Coucou tout le monde !

On se retrouve aujourd'hui pour une cinquième interview. Et celui qui a donc remporté les votes n'est autre qu'Écho. Je sais que ce n'est pas votre personnage préféré et ce n'est pas le mien non plus, croyez-moi !

Pourtant, je suis certaine que vous avez beaucoup de questions à lui poser. Je tiens à vous prévenir avant toute chose qu'il s'agit d'un chez de gang et qu'il risque d'être beaucoup moins sympa que les autres personnages interviewés jusque-là. Mais je suppose que vous le saviez déjà... Ne soyez donc pas étonnées de la façon dont il va vous répondre.

J'avance à travers les Blocks en compagnie de Yann, Kévin et David qui ont tenus à m'accompagner pour ma sécurité et je leur en suis reconnaissante. Cet endroit est assez flippant. On sent immédiatement l'ambiance différente qui règne. Après quelques mètres, le gymnase désaffecté apparaît devant nous et nous faisons face à la porte métallique. Le chef de gang n'a pas voulu en démordre. C'était le rencontrer ici ou rien. J'aurais préféré l'interviewer en terrain neutre, mais il est apparemment hors de question pour lui de quitter son territoire.

— Ça va aller ? me demande Yann.

Je sors de mes pensées et acquiesce.

— Ouais, il va pas me faire la peau, blagué-je à moitié.

— On sera juste à côté, m'assure-t-il.

J'acquiesce, inspire profondément, puis pousse la porte qui émet un grincement strident.

Je repère immédiatement Écho assis derrière cette table en métal qui lui sert de bureau et avance, encadrée par mes gardes du corps du jour. Plantée face à lui, j'attends qu'il daigne lever les yeux sur moi, pendant que mes acolytes s'adossent au mur à côté, les bras croisés sur le torse. La situation me ferrai presque sourire si je n'étais pas face à l'un des types les plus craints des Blocks. On pourrait croire qu'ils sont prêts à lui sauter à la gorge si nécessaire.

— Une interview, hein ? lâche-t-il finalement en levant le nez sur moi. Je suis surpris. À vrai dire je ne m'attendais pas à être choisi.

— T'étais loin d'être le premier choix. Puis, c'était toi où ta sœur alors...

Je balance ça comme si de rien était et me mord les lèvres. J'ai la fâcheuse manie de dire ce qui me passe par la tête.

Il m'observe, le regard froid, puis se redresse sur sa chaise et s'enfonce contre le dossier. Il jette un coup d'œil rapide aux garçons qui m'accompagnent et lâche un rire qui me colle des frissons dans le dos. Ça annonce la couleur.

— Alors allons-y, je répondrais dans la limite de ce que je peux divulguer. Et si j'en ai envie.

Vous avez entendu ? Il compte répondre s'il veut. C'est déjà un petit miracle.

Je vous invite donc à poser vos questions rapidement. Parce que personnellement, je ne compte pas m'éterniser ici. Plus vite je mettrais les voiles, mieux ce sera.

Comme d'habitude, vous pouvez les poser en commentaire ci-dessous.

On se retrouve très vite ! (Le plus vite possible...)

Des Bisous.

IDY