.

- Ouais c'est ça, et bien devine, elle va super bien à part que tu viens de gâcher sa journée.

- Oh! Pauvre sœurette, tu vas t'y faire parce que j'ai pas l'intention de partir de si tôt.

- Grrrrr, je te hais.

- Je t'adore moi aussi.

- Pourquoi tu ne vas pas embêter maman ?

- Parce qu'elle vient de me chasser de sa chambre à coup de chaussure, les femmes et leurs chassures mon Dieu!

- Tu l'as bien mérité.

- Mais j'ai toi tu sais.

- Est-ce que tu sais que je déteste être dérangé lorsque je mange ?

- Ah! Vraiment ? Je ne savais pas.

Ils continuèrent de se taquiner au téléphone et après quelques heures à parler de tout et de rien, son frère le laissa alors et Santa finit de manger son assiette de nouilles et bu sa boisson, elle déposa l'assiette dans l'évier, elle regarda l'heure dans l'horloge et vit qu'il était dix-neuf heures, elle prit son portable sur la table et téléphona Rosa, histoire de lui rappeler leur rendez-vous, mais dommage, Santa tomba sur son répondeur.

- Vous êtes sur le répondeur de Rosalinda Valdez Smith, je ne suis pas disponible mais laissez-moi votre message et je vous rappelle bientôt.

- Je me demande ce qu'elle fait en ce moment même, dit Santa en fermant son portable, et monta dans sa chambre.

Rosa sortit de son bureau et trouva sa secrétaire qui attendait devant l'ascenseur, elle lui sourit et attendit aussi quand les portes s'ouvrirent sur deux personnes qui s'embrassèrent, et qui n'était autre que Raphaël et une autre employée, Rosa et Catarina s'échangèrent un regard complice avant d'entrer à l'intérieur, et c'est le silence complète. Les portes s'ouvrirent au parking, Rosa et Catarina se dirent au revoir et elles montèrent chacune dans leur voiture, arriva à destination, la grille s'ouvrit et Rosa pénétra l'enceinte de sa demeure, elle alla dans le parking de la maison, elle descendit et accrocha la clé aux portes clés, puis monta dans sa chambre, finit de se déshabiller elle alla dans la salle de bain où Rosa prit une douche très relaxante, elle sortit du baignoire et s'enveloppa dans une serviette et ses yeux tomba alors sur son portable, elle le prit et l'alluma et remarqua qu'il n'avait plus de batterie, Rosa sortit de la salle de bain et déposa son téléphone sur la table de nuit et se dirigea dans son dressing, elle mit des sous-vêtements et ensuite elle essaya de trouver quelque chose convenable pour mettre pour aller déjà qu'elle ne s'en souvenait plus où ça.

- Tu es en retard.

- Aaaah, mon Dieu! Tu m'as fichue une de ses trouilles, on ne t'a pas appris à frapper toi.

- Non pas du tout.

- Maintenant je te le dis, frappe avant d'entrer et faudrait aussi qu'on te donne la permission.

- Je m'en tâcherais de m'en souvenir.

- Très bien, et de combien minute je suis en retard déjà ?

- De quinze minutes, je t'avais dis à dix-neuf heures pas à dix-neuf heures quinze.

- Soit plutôt heureuse que je me suis souvenu que je devrais rentrer à dix-neuf heures quinze.

- Et aussi pourquoi tu as un portable ? Si ce n'est que pour décorer ton sac à main, ça se sert pour se communiquer Rosa au cas où tu l'aurais oublié.

- Est-ce que tu as terminé ? Parce que premièrement mon portable est décharger, deuxièmement j'en ai ras-le-bol de tes réprimandations, troisièmement je n'ai rien trouvé pour aller à ce fichue boîte de nuit, et quatrièmement je n'ai pas du tout envie d'y aller.

- Premièrement il existe ce qu'on appelle un chargeur, et deuxièmement j'en ai rien à foutre que tu en ai ras-le-bol, et troisièmement j'ai de quoi te prêter pour y aller, et quatrièmement ma chérie, je te traînerais derrière moi s'il le faut.

- Tu es toujours motivé d'y aller ?

- Rosa on ne va que pour s'amuser et rencontrer mes amies.

- Je suis juste contre l'idée du boîte de nuit.

- Hmm, seigneur Dieu tout puissant! Tu vas lâcher l'affaire, oui ?

