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11. « Calme Tyler »

[En média : My type - The Chainsmokers]

Le soleil tape maintenant depuis une heure sur le visage d'Élia. La jeune fille n'a pas fermé son volet électrique avant d'aller se coucher la veille. La chaleur des rayons du soleil la réveille et tandis qu'elle s'étire, elle déverrouille son téléphone comme à son habitude.

La jeune fille est plutôt du matin, c'est-à-dire qu'elle n'a pas pour habitude de dormir jusqu'à pas d'heure. Actuellement il est huit heures, ce qui est une heure parfaite selon elle pour se réveiller. De plus, avec un réveil pareil, elle est certaine de passer un bon début de journée.

Sur son téléphone, elle regarde ses notifications, messages, mails et autres; la routine quoi. Mais un message en particulier attire son attention. Il provient de sa cousine, Sarah.

Elle soupire. Elle ne veut pas l'ouvrir pour le moment. Avant de sortir de sa chambre pour aller déjeuner, la jeune fille enfile un sweat appartenant à son meilleur ami par dessus son tee-shirt, qui lui fait guise de pyjama.

Descendant les escaliers elle n'a pas remarqué qu'un des garçons est lui aussi réveillé et qu'il en profite pour admirer ses belles jambes tandis qu'elle, regarde son téléphone en essayant de ne pas tomber.

Avant qu'elle ne le remarque, il tourne la tête vers ses céréales.

— Ah tiens salut Brook !

— Déjà debout princesse ?

Elle se fige. Ce surnom... il la fait frissonner, ce qui n'échappe pas au jeune homme.

— Toi aussi à ce que je vois, fait-elle en secouant la tête comme pour revenir sur terre.

— Yep, je dors jamais beaucoup. D'ailleurs je reviens d'un footing.

— Attends t'es parti courir ?

— Pourquoi, un problème ?

— Tu pouvais pas me demander ? J'en fais tous les matins avec Sam.

— C'est qui Sam ? la questionne-t-il.

— Oh mon meilleur pote, répond-elle en se servant un bol de céréales avec du lait.

Bon, je vais ouvrir ce message non ? pense-t-elle.

De Sarah : « Écoute Élia je suis vraiment désolée je pensais pas que ça te soulerait autant mais tu sais ça peut être bien ces vacances avec d'autres gens, non ? En plus je voulais pas vraiment partir avec toi là-bas.. Bref encore désolée et gros bisous chat. xx »

— C'EST UNE BLAGUE ?! s'exclame-t-elle.

— Oh doucement, les autres dorment encore ! Et vu l'heure à laquelle certains se sont couchés, ils vont aimer dormir un peu crois-moi. Qu'est-ce qu'il se passe ? poursuit Brook.

— Sarah. Ma cousine.

Sans rien ajouter elle lui passe son téléphone où apparaît à l'écran le message de la dite cousine.

— Appelle-la.

— Quoi ? Ah nan rêve pas je lui parle même plus pendant au moins un an !

— Élia t'es sérieuse ? dit-il en levant un de ses sourcils, mi-sérieux, mi-amusé.

— Je reviens, fait-elle froidement.

Sur ce, elle se dirige vers la terrasse, ouvrant la baie-vitrée sans oublier de la refermer et de jeter par la même occasion un regard au jeune garçon à côté de qui elle était assise quelques minutes plut tôt.

— J'ai entendu crier, il s'est passé quoi ? demande un voix grave.

Cameron vient d'entrer dans la cuisine.

— Oh c'est Élia qui s'énerve après sa cousine, rit-il.

— Et elle est obligée de gueuler comme ça à.. HUIT HEURES ET DEMI !?! Mais elle est pas sérieuse ? Je vais la...

Il s'approche de la terrasse ayant bien l'intention de donner sa façon de penser à la jeune fille.

— Mec regarde, dit Brook en l'arrêtant dans sa lancée.

Cameron fait comme il dit, et face à lui se déroule un spectacle plutôt drôle.

En effet, Élia a un téléphone à la main, sûrement en communication avec quelqu'un et probablement sa cousine. Son autre main fait des gestes complètement absurdes tandis qu'elle fait les cents pas.

— Je vais peut-être rester ici à regarder ne fin de compte, c'est sympa comme spectacle matinal, sourit-il.

— En effet. Tu penses que c'est à sa cousine qu'elle parle ?

