🔥Natsu
13h04

— Je m'étais toujours dit que ce serait cool de rencontrer une escorte, et finalement j'y vais avec Yuki, ironise Sting.

Je prends une autre bouchée de mon sandwich et hoche la tête.

— C'est pas juste une fille dont t'es amoureux hein...

— Non, même si on se séparait, je continuerais de
la surprotégeait, je crois que,
que ce soit Lucy ou elle, je
les empêcherais d'avancer si
je continue d'être comme ça. Maintenant que je suis avec Yuki, ça va, mais je sais qu'elle me sermonne sur Lucy parce je dois la laisser faire ce qu'elle veut.

— Sincèrement, Yuki et toi avaient tous les deux été là pour elle quand elle a perdu ses parents, mais vous voyez les choses différemment.
Elle, elle veut qu'elle trouve quelqu'un et toi tu veux qu'elle se protège, et je crois qu'elle penche de ton côté.

— J'ai l'impression que tu la connais mieux que nous là, plaisante-t-il.

Je secoue la tête.

— On se cerne bien mutuellement je crois.

— Tu l'aimes bien ?

— Y'a rien en rapport avec l'amour hein, mais je te mentirais en te disant que
je n'aime pas quelque chose chez elle, on se connaît depuis pas longtemps, mais son caractère me plaît, on dirait qu'elle a plein de facettes...

Il sourit.

— Comment ne pas l'aimer hein, je comprends les mecs qui veulent sortir avec elle, mais ils ne voient pas ce
que je connais d'elle au
fond, elle est encore fragile psychologiquement, elle
peut se mettre à pleurer pour quelque chose d'aussi futile que les étoiles, un collier ou des draps parce qu'elle pense à ses parents tu vois ?

Je hoche la tête, je l'ai senti et vu, elle fait souvent référence à ses parents.

— Moi je la trouve forte, c'est vrai qu'elle a une fragilité, mais quand elle parle de ses parents elle a plutôt l'air heureuse de garder ses souvenirs.

— Oui, c'est ce qu'elle montre, mais tu peux être sûr qu'elle se retient de pleurer à chaque fois. C'est pour ça, Lucy, elle fait la fille forte que plus rien n'atteint, mais la vérité c'est pas ça, et les gens ne s'en rendent pas compte. C'est pour ça que je la protège comme ça. Au premier abord on peut croire qu'elle est hautaine mais c'est juste l'image qu'elle se donne,
en vrai elle est de nature gentille, trop gentille même,
et j'ai pas envie que quelqu'un en profite.

— Je comprends... mais t'inquiète pas, j'essaie pas
de faire quoi que ce soit avec elle, je l'apprécie c'est tout, comme une... amie.

Il lâche un petit rire et secoue la tête.

— Tu finiras par l'aimer plus que ça, je sais pas si t'en es conscient mais Yuki a raison sur une chose, vous vous comprenez. Vos caractères collent, je le sais, donc c'est à tes risques et périls, je m'en mêlerai pas, mais ne fais pas de conneries.

Je sirote le fond de mon gobelet avant de répondre.

— T'inquiète pas, je vis ma
vie c'est tout, mais si jamais,
je te promets que je compte pas l'emballer et la lâcher ou quelque chose dans le genre.

— Je sais, t'oserais quand même pas, sous mon toit en plus. Ah oui pendant que j'y pense, la semaine prochaine, j'ai organisé un voyage pour l'anniv de Yuki, mais c'est aussi un peu pour celui de Lucy, donc t'es pas obligé de venir mais si tu veux venir...

— Où ?

— New York.

Je le regarde avec étonnement.

— Me regarde pas comme ça, elles ont toujours rêvé d'y aller...

— T'es sûr que tu veux que je m'incruste comme ça ?

— Y'a la place dans tous les cas, mon père a réservé deux suites en plein centre.

— T'es sérieux ?

— Il adore Yuki, alors pour
ses dix-huit ans t'imagine bien. Et puis il m'a toujours dit qu'il me donnait peu par rapport à ce qu'il gagne, comme ça, quand j'avais envie de voyager il payerait.

— Ton père est cool quand même.

— J'aurais aimé qu'il soit
plus présent mais oui, pour ça il est cool. Alors tu viens ?

— Bah ouais carrément.

