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🌹Chapitre 33 🌹

— Lucy, Lucy, ma chère Lucy, c'est bien toi ?

Je souris.

— Oui c'est moi Léo, qu'est-ce que tu fais là ?

— Tu oublies que mon père est investisseur dans l'entreprise du père de notre ami Sting !

— Je l'ignorais en fait. Tu ne m'as jamais parlé de tes parents, et je ne les ai jamais vu...

— Oh ma mère est actrice à ses heures perdues, et mon père a juste récupéré l'entreprise de beurre de cacahuète de son père, un truc qui se vend aux États-unis comme le Zutella en France.

— Donc tu es riche ? demande Meldy.

— Oui, ma jolie demoiselle, vous êtes aussi fraîche que la neige du Mont-Blanc !

— Merci, je t'adore toi !

— De rien, pas d'un rien du tout mais de rien ! D'ailleurs sublime Lucy tu es rayonnante comme le soleil du mois d'Août !

Je rigole.

— T'es mon idole mec, lui dit Natsu en lui serrant la main.

— Mais serait-ce Pinky, je n'oublie jamais les gens que je vais revoir ! Je savais que j'allais te revoir, parce que Lucy et toi ça match n'est-ce pas ?

— Léo, t'es gentil mais ne te transforme pas en Mirajane...

— Mirajane, le coulis de fruit rouge sur la pana cotta ! N'est-elle pas merveilleuse ?

— Tu veux te marier avec moi ? le questionne Meldy.

— Oh ma douce, je ne suis pas encore à la hauteur de votre personne pour cela !

Natsu et moi rigolons, Léo est de loin l'une des personnes les plus marrantes que je n'ai jamais rencontré.

— Alors je te donne mon numéro !

— Mel, pas lui, la rappelle Natsu.

— On ne parle plus de michtonnage là, ce type est génial !

— Même si vous en vouliez pour mon argent, je vous épouserais ! Ses cheveux sont aussi beaux qu'une plaque de chocolat blanc sur un gâteau d'anniversaire !

— Oh là là, t'es trop cool, tutoies moi s'te plait. Allez viens je vais te présenter à
mon parrain !

— Que d'honneur, un parrain à qui je demanderais ta main !

— Wowowow, tu vas pas le présenter comme ça à mon père ? s'affole Natsu.

— S'agit-il donc... de la cousine de Pinky ! Quel bonheur, nous nous marierons tous en même temps !

— Mon dieu... soupiré-je.

— Si ! Ignir, mon parrain, ton paternel ! Si tu veux, donne moi un cocktail empoisonné, j'en profiterais pour tuer Sarah !

— Bonne idée, mais on a pas de poison sous la main. Bon bref, fais ce que tu veux, mais ne lui dit pas que je suis ici, j'irais le voir en repassant côté invités ok ?

— Bien ! Si on ne se revoit pas dans la soirée, je passerais te voir demain ma caille, Lucy tu pourras veiller à ce qu'il aille vraiment voir son père ?

— Euh... oui.

— Bien bien ! Allez Jacques Prévert, on y go ! s'exclame-t-elle en entraînant Léo derrière elle. Il lève un pouce en l'air dans ma direction pendant que je souris.

— Elle est cool ta cousine !

— Cool ? Elle est folle surtout !

— Arrête, ça se voit que tu l'aimes bien, c'est une bonne chose.

• • •

Après qu'encore cinq
minutes de travail se soient écoulées, Usui revient avec
une mine catastrophée qui
me fait craindre le pire.

— On a un problème, j'ai marché sur la robe de Milla
en voulant revenir, et elle
s'est fendue sur tout l'arrière !

— Oh mon dieu, elle est où ?!

— Enfermée aux toilettes,
du coup on s'était réconciliés
mais elle refait la tête... je
lui ai donné un uniforme du personnel, mais... elle ne peut plus assurer son rôle. Je suis vraiment désolé, tout est de
ma faute, c'est bien toi son client ?

Natsu hoche la tête.

— Si tu veux je peux me dénoncer ! Je dirais que
c'est...

— T'affoles pas, Lucy est là. 

— Quoi ? lâché-je malgré
moi.

— Tu as dit que tu voulais
y aller avec moi, hier, alors voilà. En plus je préfère
voir mon père avec toi.

— Ok...

Non Lucy, pas ok, pas ok du
tout ! Déjà que je me sentais mal
à l'aise devant sa cousine, je n'ose pas imaginer devant son père, il
va croire que je suis une escorte ! Sauf que je ne le suis pas, et du coup il va se demander si je ne suis pas une michto ! Oh l'horreur...

Natsu ne me laisse pas paniquer d'avantage et me prend par la main pour me tirer à l'extérieur du comptoir.

— On va dire à Milla que y'a pas de problème ok ?

— Merci beaucoup ! Merci pour votre aide, je vous payerai quand j'aurais de l'argent ! Enfin vous êtes
déjà friqué donc... on vous remerciera d'une manière ou d'une autre ! nous lance Usui.

• • •

Je rentre dans les toilettes des filles et tombe sur Milla qui se lamente de l'uniforme trop large qu'elle porte devant le miroir.

— Milla ?

Elle se retourne et grimace.

— Je suis tellement désolée ! Je vais me faire renvoyer
et tout ça à cause de mes problèmes de couples ! Je
n'ai pas le droit !