— Ah ça mec y'a aucun doute dessus ! Vu la tête qu'elle tire.

Il tchèque ton ami en riant aux éclats.

Pendant ce temps, sur la terrasse Élia est en grande conversation avec son meilleur ami, Sam.

— Mais Sam puisque je te dis qu'elle m'a vraiment envoyée ça !

— Tu es sûre ? Ce n'est pas du tout le genre de Sarah...

Le garçon connaît bien celle dont ils sont en train de parler, et pour cause : ils sont tous les trois dans la même école depuis leur six ans.

— Elle m'a quand même lâchée pour sa meilleure pote.

— Qui ça ? Me dit pas que..

— Si si, pour Alice.

— J'te jure que si j'étais à côté de toi, je serais en train de te faire un énorme câlin.

Elle sourit et se tourne vers la cuisine. Elle remarque alors Brook et Cameron la regarder. Son sourire s'agrandit encore.

— Tu sais que je t'aime toi ? lance-t-elle à son meilleur ami sans lâcher les garçons du regard.

— Je sais oui et c'est réciproque. Bon et tu compte faire quoi ? L'appeler ?

— C'est ce que Brook m'a dit de faire mais tu me connais, ça va partir en cacahuète et encore..

— Ça me rappelle la fois où vous avez fini dans la haie de mon voisin.

— Ah nan me raconte pas ça ! C'était horrible pour nous !

— Et puis le voisin qui vous a menacées avec un sécateur pour que vous vous en ailliez de là !

— Arrête j'en peux plus, c'était le comble ça, explose de rire la jeune fille aux yeux vairons. Bon Sammy, j'te laisse, t'as des psychopathes qui me regardent depuis le début de l'appel.

— Attend Élia t'es où là ?! Sur une île nan ? Avec des psychopathes ?! Rejoins-moi à l'aéroport, je te ramène à New York !

— Sammy, t'inquiète pas, ils sont gentils c'est juste Cameron et Brook.

— Mh.. rappelle-moi combien il y a de garçons déjà ?

— Quatre garçons, quatre filles.

Sentant que son ami protecteur va péter un câble si elle donne plus de détails, elle coupe court à la conversation.

— Sammy je dois te laisser, gros bisous je t'aime.

— De même la moche !

Et c'est sur ces derniers mot de son ami qu'elle raccroche. Ensuite elle entre à nouveau dans la maison, bien décidée à finir son petit déjeuner.

— Hey Cam' !

— Alors la miss on s'engueule avec la famille dès le début de la journée ?

— Elle t'as dit quoi ? enchaîne Brook.

— Qui ça ? demande-t-elle.

— Bah Sarah. C'est évident non ?

— Pas si évident en sachant que c'était pas avec elle que j'étais au tel.

— Avec qui alors ? fait Cameron.

— Sam.

— Son meilleur pote, rajoute Brook en se levant. Je vais dans ma chambre à toute les gars !

Elle fronce les sourcils, étonnée de la façon dont se sont déroulées les dernières secondes.

— C'était quoi ça ? demande-t-elle à la seule personne encore présente ici.

— Eh bien il est monté dans sa chambre pour faire.. je sais pas quoi, why ?

— Nan rien laisse tomber. Je vais monter aussi, pour prendre ma douche.

— À toute !

La jeune fille lui fait un signe de la main sans se retourner.

— Au fait sympa le pyjama ! T'as de belles jambes, rit le blond.

Avant de gripper les marches de l'escaliers elle lui jette un regard noir suivit d'un magnifique doigt d'honneur.

Quelques heures plus tard, les huit jeunes sont tous réunis en cercle sur le sable doré et chaud de la plage. Les filles bronzent et les gars parlent entre eux comme s'ils étaient amis depuis des années.

Lucy ne peut s'empêcher de se demander comment vont ses parents. À son départ sa mère a fondu en larmes dans les bras de son futur ex-mari et celui-ci a fait de même, mais la jeune fille n'est pas stupide au point de ne pas savoir qu'une fois rentrés chez eux, ils ont du s'ignorer. Et c'est d'une certaine manière quelque chose de dur à accepter, non pas car le divorce plus le départ de son père pour une nouvelle maison, celle où vit son « demi-frère », approche à grand pas. Non, seulement car elle vit depuis son enfance avec une famille soudée et aimante, du moins c'est ce qu'elle a toujours pensé. Mais rien de tout ça n'a réellement été un jour vrai et elle ne veut rien de tout ça.