— Ok, ça va être cool. Sinon, Lucy t'accompagnes du coup ?

— Ouais, je vais pas tarder parce que j'ai pas envie d'y passer la journée.

— Tu fais ce que tu veux,
mais si tu veux y aller avec elle, j'accepte.

Je souris.

— J'y ai pensé, mais je crois qu'elle n'en aurait vraiment pas envie, jouer un rôle qu'elle ne veut pas et tout...

— Je sais pas trop, j'ai du mal à savoir ce qu'elle pense par rapport à toi.

— Ouais, moi aussi.

• • •

J'attends Lucy sur le parking du lycée... plus j'y réfléchis, plus je me dis que cette fille est géniale à tous les niveaux. Elle me plaît. En y pensant je me dis que c'est débile, mais j'ai envie de l'aider à ce que la plaie cicatrise complètement. J'ai perdu ma mère d'une maladie, mais elle, elle a perdu ses deux parents brutalement. Ses deux parents qu'elle avait l'air d'aimer plus que tout au monde, j'imagine même pas ce qu'elle a pu ressentir, et j'ai l'impression qu'elle ne vit qu'à moitié. En fait, cette fille me touche, moi qui ne suis pas sentimentale, son histoire et
sa façon d'être me touche, ça
ne m'est jamais arrivé avec quelqu'un d'autre, c'est pour
ça qu'elle me plaît vraiment,
je crois, au-delà du simple feeling.

Je m'appuie sur le volant et regarde la façade du lycée d'un air pensif. Les cours ne sont pas vraiment différents de l'internat, mais en voyant la liberté qu'on a, je me dis que j'ai raté quelque chose. Au final, dans le malheur de m'être fait viré, il y pas mal de positif.

Je tourne la tête et la voit arriver sur le trottoir d'en face. Je me fais spontanément la réflexion que ses tresses et son jogging lui vont bien, elle est belle. Différente des filles
avec qui je suis sorti, elle est naturelle mais son style est cool, ça lui donne un charme en plus.

Je devrais peut-être arrêter de lui trouver des qualités parce que j'ai l'air du puceau qui fantasme sur la populaire dans un téléfilm bien pourri. Ce matin j'ai pris le numéro d'une fille de la classe de Sting, je devrais peut-être l'inviter à sortir, la Naomi de la dernière fois n'était pas un bon coup.

Lucy ouvre la portière et s'assoit à côté de moi. Elle décale quelques mèches blondes qu'elle a laissé échapper de ses tresses et pose ses yeux bruns sur moi.

— Pourquoi tu me regardes comme ça, t'es amoureux ou quoi ? demande-t-elle en souriant.

Je souris à mon tour et démarre.

— Bah ouais, ça se voit pas ?

— Si, mais c'est pas réciproque sorry.

Je rigole et entre l'adresse que mon père m'a donné dans le GPS.

— C'est loin ?

— Trente quatre minutes comme tu peux le lire juste
ici, indiqué-je.

— Oui je sais lire mais ça vient de s'afficher.

— Cherche pas d'excuses.

— Commence pas.

Je fais marche arrière dans le parking et suis les indications de la voie robotisée.

— File moi mes lunettes s'te plaît, elles sont dans la boîte à gants.

Elle se penche pour les prendre et me les tend.

— Mets les moi sinon on va avoir un accident.

— C'est ça oui, tu veux autre chose ? Et ne sors pas de phrase beauf ou je saute
de la voiture.

— Ok bien bien, je vais les mettre tout seul donne moi
ça et tiens le volant.

Elle s'exécute sans cacher sa joie de tenir le volant pendant que je mets mes lunettes.

— Alors j'suis pas beau comme ça ?

— Une vrai star.

• • •

Après avoir tourné un moment, je trouve enfin un trou sur le trottoir et m'y gare. L'agence est en plein centre ville. On sort de la voiture et on suit le GPS en mode piéton.

— Je m'attendais à autre chose, décrète Lucy en regardant la façade brillante
de l'agence.

— Moi je m'attendais exactement à ça.

— D'ailleurs, je pensais que
ça se... « commander » sur internet.

— Normalement oui, je crois, mais mon père m'a dit de venir ici...

On ne peut rien voir de l'extérieur et il faut sonner pour entrer, donc Lucy sonne
à l'interphone.

— Oui ?