— Calme-toi, je vais te remplacer... bien que je ne fasse pas ton métier, et que
je ne sois pas à l'aise avec le fait de prendre ton rôle...

— Oh là là, non ! Je ne veux pas t'obliger à faire ça ! Je vais... couper la robe !

— Non, c'est bon, de toute façon Natsu ne me laissera
pas le choix, chuchoté-je pour moi même.

— Mais... ce n'est pas bon pour l'agence, je ne peux pas perdre mon métier !

— Tu ne vas pas le perdre, on ne dira rien je te le promets. Tu n'as qu'à rejoindre ton petit-ami, et on rentrera ensemble...

— Oh mon dieu, mais pourquoi vous êtes si gentiiiiiiiils !?

— Il n'y a rien de dramatique ne t'inquiète pas...

Elle arrête de pleurer d'un coup et me prend les mains.

— Est-ce que Natsu et
toi vivaient un amour désapprouvé ?

— Quoi ? Non !

— Alors pourquoi tu ne l'as pas accompagné dès le début ?

— Parce qu'on ne sort pas ensemble ! Je te remplace
c'est tout !

— Mais vous vous entendez
si bien !

Je secoue la tête.

— Il m'a demandé d'y aller avec lui, et j'ai dit non parce que tu étais déjà engagée...

— Oh là là, alors c'est un mal pour un bien ! Ouf merci mon dieu ! Merci ! Allez j'arrête de te faire perdre ton temps !

— Euh... oui, à tout à l'heure alors.

Elle me serre la main avant
de sortir des toilettes à la va-vite, je me tourne vers le miroir pour observer mon reflet un instant. Les toilettes sont complètement vides, en même temps, vu les robes qu'on se trimballe, difficile d'aller faire ses commissions...

— Lucy ? m'appelle Natsu en toquant à la porte.

— Oui, c'est bon, lui dis-je en ressortant.

Il me tend son bras, je m'y accroche et il commence à m'entraîner dans la foule
en souriant.

— Ça t'arrange bien cette situation, me moqué-je en le regardant.

— Je mentirais en disant le contraire. Tu veux qu'on aille voir Sting et Yukino ?

Je hoche la tête.

— Ils doivent être avec Richard et j'ai promis que
je les rejoindrais...

• • •

On arpente la salle sans chercher très attentivement puisqu'on est en train de se moquer des accoutrements
de certains, et de l'attitude d'autres. Je rigole en voyant qu'une fille a un chihuahua dans son sac.

— Natsu regarde, lui dis-je.

— C'est pas une animalerie ici, elle est coiffée comme
son chien en plus, rit-il.

Je m'apprête à renchérir mais une voix m'en empêche.

— Natsu.

Celui-ci tressaille à l'entente
de cette voix grave et profonde
et se retourne. Je fais de même
et devant moi se dresse un homme très imposant, des cheveux rouges et des yeux noirs qui passent de Natsu à moi avec rapidité.

— Ignir, attends-moi voyons, s'exclame une femme blonde
et élancée en venant se planter devant moi. Tiens Natsu, ça a été compliqué de te trouver hein !

J'ai un haussement de sourcils malgré moi en entendant le ton qu'elle emploie avec lui.

— On ne t'a pas demandé
de me chercher, répond l'intéressé.

— Natsu s'il te plaît, c'est moi qui ait voulu... lui dit l'homme qui doit être son père.

— J'ai rien dit de spécial
papa, j'allais venir vous voir, mais on devait trouver Sting d'abord.

— Il est avec son père et une charmante jeune fille, il a bien grandit.

Je suis surprise par l'échange froid qui se déroule, c'est comme s'ils s'étaient vu la veille alors que d'après ce
que j'ai compris, Natsu n'a
pas vu son père depuis plusieurs mois.

— Je suis content que tu aies accepté de venir.

Il se tourne vers moi et m'adresse un sourire qui contraste avec sa carrure.

— Et toi tu es donc...

— Ce n'est pas la fille qui devait m'accompagner...

— Ah bon ? Alors...

Je déglutis, entre leur relation tendue et le regard très appuyé de la femme blonde qui me fait face, je commence à stresser.

— Euh... je m'appelle Lucy Monsieur, je vis avec Sting et...

— Oh la fameuse Lucy ! Richard m'a beaucoup parlé
de toi, il m'a raconté pour tes parents, je suis désolé.

Je suis surprise par sa remarque, pendant un
instant j'avais oublié qu'il
était l'associé principal de Richard. Je ne pensais pas qu'ils étaient proches au point de parler de leur vie extérieure.

— Alors tu vis aussi avec Natsu ? me demande la blonde que je devine être Sarah.

— Oui...

— Avec ses caprices tu te retrouves avec deux garçons sur le dos alors ! En plus Natsu n'est pas facile à vivre !

Je fronce les sourcils et jette
un coup d'œil à Natsu qui se contient comme il peut.

— Sarah, la gronde son
« mari ».

— Je pense qu'en une
semaine je le connais mieux que vous alors parce qu'il
n'est pas difficile à vivre.
Et désolée mais en voyant
votre attitude on peut comprendre que ce n'était
pas un caprice de ne pas vouloir vivre avec vous, je réponds en la défiant du regard.

— Je suis sa belle-mère,
et tu n'as aucune idée de
son attitude envers moi.

— À sa place j'aurais évité mon père juste pour ne pas avoir à subir vos remarques, tranché-je en jetant un
coup d'œil à Ignir qui à l'air
partagé entre l'étonnement
et le malaise.

