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18.Entre larmes et cris

[En média : Kissing strangers - DNCE]

On se retrouve pour un nouveau chapitre comme promis ! Il va y avoir de l'agitation, mais je ne vous en dis pas plus ! 

Bonne lecture à tous !

***


La jeune fille, toujours abasourdie reprend finalement ses esprits et finit par pousser un cri qui alarme les jeune gens restés dans le salon.

Elle court alors dans les bras du jeune homme, qui a lâché son sac et lui ouvre grand les bras. Au moment où le corps frêle de Nolwenn touche le sien et que ses cheveux lui fouettent le visage, il inspire l'odeur de celle qu'il aime, comme pour vérifier qu'elle est bien là. Ils tournent alors dans les bras l'un de l'autre.

— Tu m'as manqués, il lui chuchote.

— Toi encore plus imbécile.

Et elle lui sourit joyeusement. Avant de presser ses lèvres contre les siennes.

— No' il t'arrive quoi ? s'exclame alors Brook, alarmé, suivit d'un Shad inquiet.

— Oh mais pourquoi s'inquiéter Brook, je vois qu'elle va parfaitement bien, fait Shad, vert.

Quelque secondes plus tard, ils sont tous réunit sur le perron à observer les deux jeunes quelques mètre plus bas.

— Euh, je crois qu'on nous observe, lance alors No'.

La jeune fille, prenant conscience de la position dans laquelle elle se trouve, se met à rougir violemment et descend alors des bras du jeune homme. Elle se tourne vers ses amis et leur dit :

— Je vous présente Connor, mon copain. 'Nor je te présente Élia, Lucy, Marine, Cameron, Tyler, Brook et Shad.

Le dernier nommé arrête soudainement de respirer. Il ne peut pas y croire.

C'est impossible, se répète-t-il.

Connor a lui aussi croisé le regard du jeune homme. Il dit alors, en riant :

— Bah alors Dydy pourquoi tu fronces les sourcils ? Je t'ai déjà dis que t'allais chopper des rides à toujours tirer la tronche.

S'étire alors un sourire ses les lèvres de Shad, et il répond :

— Et moi je t'ai déjà dit qu'on avait plus cinq ans. Arrête de m'appeler comme ça sale mioche !

Sous le regard interloqué de ses amis, Shad descend les escaliers deux à deux et se précipite dans les bras du nouveau venu.

— Attendez je suis pas sûre de comprendre.. Vous cous connaissiez déjà Nolwenn et Shad ? demande une Élia ne comprenant rien.

— Bien sûr que non...

— No' je veux bien te croire mais comment tu expliques que Shad fasses un câlin à ton copain ?

— Je peux tout vous expliquer.

Tous se tournent vers celui qui a parlé. C'est Shad.

— Mais avant tout, on rentre. Papi peut arriver à n'importe quel moment.

— Il a raison. Allez tout le monde à l'intérieur, fait Tyler.


Une fois tout le monde installé dans les canapés, Shad se lance :

— Connor est mon frère jumeau.

Ce dernier est assis, Nolwenn dans ses bras.

Au fond de lui, Shad ressent un vide en apprenant que la copine que son frère ne lui a jamais présenté n'est autre que celle pour qui il a développé des sentiments. Car oui, Shad a des sentiments pour la belle blonde vénitienne.

— Tu ne nous avais jamais dit que tu avais un frère...

— Élia, comprends-moi. Je n'allais pas vous dire qu'il avait disparu depuis un an !

— Hé calme-toi Dydy, l'arrête Connor.

— Mais putain t'as finis avec ce surnom ? s'écrit-il.

À bout de nerfs, le brun se lève et sort sous les regards inquiets de ses amis et de son frère.

— Il a quoi ? demande son jumeau.

— Depuis quelques jours il est de mauvaise humeur. Ça dure depuis le soir à la plage non ?

— Oui c'est ça, confirme Lucy qui reprend ensuite, tu nous expliques Connor ?

— Euh oui mais il n'y a pas grand chose à dire. Je suis le jumeau de Shad et Nolwenn ma copine. Ils ne se connaissent pas parce que je n'ai jamais présenté No' à Dydy. Au cas où vous auriez pas compris c'est son surnom.

Ces derniers mots firent rire Cameron qui annonça :

— Et bien bienvenu à toi l'ami !

