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Chapitre 33 - Le baiser de la liberté

Madeline


Assise dans le monospace de Catherine, je n'arrêtais pas de repenser à ce qu'avait dit Edgar pendant le déjeuner. Il avait bien pris soin de m'éviter pendant l'heure qui suivait et je ne comprenais pas pourquoi. Pourquoi se donner tant de mal à révéler que nous étions ensemble pour ne pas s'approcher de moi par la suite ?

Catherine s'était proposée de tous nous ramener à Paris et je devais avouer que j'en étais ravie. Nous avions chacun rassemblé nos affaires dans notre coin puis nous étions retrouvés dans le hall d'entrée avant de partir.

Elisa avait frappé à ma porte pendant que je préparais mon sac et j'en avais profité pour tout lui raconter. Depuis le début. Le concert, le verre ensemble, le toit de mon immeuble, la soirée et le lendemain chez lui. Tout ça elle le savait déjà, mais cela me permettait de refaire un point sur tout ce qu'il s'était passé depuis la rentrée. Je lui avais garanti quand même que j'avais bien chopé un mec à Amiens suite à mon weekend chez mes parents, mais qu'il n'y avait eu aucune suite, contrairement à ce que je lui avais fait entendre.

— Mais du coup, ça à repris quand, vous deux ? me demanda-t-elle perplexe.

— Eh bien, ce même weekend, après notre virée shopping. Tu te souviens que les garçons étaient chez toi quand nous sommes rentrées ? On s'était disputé en sortant, mais il m'avait suivi jusqu'à chez moi et m'avait embrassé...

— T'as vraiment aucune volonté ! m'avait-elle dit hilare.

— Concernant Edgar, je crois que mon cerveau se met en veille et je ne suis plus capable de penser ou réagir de manière cohérente. Tu ne te rends pas compte. Il me rend folle, un jour c'est oui, l'autre jour c'est non. Je ne sais jamais sur quel pied danser.

— Eh bien, depuis aujourd'hui ça à l'air visiblement « oui » ..., me rassura-t-elle avec son sourire en coin.

— Encore une fois c'est tellement bizarre, en allant se coucher il me fait comprendre qu'il n'y a rien à dire sur « nous », on traine juste ensemble et on s'apprécie, puis à table il sort ça ! Je te jure, j'ai toujours entendu que les filles étaient compliquées à cerner. Je crois que ces personnes n'ont jamais rencontré Edgar Laville.

Je me pris la tête dans les mains, au bord de l'explosion de neurones. Il me rendait chèvre.

— Je t'avais prévenue ma belle, Edgar est une source à emmerdes. Bien que je doive avouer qu'il n'a jamais été dans cet état pour une fille avant toi. Tous ces secrets, ça ne lui ressemble pas. Il était plutôt du genre à exposer ses conquêtes, pas les cacher !

— C'est bien, ça ne fout pas du tout la pression ! Bref. Il ne m'avait pas parlé des vacances alors qu'on était plutôt bien tous les deux et on se retrouve hier, il m'a offert un cadeau et...

— Attend quoi ? Il t'a offert un truc ? s'excita-t-elle en sautillant sur elle-même.

— Oui pour Noël. Attend.

Je me penchai dans mon sac pour retrouver le petit porte-clés argenté et le tendis à Elisa.

— To the Moon ? C'est censé dire quoi ça.

— Bah "jusqu'à la lune", lui répondis-je amusée.

— Non, mais j'avais compris merci !!

— Ça a été gravé après ....

— Chaud. C'est une putain de déclaration qu'il t'a fait là, en fait.

Elisa semblait aussi choquée que moi.

— Je ne sais pas. Oh, si tu savais comment ça me fait du bien de t'en parler. Il m'avait fait promettre de garder le secret jusqu'à ce qu'il soit bien dans sa tête (j'imagine !), mais c'était tellement pesant de te mentir, lui avouais-je.

