25.Quand un univers s'écroule
[En média : IDGAF - Dua Lipa]
Le chapitre est très longggg... 3055 mots !
Bonne lecture :)
Dans le chapitre précédent...
Mais alors qu'elles approchent de la porte, Nolwenn plonge son regard dans celui de la personne adossée dans l'encadrement de la porte et se tourne vers Élia qui elle, hausse les épaules.
Que fait-il ici ? pense-elle alors.
— Nolwenn..., commence l'inconnu.
La concernée à les larmes aux yeux. Elle ne sait pas ce qu'il fait là mais une chose est sûre, la blonde vénitienne est heureuse de le savoir en face d'elle.
— Taylor ! crie-t-elle en courant dans ses bras. Tu m'as tellement manqué. Qu'est-ce que tu fais ici ? 'Nor est avec toi ? T'as eu une permission ? Oh tu m'as tellement manqué ! J'ai pleins de choses à te raconter !
— Calme-toi, rit le fameux Taylor. Et présente moi plutôt à ton amie...
Ce sous-entendu en fin de phrase fait réagir Nolwenn qui suit le regard de son meilleur ami jusqu'à... Élia ?
Il va vite être déçu, pense-t-elle.
— Taytay je te présente Lucy, Nolwenn et... Élia. Les filles, c'est Taylor mon meilleur ami.
— Hmm. Élia tu me dis ?
— Et elle est en couple, fait Nolwenn en riant.
— Ce n'est qu'un détail, rit-il tout en faisant un petit clin d'œil à sa meilleure amie.
— Trêve de bavardages ! lance Lucy. Et si ton ami nous disait ce qu'il vient faire ici ? Et Connor n'est pas avec lui ?
— Vous connaissez Connor donc, demande Taylor.
— Oui il est venu quelques jours pendant sa permission. On a même atterri à...
—...Hawaï ! Oui il m'a dit.
— Mais qu'est-ce que tu fais ici sans lui alors ? le questionne-t-elle.
— J'ai eu ma permission après lui donc je me suis dit que j'allai venir te faire une surprise. Et je t'ai rapporté ceci.
Tout en parlant, le nouveau venu sort une lettre qui est dans la poche de son sac. Il la tend ensuite à Nolwenn qui s'empresse de l'ouvrir avant de lâcher un cri de joie.
En effet, il s'agit du collier de Connor, celui dont il ne se sépare jamais depuis que sa mère le lui a offert à sa naissance. Shad en a un dans le même style mais différent, car après tout ils ont beau être jumeaux, ils ne sont pas identiques en tous points. Et comment dire que leurs parents ont eu du mal à les différencier plus jeunes ; c'est le moyen le plus efficace qu'ils ont trouvé.
— Mais pourquoi ?
Nolwenn reste immobile. Son copain n'a jamais voulu le retirer, disant à chaque fois que ce collier est bien trop précieux, qu'il a énormément de valeur à ses yeux.
À de nombreuses reprises, la jeune fille lui a demandé si un jour elle pourrait le porter ou le tenir dans ses mains. Il lui a toujours répondu négativement.
C'est pourquoi elle est étonné en voyant ce collier dans l'enveloppe blanche. Il n'y a en plus ni lettre ni bout de papier qui expliquerai ce choix.
— Il m'a simplement dit que ce collier te revenait de droit. Tu as été la pour lui depuis de longs mois, même de nombreuses années et il veut pouvoir rester auprès de toi même s'il est au front. C'est sa manière de laisser une partie de lui à tes côtés.
Une étincelle d'une lueur inconnue brille dans les yeux de Taylor quand il prononce ces mots. Et puis Nolwenn ne peut s'empêcher d'avoir un mauvais pressentiment. Mais elle sourit tout de même et propose à son ami de monter ses affaires dans sa chambre ; il dormira avec elle le temps de son séjour.
Entre temps, les filles sont allées se prélasser dans la piscine, histoire de profiter de l'absence des garçons pour bronzer sur les matelas gonflables et sans risquer de finir la tête trempée sous l'eau.