— Sarah, laisse-nous s'il te plaît, je te rejoindrais après.

— Mais tu entends la manière dont elle me parle !

— Elle défend juste mon
fils, et elle a raison sur le
fait que tes remarques ne
sont pas justifiées.

Elle souffle comme une enfant capricieuse et part se fondre dans la foule. Je me rends compte après coup que je viens possiblement d'empirer les choses.

Je jette un regard à Natsu qui me sourit, je ne m'y attendais pas alors je m'éclaircis la voix et me tourne vers son père.

— Je suis désolée...

— Ne t'en fais pas, je sais qu'elle est un peu virulente mais c'est une animosité partagée tu sais, et elle
est surtout maladroite.

— Mais papa, elle me fait
des remarques sans arrêt,
c'est pire quand tu n'es pas
là, elle ne se cache plus derrière la maladresse !

— Ne parlons pas de ça maintenant, j'aimerais que
l'on retrouve un semblant de relation sans parler de ça...

Pour le coup il a raison, j'ai bien l'impression que c'est vraiment elle le problème.
Je pense aussi qu'au fond, Natsu a besoin d'en vouloir
à son père pour lui montrer qu'il l'a fait souffrir.

— Ok... mais sache que si je suis ici c'est parce que Lucy m'a poussé et que même si je ne veux plus te détester, je ne
vais pas faire d'efforts. Et je veux pas que tu me parles uniquement de ton boulot...

— D'accord, j'ai compris, et merci à toi alors, me dit-il.

Je souris timidement.

— Je peux vous laisser si vous voulez ?

Ignir regarde Natsu qui a l'air indécis, je lâche son bras et me penche à son oreille.

— Saisis l'occasion d'être honnête avec lui et oublie Sarah pendant ce temps...
C'est important de profiter
de ton père pendant qu'il
est encore là...

Je recule ma tête pour le regarder dans les yeux alors qu'il hoche la tête.

— Tu vas où toi ?

— Voir Sting et son père, rejoins-nous après ok ?

— Ouais...

Il a un temps d'hésitation puis m'attire vers lui pour déposer un furtif baiser sur ma tempe. Mes yeux s'agrandissent un peu, Sting m'a dit une fois que quand il faisait ce geste, c'était pour me montrer son affection, je donnerais cher pour savoir ce qui se passe dans la tête de Natsu à ce moment. Je décide de ne pas montrer que ça m'a perturbée et lui fait un sourire rassurant avant de me tourner vers son père.

— À bientôt Monsieur, dis-je. Il me rend mon sourire.

— J'espère bien demoiselle.

Je m'échappe pour aller retrouver Sting et Yukino, mais la tâche s'avère compliquée avec le monde qu'il y a. Je fais le tour en longeant les murs et finit par les apercevoir sur une table de poker. J'aurais du m'en douter, Sting et Yukino aiment tous les jeux de cartes, y compris le poker. Richard est posté à côté de la table avec un homme de son âge, ils ont l'air absorbés par la partie qui se déroule sous leur yeux, mais
je décide quand même de les rejoindre.

— Ah ma petite, tu en as mis du temps !

— Désolée, mais je suis là maintenant, tu ne joues pas ?

— Tu connais mon fils et Yukino, je ne préfère pas m'interposer dans leur guerre... Et puis je parle
avec un de mes sous-associés justement, Louis je te présente ma fille adoptive Lucy.

— Enchantée demoiselle, vous êtes très charmante, me dit l'homme en m'adressant un sourire légèrement pervers.

— De même Monsieur, je réponds avec un sourire hypocrite.

— Allez ma petite allons faire un tour pendant que Sting et Yukino terminent leur partie, je vais te présenter mes amis !

Je jette un coup d'œil à Yukino qui regarde ses cartes avec un sourire carnassier. Elle est la seule fille de la table, ni elle, ni Sting ne m'ont remarquée mais je vois qu'ils sont à fond, alors autant ne pas les déranger.

— — — —
🔥Natsu
21h34

Comme Lucy nous a laissé, mon père et moi, je reste assez tendu. Je suis remonté, et encore une fois c'est à cause de Sarah. La seule chose qui me met de bonne humeur, c'est que Lucy m'ait défendu et que mon père l'ait dégagé. C'est déjà ça.

Je suis sûr qu'il n'y a pas deux relations père/fils comme la nôtre, ne pas se voir pendant des mois puis faire comme si de rien était parce que c'est plus facile. Être tellement
borné que ni lui, ni moi ne voulons crever l'abcès. Même
si j'estime que ce n'est pas à moi de le faire, il est temps, parce que Lucy a raison sur le fait que je devrais profiter qu'il soit vivant et en bonne santé, malgré tout.

— Cette fille a l'air de t'apprécier...

Je souris et hoche la tête alors qu'on ère dans la salle comme deux âmes en peine.

— Et moi aussi, plus que
de raison.

— Vous sortez ensemble ?

— Non, ça fait à peine une semaine qu'on se connaît.

— Il peut se passer beaucoup de chose en une semaine, je suis tombé amoureux de ta mère après deux heures de slow.

— Et Sarah c'était au premier regard c'est ça ?

— S'il te plaît, je ne parle
pas boulot et tu ne parles
pas de Sarah.

— Ok... pardon.

— Donc, le lycée, ça se passe bien ?