— Je voyais bien qu'il y avait un truc de bizarre chez toi, mais j'avais mis ça sur le compte des exams. Je n'aurais jamais imaginé qu'il y avait un vrai truc entre vous.

— Comme quoi... Tout arrive..., conclus-je.


**

Etant la plus petite, j'avais été mise dans le coffre de la voiture. Sur un vrai siège néanmoins, mais à côté des valises. Edgar était à l'avant avec Catherine parce qu'il était apparemment souvent malade en voiture et Théo, Elisa et David étaient sur la banquette arrière. J'avais pu dormir et réfléchir tranquillement.

La Motown nous avait accompagné sur le retour. Etta James nous racontait qu'elle avait finalement récupéré son amour, et sur le moment, At Last devint ma chanson préférée.

Catherine nous déposa chez Elisa. Après l'avoir chaleureusement remerciée, Elisa nous proposa à tous de monter chez elle, mais je déclinai l'invitation, car les cours reprenaient demain et la nuit dernière avait été agitée.

Il ne restait plus que nous. Edgar et moi. Il était bizarre. Tripotant ses doigts nerveusement.

— Je suis désolé pour ce midi, avoua-t-il au bout d'un moment.

­— Tu regrettes ce que tu as dit ? lui demandais-je, un rictus mauvais s'emparant de mes lèvres.

Il attrapa ses cheveux et les plaqua vers l'arrière. Un tic assez récurent chez lui quand il était nerveux.

— Je ne cesse de te demander de m'attendre et d'être patiente et je balance une bombe comme ça. Je ne sais pas ce qui m'a pris... Le pire c'est que je ne regrette pas. Enfin, pas si c'est ce que tu veux aussi. J'en ai marre de toujours devoir peser le pour et le contre.

— Edgar, être avec moi ne va pas t'enfermer dans une relation dans laquelle tu ne pourrais t'échapper. Je ne suis pas un tyran. Le mot « couple » me fait peur aussi, mais j'ai toujours voulu prendre mon temps avec toi. Et si tu es d'accord pour essayer de construire quelque chose avec moi, je suis partante.

Je voulais bouffer de la sincérité. J'en avais besoin. Il se confiait à moi, je lui en avouais deux fois plus. Il fallait sauter sur cette "bombe" comme il disait pour ne rien regretter. Je le voulais.

— J'te l'ai dit Madeline. Je te suivrais jusqu'à la lune si je pouvais... Je suis littéralement fou de toi.

— Alors pourquoi cette distance ? Qu'est-ce qui t'arrête ? lui demandais-je les yeux larmoyant.

— Parce que j'ai...peur.

Je rigolais malgré moi. Edgar, peur ? S'il y avait bien quelqu'un qui devait avoir peur ici, c'était moi, pas lui !

— Je ne te quitterai jamais Edgar. Si on est plus ensemble, c'est que c'est toi qui m'aura quitté.

Ça semblait pathétique dit comme ça, mais c'était la vérité. Il occupait bien trop mes pensées et la place qu'il s'était octroyée dans mon coeur n'était pas prête de se faire la malle.

— Viens là.

Il attrapa le col de mon manteau et me rapprocha de lui.

Ses lèvres à quelques centimètres, Il me supplia de l'embrasser.

Le baiser de la liberté.



**

Il avait dormi chez moi et pour la première fois depuis des mois, m'avait tenu la main jusqu'à l'école. La journée était ensoleillée et le temps trop frais. Tous deux armés de nos lunettes de soleil, nous avions traversé la foule d'étudiants qui avaient eu, le temps d'un instant, les yeux rivés sur nous. J'étais sur mon nuage, rien ne pouvait venir obscurcir cette journée. J'étais sa Bella, il était mon Edward, le jour où il lui avait annoncé son secret.

Julia nous avait lancé un regard noir, Max sembla déçu, Elisa et Théo heureux, David perdu, comme d'habitude et Matt gêné. J'étais immédiatement allée le voir pour enterrer la hache de guerre et passer à autre chose. Il était hors de question que le groupe soit dissout par ma faute. Edgar le prit dans ses bras et tout sembla s'arranger.

