🌹Chapitre 17🌹
Je descends suivi de Yukino, Natsu et Sting jouent toujours à la PS4.
— Tu me presses mais t'es pas près, dis-je en m'approchant d'eux.
Il se retourne et ouvre la bouche avant de la refermer, ses yeux verts me fixent avec une lueur étonnée.
Je souris innocemment lorsqu'il se lève. Il sourit à son tour avec amusement.
— Tu ne veux pas venir mais tu te prépares ?
— C'est Yuki qui m'a poussée, allez complimente moi.
Il rigole.
— Tu es très... jolie.
— Merci.
— Allez-y vous allez être en retard ! nous presse Yukino.
— Fais gaffe Natsu, je te la confie, le préviens Sting.
— Vous aussi ne faites pas
de bêtises ! plaisanté-je.
— Si tu essayes de me faire comprendre de ne pas la violer, ne t'inquiète pas message reçu.
— Comme si j'allais te laisser me violer, se moque Yukino.
— Bon salut les amoureux, lance Natsu en me tirant à l'extérieur.
Je referme la porte et le suis jusqu'à sa voiture.
— Je peux conduire ? questionné-je.
— Mais non Blondie, pendant un rendez vous c'est le gars qui conduit.
— Qui t'as dit que c'était un
rendez-vous ?
— Qui t'as dit que ça n'en était pas un ?
— Déjà ne retourne pas la question. Et moi je te dis que ce n'est pas un rendez-vous parce que je ne l'ai pas voulu !
— Si tu voulais vraiment pas, tu ne viendrais pas. J'espère que tu te rends compte de la chance que tu as d'avoir un rendez vous avec le prince.
— Qui ça ? je me moque en faisant mine de chercher quelqu'un.
Il rigole et on monte dans la voiture.
— Laisse moi mettre ma musique cette fois.
— Allez-y, mademoiselle.
Je m'esclaffe et mets ma playlist.
— C'est quoi l'histoire du film ? me demande-t-il.
— Tu ne sais même pas de quoi ça parle ?
— Bah non, si tu veux aller voir ce film on va voir ce film, et tu n'as rien dit en regardant les horaires tout à l'heure.
— Mais son altesse serait presque galant !
— Avec toi je veux bien l'être Blondie.
— Comment ça avec moi ?
Il affiche un sourire en coin.
— Bah franchement, pour une fois qu'une fille me résiste, tu dois être récompensée.
Je le dévisage en soupirant.
— T'as tout gâché. J'ai cru
un instant que t'avais dit
un truc mignon.
— T'aurais aimé que je réponde un truc du genre :
« Parce que tu es différente Lucy et que je ne veux que toi », déclare-t-il d'une voix théâtrale.
Je rigole.
— Tu as dit Lucy, constaté-je.
— Bah c'est ton prénom non ?
Je lui donne un coup.
— Tu m'appelles Blondie sans arrêt.
— Et ça ne changera pas !
— De toute façon je ne t'autorise pas à m'appeler Lucy.
Il me pince la joue.
— Bon, je vais t'expliquer l'histoire, enfin le résumé, ou la bande-annonce, fin bon ce que j'ai compris quoi.
• • •
On entre dans le cinéma après s'être garés dans le parking souterrain. Natsu a déjà pris
les places sur internet.
— Tu veux manger un truc d'abord ?
— On peut prendre des pop corn ? Et des chips ? Et des m&m's ?
— Tu veux que j'achète le magasin aussi ? me dit-il d'un air sarcastique.
— Euh... oui je veux bien.
— Ok ok, let's go.
• • •
— Vous voulez des formules ? nous demande l'employé du cinéma.
— Je vais vous prendre tous
ce qu'il y a derrière vous, déclare Natsu.
Je le regarde avec des yeux ronds comme des soucoupes. Je vois à sa tête qu'il fait ça pour rigoler, ce mec est complètement débile.
— Vous blaguez ou.. ? lui demande le gars.
— Non, j'suis sérieux, en fait c'est elle qui veut tout ça, elle est capricieuse, continue-t-il en me désignant.
— Eh n'importe quoi !
Donnez nous juste un paquet
de m&m's, un paquet de maltesers, des popcorns
sucrés et...
— Vous voyez ? m'interrompt Natsu.
— ET une bouteille d'Ice tea, s'il vous plaît.
Le gars rigole et nous donne ce que je viens de dicter.
