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🌹Chapitre 12🌹

🌟Lucy

Natsu et moi nous sommes assis sur la balancelle de la première restanque du jardin de Léo. Elle est légèrement isolée, et je préfère être loin de l'agitation de la fête. Je ne sais même pas pourquoi je reste avec lui alors qu'il suffirait de rentrer me coucher, mais j'ai commencé à lui raconter l'amitié qui s'est créé entre Sting, Yukino et moi, et du coup je ne m'arrête plus de parler.

— Donc Sting a... je dois t'ennuyer là, enfin je m'en
fous de t'ennuyer mais je déteste parler dans le vide
et...

— J'ai écouté tout ce que
tu m'as raconté depuis la
classe de sixième jusqu'à
la quatrième. C'est marrant
de voir quelqu'un aussi passionné par un récit. Mais, tu voudrais bien m'éclairer
si je te demande pourquoi tu vis chez Sting ?

Il fait se balancer le banc suspendu au grand chêne
du jardin et me sonde de
ses yeux onyx.

— Sting m'a déjà parlé de
toi au téléphone, Lucy par ci, Lucy par là, mais je ne savais pas que tu habitais avec lui.

La mort de mes parents n'est plus un sujet tabous, je me sens plutôt détendue, alors je décide lui faire part de ce qui m'est arrivé.

— C'est depuis mes quatorze ans, que je vis chez lui...
Mes parents sont morts dans
un accident de voiture.
Uhm... ils rentraient d'une
fête organisé par le boulot de mon père, ils étaient un peu éméchés et mon père n'a pas eu le temps de réactions qu'il aurait fallu quand un camion a dévié de sa trajectoire, j'étais justement chez Sting ce soir-là.

— Désolé, je pensais qu'ils étaient en voyage ou quelque chose dans le genre...

— C'est rien, j'ai fait mon deuil depuis. Mais pendant un an, j'ai fait des crises d'angoisses atroces dès que
je montais en voiture, c'est pour ça que Sting ne me
laisse pas conduire, il a
peur que ça m'arrive à nouveau en conduisant.

— Les crises d'angoisses, je connais. Mais j'en ai pas refait depuis des années, et toi, tu récidives ?

Je secoue la tête.

— Non, pas depuis deux ans et demi.

Je ne lui demande pas pourquoi il a fait ses crises,
je suppose que c'est dû à la mort de sa mère dont Sting
m'a parlé.

— Et comment t'as fait légalement parlant ?

— Ça va te paraître mélo-dramatique, mais ma mère était orpheline, et mon père était brouillés avec toute sa famille. Mes parents étaient des solitaires un peu nomades sur les bords avant ma naissance. Par dessus le marché, ils étaient très prévoyants. Je n'en avais pas connaissance, mais ils avaient déjà rédigé leur testament depuis deux ans, quand ils sont morts. Les seuls adultes qu'ils connaissaient étaient Mary, le père de Sting, et les parents de Yukino.

— Mary, c'est la dame qui s'occupait de Sting c'est ça ?

— Oui, son père ne
revient qu'environ huit
fois par ans, il est tout le temps en déplacement...

— Donc tes parents ont
voulu te désigner un tuteur
en cas de décès ?

Je lève les yeux vers le ciel et souris légèrement en balançant mes jambes dans le vide.

— Oui, deux, au final...
Mary a été désigné comme ma tutrice légale numéro un et le père de Sting comme mon tuteur légal numéro deux. C'est lui qui s'est proposé, puisqu'il était le patron de Mary avant tout. Mes parents les ont choisis parce que je passais beaucoup de temps chez Sting. Mary était comme
une deuxième mère et j'adorais le père de Sting.

Même si la famille de Yukino est devenue comme ma deuxième famille aujourd'hui, auparavant je passais beaucoup plus de temps chez Sting, puisque Dave, le père de Yukino, travaillait de chez lui, et ne devait donc pas être dérangé. En plus de ça, niveau financier,
ils ont deux filles et des salaires normaux contrairement au père
de Sting, donc pour mes parents
le choix était évident.

— Après l'accident, Mary
m'a expliqué qu'ils avaient décidé de faire ce testament en rentrant d'un voyage de trois jours, où j'avais dormi chez Sting, et où l'avion qu'ils avaient pris avait failli se cracher. Je n'étais même pas au courant de ça d'ailleurs, mais ils se sont demandés
s'ils mouraient tous les deux, qu'est-ce qui allait m'arriver puisque je n'ai ni parrain, ni marraine, ni famille extérieur. Évidemment j'aurais été placé en famille d'accueil, et ils ne voulaient pas ça... quand ils sont morts, la procédure a
été un peu longue avec les différents juges et l'exécuteur testamentaire mais ça a fini par se débloquer.