Nolwenn et Taylor les ont rejoint mais se sont assis sur les transats pour parler et rire sur leur jeunesse.
Tous deux, ils se connaissent depuis longtemps déjà, environ une dizaine d'années.
Vers dix-neuf heures les garçons sont rentrés en riant aux éclats, probablement à cause d'une blague stupide de Brook.
— Mais puisque je vous dit qu'il y a de quoi rire !
— Ah mon petit Brook, lance Tyler en riant. Tu sais très bien que notre passion c'est de te faire chier !
Pour accompagner ses dires, il donne une tape amicale sur l'épaule du garçon. Mais il s'est tout à coup renfermé.
— Qu'est-ce que t'as mon pote ?
Voyant qu'il ne répond pas, Cameron ajoute après Tyler :
— Ce qu'il peut être lunatique lui...
Mais Shad a vite compris ce qui a mis Brook dans son état de mutisme. Un inconnu se tient dans le salon, le bras autour des épaules de Nolwenn et rit aux éclats avec Élia. Quant à Marine et Lucy, elles sont regroupées avec eux autour de la table du salon mais se font plus discrètes.
— On ne vous dérange pas j'espère ? crache Brook.
Quand elle s'aperçoit que son petit ami est rentré, Élia cours se jeter dans ses bras. Mais lui est un peu plus réticent à ce contact. La jeune fille ne manque pas de le remarquer.
— Ça ne va pas ? chuchote-t-elle.
Brook serre les dents, la mâchoire contractée et les sourcils froncés. Élia pose alors sa main contre sa joue, comprenant tout de suite ce qu'il se passe dans sa tête.
Décidément, son copain est un homme avec une imagination débordante. Jamais Élia ne pourrait tromper quelqu'un qu'elle aime, par les mots ou par les actes. Et alors qu'elle s'apprête à exposer la situation à Brook, Nolwenn la devance :
— Coucou les garçons ! Avant que vous ne vous fassiez des films, je vous présente mon meilleur ami Taylor.
Ce dernier leur adresse un petit signe de tête en disant ces mots : « enchanté ».
Shad qui jusqu'à présent n'avait cessé de retenir son souffle, se laisse enfin respirer. Il avait peur que Nolwenn ne trompe son frère. Il a beau aimer cette jeune fille d'une manière dont il ne devrait pas, son frère est sa moitié, il passe avant tout. Et jamais il ne laissera quiconque s'en prendre à lui, dans son dos qui plus est. Heureusement il n'en est rien.
— Et on peut savoir ce qu'il vient faire ici ? ajoute Shad.
— Il a eu sa permission ! C'est pas génial ?
Il aquiesce d'un mouvement de la tête, voyant bien que cette nouvelle réjouie la jeune fille au plus haut point. tout ce qu'il a promis à son jumeau, c'est de veiller sur elle en son absence.
— Et justement il nous expliquait la manière dont il a connu Nolwenn, sourit Lucy.
— Comment vous dire que c'est hilarant, elle ne s'en souvient pas en plus !
— Mais vous avez pas finis ? rit la concernée. Allez à table, on vous attendait justement les garçons vous tombez bien.
***
Voyant que son amie ne cesse de se tourner dans tous les sens dans le lit qu'ils partagent, Taylor se redresse et se positionne face à Nolwenn.
— Et si tu me disais plutôt ce qui ne va pas ?
— J'ai un mauvais pressentiment.
— Lequel ?
— Je ne sais pas, un peu comme celui de la maison hantée de quand on était petits.
Oh.
En effet, cette histoire remonte à très longtemps mais le garçon garde les images en tête. Lui et la blonde allongée à ses côtés avaient trouvé un corps dans une maison abandonnée. C'est Nolwenn qui l'avait incité à aller voir, car selon elle, quelque chose n'allait pas.
— Dis, demande-t-elle après de longues minutes de silence durant lesquelles chacun réfléchissait, tu ne me mentirais pas ?