— Ça fait vingt-euros soixante-dix s'il vous plaît.
— Vous avez le paiement
sans contact ? demande Natsu en sortant sa carte.
— Oui, allez-y.
Il paye et prend le sac plus le sceau de popcorns.
— Allez Blondie prends moi ça.
Je lui prends les popcorns et en mange un.
— Merci, idiot, mais d'où sort ton argent ?
— L'argent de poche de papa, ça marche comme Sting, ils se sont sûrement passé le mot... bref, allez viens.
On monte les escaliers où les gens font la queue.
— T'es une petite goinfre
en fait, constate-t-il en me regardant manger mes popcorns.
— Je t'emmerde, j'avais pas faim tout à l'heure.
Une employée du cinéma scan le téléphone de Natsu où sont enregistrés les places et nous indique la salle. Il y a déjà pas mal de monde, mais il reste deux sièges seuls tout en haut, on s'assoit là.
— On dirait un petit couple, dit Natsu en piochant dans les popcorns.
— On ne sera jamais un couple toi et moi, répliqué-je avec un sourire moqueur.
— C'est vrai, qui pourrait supporter une fille comme
toi !
— Tu veux dire qui pourrait supporter un gars comme toi !
— Tu rigoles toutes les filles veulent sortir avec moi !
— Tu te répètes sans arrêt, c'est fatiguant. Et elles
veulent sortir avec l'image
que tu renvoies surtout.
— T'as raisons j'crois, t'en
sais plus sur moi en deux jours que mes copines n'en n'ont jamais su en plusieurs semaines.
— Je me demande comment
tu as fait pour ne pas t'attacher à ces filles moi...
Les pubs commencent avant qu'il ne réponde.
• • •
Les lumières se rallument, je viens de vivre une heure et demi de souffrance, ce film était dégoûtant, stressant,
et encore dégoûtant, le
scénario était en plus de ça complètement pourri.
À un moment j'ai fini par m'accrocher au bras de Natsu, par réflexe de survie. Tout le reste du film j'ai écrabouillé
son bras et je m'y suis agrippée comme à une bouée de sauvetage. Il n'a rien dit mais je fais beaucoup moins la fière, c'est mon premier et aussi mon dernier film d'horreur, je vois absolument aucun intérêt à regarder ces merdes.
Je ne bouge pas et reste agrippée au bras de Natsu, j'ai presque oublié que c'était un bras je crois. J'ai recroquevillé mes jambes sur le siège de peur que la créature ne m'attrape les pieds, j'ai l'impression qu'elle m'observe en ce moment même, je me fais tellement de film que je n'arrive plus à bouger.
— Blondie tu vas m'arracher
le bras là...
— Euh... oui... pardon. Mais... j'ai peur de bouger, dis-je d'une voix à peine audible.
Je lâche doucement son bras pendant qu'il se lève.
Il pousse un long soupir, m'attrape par la taille et me lève de mon siège avant de
me toiser.
— On ira voir un dessin animé la prochaine fois, déclare-t-il en m'attrapant la main.
Je me laisse entraîner sans répliquer « il n'y aura pas
de prochaine fois », j'ai eu tellement peur que je n'ai pas touché à ce que je lui avais demandé d'acheter après les popcorns.
Une fois sortie de la salle, je m'arrête et me colle au mur comme la stressée que je suis.
— C'est bon Blondie, c'est
fini là.
Je ne l'entends qu'à moitié,
je dois me concentrer sur ma respiration. J'ai toujours
eu peur de tout ce qui est surnaturel et spirituel. Les films/histoires d'horreurs, ouija et autres délires glauque, ça accompagne ma peur du noir sûrement. Par exemple, quand je me réveille dans la nuit, je n'ose pas me lever pour aller faire pipi tellement j'ai peur, et si j'ai vraiment une envie pressante, je dois allumer chaque pièce où je passe pour être sûr qu'il n'y aura pas un coin d'obscurité où un monstre totalement inexistant pourra jaillir. J'ai aussi extrêmement peur des bruits que fait le frigo, bref.
— Eh, Blondie, t'es sérieuse ?
Je ne lui réponds même pas
le pauvre. Il se rapproche de moi et pose ses mains sur mes épaules pour plonger ses yeux dans les miens. Il attrape mon menton et me fait lever la tête vers lui. J'essaie de respirer calmement mais sa proximité fait se mélanger mes pensées.