— Ça va, j'ai déjà pris
mes marques, mais je me doutais pas qu'on pouvait avoir autant de liberté, je
vois l'internat comme une prison maintenant...

— Une prison dont tu t'es facilement échappée plusieurs fois.

Son ton n'est pas lourd de reproche, il est léger et rieur,
j'apprécie qu'il essaie de détendre l'atmosphère.

— Oui, je suis content d'en
être sortit définitivement d'ailleurs...

— Tu te confies à moi pour
la première fois depuis des années.

— J'en ai marre de cette situation papa.

— Je ne demande qu'à renouer les liens avec toi, je sais que j'ai fait une erreur, plusieurs même, mais en t'envoyant là bas, je voulais te protéger de mon état de dépression. Je n'aurais pas su m'occuper de toi.

— Je sais... mais pourquoi tu ne m'as pas envoyé chez le frère de maman ? Pourquoi dans un internat aussi loin ?

— Parce que... c'est l'internat où mon père m'avait moi-même envoyé, je voulais que
tu aies la même expérience.
Je savais qu'il te donnerait
de bonnes valeurs et que tu aurais un bon niveau d'étude. Je me rends compte que c'était une erreur parce que tu as fait les mêmes erreurs que moi, et que tu avais besoin de ton père.

Ça, je l'ai rapidement compris, tout le monde là-bas me comparaient à mon père,
Ignir par ci, Ignir par là,
sauf que je m'appelle Natsu. Mais je suis content d'entendre qu'il avoue enfin ses erreurs.

— Tu sais, je t'ai pardonné depuis, j'ai eu le temps de réfléchir... tu n'auras jamais
le prix du meilleur père, mais tu restes mon père.

— J'aurais dû te parler
avant, mais la vérité c'est
que je n'avais pas envie de t'affronter, alors je travaillais sans arrêt, j'ai été idiot. Je te promets de passer du temps avec toi sans travailler, si tu veux bien revenir me voir.

— J'aimerais mais...

— Je dirais à Sarah d'aller chez sa famille, si tu veux.

Est-ce qu'il tiendra ses promesses ? Je n'en suis pas sûr, mais j'ai envie de lui faire confiance, il est temps qu'on renoue les liens, pour nous et pour maman.

— Ok, je te promets de ne faire aucun reproches si tu tiens tes promesses. Quand Lucy m'a raconté pour ses parents, et que je me suis rendu compte à quel point
elle tenait à eux, j'ai compris que je devais faire un effort avec toi... je suis content qu'on ait cette discussion.

— Moi aussi, et je devrais la remercier encore une fois.

Je hoche la tête alors
qu'il prend une coupe de champagne sur un plateau qu'un pauvre serveur se trimballe, il m'en propose
une alors je fais non de la
tête.

— Je conduis après... et je
bois pas en général de toute façon.

— Oh, oui, je ne devrais même pas t'en proposer, désolé.

J'affiche un petit sourire et comme on arrive vers le bar,
on s'y assoit.

— Je suis retourné au circuit avec Sting, sa copine et Lucy, dis-je pour changer de sujet.

— Vraiment ? Tu as vu Adam et son père ?

— Oui, ils m'ont dit de revenir avec toi la prochaine fois.

— Comme avant... j'aimerais bien y retourner. Tu as fait des courses ?

Je hoche la tête et m'appuie au comptoir.

— Deux fois là-bas, et plusieurs fois en Angleterre, j'aime vraiment conduire sur circuit.

— Je comprends, je suis
content qu'on t'ait amené quand tu étais petit.

— Le voyage au Japon, c'était pour apprendre une technique de conduite. Je suis loin d'être un pro, mais j'ai appris vite, c'était cool.

— On pourra peut-être... il hésite et me fait un sourire contrit, y retourner ensemble si tu es d'accord... je me fais un peu vieux pour ce genre de chose mais je ne suis jamais allé au Japon.

— Ouais, comme ça cette fois tu ne feras pas que financer.

Il esquisse un mouvement gêné et acquiesce.

— Meldy m'a dit que tu faisais de la boxe aussi ?

— Oui, j'ai testé pas mal de sport avant de tomber sur le bon. Mais ce serait un peu long de tout raconter.

— J'ai le temps qu'il faut, raconte moi.

Après avoir demandé
un simple verre d'eau, je commence à lui raconter
mon parcours sportif depuis que je suis entré à l'internat.
Je lui raconte tout, même les conneries que ça m'a entraîné
à faire. Du genre couper le kimono du prof de judo, voler les katanas du dojo pour les planter dans la cour, trouer le sac de sable ou peindre des merdes à la gouache sur la piste de course, il rit avec moi de tout ce que je raconte, et
il s'intéresse en détails à ma progression dans la boxe. Je lui raconte même pour le Block, la fois où un mec m'a pété le bras et les nombreuses fois où je me suis fait assommé. Je lui parle aussi de Zeleph et il ne me reproche rien, c'est une vrai discussion père-fils, une discussion que nous n'avons pas eu depuis huit ans, et ça fait du bien. J'ai l'impression d'être libéré d'un poids énorme, il va falloir du temps, mais je commence à penser qu'on pourra redevenir comme avant.