Sur la porte d'entrée était placardées des dizaines et des dizaines d'affiches sur le Bal à venir. Dans deux semaines. Juste après le résultat des examens.

Restait à savoir s'il allait m'y inviter ou pas.

— Tu penses à quoi ?

— Au Bal, lui répondis-je en pointant l'affiche du menton.

— Oublie moi ! lança-t-il en rigolant. Je file, je dois voir le prof avant le cours. 

Il m'embrassa sur la tempe et partit en courant.

Bon. Premier essai pas vraiment concluant...

Elisa était en cours d'Allemand donc Max s'assit à côté de moi en cours d'espagnol ce matin. Il avait l'air d'humeur bavarde, c'est donc ce qu'on fit durant les deux heures de langue étrangère. Il me raconta ses vacances, son Noël et sa soirée de Nouvel an qu'il avait passé sur la côte d'Azur, avec des amis d'enfance.

— Et toi alors ? T'es avec Laville ?

— Oui, depuis un moment.

— Il ne me plait pas ce gars-là, m'avoua-t-il.

— Max... Je ne te demande pas ton avis, lui répondis-je irritée.

— Il faut que je te dise un truc....

Il s'arrêta de parler et attendit ma réaction.

— Quoi ? Accouche !

— Je ne sais pas comment te dire ça...

Vu comment je le fusillais du regard, il enchaina.

— Bon. La dernière fois, je l'ai vu dealer un truc avec un mec. Vu comment il regardait à droite à gauche, ça ne devait pas être bien légal ce qu'il faisait, me raconta-t-il en croisant ses bras sur son torse.

— Mais non, tu te fais des films. On en a discuté avec Edgar et c'est un pote de sa classe avec qui il s'échangeait des cours.

— Un grand blond, cheveux rasés ?

— Oui c'est ça, c'est avec lui que je l'avais vu aussi.

— Je ne sais pas ce qu'il t'a raconté, mais ce mec n'est pas à l'école.

— Tu me fais quoi là, Max ? Tu enquêtes sur lui ?

— Non. J'ai une amie en classe de musique qui était avec moi à ce moment-là et elle m'a dit qu'elle ne l'avait jamais vu, ce gars.

Mon ciel ensoleillé commença à s'assombrir et mon petit nuage blanc à s'épaissir. Max m'avait fait douter. Il était vrai qu'Edgar me cachait encore quelque chose, je le sentais. Mais on était si bien parti... J'étais certaine que cette histoire n'était pas aussi terrible qu'elle le paraissait.

— Et du coup... Tu vas au Bal avec lui j'imagine.

— Tu sais... Ce n'est pas trop son truc les Bals...

— S'il tenait vraiment à toi, il t'emmènerait danser. C'est ce que j'aurai fait moi en tout cas.

— Ecoute Maximilien...

— Ouh ! Tu dis mon prénom en entier, ça ne présage rien de bon, me dit-il ironique.

— ...Je t'aime beaucoup, mais en ami. Ne te méprend pas, s'il te plait, on a déjà eu cette conversation...

— Moi aussi je t'aime beaucoup Madeline. Je veux juste être sûr que tu fasses le bon choix.

— Ce sera toujours lui. Depuis le début c'est lui ..., chuchotais-je tandis que la prof nous fit signe de nous taire.

— Je... je serai là pour toi, au cas où.


****************

Bon que pensez vous des déclarations de Maximilien ? Est-il simplement jaloux ou y a t-il autre chose ?

Vous êtes nombreuses à avoir réagi à ma petite ref Twilight... Ouais, j'suis clairement #TEAMEDWARD : Et toi ?

Je pense que Madeline a été assez claire sur la friendzone... Surtout depuis les déclarations d'Edgar !

D'ailleurs, on en parle ou pas ? :P

RDV sur Insta pour plus d'infos, contenu, ETC.. : @ABLA_write

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