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Chapitre 39 (partie 2) Madeline




— Les gars, c'est... wow, je ne sais pas quoi vous dire, je suis trop contente, annonçais-je à mes amis en cachant l'émerveillement au fond de mes yeux, derriere mes mains.

Je venais de lâcher Elisa et avait fini de saluer tout le monde autour de cette table de pique-nique au bord de la Seine.

Le soleil avait chuté au bout du fleuve parisien, nous baignant dans une atmosphère orangée, à la chaleur encore agréable pour un début de soirée.

Edgar glissa ses bras autour de mes hanches et colla mon dos contre son torse.

— Bon anniversaire, Mad, me susurra-t-il au creux de l'oreille.

Un frisson me traversa l'échine. C'était la première fois qu'on m'organisait une surprise pour mon anniversaire, et une reconnaissance infinie jaillit des tréfonds de mon âme, me laissant un sourire béat sur le visage.

— Laisse-en un peu pour les autres, veux-tu ? s'interposa Noé entre nous pour me prendre dans ses bras une nouvelle fois.

Son sourire communicatif ne fit que grogner gentiment Edgar qui me lâcha pour m'envoyer dans les bras de mon meilleur ami.

— T'es vraiment le pire des menteurs, toi, lui dis-je finalement contre son torse.

— Une surprise est une surprise, Madeline. Je ne voulais même pas penser à ce qu'il allait me faire (il pointa Edgar du menton) si j'étais celui qui gâchait la fête.

— Un point pour toi. Je ne préfère même pas y penser non plus, rigolais-je contre lui.

— Tu as passé une bonne journée ? me demanda-t-il sans me lâcher.

— Un rêve. Il... Il est vraiment super avec moi, tu sais ?

— Je sais, Madeline. Je vois bien qu'il te rend heureuse.

— Et hier, j'ai chanté ! J'ai posé ma voix pour leur prochain morceau...

— Et c'était vraiment parfait, intervint David entre nous.

Les deux s'échangèrent un regard discret, mais pétillant, tandis que Noé me lâcha finalement pour m'observer avec fierté.

— J'ai vraiment très hâte d'écouter ça alors ! me dit-il en pinçant légèrement ma joue.

— On devrait avoir un premier jet dans la soirée, expliqua Théo alors qu'on s'asseyait autour de la table.

— Moi aussi, j'ai hâte d'écouter ce nouveau morceau, et désolée Edgar, mais c'est surtout parce que c'est toi qui l'a écrit, Théo, annonça tout sourire Elisa à son copain.

Installée en face de moi, elle rit avant de me tendre un verre de vin blanc.

— Je peux t'emprunter cinq minutes ? me demanda-t-elle finalement.

— On revient, ne buvez pas tout ! prévins-je les garçons déjà occupés à prévoir la suite de leur album.

Prenant mon verre, je la suivis vers le bord du quai dans un silence surprenant. Je crevais d'envie de la reprendre dans mes bras et d'oublier tout ce qui avait bien pu se passer, sauf que ça ne pouvait pas se dérouler comme ça. On devait s'expliquer. C'était primordial.

En amitié comme en amour, la base de toute relation était bien la communication. Sans parler, des rancœurs pouvaient subsister entre nous au fur et à mesure et ce n'était pas ce que je voulais. Et j'étais certaine qu'elle non plus.

Je bus une gorgée de mon vin, tandis qu'elle s'arrêta de marcher.

— Maddy...

Elle attrapa mon bras libre et soupira fort.

— Je... Je suis désolée. Depuis qu'on s'est engueulée, je ne suis pas bien. Je... J'te considère vraiment comme ma meilleure amie, et cette dispute, c'était pas... C'était nul, souffla-t-elle.

Je baissais la tête, honteuse d'avoir laissé traîner cette animosité trop longtemps.

—Je suis désolée aussi Elisa. Tu m'as dit toutes ces choses..., mais tu avais raison. Je veux dire, tu ne m'as pas dit tout ça sans raison. Je n'ai pas vu que tu allais mal, je n'ai pas rempli mon rôle d'amie correctement. Et je suis désolée pour ça, vraiment.