— — — —
🌟Lucy
23h16

Pendant presque une heure
et quart Richard m'a baladée dans toute la réception en me présentant pas mal de gens, mes inquiétudes étaient infondées... il ne m'a présenté qu'à ses amis, et en tant que sa fille adoptive, on a beaucoup parlé et aucun sujet ne m'a mis mal à l'aise. Ces gens m'ont juste considérée comme une lycéenne et pas comme une potentiel femme qui ferait partie de leur entreprise.
J'ai même parlé des études
de droits que je voulais faire,
et ils s'y sont intéressés. En y réfléchissant maintenant, mes parents auraient été contents de voir que Richard me
traite ainsi, les gens qu'il m'a présenté n'étaient pas là pour m'aider dans mon avenir, j'ai juste aimé parler avec eux.

Après, j'ai rejoint Sting
et Yukino. On a échangé rapidement sur ce qu'on
avait fait. Ils m'ont parlé
de leur partie de poker
avec hargne parce qu'ils ont finalement perdu, puis on
s'est décidés à aller manger
au buffet. On a eu la mauvaise
idée de goûter tout ce qu'il y avait, donc on a mangé jusqu'à
s'en faire exploser l'estomac.

Le problème c'est que maintenant, Yukino est en
train de vomir aux toilettes
et Sting s'est fait accaparé par un couple de petits vieux qui lui parle de l'avenir, je n'ai
pas envie de participer à la conversation, donc je m'ennuie ferme.

Je suis assise sur une des chaises qu'ils ont installé
pour la vente aux enchères
et je regarde avec ennuie
le bonhomme chauve sur l'estrade, taper de son marteau en bois dès qu'un nouveau
prix exorbitant est proposé.

Je pense que si des prix aussi élevés sont donnés pour des tableaux qu'un enfant de cinq ans pourraient reproduire, des statues flippantes et d'autres objets décoratifs difformes, c'est parce que les riches veulent les exposer dans leur maison en se donnant une image de gens qui adorent l'art. Alors qu'ils ne savent juste
plus quoi faire de leur argent. Je sais que Richard n'est pas comme ça et ça m'étonne qu'il ait organisé ça, mais je suppose qu'il faut contenter tout le monde.

J'aurais pu aller aider Yukino, mais j'ai la phobie du vomi.
J'ai découvert ça la première fois que j'ai eu la gastro, je devais avoir sept ans, j'ai vomi et je me suis évanouie sur la cuvette. Ma mère avait décrété
que j'étais unique, et que
c'était une phobie super originale, mais c'était surtout dégueulasse de m'évanouir dans mon vomi. Depuis, dès que j'ai la nausée, je passe par tout un tas d'étape pour éviter de vomir, c'est horrible.

Et la conclusion, c'est que je ne pourrais jamais être la fille qui tient les cheveux de son amie quand elle vomit puisque je vomirais avec elle avant de m'évanouir dans les toilettes.
Yukino le sait depuis que je le sais, donc elle ne m'en veut pas de ne pas être là quand elle vomit, mais j'espère quand même que c'était juste une fausse alerte cette fois.

Je jette un coup d'oeil à Sting qui est toujours en pleine conversation avec les petits vieux, il a l'air de vouloir s'en dépêtrer sans savoir comment.

En plus du fait que je m'ennuie, la salle est plongée dans la pénombre à l'occasion de la vente, donc mon envie de dormir en est d'autant plus accentuée.

Je balaie innocemment la
salle du regard même si je sais très bien que je cherche des cheveux roses. J'ai aperçu Natsu au bar avec son père tout à l'heure, mais il avait
l'air tellement heureux que je ne me suis pas permise d'y aller, maintenant ça commence à faire long. J'aimerais qu'il
soit là pour me faire rire, et qu'on se moque des objets vendus ensemble. J'ai un sentiment étrange, parce
qu'il y a une semaine à
la même heure, j'aurais
donné n'importe quoi pour l'étrangler, la progression
de notre relation me fait
peur, à ce rythme là, on aura
deux enfants et un chien
dans six mois, même si c'est techniquement impossible.

Je fronce les sourcils pour
moi-même en pensant à ça.
On peut très bien rester amis Lucy, oui c'est ça, de bons
amis, pour toujours et à jam...

Le flots de mes pensées est interrompu lorsqu'un souffle s'abat sur mon oreille.

— Je t'ai manqué ? me chuchote la voix du garçon avec qui je pensais à avoir des enfants une minute plus tôt.

Je frémis et me retourne pour
le regarder, j'espère que la salle est assez sombre pour qu'il ne voit pas la teinte de mes joues. Je les sens chauffer comme si j'avais mis ma tête dans un four.

Je m'éclaircis la voix pour
me donner contenance alors qu'il tire une chaise pour
venir s'asseoir à côté de moi.

— Ça s'est bien passé ? je demande.

— Oui, très, on s'est
expliqués, puis on a eu
une vrai discussion père-fils. Je sais pas encore s'il va tenir ses promesses, mais il a reconnu ses torts, c'est déjà
un grand pas.

— Je suis contente pour toi.

— C'est en partie grâce à toi, alors merci.

— De rien...

— Après il m'a présenté à quelques personnes, donc ça
a duré pas mal de temps.

— Un peu.

— Quoi ?

— Tu m'as un peu manqué, expliqué-je en tournant ma
tête vers lui.

Il sourit et bascule sa chaise
en arrière.

— Je le savais.

— Ah bon ?

— Ça fait cinq minutes que
je t'observe et tu n'arrêtes pas de regarder autour de toi.