— Donc... dans le malheur tu as eu un peu de chance que tes parents soient prévoyants...

— En fait, ils étaient vraiment parano, enfin, pas si parano que ça finalement mais...
Je suis reconnaissante à ce presque crache d'avion. Des fois je me dis que c'est pas une coïncidence, mais je crois pas vraiment en dieu donc...

— T'es une fille forte, Lucy.

— Je raconte ça sans émotion, mais sur le coup, j'étais plus bas que terre, j'ai pleuré du matin au soir pendant des mois, et j'ai perdu beaucoup de poids, c'était.... une sale période, conclué-je en me tournant vers lui.

— Tu veux un câlin ? demande-t-il en ouvrant les bras.

— Non merci, je suis pas
très tactile, plaisanté-je.

— Ça se voit en te regardant que t'as vécu des trucs durs.

— Je dois le prendre comment ?

— Je veux dire que t'as l'air d'avoir les pieds sur terre et de pas te prendre la tête pour rien.

— Après la mort de mes parents, je crois que j'ai vécu la pire douleur possible, alors, plus grand chose ne m'atteint. Et j'ai pas envie de souffrir encore, donc je me protège des autres.

— On est pareils toi et moi.
Ma mère est morte d'une polymyosite quand j'avais neuf ans. Une semaine après, mon père m'a envoyé dans un internat en Angleterre, j'ai
fait des crises d'angoisses chaque jour, sans déclencheur particulier. Depuis il s'est excusé de m'avoir fait ça, il
m'a dit qu'il était au bout et
qu'il ne voulait pas que je le vois anéantit, mais je lui en veux.
Je lui en veux pour ça, et aussi pour le fait qu'il se soit remarié, je peux pas vivre avec une femme qui remplace ma mère.

Je le vois un peu différemment en le regardant, je vois dans son regard qu'il est encore touché. Mais en même temps, s'il n'avait personne pour l'épauler dans son internat, ça se comprend. Je ne sais pas si j'aurais pu faire mon deuil sans Sting, Mary, Yukino et sa famille. Il montre beaucoup d'assurance, mais à l'intérieur il doit avoir beaucoup de chose qui lui pèse. Je ne peux pas lui reprocher d'avoir des relations dénuées de sentiments si comme moi, il a juste besoin
de se protéger.

— Je te cerne un peu mieux,
je pensais que tu n'avais pas de cœur, mais c'est juste que tu ne veux pas en avoir...

— Tu crois ?

— Je crois que t'as besoin d'attention, et d'amour aussi.

Il rigole.

— Ça fait vingt-quatre heures qu'on se connaît et tu me parles déjà d'amour ?

— L'amour n'est pas obligé
de venir de moi !

Nos téléphones se mettent
à sonner en même temps coupant court à notre discussion. Mais je suis contente qu'on l'ait eu, cette discussion. Si on doit habiter ensemble, autant qu'on se connaisse un minimum. Je ferais attention à ce que je dirais, et inversement. Et puis, au fond je crois qu'on peut s'entendre finalement.

— Allô ? répond-t-on en même temps.

— Lucy... chuchote Yukino.

Je souris et me lève en entendant sa voix, je fais
signe à Natsu que je m'éloigne un peu alors qu'il parle lui aussi à son téléphone.

— Oui c'est moi ?

— On s'est embrassé, genre là...

— Arrête... Yuki t'es sérieuse ?

— Oui, je suis dans ta chambre là, on s'est dit
qu'on s'aimait et, putain j'ai l'estomac noué c'est horrible, je souris comme une conne.

— Votre maturité m'épate !
Tu vas me raconter ça quand
je rentre !

— Oui enfin plutôt demain parce que je suis crevée...

— Ok j'attendrai, mais je vais pas dormir de la nuit, je suis vraiment heureuse que vous ayez pu parler sincèrement...

— Moi aussi, j'ai l'impression d'être libérée. Bon, c'était
juste pour te dire ça, ça va
toi ? Et Rogue ça va ?

— Oui t'inquiète il est parti avec Marine, moi je suis avec Natsu, étonnement on a parlé de nos passés et il est monté dans mon estime.

— Alors toi aussi tu me raconteras !

— Oui oui, allez bonne nuit meuf.

Elle rit et me répond là même chose avant de raccrocher.
J'avais peur que leur discussion ne soit mouvementée, je suis vraiment contente qu'ils aient pu se dire la vérité, et surtout qu'ils n'aient pas fait les gamins.