- Ce sera la première et la dernière fois de toute façon.

- Tu vas aimer, j'en suis sûr.

  « Celle-là tu vas aimer, avait murmuré Dave à son oreille, je suppose. »

- Rosa tout va bien ?

- Euhm... Oui... Oui, bredouilla-t-elle en chassant Dave de sa tête, allons voir ce que tu as à me prêter.

- Allons-y, dit Santa pas très convaincu.

°°°°°

- Attends!

- Quoi ?

- Je vais mettre quoi avec ce maillot ?

- Ce n'est pas un maillot Rosa, mais une robe.

- C'est une robe inachevée alors.

- Elle n'est pas inachevée.

- Alors où est le bas de la robe ?

- Rosa arrête de me faire une crise.

- Je ne te fais pas une crise, je te dis juste ce qui est raisonnable, on ne met pas ce genre de chose, mais voyons c'est quoi ça ? En lui montrant le bout de tissu qu'elle tenait dans ses mains.

- Peut-être qu'un tailleur fera l'affaire ?

- Je préfère dix milles fois mettre un tailleur que de mettre cette chose.

- Cette chose comme tu appelle c'est une robe...

- Une robe inachevée, murmura-t-elle.

- Et c'est ce genre de robe qu'on met pour aller dans une boîte et non un tailleur, on ne va pas au travail quand même.

- Et moi je te dis que je ne vais pas mettre cette robe inachevée pour aller dans je ne sais quoi déjà...

- En boîte.

- Pour aller en boîte, c'est hors de question.

- Rosa elle n'est pas aussi courte que tu le penses, elle t'arrivera au dessus de tes genoux.

- Santa mettre une de tes robes, c'est comme mettre un de tes tee-shirts.

- Puisque moi je te dis qu'elle ne sera pas très courte, essaie et tu verras.

- Et si je met une de mes habits ?

- De toute façon tu as autant d'habit pour aller à un gala, une soirée, une réception, etc, mais pas pour aller à une boîte de nuit.

- Je peux mettre un jean alors ?

- Rosa l'heure avance bon sang! Ça fait plus que trente minutes qu'on se discute sur une seule chose.

- Soit tu acceptes que je met autre chose, soit on reste à la maison et toute discussion sera close.

- Rosa arrête de te comporter comme une gamine, ou plutôt comme une coincé.

- Quoi ?! Je ne suis pas du tout une coincé.

- Si, tu l'es.

- C'est faux.

- Si tu n'est pas vraiment une coincé alors met cette robe et prouve moi que tu es une femme digne de ce nom.

- Il en est hors question que je met cette chose.

- Je le savais, t'es qu'une coincé.

- Bon d'accord, dit Rosa en prenant la robe, je vais l'essayer.

- Bravo, fit Santa en applaudissant avec un sourire en coin, là je commence à reconnaître la femme qui est en toi.

- Je te le ferais payer un jour c'est sûr.

- Je serais déjà morte, allé fais vite on va être plus qu'en retard.

- Pour commencer ne me presse pas.

- Tu ne t'appelles pas Rosa pour rien, soupira Santa.

Elle souffla un grand coup avant de rentrer dans le dressing, à contre cœur Rosa enfila la robe que lui avait prêté son amie et après ça elle mit les talons, ensuite se regarda dans le miroir et constata que la robe lui arrivait au dessus de ses genoux comme l'avait si bien dit Santa, mais vu ses grosses fesses en marchant la robe n'allait pas du tout rester en place.

- Rosa c'est bientôt vingt heures, tu vas sortir de là enfin ? On dirait une gamine de cinq ans.

- Ne vois-tu pas que j'essaie de faire passer l'heure et sauf qu'à mes cinq ans j'étais plutôt dévasté par la fuite de mon père que je ne faisais plus de caprice, répondit Rosa en sortant du dressing.

- Je ne voulais pas...

- Ça va remonter lorsque je marche, et d'ailleurs elle est très moulante ta robe.

- Hmm, soupira-t-elle, la robe rose pâle que tu as mis ce matin était très moulante Rosa, et tu t'en foutait royalement de ça.

- Est-ce un reproche ?

- Non, juste un rappel.

- Non seulement ça j'ai l'impression d'être une pute.

- Tu vas trop loin, tu n'as pas l'air d'une pute, arrête de te torturer l'esprit tu veux ? Et maintenant assieds-toi pour que je te coiffe.