— Bon...
Je louche lorsqu'il approche son visage assez près du
miens pour déposer ses lèvres sur les miennes. Mes yeux se révulsent et je le gifle avec force.
Il recule en grimaçant.
— Me remercie pas, c'est
pour moi.
— T'étais pas obligé de
faire ça espèce de profiteur, j'essayais de me changer
les idées !
— Si j'avais voulu en
profiter Blondie je t'aurais
pas embrasser comme ça,
et au moins tes idées vont ailleurs maintenant.
— Oui mais...
— De rien, allez on y va, me coupe-t-il.
— Tu m'as embrassée sans mon autorisation là !
— C'est bon tu vas pas en
faire tout un flan, c'était
pas ton premier baiser.
— Et alors ! Qu'est-ce qui te passe par la tête, y'avait des milliers d'autres façons de me sortir de ma rêverie ok ?!
— Tes lèvres brillent donc c'est ça qui m'est venu en
tête. Quand j'ai envie de
faire quelque chose je le
fais, t'emballes pas.
— Je te hais Natsu je sais
plus comment !
— Dragneel.
— Et toi c'est quoi ton nom,
Lu-cy ?
— Heartfilia, respecte mon nom de famille je te préviens.
— T'es mignonne, Lucy Heartfilia.
— Boucle-la.
— Regarde c'est Lucy ! s'écrie une voix alors qu'on marche dans le hall du cinéma.
Mirajane et Erza apparaissent dans mon champ de vision.
— Salut les amoureux ! s'écrie Mira. Natsu ravie de te revoir !
— On est pas « amoureux » Mira, soupiré-je.
— Ah bon ? Et pourquoi vous êtes au cinéma que tous les deux alors ? renchérit Erza.
— C'est une longue histoire mais c'est lui qui m'a obligée !
— Et bah t'as bien de la chance !
— C'est ce que je lui répète depuis deux jours ! se moque Natsu.
— Toi n'en rajoute pas !
— J'adore ton style Lucy,
mais quand tu ne veux pas
te préparer en général tu ne
le fais pas n'est-ce pas ?
— C'est Yukino qui m'a forcée ! Bon arrêtez les filles !
On sort pas ensemble !
Elles rigolent.
— Bon d'accord. On se voit demain au lycée, nous dit Erza avant qu'elles ne prennent le chemin des salles en me faisant des clins d'œil.
Si elles restent aussi peu de temps c'est sûrement pour ne pas nous « déranger », elles croient quelque chose de faux. Je les connais, ce sont de vrais concierges, si elles se mettent à répéter partout que je sors avec Natsu, je vais les tuer.
Celui-ci me regarde en souriant.
— Quoi !?
— Jt'ai déjà dit que tes réactions étaient trop mignonne ?
— Tu m'énerves ! crié-je
en partant en direction du parking.
— Je vais aux toilettes hein !
— Cool ta vie !
Au moins, la colère a pris le dessus sur la peur, mais il m'énerve vraiment, un coup
je l'aime bien, et juste après
il devient extrêmement horripilant. C'est impossible d'être comme ça.
• • •
Les parkings souterrains et moi on ne s'aime vraiment mais alors vraiment pas. Ce sont
de vrais labyrinthes et je m'y perds tout le temps, ça fait dix minutes que je tourne sans trouver la voiture, d'autant plus que ce parking sert pour les clients du cinéma mais aussi tous les magasins alentours, puisqu'on se trouve dans la zone commerciale de la ville. Je n'ai pas le numéro de Natsu mais même si je l'avais, je ne pourrais pas l'appeler parce que de 1. c'est la honte
et de 2. il n'y a pas de réseau. En plus je commence à stresser à nouveau. Le niveau où je suis est un peu désert et si je me fais attaquer par l'esprit du film personne ne pourra me secourir. Je frissonne à cette pensée.
Je m'apprête à aller fouiller
le moins trois quand des crissements de pneus me
font m'arrêter pour la énième fois, sauf que la énième fois
est la bonne puisque c'est la voiture de Natsu. Je soupire
de soulagement et m'empresse de monter malgré qu'il rigole en me voyant.
— J'ai dû faire tous les
étages pour te retrouver ! On était au moins deux idiote pourquoi t'es descendue au moins quatre ? se moque-t-il.
— C'était dans la précipitation ! Arrête de
rire j'ai cru que j'allais
dormir ici !