Je reviens vers Natsu qui a déjà raccroché.

— C'était Sting, il s'est excusé de m'avoir frappé et il m'a dit qu'il avait embrassé Yukino. Il m'a dit de te demander pardon de sa part aussi. Il avait l'air d'un gamin...

— Yuki aussi était étrangement heureuse, c'est l'amour ça.

— L'amour dont j'ai besoin ?

— Peut-être, dis-je en souriant.

— Viens on s'aime s'te plaît ?

— On s'aimera plus tard parce que j'ai envie de faire pipi là, et je suis fatiguée en plus, ironisé-je.

— On est pas obligés de coucher ensemble ce soir t'inquiète.

Je lui donne un coup dans l'épaule alors qu'il se lève.

— Prends pas la confiance petit prince.

— Oui c'est ça, allez, va aux toilettes.

— Tu m'attends en bas des escaliers ok ?

— T'es mignonne...

— Arrête je rigole pas, j'ai
pas envie de te chercher
trois heures mais tu vas
pas m'attendre devant les
toilettes non plus donc...

— Ok, jt'attends en bas des escaliers, mais je vais fumer d'abord.

— Super...

Il me pousse dans le dos et
je ne me fais pas prier pour m'éloigner de lui et son paquet de cigarette. Je descends les escaliers en pierre et passe la baie vitrée pour retourner dans la maison, la fête bat toujours son plein. Je pousse quelques personnes pour arriver jusqu'aux escaliers que je monte quatre à quatre. En traversant le couloir, je passe devant une pièce très enfumée où se trouvent plusieurs gars louches. J'accélère le pas jusqu'aux toilettes parce qu'ils n'ont pas l'air très fréquentable.

• • •

Je ressors des toilettes en essuyant mes mains sur
mon jean quand une voix m'interpelle.

— Tiens, Lucy.

Je relève la tête vers mon interlocuteur, Ryan, un mec
qui était dans ma classe
l'année dernière et qui me
fait régulièrement du rentre dedans très insistant. Il a une très mauvaise réputation, et certaines filles se sont déjà plaintes de lui.

Je déglutis et continue mon chemin dans le couloir sans
lui répondre, il empeste l'alcool et la drogue.

— Eh eh eh pas si vite, tu
me dis même pas bonjour ? demande-t-il en m'attrapant le poignet. J'essaie de me dégager mais il resserre sa prise.

— Laisse moi Ryan. Je suis pas intéressée, je te l'ai déjà dit.

Je frémis et cesse tout mouvements lorsqu'il se colle à mon dos.

— Et alors... j'aime bien
quand elles se débattent.

Mon cœur accélère à cette remarque.

— Je t'ai vu passé dans le couloir, et je me suis dit que t'avais sûrement envie de compagnie, continue-t-il en posant sa main sur ma cuisse.

Ma respiration se bloque un instant, je ne sais pas comment réagir. Il plaque sa main sur ma bouche, me fait reculer jusqu'à une pièce du couloir, et pousse la porte pour entrer.

— Depuis le temps que j'attends cette occasion, chuchote-t-il en plaquant mon buste au mur de la chambre.

Il me tient si fermement que je n'arrive pas à bouger, je suis tétanisée, comment j'ai pu me retrouver dans une situation comme celle-là en l'espace de cinq minutes. Sa main sur ma bouche ne me permet que d'émettre des gémissements plaintifs, des larmes se forment au coin de mes yeux lorsqu'il remonte mon débardeur noir pour s'en servir de bâillon.

Une de ses mains retient mes poignets alors qu'il colle nos bassins.

— T'es l'une des filles les
plus bonnes que j'ai rencontré Lucy, tu le sais ça ?

Mes larmes débordent en silence alors qu'il empoigne mes cheveux et me tire la tête en arrière.

— J'ai de la chance que pour
une fois ce connard de Sting
ne t'accompagne pas hein, j'espère que t'es encore vierge, je préfère.

La porte de la chambre est encore entrouverte, je me mets à prier de toute mes forces que quelqu'un me sorte de là. Je ne veux pas revivre un traumatisme, si Dieu existe, il ne pense pas que j'en ai déjà vécu assez comme ça... le pire, c'est que je suis sûre qu'il était dans la pièce enfumée devant laquelle je suis passée et que ses petits copains sont en train de fumer en sachant très bien ce qu'il est en train de faire. Je me rends compte que c'est tellement facile pour une femme de se faire abuser, je m'étais toujours dit que le jour où ça devait m'arriver, je saurais me défendre, or, je n'ai même pas réussi à faire un mouvement.

