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Chapitre 40 - Partie 3

Madeline


Se pourrait-il qu'Edgar ait conquit le cœur de ma famille maternelle par sa musique ?

Je n'aurais jamais envisagé cette théorie avant aujourd'hui.

Et pourtant, ce qui me semblait être une très mauvaise idée au départ, commençait à porter ses fruits.

Le visage illuminé de ma grand-mère, les yeux pétillants de ma mère, mon cœur explosant dans sa cage, Edgar réalisait à lui seul un méga combo.

Outre le fait que mes ainées semblaient ravies, je détachais avec difficulté mon regard de ses doigts courant sur le clavier.

Sa voix, légèrement éraillée au début, prenait de plus en plus de place dans la pièce, nous berçant dans sa douce mélodie.

Il n'y avait rien à dire, Edgar était dans son élément, et il venait de fermer le caquet de ma grand-mère comme il se devait.

Moi, il me transportait. Dans un autre univers, une autre planète, à trois cent quatre-vingt-quatre mille quatre-cent kilomètres sur la Lune. Il me faisait voyager comme à son habitude avec son timbre de voix chaud et suave, les pieds bien ancrés dans le tapis du salon.

"I was crazy, I was sick,

Seeing you go, as a stick

You were my light, my own moon

I was crazy to let you move..."

Je l'écoutai, les larmes aux bords des yeux. Oui, il m'avait beaucoup fait pleurer, mais aujourd'hui, il n'y avait aucune tristesse. Même de l'entendre chanter notre histoire ne me rendait pas triste. Une certaine détermination m'envahit même, un espoir de ne jamais refranchir cette ligne entre le bonheur et le mal-être, entre la lune et les ténèbres... J'attrapai ma coupe de champagne sur la table pour rafraichir ma gorge sèche, le regard toujours absorbé par sa silhouette devant mon piano.

Le morceau terminé, il se retourna le sourire aux lèvres, fier aussi de l'effet qu'il avait pu produire. Parce que oui, quand on ne le connaissait pas, ses remarques acerbes et sa nonchalance pouvaient en surprendre plus d'un. Par contre, quand il était derrière un piano, derrière sa guitare, ou juste un micro, l'aura qu'il dégageait était telle, qu'un silence presque céleste était contenu dans l'auditoire avant d'entendre des cris de joie ou des exclamations.

Me mère referma sa bouche avant de joindre ses deux mains pour l'applaudir.

Qu'est-ce que je disais... Voyez-vous un peu l'effet ?

Très vite, les autres se joignirent à ses acclamations.

— Eh bien, c'était ... Je n'ai pas tout compris à votre charabia Edgar, mais c'était une belle chanson, avoua ma grand-mère reconnaissante.

Il prit sa tête dans ses mains en riant tandis que je l'accompagnai dans cette joie. Ma grand-mère, bien que très droite dans ses bottes et assez pince sans rire avec mon copain, avait un humour déconcertant. Je l'adorais.

Evidemment, la langue de Shakespeare lui paraissait nuageuse, mais je la rassurai sur la beauté des paroles.

— D'ailleurs, je ne sais pas si elle vous a dit, mais Madeline a posé sa voix sur quelques titres de notre prochain album..., lança Edgar, toujours assis derrière le piano.

Je piquai un fard.

— Quoi ? Pourquoi tu ne me l'as pas dit ? se réjouit ma mère en m'attrapant par les épaules.

— Parce que je comptais te le dire ce week-end, mais ce n'est pas grand-chose, je suis sûre qu'on ne m'entend pas tant que ça, lui répondis-je, rouge comme une pivoine.

— Eh bien, je trouve que ça se fête une nouvelle comme ça ! annonça Fred, presque coupé par la sonnette de la porte.

Je me levai d'un bond pour aller ouvrir aux nouveaux venus. Mon père franchit le seuil quelques minutes plus tard en ouvrant grand ses bras, sa main droite accaparée par un énorme bouquet.

— Joyeux anniversaire ma belette ! me dit-il enthousiaste.

— Merci papa ! lui répondis-je en me raclant la gorge, gênée par ce surnom qui sortait de nulle part.

— Tiens, c'est pour toi. Provenance directe de la première concurrente de ta mère, m'offrit-il son bouquet avec un clin d'œil.

Je ne pus réprimer mon rire.

Ma mère se pointa derrière, un vase à la main, l'air désinvolte.

— Je vois que tu as toujours un grand sens de l'humour, Leo. Donne-les-moi, ma chérie, je vais les mettre dans l'eau.

Effectivement, il était préférable que je laisse l'experte gérer, car aussi paradoxale que ça pouvait paraître, je ne m'en sortais pas très bien avec tout ce qui sortait de la terre.