— J'aurais du partir sans toi, mais j'ai pensé à Sting et j'ai renoncé...
— C'est ça, allez roule gros nul.
• • •
Natsu se gare mais on attend quelques instants, à la radio,
ils ont appelé deux personnes inconnus et ils les ont directement mis en ligne. Donc les deux se disputent depuis quinze minutes en disant
« C'est toi qui m'a appelé
pauv' con va jouer ailleurs. »
« Mais putain fils de pite
va ti faire enculi c'est toi qui m'appelle ! », bref, c'est très drôle. L'un des deux finit par raccrocher, Natsu et moi échangeons un regard avant
de rire, grâce à ces deux monsieurs, j'ai oublié ma
peur et mon énervement, magnifique.
On rentre dans la maison quelques minutes après.
Des rires venant de la piscine nous parviennent.
Natsu et moi échangeons un regard entendu avant de nous approcher à pas de loup pour espionner Sting et Yukino.
— — — —
🐉Sting
Une fois que Natsu et Lucy sont partis, Yuki vient s'asseoir à côté de moi.
— Sorano va dormir chez
son copain cette semaine
et mes parents partent en vacances demain, donc je
vais dormir ici, tu m'emmènes cherchermes affaires ?
— T'es plus souvent ici que chez toi c'est fout ça, tu me déranges.
Elle me frappe en rigolant, j'ai vraiment envie de l'embrasser, mais c'est un peu délicat. Ce n'est pas dans nos habitudes, et comme nos habitudes sont bien ancrées, c'est compliqué de se lâcher. Surtout qu'en dehors
du sexe, je suis pas très tactile, et je sais qu'elle ne l'est pas
non plus. Malgré ça, il y a quand même cette envie de l'embrasser que je n'ai pas envie de refouler, on a déjà échangé un baiser, mais j'ai
peur de la gêner. Je ne sais
pas ce qu'elle pense.
— Bon, allons-y, comme ça
je dirais à tes parents que je sors avec toi !
— Oh non pitié, ma mère va être vraiment gênante, « Oh mon dieu, je vais pleurer, ça y est je pleure, Dave viens ! »
Je lâche un rire franc et la prends dans mes bras avant
de la poser sur le sol.
— On ne peut pas leur
cacher ça alors qu'il m'aime comme leur fils.
— C'est un peu, un genre d'inceste c'est ça ?
— On choisit pas qui on aime malheureusement.
— Mais ferme ta bouche oh.
• • •
Sorano nous ouvre la porte
en mâchant son chewing-gum comme une vache.
— Salut petit con, salut petite sœur.
Sorano est la sœur aînée de Yukino, ça fait exactement deux ans qu'elle repasse son bac, parce qu'elle est plus occupée avec ses copains d'une semaine qu'avec ses révisions, si tout se passe bien elle devrait avoir son bac à trente ans.
— Salut cœur d'artichaut, le bac est dans un peu moins
de trois mois, lui rappelé-je comme j'aime le faire chaque fois qu'on se voit.
— Je te signale que ton niveau n'est pas assez bon pour que tu puisses te moquer de moi.
— Moi j'ai commencé à faire des fiches au moins.
— Oui, bon, merci d'arrêter vous deux, nous coupe Yukino.
— Je sens une tension sexuelle entre vous, c'est étrange, constate Sorano.
Yukino se tape le front avec la main, (ou se fait un facepalm pour ceux qui préfèrent) et souffle.
— Seigneur Sora laisse
nous entrer et arrête de dire n'importe quoi !
— Vous devriez coucher ensemble avant le bac, ça déstresse, et puis Yukino tu devrais vraiment t'y mettre je l'avais déjà fait depuis deux ans à ton âge, en plus Sting, ton amoureux de toujours, est à ta disposition alors...
— Sorano !
Arrête t'es trop gênante !
— Je vous l'ai déjà dit pourtant, pas besoin de
réagir comme ça, c'est un conseil de ta sœur.
— Sage conseil, plaisanté-je.
Yukino me donne un gros coup de coude avant de pousser sa sœur pour rentrer.
— Comment tu sais qu'on
sort ensemble déjà ?!
— Ah vous sortez ensemble ?
Il était temps.
— Quoi ?
— Bah je sais pas je te conseillais ça même si tu le prends comme sex friend c'est cool, c'est vrai que d'habitude tu réponds un truc du genre
« Moi coucher avec lui ? Jamais de la vie ! », mdr.