— Cherche pas Connor, Cam' est un enfant étrange. À la naissance il a du recevoir un coup sur la tête.

— Hé mais je ne te permets pas !

— Je me permets toute seule, désolée mon coco, rigole Marine.

— Ils sont toujours comme ça tous les deux ? demande le nouveau venu.

— Oui, rit sa copine. Mais tu vas t'y faire !

— Je disais donc avant de me faire interrompre, et au passage merci pour ça Marine, que j'étais enchanté de faire ta connaissance et que je te souhaitais la bienvenue. Mais sinon Ty', on doit pas s'occuper de papi ?

— Qui est « papi » ?

— Oh oui tu ne le connais pas, viens je vais te montrer ma chambre, tu dormiras avec moi et je vais t'expliquer par la même occasion.

Elle ajoute à l'attention des autres :

— On revient. Et démerder vous pour le vieux. N'oubliez quand même pas qu'il est là pour emmener Tyler au moindre faux pas. Ne faites pas de bêtises.

Quelques dizaines de minutes après que Connor se soit installé dans la chambre de sa bien aimée, la concernée lui dit :

— Je vais aller voir Shad, je reviens.

— Attends je t'accompagnes ! se redresse-t-il alors.

— Euh si tu veux bien, je voudrais lui parler seule à seule, il ne s'est confié qu'à moi sur ta « disparition », même si je ne savais pas que c'était toi, et donc il voudra sûrement m'en parler.

— Très bien, fait-il un sourire aux lèvres, mais viens me voir après, il va falloir que je lui parle aussi.

— Pas de soucis 'Nor, je reviens.

Et sur ces mots elle dépose un chaste baiser sur ses lèvres avant de franchir le seuil de la porte.


— Shad ? se risque la douce voix de la jeune fille.

Sans obtenir de réponse de la part de la silhouette devant elle, elle redemande :

— Shad ?

— Dégage, je veux pas te voir.

— Je te croyais mort mais t'es bien en vie, essaie-t-elle de plaisanter.

— Je rigole pas.

— J'aurai essayé.

Et elle s'assoit à côté de lui en entourant ses jambes avec ses bras.

— Tu fais quoi là ? il dit, agressif.

— Je m'installe à côté de toi pour te parler, ça ne se voit pas ?

— J'ai pas envie de parler, et surtout pas avec toi.

— J'ai bien vu, mais il le faudra bien à un moment où à un autre non ?

Il souffle bruyamment et dit :

— Je t'écoute.

Un sourire victorieux sur le visage elle le questionne :

— Qu'est-ce qu'il se passe ?

— Tu es sérieuse ?

— Non, dis-moi ce qui cloche.

— Parce que tu le fais exprès en plus ?! C'est bon je m'en vais.

Il se lève mais elle le retient par le bas de son tee-shirt.

— Reste s'il-te-plaît.

Il hésite mais finit par se rasseoir alors qu'elle entame un long monologue.

— Tu sais, j'avais perdu espoir de le revoir un jour. Mais je ne sais pas pourquoi il y avait toujours une part de moi qui continuait de s'accrocher à l'idée qu'il était vivant et qu'il reviendrai, qu'il finirai par revenir. Quand je t'ai parlé de cette personne importante à mes yeux, de la douleur au fond de mon cœur, j'ai vu dans tes yeux cette lueur. Celle que je n'avais encore jamais vu depuis sa disparition. Il n'y avait ni pitié et méchanceté, seulement compréhension et solidarité. Et pour ça, j'ai tout de suite commencé à t'apprécié. Et j'ai compris pourquoi tu es comme ça avec moi. Depuis l'appel à la plage. Tu savais qu'il était en vie, et que ça me rendait heureuse.

Elle cherche ses mots avant de poursuivre :

— L'autre jour quand tu m'as dit que... tu vois de quoi je parle. Et bien ce jour là c'était une erreur, c'est 'Nor que j'aime. Le baiser c'était seulement dans le feu de l'action, autant pour toi que pour moi. Et puis quand on y réfléchit bien, tu peux pas avoir de sentiments pour moi, on se connaît à peine.

— Tu as raison, sur toute la ligne. Je ne t'aime pas. Pas plus qu'une amie. Oui j'ai vécu la même chose que toi, et ça nous a rapproché, mais ça s'arrête là.

— On est amis alors ?

— Amis, fait-il en forçant un vrai sourire.