— Pas après ce pacte ma No'. Jamais. Je te l'ai promis.
Et pourtant, le jeune homme se sent obligé de lui mentir à propos de ça. Non. Il est obligé. Oui c'est cela, obligé.
Son cœur n'a pas arrêté de palpiter de manière irrégulière depuis qu'il a atterri à l'aéroport tout à l'heure. Et la sensation que quelque chose comprime ses poumons, comme s'ils étaient pris au piège dans une cage, ne s'est pas évaporée. Comment lui avouer ? Est-ce à lui de lui annoncer ? Toutes ces questions restent bloquées dans sa tête et ne cesse d'emmêler ses pensées.
Le voilà maintenant qui stresse. Il a les mains moites et une boule s'immisce dans son ventre. Que faire ? La vérité est souvent libératrice, d'après de nombreux psychologues. Mais l'est-elle pour tous et dans toutes les situations ?
— À quoi tu peux bien penser ? Tu es dans la lune. Ça fait deux minutes que je t'appelle.
Pour accompagner ses mots, elle pose sa main contre la joue de son meilleur ami et scinde ses yeux à la recherche d'une réponse. Taylor déteste quand elle le regarde de cette manière puisqu'elle finit toujours par lui tirer les vers du nez. Et en l'occurence ce n'est ni l'endroit ni le moment pour lui faire part de la réelle raison de sa venue aux Bahamas.
— Pourquoi c'est toi qui me donne ce collier et non lui ? Tu sais j'y ai longtemps réfléchi quand tu faisais un billard avec les garçons tout à l'heure. Connor m'aurait donné le collier lui-même si quelque chose ne l'en avait pas empêché. Je l'ai vu il y a quelques semaines seulement !
— Je ne peux rien te dire maintenant Nolwenn.
— Voilà il y a bien quelque chose ! fait-elle en haussant la voix.
Tout en parlant elle s'est redressée, si bien qu'elle est supérieure à son ami et le surplombe, le visage tendu. Celui de Taylor se crispe, laissant apparaître la forte musculature de sa mâchoire.
— Dis-moi.
— Je ne peux rien te dire.
— Tu ne peux pas ou tu ne veux pas ? Il y a une différence entre les deux Taylor.
— Je ne veux pas. Pas ici. Pas maintenant.
— Bien. Suis-moi.
Intrigué, il la suit sans broncher. Mais il regrette déjà son geste, sachant très bien qu'elle ne va plus le lâcher maintenant. Si seulement il avait su un jour cacher ses émotions, ça lui aurait été plutôt utile.
— On est en dehors de ma putain de chambre, alors maintenant tu me parles. Tu m'expliques.
— Nolwenn... ne commence pas.
Taylor serre les dents pour se retenir de s'énerver. Il l'a déjà fait une fois, il ne commettra pas la même erreur deux fois. Mais la jeune fille le devance et perd son sang-froid :
— Taylor, je sais que ça a un rapport avec lui. Il lui est arrivé quelque chose c'est ça ?
Le jeune homme sait alors que la crise est proche. Il baisse les yeux, et c'est la seule faute qu'il peut commettre. Elle a compris. Tout est clair dans sa tête.
— Il... il est blessé n'est-ce pas ?
Désormais sa voix est fragile. La puissance de ses mots faiblit et elle parvient difficilement à respirer. Il y a une chance sur deux qu'elle ait raison. Il faut qu'elle ait raison. Il le faut. À tout prix.
— Taylor dis-moi ! crie-t-elle. Pourquoi tu ne dis rien ? J'ai raison n'est-ce pas ? Il est juste blessé hein ?
Cette faiblesse brise le cœur de Taylor. Il relève la tête et Nolwenn l'aperçoit. Elle, cette larme qui ruisselle sur la joue de son meilleur ami.
Non ce n'est pas possible, c'est impossible...
— Dis-le.