Mon père s'avança, tendit une main ferme (presque trop) à Fred pour le saluer, complimenta ma grand-mère sur sa beauté et attrapa Edgar dans ses bras, visiblement heureux de le voir ici.

Je n'eus pas le temps de me réjouir de la tête d'Edgar que la sonnette retentit une nouvelle fois. Cette fois-ci, ça devait être mes copains.

— Premier étage à droite, criais-je dans le combiné de l'entrée avant d'ouvrir la porte.

Elisa en tête du cortège couru pour me prendre dans ses bras. Noé était aller les chercher à la gare et accompagnait le trio jusqu'à ma porte d'entrée, tout sourire.

Ma famille quant à elle s'était entassée dans l'entrée derrière moi pour pouvoir faire plus vite connaissance avec mes amis.

— Entrez, Entrez, bienvenue ! m'exclamais-je ravie.

C'était bien la première fois qu'autant de personnes se réunissaient pour moi. Ils m'embrassèrent chacun à la suite, avant de se présenter tour à tour à ma famille.

La fête pouvait commencer.

— Je vais leur montrer leur grand lit, m'indiqua Edgar avec un sourire aussi grand que le lit d'amis.

Sa réaction me faisait rire plus qu'autre chose.

Ils revinrent quelques minutes après, emplit de joie.

— Maddy, l'appartement de ta mère est canon et ta ville est trop mignonne ! Tu nous en montreras plus demain ? s'extasia Elisa dans sa robe moulante.

— Bien sûr c'est prévu ! lui répondis-je. Qui veut du champagne ?

Ils levèrent tous la main tandis que Fred et mon père s'occupaient d'ouvrir chacun une bouteille. Je sentais venir le combat de coq toute la soirée, mais les regarder m'amusait beaucoup trop pour dire quelque chose.

Noé me prit par la taille en m'accompagnant au salon.

— T'es magnifique ce soir, me dit-il en m'embrassant la joue.

Je rougis, heureuse.

— C'est vous qui me rendez belle, lui avouais-je tandis qu'Edgar s'avançait vers nous avec deux flutes de champagne.


Puis la soirée continua dans une symbiose et une ambiance incroyable. David avait fini par se mettre au piano, nous jouant des classiques de la musique française et anglaises pour nous permettre de chanter pour l'accompagner.

Fred et mon père avaient fait un duo au bout de plusieurs verres, ma mère et Elisa s'étaient, sans surprise, entendues dès les premiers mots échangés et Edgar avait réussi à faire danser ma grand-mère.

Ces scènes surréalistes définissaient à la perfection ma vie d'aujourd'hui : incroyable, intrépide, audacieuse et ardente.

Ma grand-mère et André s'éclipsèrent peu avant vingt-trois heures sans un dernier conseil avant leur départ.

— Je suis rassurée, ma puce. Ce garçon est bien. Mais fait attention à toi, tu es si jeune...

— Mamie, je te rappelle que tu étais mariée à vingt ans..., lui rappelais-je en levant les yeux au ciel.

— Tu ne comptes pas te marier tout de suite, quand même ? me répondit-elle en écarquillant les yeux.

— Mais non, enfin !! la rassurais-je. Ce n'est absolument pas dans mes plans ! C'était juste pour te dire que tu n'étais pas beaucoup plus vieille quand tu t'es mis avec papy...

— C'était une autre époque... me répondit-elle envahit d'une certaine nostalgie.

— Je ferais attention à moi, mamie, ne t'inquiète pas. Edgar est... incroyable, conclus-je en déviant mon regard vers le salon, où il faisait maintenant danser ma mère bourrée.

— Je t'aime, ma puce. Allez, au revoir, bonne soirée.

— Moi aussi mamie, bonne soirée André, à bientôt.

Refermant la porte derrière moi, je regagnai le salon, des étoiles dans les yeux. 

J'aimais ce que je voyais. Mes parents complices comme avant, Fred et Edgar s'intégrant parfaitement dans cette famille recomposée, et mes amis, creusant un peu plus leur place dans mon cœur. 


********

Et voilàààà 

Dernière partie du chapitre 40 :)

Je ne me suis pas trop étalée sur la soirée, ne trouvant pas ça très instructif. Je ne sais pas... Dites moi !

Dans le prochain chapitre, on aura quelques flash back sur la soirée et surtout la nuit et le lendemain :)

Voilà voilà, tout le monde s'aime ici !


(ps: les paroles n'ont rien à voir avec la chanson, je les ai inventées... LOL, j'espère que c'est bien :)  )


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