- Après que tu me forces à mettre une robe inachevée, tu vas ensuite me coiffer et j'ai même la sensation que tu vas me maquiller aussi.

- Bravo, tu as tout à fait résumer sans faute ce que je m'apprête à faire, et maintenant assieds-toi Rosa.

- Oui maman, dit Rosa en s'asseyant sur la banquette.

Santa lui brossa les cheveux et les laissa au vent.

- Tu es très jolie avec tes cheveux relâchés.

- Aujourd'hui t'as la permission de faire de moi ce que tu veux.

- Pourquoi tu n'aimes pas ?

- Parce que lorsque le vent souffle ça m'énerve de tout le temps les ranger.

- Il n'y aura pas beaucoup de vent ce soir.

- La vrai raison, répéta-t-elle pensivement, c'est que mon père aimait les relâchés, il disait toujours que je ressemblais beaucoup à maman.

- Euhm... Je suis navrée.

- C'est du passé, répondit-elle en sortant de ses pensées, tu peux me maquiller.

Sans dire un mot de plus, Santa lui fit un simple maquillage. Elle se regarda dans le miroir une fois que Santa termina de la maquiller, et ne reconnut pas la femme qu'elle voyait dans le miroir, elle se faisait violence pour ne pas partir retiré tout de suite cette robe.

- Tu es magnifique.

Elle se résigna donc à porter cette robe, même que ça ne l'enchantait guère.

- Et toi, tu...

C'est à ce moment qu'elle remarqua que Santa était déjà habillé, elle portait une robe de soie rouge vif et des hauts talons noirs, et pour sa coiffure, elle avait laissé aussi ses cheveux au vent, et quant à Rosa, elle portait une robe de soie noir et des hauts talons de la même couleur.

- O.K., on n'y va.

Arriva au parking, Santa partit prendre une clé.

- Si c'est la voiture blanche que tu as choisit, t'as prit la mauvaise clé.

- La bonne est ?

- Celle au milieu.

Santa remit la clé à sa place et prit l'autre, puis ensuite alla monter dans la voiture.

- Tu es censé m'ouvrir la portière.

- Maintenant tu te prends pour la Reine d'Angleterre, c'est typiquement toi ça.

- J'étais juste la petite reine de mon père, murmura-t-elle.

- Tu as dit quoi ? Demanda Santa en mettant sa ceinture.

- Roule avant que je change d'avis.

- O.K., fit-elle en faisant rugir le moteur.

Elle se gara sur le trottoir et se défit de sa ceinture de sécurité, et remarqua que Rosa était ailleurs.

- Rosa ?

- Hmm.

- Ça y est, on est arrivé.

- Je ne mettrais pas un pied là-dedans.

- Et mes amies alors ?

- Hmm, soupira Rosa en descendant de la voiture.

Santa fit de même, et après elles se dirigèrent vers la boîte, il y avait déjà beaucoup de gens qui faisaient la queue, mais Rosa s'étonna lorsque son amie ne fit pas ce qu'elle attendait.

- La queue est juste là Santa ?

- D'après toi est-ce que j'ai la tête à faire la queue ?

- Je me demande comment on va faire pour entrer alors ?

Santa salua juste les deux videurs devant l'entrée et voilà comment elles se trouvaient à l'intérieur.

- Sérieux! Tu m'étonnes.

- Et si je te dis qu'on est des VIP.

- Alors là ça m'étonnerait beaucoup, cria Rosa à cause de la musique.

L'ambiance était débordante, tout le monde avait l'air de bien s'amuser, Rosa parcoura la salle d'un regard rapide quand son amie lui saisit par le bras et l'entraîna par la suite avec elle, elles se faufilèrent dans la foule et Rosa eut à peine le temps de remarquer des vitres teintées et « VIP » était marqué dessus, et là elle comprit où Santa comptait l'emmener.

- Le truc avec ton sourire ne va pas marcher cette fois, laisse tomber cette idée.

- Je croyais t'avoir dit qu'on était des VIP, j'ai loué cette pièce juste pour nous, histoire de ne pas être dérangé.

- Je me demande avec quel argent ?

- Avec ta carte de crédit voyons, je te rappelle que j'étudie, je ne travaille pas.

- Nom d'un chien !

- Rosa ton langage.

Santa éclata de rire avant d'entrer suivit de Rosa, et tout de suite une fille lui sauta au cou.

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