Sa voix est chevrotante et les sanglots menacent d'étouffer son visage mais elle garde contenance et le supplie du regard de prononcer les trois petits mots qui vont ruiner sa vie. Et dans un souffle il déclare "i-il est... mort".
À cet instant, la blonde vénitienne lâche un cri d'effroi. Cri, qui a immédiatement alarmé ses amis, qui s'empressent tous de les rejoindre un peu plus en retrait en haut de l'escalier.
Ils restent alors hébétés face à la scène qui se dresse devant eux. Nolwenn frappe le torse de son meilleur ami en pleurant, et ce dernier encaisse sans protester et pleure silencieusement pour sa part.
— Depuis combien de temps tu le sais ? fais la jeune fille, les yeux injectés de sang à cause des larmes.
— Hier. Je suis venu juste après.
— C-comment c'est arrivé ?
— Dans mes bras No'. Juste sous mes yeux.
Les autres se contentent d'observer en silence, mais prêts à intervenir si besoin. Pour l'instant ils tentent de comprendre, mais aucun détail ne leur permet de savoir la raison de l'altercation entre les deux jeunes qui se disent meilleurs amis.
L'ambiance n'est plus identique à celle d'il y a quelques heures. Les rires ont laissé place aux reniflements de la jeune fille et aux larmes silencieuse du nouveau venu. L'air est électrique et la tension palpable, tout est prêt à exploser, ça ne tient qu'à un malheureux fil.
— Je ne comprends plus rien, souffle-t-elle comme pour elle-même. Pourquoi tu ne voulais pas me le dire ?
— Tu vois dans quel état tu es ? T'imagines si je te l'avais dit devant la porte tout à l'heure ? Nolwenn je ne voulais pas avoir à te le dire. On s'était juré de ne pas rentrer l'un sans l'autre, je...
— Mais c'est trop tard ! explose-t-elle. Et si je n'avais pas eu ce pressentiment tu m'en aurais parlé ?
— Je...
— Réponds !
Son ton est tellement rempli de haine, que le jeune homme ne la reconnaît pas, il ne sait plus où est passée l'âme si belle de Nolwenn Dever, son rayon de soleil depuis toutes ces années.
— Taylor ! gronde-t-elle.
Ils se regardent tous deux droit dans les yeux, sans flancher. Lui aussi est énervé à présent. Toute cette colère envers lui-même ressort enfin au grand jour, à l'aube de cette journée désastreuse. Il est seulement deux heures du matin et tout part déjà en vrille. Ce n'était pas censé se passer ainsi. Il ne devait pas avoir à le faire. Un pacte c'est un pacte, et il ne l'a pas respecté.
— Merde ! hurle-t-il en frappant le mur avec son poing, juste à côté de la tête de la blonde vénitienne qui ne scille pourtant pas.
— Euh c'est peut-être le moment de se calmer chacun de son côté et de...
— LA FERME TOI ! hurlent-ils en cœur.
Brook se ravise alors, redoutant la suite des évènements. Il sait combien les mots peuvent blesser. Et Nolwenn est une personne en or, elle ne devrait pas avoir à endurer les durs mots qui vont à tous les coups suivre dans la discussion.
— Réponds maintenant ! force-t-elle en posant son index sur son torse.
Il recule de quelques pas, descendant ainsi quelques marches de l'escalier menant à l'étage inférieur. Elle le surplombe de sa hauteur pour la deuxième fois de la soirée.
— Oui je te l'aurais dit ! il explose. Mais pas aujourd'hui.
— Quand ? rugit-elle.
— À la fin de l'été. Je ne veux pas que tu passes des vacances horribles par ma faute. Surtout pas aujourd'hui... pas cette date. Non ça fait trop.
— Tiens, tu as un cœur maintenant ? Tu comptais me cacher cette nouvelle pendant encore plus d'un mois et tu crois que j'aurai été dans quel état en apprenant que tu avais menti tout ce temps ? et ces quelques jours ici tu avais l'intention de les passer dans le mensonge aussi ?