— Je suis contente qu'on soit sur la même longueur d'onde.

Elle se leva et s'apprête à partir quand il lui dit :

— Je ne dirai rien. À propos du baiser. Il ne s'est rien passé.

— Merci Shad.

Elle lui fait un bisou sur la joue et ajoute avant de s'en aller :

— Ton frère veut te parler.

— J'arrive.


***


— Connor arrête de tourner autour du pot, lance impatiemment son jumeau. Pourquoi du jour au lendemain je ne t'ai pas revu ? Tu étais parti chercher de l'essence.

— Si tu savais Shad...

— Justement je ne sais rien ! Explique-moi.

— Je... je suis parti un an en Irak.

— Pardon ??? Je crois que j'ai mal entendu, tu peux répéter ?

— Shad, ne joue pas à l'idiot, tu as très bien compris. Je me suis engagé dans l'armée. J'étais Colonel et j'avais la responsabilité d'un régiment.

— Je sais ce qu'est un Colonel merci. Mais pourquoi tu t'es barré dans l'armée ? On te suffisait plus ? Et Nolwenn elle le sait ?

— C'est pas du tout Shad. Tu ne comprends pas.

— NON JE NE COMPRENDS RIEN, ALORS EXPLIQUE-MOI !

Alarmé par les cris de leur ami, les garçons les rejoignent sur la terrasse où ils étaient allés pour discuter.

Les voyant arriver, Shad lance :

— Tiens vas-y ! dis leur comment tu as abandonné ta famille ! Moi je m'en vais.

Sur ces mots, il fonce vers Tyler et Cameron qui lui bloquent l'accès à la porte vitrée. Ces derniers le laissent passer tandis que Connor le suit en poursuivant ses explications :

— Shad arrête-toi.

Il a parlé avec un calme aberrant quand on voit à quel point son jumeau est remonté contre lui.

— Shad, pour l'amour de dieu arrête de jouer à l'enfant.

Mais le concerné faisant la sourde oreille, il se voit obligé de hausser le ton.

— SHAD MAINTENANT TU ARRÊTES TES CONNERIES ON A PLUS CINQ ANS ET TU VIENS POSER TON CUL SUR LE CANAPÉ.

Étonné par le ton qu'a employé son frère, Shad finit par lui obéir. De toute manière, petit il gagnait toujours.

— C'est bon, tu vas m'écouter ?

— Oui, marmonne-t-il.

— Bon venez tous comme ça je ne me répèterai pas deux fois.

Il regarde les sept autres personne s'installer alors qu'il reste debout.

— J'étais en train d'expliquer à mon frère pourquoi j'avais soit-disant disparu pendant un an. Je ne sais pas si ça vous concerne tous réellement mais bon, il n'y aura pas de secrets comme ça.

Il regarde Nolwenn dans les yeux alors qu'il commence :

— Je me suis engagé dans l'armée et au vue de mes grandes capacités, on m'a très rapidement nommé Colonel ; j'étais alors à la tête de tout un régiment.

La jeune fille étouffe un sanglot, et Marine lui attrape la main en guise de soutient.

Comment est-ce possible qu'il ne m'ait rien dit ? Même si c'était son rêve... Il m'avait pourtant promis de me le dire s'il prenait une décision à ce propos, pense alors la blonde vénitienne.

— Shad je suis parti parce que c'était mon rêve. Depuis quelques années. Alors je suis parti avec Taylor, un ami que tu ne connaissais pas.

— Attends... Taylor comme... mon Taylor ? demande la jeune fille les larmes aux yeux.

— Taylor qui est au passage le meilleur ami de Nolwenn.

— Oh mon dieu.

Il poursuit sans tenir compte des réactions de la jeune fille.

— On s'est donc engagé tous les deux, à une exception près. Il l'a dit à ses parents et moi j'ai demandé à ce que ça reste secret. Mes parents n'auraient jamais accepté que je parte.

— Tu imagines une minute à quel point maman a pleuré ? À quel point papa était accroché au téléphone ?? Tu imagines tout ça ? Non parce que tu ne penses qu'à ta gueule.

— Shad, je sais que tu finiras par comprendre. Mais sache que j'ai une permission de deux semaines. Papa et maman sont au courant. Je resterai une semaine avec vous deux ici avant d'aller les voir.