— Ha-Ha-Ha, t'es trop marrante.
— Bon allez petit con entre ou je te ferme la porte au nez.
J'entre avec une mine déconfite, elle m'a frappée en plein dans l'estomac.
— Salut maman, dit Yukino en entrant dans la cuisine.
Je la suis pendant que Sorano remonte dans sa chambre en me faisant un clin d'œil, elle n'est même pas étonnée que je sorte avec sa sœur. Enfin, en même temps, depuis qu'on a douze ans, elle n'arrête pas de nous charrier à chaque fois que je viens ici. Si ça se trouve c'est à cause d'elle que j'aime Yukino, qui sait.
J'entre dans la cuisine à mon tour, la mère de Yukino, Yona Aguria, est en train de cuisiner. Sa mère cuisine très bien, et Lucy et moi ne manquons jamais une occasion de manger ici.
— Salut Yoni ! m'exclamé-je.
— Oh Yukino tu aurais pu me dire qu'il était là !
Elle essuie ses mains sur son tablier pour me prendre dans ses bras.
— Ça va chéri ? J'ai l'impression que je ne t'ai pas vu depuis une éternité !
— Ça fait exactement une semaine maman... soupire Yukino.
— Ça va et toi ?
Tu cuisines quoi cette fois ?
— Je teste une nouvelle recette, un plat asiatique ! Lucy n'est pas avec vous ?
— Non, elle est au cinéma avec un ami d'enfance de Sting, ils sont très mignons ensembles !
— Vraiment ? C'est excitant, présentez le moi ! Tu le connais comment Sting ?
— C'est le fils de l'associé principal de mon père... mais calme toi ils ne sont pas
« mignons », je fais confiance à Natsu mais pas de là à ce qu'ils sortent ensemble...
— Au lieu de t'occuper
des amours de Lucy tu ferais mieux de sortir avec ma
fille, regarde-la ça fait des années que j'attends qu'elle m'annonce « Maman j'ai un copain » mais ça n'arrive jamais !
— Ça y est ça recommence, râle Yuki pendant que je rigole.
— Non mais, je ne vous oblige pas à sortir ensemble... même
si je préférerai vraiment, vraiment, que tu sortes avec Sting. Parce que vous êtes destinés à être ensemble et que... voilà ça y est je vais commencer à pleurer !
— Maman arrête ton cinéma purée !
— Qu'est-ce qui se passe
ici ? Oh tiens, les apprentis sont de retours.
Son père nous appelle toujours comme ça parce qu'on regarde sa mère faire chaque fois qu'elle cuisine, et elle prend un malin plaisir à nous montrer ses talents. Lucy, qui déteste cuisiner tout autant que Dave, joue avec lui aux échecs, je ne la comprends pas, elle n'aime pas jouer aux cartes mais elle aime jouer aux échecs.
— Salut m'sieur, c'est pas bien de fumer.
— Dit-il. Mais bon tu as raisons, je vais bientôt
choper un cancer moi.
— Vous devriez tous les deux arrêter de fumer, déclare Yukino.
— Pourquoi tu fais cette tête Yona ? demande Dave.
— Pour rien ! J'en ai marre qu'une de mes filles changent de garçons comme de chemise et que l'autre ne sortent avec personne depuis qu'elle est née !
— Arrête tes bêtises, je préfère largement l'attitude de Yukino que celle de Sorano, et puis Sting est comme son petit-ami, pas vrai fils ?
Yukino affiche une mine exaspérée.
— C'est bon, on a compris, merci. De toute façon on sort ensemble maintenant donc comme ça vous avez plus de soucis à vous faire, annonce-t-elle.
Les deux passent leur regard d'elle à moi avec étonnement.
— Yukino, dis-moi que tu ne blagues pas ? demande sa mère alors que sa voix se brise.
— Elle blague pas Yoni, la rassuré-je.
Elle se met à pleurer comme une madeleine en se jetant dans les bras de son mari. La famille de Yukino, c'est la famille que j'aurais aimé avoir, le fait qu'il me considère autant me fait plaisir. D'ailleurs, les parents de Lucy nous avez aussi adopté, Yuki et moi, quand ils sont morts, on ressentait sa tristesse, elle était moindre, mais on la ressentait.
En plus, avant Yona et Layla,
je n'avais jamais eu de présence maternelle, elle compte d'autant plus pour moi.