Elle reprend son souffle et ajoute avant qu'il n'ait ouvert la bouche :
— Ne réponds même pas j'ai ma réponse. Tu sais quoi, je croyais qu'on était ami, les meilleurs amis du monde. Je pensais pouvoir compter sur toi à jamais, mais j'ai du me tromper, l'erreur est humaine après tout.
— Arrête ça. Tu ne crois pas que j'en souffre ?
— Pas plus que moi, non.
— Tu en es certaine ? Tu sais exactement ce que tu avances ?
Une lueur de défi dans ses pupilles dilatées, elle lui tient tête :
— J'en suis même persuadée.
— ALORS TU CROIS RÉELLEMENT QUE TENIR SON MEILLEUR AMI DANS SES BRAS ALORS QU'IL REND SON DERNIER SOUFFLE CE N'EST PAS UN SUPPLICE PEUT-ÊTRE ? TU NE CROIS PAS QUE J'AI LE DROIT DE PLEURER MOI AUSSI ? JE SUIS HUMAIN, J'AI DES SENTIMENTS ! ET PUIS MERDE C'EST COMME UN FRÈRE POUR MOI, IL ÉTAIT COMME TEL ! POURQUOI IL M'A SUIVI ? POURQUOI ON S'EST ENGAGÉ AU MÊME MOMENT TU PENSES ? ET POURQUOI ON A FAIT CE PACTE ? CELUI DE REVENIR ENSEMBLE ET EN UN SEUL MORCEAUX ? NOLWENN TU CROIS RÉELLEMENT QUE RIEN DE TOUT CELA NE ME TOUCHE ? CE QUE TU PEUX ÊTRE ÉGOÏSTE PARFOIS. JE ME DEMANDE COMMENT TU VAS FAIRE POIUR TE REGARDER EN FACE APRÈS CE SOIR. ET QUAND BIEN MÊME TU Y ARRIVERAS, J'ESPÈRE QUE TU VAS REGRETTER. TU VIENS TOI MÊME DE TE POURRIR LA VIE. TU VIENS DE TE POURRIR VOTRE DATE À VOUS DEUX ET TA JOURNÉE D'ANNIVERSAIRE PAR DESSUS LE MARCHÉ. CE QUE TU PEUX VRAIMENT ÊTRE CONNE PARFOIS.
Nolwenn reste alors sans voix. La seule chose qu'elle peut faire, c'est laisser son corps réagir à sa manière. Et c'est alors qu'elle est prise de sanglots immenses, réalisant seulement maintenant que ce dont il parle depuis plus de dix minutes est réel.
— Mais c'est l'amour de ma vie..., chuchote-t-elle.
Taylor l'attire alors à elle pour une étreinte qui se veut réconfortante. Mais se rendant compte de ce qu'elle est en train de faire, elle se détache, le repousse et se met dos à lui.
— Ne me tourne pas le dos No'. Tu ne peux pas, j'ai besoin de toi moi aussi.
— Et moi j'ai besoin de lui...
Les sanglots reprennent d'autant plus fort qu'elle a du mal à respirer. Son regard rencontre celui de Shad. Et alors tout son monde s'écroule. Elle a enfin réalisé. Son cerveau vient d'enregistrer l'information avec celles qui n'évolueront jamais plus dans le bon sens. Tout va rester au point mort
— C'est finit Shad.
— De quoi tu parles ? Personne ici n'a compris à propos de quoi vous vous disputiez.
C'est alors qu'elle se rend compte de la présence de tous ses amis, chacun une émotion différente sur le visage. Et c'est dans un silence de mort qu'elle prononce ces mots :
— Shad... il est mort. Connor est mort.
***
Alors voilà ce chapitre 15 ! Désolé du temps que j'ai pris pour poster...
Quoi qu'il en soit, voilà une nouvelle plutôt lourde à accepter pour Nolwenn.
Que pensez-vous qu'il va se passer dans la suite des évènements ?
Quelle réaction aura Shad ?
À très vite,
-margaux
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