Si Lucy avait le pouvoir de retourner dans le passé, elle irait. La blonde ferait en sorte que son père ne trompe pas sa femme, qu'il n'ait pas un enfant hors mariage et que rien de tout ce qu'ils ont construit, ne soit un jour détruit.

— Lu' ça va ? demande Marine. Tu pleures.

La blonde essuie ses larmes d'un geste de la main et annonce :

— Oui oui t'inquiète pas. Je vais marcher un peu, je reviens.

Elle part avec son appareil photo, tout en souriant à ses « nouveaux amis ».

Le sable lui amène une douce sensation de bonheur tandis que le vent rafraîchit l'air lourd à cause du soleil qui tape fort depuis le matin. Le groupe est arrivé en fin de matinée et a mangé une salade composée bien fraîche, préparée par Nolwenn et Shad.

À cette pensée, Lucy esquisse un léger sourire. Elle les voit bien sortir ensemble ces deux là. Mais bon, il faut leur laisser le temps de se connaître avant de tirer des conclusions hâtives.

Tout en marchant, les pieds dans l'eau, elle prend des photos. Du paysage, des familles avec leurs enfants, les couples main dans la main. À cette pensée son cœur se serre. Quand va-t-elle arriver à oublier que ses parents ne sont plus un couple ? Sûrement jamais, et c'est ce qui l'attriste.

Elle s'était assise, laissant les vagues mouiller son corps, en prenant garde à ne pas abîmer son bel appareil qu'elle avait reçu à Noël dernier.

— Lucy !

La blonde se retourne doucement; c'est Nolwenn qui l'appelle.

— Oui No' ?

— Bon je vais y aller franchement, qu'est-ce qui ne va pas ? C'est nous ? Les gars ? On a dit quelque chose de...

— Non bien sûr que non, vous n'y êtes pour rien, réplique-t-elle en la coupant. Seulement...

— Tu sais tu peux tout me dire, je ne le répèterai pas.

— Merci, lui sourit-elle. C'est juste que le divorce de mes parents me trotte dans la tête. En plus de ça, j'ai appris que j'avais un demi-frère de mon âge.

— A-attend, ça veut dire que tu ne le... ?

— Oui je ne connaissais pas son existence avant il y a quelques jours.

— Et bah ! Ma pauvre Lu'. Mais tu sais il ne faut pas t'en faire. Dis-toi que tu as de la chante; tu es en vie, en bonne santé, avec des parents qui t'aiment, et peut-être que ton demi-frère ne sera pas si horrible que ça, qui sait ?

— Tu sais quoi ? Tu as raison !

La blonde vénitienne est heureuse : elle a réussi à redonner le sourire à son amie.

— Allez, viens on retourne voir les autres.

— Je vais rester là faire des photos encore un peu.

— D'accord mais revient bientôt, les garçons voulaient louer un bateau à moteur et partir en mer d'ici trente minutes.

— Il ne faut pas un permit pour ça ? demande-elle en fronçant les sourcils.

— Brook l'a, rit-elle en s'éloignant.

De son côté, le mystérieux jeune homme s'est éloigné du petit groupe pour passer un coup de fil, enfin pour rappeler quelqu'un.

— Oui Alejandro ? fait-il un fois que la personne décroche.

— Mon garçon ! lance d'un ton faussement joyeux l'homme. Mauvaise et bonne nouvelle.

— La bonne en premier please.

L'avocat soupire bruyamment. Sûrement ne veut-il pas que son « protégé » s'énerve ensuite. Mais il accède quand même à sa requête.

— Le juge peut possiblement réduire la somme que tu dois payer.

— C'est vrai ? s'exclame Tyler tout content.

— Oui mon garçon, rit Alejandro face à son enthousiasme.

Soudainement, les pensées joyeuses qui se sont immiscées dans la tête du garçon, s'envolent : il reste la mauvaise nouvelle.

— Et la mauvaise nouvelle ? Je sens que ça ne va pas me plaire, soupire-t-il.

— En effet. Alors, le juge a décidé de venir te voir pendant trois jours.

— Je dois retourner chez moi pour trois jours ?

— Non non, il va passer à la villa où tu es avec les jeunes.

— QUOI ? COMMENT ÇA ?