— Bon voilà je le savais, je vais préparer mes affaires pour la semaine, décrète Yukino.
— Attendez, Sting, tu sais que je te considère comme mon fils, mais si tu la fais pleurer ça va mal aller pour tes fesses, me prévient son père.
— Je serais sage comme un nuage.
Yona se mouche avec un sopalin et sanglote.
— Il est trop parfait, pleure-t-elle.
— Oh pitié, bon allez Sting viens !
— Lucy n'est pas là ? demande Dave.
— Tcht laisse-les, Lucy a un rencard figure toi ! annonce Yona.
— Comment ça ? Avec qui ?
Yukino me prend la main pour monter dans sa chambre pendant que Yona explique à Dave que Lucy est avec mon
« ami d'enfance ».
— Tu vois, je hais ses réactions débiles, s'énerve Yukino en refermant la porte.
— Au moins elle est contente, rigolé-je.
Elle saisit sa valise et y fourre plein de vêtements au pif, Yukino n'est pas vraiment du genre à plier correctement ses habits.
Je secoue sa boule à neige Winnie l'ourson et en la regardant prendre son collier
« NY », je repense à ce que je dois demander à ses parents.
— Euh, j'vais aux chiottes, lui dis-je en sortant.
— Pas besoin de me le préciser, bye.
On rigole et je referme la porte avant de dévaler les escaliers.
— Yon-ave, j'ai un truc à
vous demander, je déclare en déboulant dans la cuisine.
Ils se tournent tous les deux vers moi.
— Oui chéri ?
Yona est un peu lunatique, elle gère bizarrement ses émotions, mais maintenant, elle me fait un grand sourire.
— Euh, je fais vite parce
que Yuki ne doit pas être au courant ok ?
Dave lève les yeux de son journal et ils hochent tous
les deux la tête.
— Ok, vous savez, dans
une semaine c'est son anniversaire... et vu que c'est les vacances de Pâques, je voulais l'emmener quelque part avec Lucy et mon ami d'enfance, j'ai vu avec mon père et tout est ok, il manque juste votre accord, je sais que j'aurais pu vous demander avant, mais comme mon père est tout le temps occupé ça a pris du temps à être organisé.
— Évidemment, pourquoi tu demandes comme ça fiston ?
— Je sais pas, vous vouliez peut-être le passer avec elle... et puis c'est un peu loin.
— On en a passé dix-sept avec elle, t'inquiète pas pour ça, tu comptes l'emmener où ?
— À New York.
Yona recrache la sauce qu'elle était en train de goûter.
— Non mais ça va pas de faire payer ça à ton père juste pour ma fille ?! s'étrangle-t-elle.
— Il ne sait même plus quoi faire de son argent Yoni, et je te signale qu'il fait attention
à ne pas me bourrer d'argent pour que je sois pas pourri gâté alors il pouvait bien
faire ça, il était content que
je le fasse pour Yuki !
— Mais même ! C'est beaucoup trop !
— C'est ses dix-huit ans Yoni...
Et à l'heure qu'il est, mon père est millionnaire et s'enrichit encore, arrête de t'affoler et dis oui.
— Ça me semble si énorme
et irréaliste... et en même temps si génial, quel dilemme, je sais qu'elle et Lucy ont toujours rêvé d'aller là-bas, soupire-t-elle.
— Bien sûr que c'est d'accord, mais tu remercieras bien ton père, vous serez prudents et nous on rentre Samedi donc vous passerez à la maison avant de partir c'est d'accord ? la coupe Dave.
— Oui, merci Davy !
— Sting tu es un don du
ciel, s'émerveille Yona.
— Merci Yoni, vous aussi, vous êtes les parents que j'aurais aimé avoir, allez je remonte !
— Voilà, ça y est, je vais pleurer encore ! Bon sang de bonsoir j'ai bu trop d'eau !
_____________________
3995 mots
Sorry I'm late again, encore des problèmes d'internet, j'ai enfin trouvé de la 4G pour poster !
J'aime beaucoup ce chapitre parce que j'ai introduit la famille de Yukino qui n'était pas là auparavant !
Aussi, vous aurez remarquer que j'ai changé leur destination, les Maldives c'était un peu irréaliste et surtout, je trouve qu'ils auront plus de choses à faire à NY, et j'ai ma petite idée pour le Nalu donc voilà !
🛍Love You🛍
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