Je donne toute mon attention au petit bonhomme chauve de la vente aux enchères pour être certaine qu'il ne voit pas mes rougissements débiles.

— Je te cherchais pas, je cherchais Sting, menté-je.

— Il est a deux mètres d'ici, menteuse.

— Ne crois rien de bizarre ok ? C'est juste que je m'ennuie donc j'avais envie de rire avec quelqu'un, tu
me manquais un peu pour
ça et c'est tout !

Il rit doucement et replace sa chaise sur ses quatre pieds.

— Calme toi Blondie, j'ai
pas dit que je croyais autre chose.

— Tu l'as pensé !

— Même pas vrai.

On se dévisage mutuellement avant de pouffer, je m'emporte vraiment pour rien là.

— Et Yukino ?

— Euh, elle est possiblement en train de vomir...

— Sérieux ?

— En fait, on a un peu trop mangé, et elle a facilement la nausée quand elle mange trop...

— Pourquoi tu vas pas la voir ?

— J'ai la phobie du vomi,
ne me prend pas pour une mauvaise amie, je suis la meilleure amie du monde.
Enfin peut-être pas, mais j'ai vraiment la phobie du vomi,
au point de m'évanouir, donc
je ne l'aiderais pas en allant la voir.

— Je te crois, ce sera compliqué quand tu seras enceinte.

— Il faudrait déjà que je le sois un jour.

— Tu le seras, de moi, assurément.

Je glousse et lui donne un
coup dans l'épaule, il s'apprête à me renvoyer le coup mais
Sting apparaît devant nous.
Il s'accroupit en tenant le barreau de ma chaise.

— Ça s'est bien passé avec ton père ? demande-t-il à Natsu.

— Oui, je t'expliquerai.

— Ok, cool, désolé Lulu j'arrivais pas à me débarrasser des vieux.

— T'as fait comment ?

— J'ai dû les tuer et cacher
les corps.

On rigole tous les trois avant d'être réprimandés par une bonne femme assise devant nous.

— Bref, non j'ai juste dit que je devais aller aider ma copine qui vomissait aux toilettes.

— Et tu es vraiment allé l'aider ?

— Pas encore, je voulais vous dire que j'y allais justement.

— Ok, à tout', dis-lui que si elle a vraiment besoin je peux venir.

— Pour que tu t'évanouisses ? Non merci.

Je rigole et lui fais un doigt avant de me faire à nouveau réprimander par la bonne femme devant moi.

— — — —
🐯Yukino

Je m'observe dans le miroir
des toilettes en me lavant les mains. Heureusement pour moi, je n'ai pas vomi, c'était une fausse alerte... même si
j'ai l'estomac retourné et l'impression d'avoir de la nourriture jusqu'en haut de l'œsophage.

Je suis bien contente qu'il n'y
ait personne dans les toilettes parce que je n'arrivais pas à refermer la porte du cabinet donc je suis restée la tête au dessus de la cuvette avec la porte ouverte.

Je suis étonnée de voir que ni ma coiffure, ni mon maquillage n'ont bougé. J'aurais voulu m'en étonnait avec Lucy mais je ne lui en veux pas, je l'ai déjà vu s'évanouir sur la cuvette alors qu'elle vomissait. Elle a vraiment une phobie et elle doit être en train de penser que je vomis tout ce que j'ai avalé.

Je me décide à prendre du savon quand la porte s'ouvre sur Sting, il s'y appuie et me regarde d'un air interrogateur.

— Te gêne pas, c'est les toilettes des femmes ici.

— Tu sais bien que je m'en fous.

— Non, j'ai pas vomi.

Il sourit et lâche un petit rire. Ce n'est pas le genre de chose qui le gêne, en seconde, il
m'a tenu les cheveux quand
j'ai vomi après avoir couru
le ventre vide, j'en ai encore honte mais ça ne l'a pas perturbé du tout.

Maintenant qu'on sort ensemble, c'est encore plus gênant pour moi. Mais je
suis sûre qu'il est entré
en se disant qu'il me tiendrait
les cheveux si j'étais en train
de vomir.

— Tu crois que ça m'aurait dérangé ?

— Te connaissant, non, mais moi oui, ça m'aurait dérangée.

— Je me souviens, en seconde, on se préparait à la ColorRun et tu...

— Tais-toi, je veux oublier ça.

Il rigole.

— J'avais eu envie de t'embrasser juste avant, et quand t'as vomi je me suis
dit que si j'avais pas pensé
ça, ça serait pas arrivé. Je pensais que c'était un genre
de signe pour me dire de jamais faire ça.

Mes mains restent suspendus en dessous du sèche mains alors que je le regarde avec les yeux ronds.

— En seconde ? Tu avais
envie de...

— C'est arrivé plus de fois
que tu ne le penses, et même Lucy qui croit tout savoir ne
se doute pas de ça.

— Rassure-moi, tu ne m'aimes pas depuis la seconde ? Parce que tu as commencé à coucher à droite à gauche à la fin de cette même année.

— Non, c'était un genre de feeling sur le moment, je crois.

Sting n'est pas du genre à
dire ce qu'il pense, ça me
fait bizarre qu'il m'avoue ce
genre de choses. J'ai un petit sentiment de satisfaction de savoir qu'il a toujours eu un petit truc pour moi, parce
que c'était réciproque.

— S'il vous plaît, vous pouvez débloquer la porte ? demande une voix derrière... la porte.