Une mère, face à l'explosion de rage du garçon, attrape sa fille et la serre fermement dans ses bras, tandis qu'une autre prend ses affaires pour les déplacer loin de lui.

— C'est bon je m'en vais, leur dit-il en criant.

— Tyler tu restes là où tu es ! On avait dit aucun faux pas ! panique l'homme d'affaires.

— Détresse j'te parlais pas à toi, bougonne-t-il.

Tout en parlant avec son avocat par le biais de son téléphone, Tyler n'a pas remarqué qu'il s'est rapproché du groupe où Lucy a refait surface il y a peu. Il continue donc sa conversation.

— Pourquoi il doit venir ? Il m'a déjà obligé, non pardon TU m'as obligé à venir ici, alors qu'est-ce qu'il veut en plus ?

— Tyler je te rappelle que ça t'as évité encore un an de prison, ferme qui plus est.

— Je sais pas besoin de me le rappeler putain.

— Surveille ton langage.

— T'ES PAS MON PÈRE OKAY ? ALORS T'ARRÊTE.

Il voit rouge. Son avocat n'est rien de plus que son avocat. D'où croit-il qu'il peut le traiter ainsi et lui dire quoi faire ou ne pas faire, quoi dire ou ne pas dire ?

Un silence se fait pendant lequel le jeune homme tente de reprendre son calme, il ne voudrait pas faire une scène ici, devant le groupe et tous les gens présents.

— Bon tu réponds à ma question ? Qu'est-ce qu'il vient foutre ici ?

— Il veut vérifier comment ça se passe.

— Bordel, il ne peut pas m'appeler à la place ?

— À priori non.

— Rhaaa je vais niquer ce..

— TYLER ! hurle Alejandro. TU CALMES TON LANGAGE. TES PARENTS NE T'ONT PAS ÉLEVÉ COMME ÇA.

— T'EN SAIS RIEN DE COMMENT ILS M'ONT ÉDUQUÉ. MERDE À LA FIN, T'ES PERSONNE POUR MOI !

C'est à cet instant qu'il remarque les visages de ses amis tournés vers lui, certains avec un air étonné, d'autres avec le front plissé et une seule et unique personne les larmes aux yeux : Lucy.

Il détourne le regard, l'image de son visage ainsi étant trop éprouvante.

Il serre et desserre le point à plusieurs reprises jusqu'à-ce qu'une petite main s'y glisse. Lucy l'a rejoint et séché ses larmes par la même occasion. Elle lui sourit vivement en signe de soutient.

— Tu sais Tyler, tes parents m'ont demandé comment ça se faisait que tu aies autant changé entre la fois où tu étais encore libre et la dernière fois où il t'ont rendu visite à la prison.

— Alors c'est ça que tu n'as toujours pas compris Alejandro ? Je ne suis plus le même. J'ai fait une connerie, j'en suis conscient et je sais qu'on ne me le pardonnera jamais. Mais que mes parents te disent ça à toi et qu'après ils se demandent de telles choses alors qu'ils m'ont à peine adressé la parole lors de leur dernière visite, ça me rend dingue.

— Tyler tu t'entends parler ? Je croirais entendre quelqu'un qui renie ses parents.

Le jeune homme inspire et expire lentement puis serre fort la main de la blonde sans la lâcher, avant de lancer ces dernières paroles et raccrocher :

— Alejandro il faut aussi que tu comprennes que la prison ça change quelqu'un, je ne redeviendrai jamais celui que j'étais avant tout ça. Et puis mes parents je m'en fous. S'ils avaient voulu que je reste leur fils bien aimé, il aurait fallu y réfléchir à deux fois avant de vouloir envoyer mon meilleur ami en prison. Sur ce, si ton putain de juge veut venir à la villa, il fait ce qui lui chante. Tout ce qu'il pourra constater c'est que je ne vais pas retomber dans toutes ces conneries. Ça fait deux jours que je suis là et pour rien au monde je ne le laisserai gâcher cette liberté alors qu'il vienne si ça l'amuse et qu'il n'a que ça a faire, en attendant je ne vais pas me montrer sous mes meilleurs jours rien que pour lui. Durant ces deux ans, six semaines, quatre jours et treize heures fermes, j'ai eu le temps de réfléchir à certaines choses et tu sais quoi ? Mes parents je les emmerde ainsi que le juge, ces putains de jurés et l'avocat de merde que tu fais. Chaao.

Bip-bip-bip.

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