— Euh... je m'appelle Natsu Dragneel, mon père m'a dit...

— Aaaah le fils Dragneel, entre, entre.

J'échange un regard amusé avec Lucy puis on passe la porte, une espèce de clochette sonne, et on se retrouve face à une autre porte qui s'ouvre sans problème cette fois.

On tombe dans une pièce où tous les murs sont blancs, hormis celui du fond qui est tapissé de photo de femmes.
Au premier abord, je penserais plus à un salon d'esthétique qu'à une agence d'escorte.

— Bonjour ! s'exclame une femme d'une cinquantaine d'années coiffée d'un chignon banane, elle se plante devant nous et pointe son éventail devant mes yeux.

— Enchantée, je suis Maria, j'étais déçue de savoir que je ne rencontrerai pas le fils de Richard mais je vois que vous n'êtes pas venu seul, enchanté demoiselle.

— Vous connaissez le père de Sting ? demande Lucy avec étonnement.

— Oui c'est un bon ami, c'est pour ça que ce jeune homme est ici, les clients normaux commandent nos services par internet. Ici c'est simplement l'endroit où mes filles viennent avant d'aller voir leur client et où elles me font leurs rapports, c'est notre centre secret en quelque sorte, rit-elle.

— Ah, donc je suis privilégié ?

— Exactement, je vais te présenter les filles qui sont habitués à ce genre de soirée,
et qui savent tenir une conversation sans t'ennuyer, parce qu'entre nous, certaines ne sont pas très interessantes ! Les call-girls de luxe quoi haha !

On pouffe tous les deux face
à l'attitude de cette étrange femme.

— C'est votre agence ici ? demande Lucy.

— Affirmatif, tu veux passer
le casting ? Tu es très jolie
tu sais ? Ici j'ai tout ce qu'il
faut pour te préparer à faire des photos, ça passe de l'esthétique aux vêtements !

Lucy ouvre un peu plus grand les yeux et secoue les mains.

— Non merci enfin merci
pour le compliment mais sans vouloir vous blessez ce n'est pas vraiment ce à quoi j'aspire et puis je suis juste venue l'accompagner ! Et puis vous savez Sting ne serait pas content !

Je rigole et attrape son poignet pour qu'elle se calme. Contre toute attente Maria se met à rire aussi.

— Vous êtes très marrante jeune fille, bien, asseyez-vous sur ce fauteuil, je vais sortir le catalogue !

Elle s'avance vers le bureau présent dans la pièce et claque
son éventail sur le plateau en verre avant d'ouvrir un tiroir et d'en sortir un livre pailleté.

Elle vient s'asseoir entre Lucy et moi et ouvre son livre en souriant.

— Avant toutes choses, sache que tu devras payer trente pour cent de plus que le prix initial si tu couches avec la fille que tu choisis !

Lucy grimace alors que je hoche la tête, coucher avec
la fille ne m'est pas venu à l'esprit car je pense qu'on en aura pas vraiment l'occasion.

— Super alors c'est partit !

— — — —
🌟Lucy

Après plus de trois quart d'heure à écouter Maria et regarder Natsu réfléchir intensément, je sors enfin
de l'agence. Je pensais que
ce serait marrant, mais en
fait je trouve ça extrêmement malsain, ces filles sont présentées comme des poupées qu'on te prête pour X temps, c'est vraiment un monde étrange.

— Oh mon dieu c'était trop bizarre...

— Ces filles sont toutes plus belles les unes que les autres, déclare Natsu.

— Oui bah vu le temps que t'as mis à te décider, j'ai bien compris que tu les aimais bien.

Il rigole et attrape mon poignet pour me tirer vers la voiture.

— T'es jalouse ?

— MDR, dis-je en ayant une petite pensée pour Lisanna.

— Regarde cette fille, elle
est cent fois mieux que toi,
je comprends que tu sois jalouse, continue-t-il en me montrant la photo de la fille qu'il a finalement choisi.

Milla, cheveux noir raide, un mètre soixante-dix, de beaux yeux ambrés et effectivement il y a de quoi la jalouser. Mais en trouvant une autre fille belle,
je ne ressens jamais de jalousie, je trouve que c'est totalement inutile, je m'aime malgré les défauts que je peux me trouver. Je pense que tout le monde devrait penser pareil, on est née comme ça, sorti du ventre de notre mère comme ça, donc il faut être content.