On échange un regard hilare
et je finis rapidement de me sécher la main avant de sortir avec lui comme si de rien était.

Il me prend la main pour marcher vers l'endroit où nous étions assis avec Lucy tout à l'heure.

— Tu veux rentrer ?
demande-t-il.

— Tu ne dois pas retourner voir Richard pour...

— Yukino, si tu veux rentrer, on rentre. Peu importe mon père et les autres, c'est ce que tu veux toi qui m'intéresse.

Je souris et m'accroche à son bras.

— Alors oui, je veux bien rentrer.

On rejoint Natsu et Lucy qui sont en train de rire sous cape en regardant la vente aux enchères.

— C'était une fausse alerte, dis-je à Lucy.

— Ah ouf, ça va mieux ?

— Moyen.

— On va rentrer, vous repartez avec nous ? questionne Sting.

Lucy ouvre la bouche mais Natsu la devance.

— J'ai encore un truc à faire,
et il faut que Lucy m'aide.

— Ok, pas de connerie hein.

— Oui, on a dit à Milla qu'on allait la ramener, vous pouvez aller lui demander si c'est toujours d'actualité ?

— Yes, Lucy quand tu rentres viens me voir j'ai un truc à te dire, lui dis-je avant de lui envoyer un bisous.

Elle sourit et hoche la tête.

— Oui ma reine.

• • •

Je m'assois dans la voiture en soupirant, on a arpenté la salle pour trouver Richard et lui dire qu'on partait, puis on est allés voir Milla. Elle était au bar
avec son copain, et elle a dit qu'il allait la ramener. Elle
m'a remercié mille fois avant de dire de remercier Lucy un million de fois, ensuite elle
a pleuré. Je pensais que Mira était la fille la plus émotive de cette terre, mais j'ai trouvé pire.

J'enlève les escarpins qui
me font un mal de chien et remonte ma robe jusqu'à
mes cuisses, je ne sais pas
où ils sont allés garer les voitures, mais c'est une vrai fournaise à l'intérieur.

— Si tu continues à te déshabiller, je vais te prendre sur le champ,
se moque Sting.

— Tu ne peux pas tout simplement me faire l'amour comme les gens civilisés ?

Il me regarde avec surprise avant de rire, je viens vraiment de penser ça à voix haute ?

— Enfin je veux dire que tu n'ais pas obligé de dire « prendre » parce que... je veux pas dire que tu dois le faire ok ! m'affolé-je en rougissant un peu plus à chaque mots que je prononce.

— C'est bon Yuki, j'ai compris. Tu as envie qu'on couche ensemble et tu ne savais pas comment le formuler.

Je lui donne un gros coup dans le bras avant de me tourner vers la vitre.

— Tu veux qu'on ait un accident ?

— Je te hais.

— Oh ça va, c'est pas comme si c'était anormal d'avoir envie de coucher avec moi, je suis incroyable !

— Sting ! Arrête ! râlé-je.

— Ça va j'arrête, mais si t'as envie y'a pas de problème.

— Tu veux que je te tue à coup de talons ?

— Non...

— Alors boucle-la, j'ai mal
au ventre en plus.

• • •

En arrivant à la maison, Sting va se servir de l'eau alors je le suis et appuie le bas de mon dos contre le plan de travail.

Je n'avais jamais remarqué à quel point boire de l'eau le rendait attirant. En fait, je me suis fait cette réflexion plein de fois cette semaine, à chaque fois qu'il a fait une action totalement normal, cette réflexion « il est attirant quand il fait ça » me vient spontanément, ensuite je me flagelle mentalement de penser ça.

Il pose son verre et s'essuie
du revers de la manche en
me regardant du coin de l'œil.

— Pourquoi tu me regardes comme ça ? demande-t-il.

— Pour... rien. Rien de spécial quoi.

Il se place face à moi et pose ses mains de part et d'autre de mon corps.

— T'es sûre ?

J'ai envie de baisser les
yeux mais nos regards
ne se décrochent pas. J'ai l'impression de ne plus
être la fille innocente que
je suis à cet instant, son
regard lourd de désir
descend sur mes lèvres,
j'ai envie qu'il m'embrasse,
et c'est ce qu'il fait.

Je lui rends son baiser avide
et m'accroche à son cou lorsqu'il pose ses mains
sur mes hanches. Il me
soulève pour me poser sur
le plan de travail, tout va tellement vite que je n'ai
pas le temps de suivre.

Il continue de m'embrasser, en appuyant son corps contre le mien. J'ai l'impression que mon
cœur va sortir de ma poitrine lorsqu'il fait glisser ses mains sur mes jambes nues pour remonter ma robe.

Je lui mords la lèvre sans le vouloir alors il recule la tête
et se racle la gorge. L'entièreté de mon visage doit être couleur coquelicot.

— Je l'ai fait ici avec Minerva, lâche-t-il.

Cette fois mon cœur se retourne mais pas pour la même raison.

— Quoi ?!

— Je viens de m'en rappelais...

— Tu te fous de moi là ?
Non mais c'est quoi ton problème ! m'énervé-je en descendant du comptoir. Je replace ma robe en faisant mine que je ne viens pas
de m'arracher la peau en descendant.

— T'énerves pas, c'était l'année dernière quand Lucy était chez toi.

— Et alors ? Je veux pas le savoir purée, qu'est-ce que tu peux être débile des fois !