Mes sanglots sont étouffés par le bâillon alors que sa main glisse sur
le bouton à pression de mon jean. Je ferme les yeux pour contenir toutes les émotions qui me submergent.

— Blondie ? appelle une voix
dans le couloir.

Je rouvre les yeux et mes larmes redoublent quand j'essaye de crier en vain. Ryan se stoppe et s'immobilise.

— Putain, peste-t-il avant
de relâcher directement son
emprise.

Mes jambes ne me soutiennent plus alors je me laisse tomber au sol en pleurant. Ryan s'accroupit à ma hauteur et me fait signe de me taire avant d'enlever le débardeur de ma bouche.

— Si tu...

La porte s'ouvre avant qu'il ait le temps de terminer. Natsu me regarde avec incompréhension alors que Ryan s'approche de la porte.

— Je viens de la trouver comme ça, tu la co...

Natsu lui décoche une droite sans
le laisser finir, son regard est sans émotion, il n'y a pas la lueur d'amusement qu'il avait quand le lourdo m'a abordée tout à l'heure. Suite à ça, il attrape sa nuque pour
lui asséner un coup de genoux dans l'estomac, Ryan n'a pas le temps d'esquisser un seul mouvement. Natsu termine par lui coller sa main derrière le crâne pour l'envoyer contre le mur. C'est d'une violence inuit, mais il a exécuté ça en l'espace de quelques secondes. Je regarde Ryan s'écroulait au sol, il doit être complètement assommé.

Il n'a que ce qu'il mérite, la manière qu'il a eu d'exécuter ses mouvements me laisse facilement deviner que
je ne suis pas la première, et qu'il
a dû arriver à ses fins avec d'autres.

Ça ne me fait que pleurer davantage, tous mes membres tremblent sans distinction lorsque Natsu me relève. Il me serre contre lui tout en me soutenant, je laisse mes larmes
couler dans son cou en posant spontanément mes mains sur son torse. Je n'ose même pas imaginer ce que Ryan m'aurait fait s'il n'avait pas été là. Qu'il arrive à me mettre dans un tel état en quelques minutes, c'est horrible ce qui se bouscule dans ma tête à ce moment précis, des spasmes viennent secouer mon corps alors Natsu me serre davantage.

— Heureusement que je t'ai pas écouté en attendant en bas...

Merci... sangloté-je.

— Pourquoi tu me remercies,
je n'allais pas te laisser te faire agresser, je suis pas idiot à ce point...

— Je sais...

— La vie ne t'aime pas on dirait...

Quand j'étais petite, et
que je pleurais, ma mère me disait toujours de respirer calmement, je me souviens de sa voix et ses gestes affectueux quand elle me serrait contre sa poitrine. J'ai toujours été de nature stressée, elle disait « dès que ça ne va pas, ou que ça ne va pas aller, inspire et expire sans penser au reste, dis toi que tout va bien, que tout ira bien. » Ça m'a aidée quand je faisais mes crises d'angoisses.

Je me concentre sur la respiration
de Natsu, et me mets à inspirer
et expirer en essayant de faire abstraction de ce qui vient de se passer.

Tout va bien... Tout va bien...
Je ne vais pas me lamenter, j'ai vécu pire, il n'a pas eu le temps de faire ce qu'il voulait. Ça ne doit pas me faire paniquer, ni me faire me sentir mal. Je vais bien, pensé-je.

Depuis que j'ai fait mon deuil, l'important pour moi, c'est de toujours positiver. Toujours voir du bon dans le mauvais, me dire que chaque épreuves forgent mon caractère et font de moi ce que je suis. C'est facile à dire, mais c'est pour ça que je ne suis jamais abattue, je me suis convaincue que quoi qu'il arrive, je survivrais et j'en ressortirais plus forte.

— Ça va ?

Je hoche la tête, mes jambes tremblent toujours, c'est sous le coup de l'émotion, je crois. Quand la peur vous prend et que vous n'arrivez plus à contrôler vos propres réactions. Sans me demander, il me soulève en passant ses avant-bras sous mes fesses, je ne proteste pas, parce que je ne suis pas sûre que mes jambes vont soutenir mon corps correctement. Ryan git
toujours au sol.

— Tu ne l'as pas tué j'espère...

Malgré la situation, la remarque le fait rire.

— Je ne suis pas violent à ce point, il est juste assommé pour un moment.

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2895 mots

N'hésitez pas à me donner vos avis svp !
J'ADORE LES COMMENTAIRES DES CACTUS !

Bon sérieux... cette scène était totalement pourrie même si j'ai essayé de la rendre le plus crédible possible, désolée.

🥡Love You🥡

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