— Cent fois mieux ? Je
devrais me vexer là.

Il rigole et ouvre sa voiture.

— Je rigole, t'as rien à lui envier.

Sa remarque me fait tiquer mais je ne relève pas, ça me met mal à l'aise que ce qu'il
dise me fasse plaisir.

— — — —
🐯Yukino

En rentrant, je trouve Sting allongé sur le canapé, en train de lire. Après que Lucy soit partie, on a passé encore une bonne heure a discuté avec les filles avant d'aller se balader dans la rue commerçante à quelques minutes à pieds. Ce que j'aime avec les filles, c'est que même si Lucy n'est pas là, je ne me sens pas à l'écart, on forme un groupe sans pour autant être ensemble tout le temps.

— Ouh là, c'est pas souvent que je te vois lire, c'est quoi ?

— Ton ancien journal
intime, je cherchais mon livre d'SVT que j'ai paumé depuis longtemps, et je suis tombée sur ça dans le placard de ma chambre.

— Tu blagues ? Mais oui
c'est celui du collège ! Je l'ai cherché pendant des jours !

Il rigole.

— J'avais dû te le voler chez toi...

— J'étais sûre que c'était
toi en plus et t'as toujours
nié sale menteur !

— De toute façon y'a rien d'intéressant, il y a écrit
« Sting me fait chier » sur toutes les pages, puis tu racontes la crasse que je
t'ai faite.

Je viens m'allonger sur lui et
lui prend le journal des mains pour lire. J'ai écrit ça pendant l'année de quatrième.

— « Sting a cassé le stylo que Lucy m'a donné, je le déteste. Un garçon de notre classe a voulu sortir avec moi puis avec Lucy, il est moche », lisé-je.

On éclate tous les deux de
rire et je ferme le journal
avant de le jeter par terre.

— Je faisais plein de fautes en plus, je dois brûler ça.

— Je me tape des barres depuis tout à l'heure, il faut
le montrer à Lucy et Natsu !

— Non mon dieu, a un moment j'ai écrit que j'avais dit à Lucy que j'aimais son sac alors que je l'aimais pas, je lui ai jamais dit...

— Celui qu'elle avait volé à
sa mère et customisé avec plein de badge de scout de
son père ?

Je hoche la tête en rigolant.

— C'était n'importe quoi ! Mais elle l'a toujours... elle l'avait fait avec lui je crois.

— Oui, tu te souviens pas ?
Jude nous avait même fait une présentation de ses badges sur ce sac...

J'affiche un sourire nostalgique et recoiffe ses cheveux pendant qu'il entoure ma taille de ses bras.

— Ça me fait plaisir quand je vois Lucy rire avec Natsu... dis-je.

— Moi aussi, elle a vite dévoilé sa vrai personnalité avec lui. Je suis sûr qu'elle l'a vu autrement quand il s'est confié à elle, et je suis content qu'il voit à quel point elle est géniale.

— Vous en avez parlé ?

— Oui, quand vous mangiez avec les filles.

— Je crois qu'elle a besoin
de quelqu'un comme lui dans sa vie.

— Oui bon, n'allons pas jusque là, mais j'empêcherai rien. Et des deux, c'est sûrement Natsu qui a le plus besoin de quelqu'un comme Lucy, elle est quand même entourée contrairement à lui.

— Oui, t'as raison, bon il
faut les laisser de toute façon, si ça doit se faire ça se fera.

Il passe sa main sur ma joue et décale mes mèches de cheveux pour ensuite approcher mon visage du siens. On s'embrasse avec passion, j'aime que ce soit aussi naturel entre nous. Je passe une main sur sa joue alors qu'il descend les siennes sur mes fesses.

— Tu veux savoir un truc ? demande-t-il en stoppant le baiser.

Je soupire.

— Quoi ?

— Tes fesses sont mieux
que toutes celles que j'ai touché auparavant.

Il a toujours été sans gêne, et
je dois bien avouer que moi aussi, donc j'ai l'habitude de ses remarques.

— T'es dégueulasse, rié-je.

— C'est un compliment mademoiselle.

— Un compliment dont mademoiselle se passerait bien, chuchoté-je avant de recoller mes lèvres aux siennes.