— Je veux pas plomber ton discours ni rien, mais franchement je respecte à fond ce que tu as fait ! Le frère de mon meilleur pote est entré dans l'armée l'année dernière lui aussi. C'est une noble cause, tranche Cameron.

— Merci Cameron.

— Tu repars pour combien de temps ? demande alors Lucy pour No'.

— Euh sûrement huit à neuf mois. Mais après j'ai des permissions assez souvent, Taylor et moi on est bien aimés là-bas, rit-il.

Sous le regard attentif, No' se lève et se plante devant lui. Elle le regarde longuement avant de le prendre dans ses bras :

— Ne repars plus jamais sans me le dire imbécile.

— Promis, lui chuchote-t-il à l'oreille mais assez fort pour que tout le monde l'ait entendu.

Il se tourne ensuite vers Shad. Ce dernier semble perdu dans ses pensées mais relève tout de même la tête à cause des regards portés sur lui.

— Okay je me suis peut-être emporté, mais bon tu comprends Connor. Et puis ne pars plus jamais sans promettre de revenir.

Il lui sourit sur ces mots.

— J'essaierai de revenir, Dydy.

Le jumeau souffle d'exaspération ce qui entraine les rires de tous les autres. Brook et Élia se regardent et lancent en cœur :

— C'est parti ! le dernier à l'eau est une poule mouillée et aura un gage !

Il partent alors tous deux en courant alors que la sonnerie retentit. Tyler va ouvrit, accompagné de Marine :

— Ah bah il était temps ! On allait justement appeler la police !

— Tyler, jeune homme, c'est un comportement inexcusable. Laisser un vieil homme tel que moi seul, à la merci de je-ne-sais qui.

— Oh c'est bon ! Ce n'est pas avec toutes vos rides que vous allez vous avouer vaincu à la première fripouille qui vous fera du tort ? Si ? se moque la jeune fille.

— Vous savez quoi ? Je crois que j'en ai assez vu. Monsieur Camaro il est évident que vos erreurs du passé appartiennent justement au passé et qu'il n'est assurément pas dans vos projets de tuer quelque personne dans les mois à venir. Vous êtes devenu bien trop comme les jeunes idiots de votre âge à faire des blagues immatures à de vieilles personnes telles que moi, c'est pourquoi je décide définitivement que votre peine s'achève ici. J'appellerai votre avocat dans la soirée. Je m'en vais donc par le premier vol disponible de la journée et je rentre dans l'espoir de ne plus jamais revoir la tête de vos amis et la votre par la même occasion.

Marine lui passe sa valise, qui n'avait pas été déballée.

— Au plaisir de ne plus vous revoir, lancent hypocritement les deux jeunes gens en saluant de la main le vieux s'en allant.

Ils ferment ensuite la porte et d'une même voix crient à travers la maison :

— LES GARS ON EST DÉBARRASSÉS DE GRINCHEUX POUR DE BON !

— J'ai finit ma peine !! poursuit le plus âgé du groupe.

— C'est super ça ! s'exclame alors Brook et Élia en sautant sur le jeune homme libéré.

— Tu sais ce que ça veut dire ? demande Marine.

— Euh non, mais tu vas me le dire je suppose ?

— Les filles ! C'est parti !

Et c'est alors qu'elles se mettent à chanter sur:

— La joie s'installe doucement dans le jour, commence Élia. Il est vainqueur, à son tour. Un royaume de copains, sa place est là pour toujours...

— Le vent qui hurle en lui ne pense plus à demain, il est maintenant roi à son tour, continue Marine. Cache ton bonheur n'en parle pas, fais attention ton secret survivra. Plus d'états d'âmes, plus de tourments, que des sentiments !

—Libéré, délivré, il ne reviendra plus jamais ! Libéré, délivré, c'est décidé c'est parfait ! T'as laissé papi se barrer, oublié à jamais. Les rires sont pour nous le prix de la liberté ! terminent Nolwenn et Lucy.

— Les garçons, je croit qu'on a du soucis à se faire quant à l'atteinte mentale de ces jeunes demoiselles, rigole Brook.

Et c'est ainsi que les neuf jeunes de dirigent vers la piscine, dans l'idée d'y passer un agréable moment tous ensemble.

***

J'espère que vous avez aimé ce chapitre ! En tout cas, j'ai adoré l'écrire, surtout à la fin avec la chanson hihi !

Je vous dis à dans une semaine ! 

-margaux 

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