Il me retient lorsque je prends la direction des escaliers et me prend dans ses bras.

— Je veux pas que ta
première fois avec moi se fasse n'importe comment,
je voulais pas faire cette remarque comme ça.

— Tu t'exprimes mal, bougonné-je en appuyant
ma joue sur son torse.

— Désolé, mais en plus
Lucy et Natsu peuvent
rentrer n'importe quand.

— Je sais, c'est toi qui t'es emballé...

— Désolé. Je sais que c'est
un peu égoïste mais le faire avec toi ici...

— Ici ou ailleurs, je t'aime donc pour moi ça ne change rien. Enfin, maintenant que
tu as dit ça, j'ai plus envie de vomir qu'autre chose.

Son torse se secoue légèrement, signe qu'il rigole, puis il s'écarte de moi.

— Je t'aime aussi, et le mieux c'est d'aller dormir, hm ?

Je hoche la tête, ça me fait un peu mal de savoir qu'il l'a fait avec une multitude de filles avant moi, même s'il m'aime
et qu'il ne les aimait pas,
je pense que ce n'est pas
aussi important pour lui
que pour moi.

Malgré ça, peu importe comment ça se passera, ce sera forcément bien tant que c'est avec lui. Ça m'effraie juste un peu
de ressentir ce genre de désir, c'est nouveau et ça me laisse une sensation étrange.

— — — —
🐉Sting
00h03

Je m'affale sur mon lit en soupirant, je ne sais pas ce
qu'il m'a pris, elle a raison,
je suis vraiment débile parfois.

Je me redresse et entreprends d'enlever le smoking que je porte depuis trop longtemps,
je suis pas vraiment à l'aise là dedans, pourtant je vais devoir porter ce genre de costume souvent, plus tard.

Une fois que je me suis changé, je vais dans la salle de bain adjacente à ma chambre et me regarde fixement dans le miroir.

Avec Yukino, je ne veux
pas que quelque chose soit programmé. Je veux que ce soit naturel pour elle comme pour moi. Je ne veux pas la brusquer, je pourrais attendre le temps qu'elle veut, mais je la désir plus que ce que je ne pensais. Rien qu'en voyant
son regard posé sur moi, j'ai l'impression qu'un brasier commence à me consumer de l'intérieur. Elle croit sûrement que pour moi c'est la routine, et que coucher avec elle ne sera qu'une banalité, mais c'est tout l'inverse. J'ai peur, peur de l'attirance que j'ai pour elle, peur de lui faire mal, ou peur d'être trop brusque.

Je ne peux pas agir avec elle comme j'agis avec les autres, et c'est ça le plus stressant. J'ai l'impression qu'il y a quelque chose en jeu, alors que la connaissant, elle se fout bien de comment ça se passera, elle l'a dit elle-même d'ailleurs. Il faut que j'arrête de me prendre la tête, mais je dois me faire pardonner, je n'ai pas le droit de lui faire ça, pas le droit de lui faire penser que ce moment ne comptera pas pour moi.

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6455 mots

Hello les gosses !
Chapitre très long !
J'espère que ce petit moment Stingyu à la fin vous a plu, je ne veux surtout pas délaisser leur couple comme je l'ai fait dans l'ancienne version, je n'avais rien approfondi, et ils avaient couché ensemble comme du n'importe quoi, donc j'essaie de poser les bases et la réflexion, avant le moment crucial lol !

Sinon, entre Natsu et son père, je ne voulais pas que ce soit trop complexe, donc ça reste un peu niais, mais j'ai bien aimé écrire ce chapitre !

J'espère que vous l'avez aimé, le prochain sera un chapitre entièrement Nalu, qui donnera une partie du sens au titre de l'histoire, donc j'ai vraiment hâte que vous le découvriez !

Sinon, je rentre Mardi, perso (première S et vous ?) mais je sais que certains rentre demain, donc j'ai pris la décision de poster le prochain chapitre mercredi aprem, histoire de vous détendre de votre matinée de cours, lol.

Concernant le rythme de publication, je n'en sais trop rien, avant j'arrivais à poster deux fois par semaine, mais je pense me limiter à 1/semaine, et si jamais je peux en pondre deux, je le ferais.

Je voudrais aussi continuer apocalyptique même si en ce moment j'ai du mal, donc on verra tout ça, j'en saurais plus d'ici la fin de la semaine.

Bonne rentrée à tout ceux qui commencent demain, travaillez bien, c'est important, et ne vous prenez pas la tête pour les rencontres et les gens, ça se fera tout seul, et surtout ne vous forcez pas à rester avec certaines personnes si vous n'êtes pas vous mêmes avec elles, c'est ce que j'ai fait au collège et c'était vraiment bête, avoir un gros groupe populaire ne sert à rien, entourer vous de quelques bonnes personnes
et vous serez contents de vous lever pour aller au collège/lycée ! Et si j'ai un autre conseil à donner, (et qui m'a beaucoup servi cette année de seconde), c'est d'avoir confiance en vous, sans devenir égocentrique bien entendu, mais montrez que vous avez confiance en vous et personne ne vous embêtera.

J'écris beaucoup (lolilol), mais je voulais aussi dire à ceux qui rentrent en seconde de ne pas s'inquiétez, vous allez rapidement vous adapter et vous rendre compte que le lycée c'est bien mieux que le collège, sauf exceptions mdrr.

🏹Love You All🏹

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