Il répond à mon baiser tout en passant sa main dans le creux
de mon dos, le contact sur ma peau me fait frissonner plus que je ne l'aurais voulu alors un rire commun s'échappe de nos lèvres.

Le bruit d'un moteur
nous stoppe, on se regarde mutuellement en pinçant
les lèvres.

— Pousse toi, s'excite-t-il en me jetant presque sur le côté, je commence à tomber et agrippe ses cheveux et son bras pour me raccrocher à quelque chose.

— Putain, ça fait mal ! hurle-t-il.

Je m'apprête à hurler à mon tour mais la porte s'ouvre sur Natsu et Lucy qui sont, comme la plupart du temps, en train de rire. 

Ils s'arrêtent et nous regardent avec incompréhension. Je lâche Sting et m'écrase au sol tandis que celui-ci s'assoit sur le fauteuil en se massant le crâne.

— T'es malade de me pousser comme ça ?!

— T'es malade de m'arracher les cheveux comme ça ?!

— T'es malade de dire que je suis malade ?!

— T'es malade de me demander si je suis malade de te dire que... de te dire que... non laisse tomber j'ai perdu
le fil.

Natsu et Lucy se remettent à rire et moi avec.

— T'es trop débile.

— C'est pour ça que tu sors avec moi ?

— Non, c'est juste parce que t'es beau.

— Ok c'est une bonne raison.

— Sting est presque aussi imbu de sa personne que toi, confie Lucy à Natsu.

Il la regarde en haussant les sourcils et la pousse dans le
dos pour qu'elle avance. Ils
sont tellement mignons ensemble, je ne suis pas du genre gnian-gnian, mais ils se sont bien trouvés, je parie sur la tête de ma maman qu'ils vont finir amoureux sous un pommier. Ou alors... est-ce possible de tomber amoureux en quelques jours ?

Ce serait le réel coup de cœur, personnellement il m'a fallut approximativement huit ans, mais j'espère être un cas particulier. De toute façon,
vu la vitesse à laquelle Juvia tombe amoureuse, ça varie en fonction des personnes, et aussi de la personne qu'il y a en face, n'est-ce pas Sting ? Il ne peut pas me répondre puisque je suis juste en train de penser, mais je suis sûre qu'il répondrait « il a fallu que je m'habitue à toi et ton mauvais caractère d'abord ».

— N'est-ce pas Sting ?

— Hein ?

— Tu sais pas lire dans les pensées ?

Il s'esclaffe.

— Désolé de t'apprendre que non.

— Ouais bref, alors c'était comment ? je demande à Natsu et Lucy.

— C'était trop bizarre, apparemment la patronne connaît ton père Stingy, répond Lucy en se servant un verre de jus.

— Elle l'a même appelé
« Richard », puis elle a dit qu'elle était déçue de ne pas te rencontrer et elle a proposé à Lucy de passer le casting, se moque Natsu.

— Oublions ce détail, après ça, elle a passé mille ans à
lui montrer des filles qui ressemblent carrément à des mannequins, et il a choisi au bout de dix mille ans, donc ça fait onze milles ans sur place au total.

— Mais ça valait le coup, regardez cette meuf, je peux même employer le terme FEMME pour elle, extrapole Natsu en nous tendant un petit dossier avec des photos et infos personnelles de l'escorte.

— Putain Milla je t'épouse quand tu veux, continue Sting.

Je lui donne un grand coup dans la nuque.

— Mais... je rigole...

— C'est pas drôle, cette fille est trop belle.

— Je trouve aussi, il existe vraiment beaucoup de filles avec des yeux ambrés comme les siens ? râle Lucy.

— Non, elle est gâtée par la nature... je suis jalouse.

— Ouais, bah on aura l'occasion de la voir en vrai demain soir, puisqu'elle va passer. L'amie de papa Sting prend vraiment cette réception à cœur apparemment, ajoute Lucy.

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3325 mots

Voilà la suiiite, j'ai l'impression d'écrire ça à chaque fois lol, j'espère que ça vous a plu !
Un peu beaucoup de discussion autour du Nalu, mais je ne veux pas que ça arrive comme un cheveux sur la soupe donc je fais SJ bourrage de crâne vwala !

Je l'ai pas dit depuis, mais merci pour vos votes, commentaires et abonnements !

🏜Love You🏜