— Mais j'aurais pu tout simplement venir t'en parler, au lieu de ça, je t'ai criée dessus, sans savoir ce que tu ressentais non plus, s'excusa-t-elle.

Elle m'indiqua du doigt une parcelle de quai non occupé et m'invita à m'asseoir au bord de l'eau.

—Tu sais Elisa, tout ça, c'est tout nouveau pour moi. D'avoir UNE meilleure amie, déjà, c'est bien la première fois. J'ai toujours eu Noé, tu vois, et ça a toujours fonctionné sans qu'on se parle ou qu'on se dise les choses. Avec Noé, on est connectés sur la même fréquence, je ne sais pas si c'est parce que c'est un garçon, mais on est très fusionnels, et pourtant on peut ne pas se parler pendant deux semaines sans que ça change quelque chose à notre amitié.

— Avec une fille c'est toujours plus compliqué..., rigola doucement Elisa.

— Tu ne crois pas si bien dire ! Je te jure que j'essaie de faire attention à tout ça, à toi, mais je sais que je m'y prends mal. Je t'ai délaissée aussi quand je n'allais pas bien, et ce n'était pas la solution, tu l'as bien vu. Je me suis fait berner par Julia... Et puis Edgar...

— Edgar est revenu dans ta vie et c'est tout naturellement que vous ayez eu envie de passer du temps ensemble..., continua-t-elle, tête baissée vers son verre de vin.

— C'est pas si simple. Je... Je suis amoureuse d'Edgar comme je n'ai jamais été amoureuse..., lui avouais-je en concentrant mon regard sur mon verre, moi aussi. J'ai tendance à me perdre quand je suis avec lui, me retenant à lui comme à une bouée, comme si je n'allais pas m'en sortir sans lui. Ça me dépasse d'être aussi éprise, ça me fait peur aussi, mais il me guide et à remplit le vide qu'il avait laissé en partant. Et je sais que ça déborde maintenant, je suis à la limite d'imploser tellement il me comble. Et pour ça, je t'ai délaissée, encore une fois.

— Tu ne m'as pas délaissée, Maddy... C'est moi aussi... On a traversé une période bizarre avec Théo, où j'ai eu une certaine prise de conscience face à notre consommation. Je me suis vraiment demandée si ça valait le coup de foutre en l'air ma santé pour lui. Je sais qu'on ne parle que d'herbe et qu'il y a des drogues beaucoup plus destructrices que ça, mais ça reste un produit auquel on est devenus dépendant, et ça me fait peur.

La prenant dans mes bras, je calai ma tête contre son épaule.

— Je suis allée voir quelqu'un après notre dispute, continua-t-elle. C'est une spécialiste contre les addictions. Elle m'aide beaucoup depuis. Je me suis rendue compte que ça me faisait vriller. Ce soir-là, je n'avais rien fumé, et je me sentais mal, je voyais le mal partout. Ça m'a rendue parano, triste, et colérique.

— Ce n'est rien, Elisa....

— Si, c'est grave. J'ai pété un câble parce que... Parce que j'ai cru que la roue avait tourné, que c'était toi qui était heureuse et que tu cherchais à tout faire foirer, alors que pour Théo et moi c'était l'hécatombe. Et je me sens horrible d'avoir pu penser à ça.

Elle retint un sanglot au fond de sa gorge avant de lever la tête pour regarder le ciel et sûrement aussi pour contenir les larmes qui menaçaient de sortir.

— Je suis la pire, parce que tu as raison, je me suis fait une montagne avec Romy, alors qu'au fond elle cherche juste à aider les garçons, je flippe avec le fait que leur album fonctionne et qu'ils partent dans toute la France pour le promouvoir, j'ai tellement peur d'être délaissée une fois qu'ils auront gagné une certaine notoriété, et j'ai découvert la jalousie alors que ça ne me ressemble pas. J'ai tendance à faire confiance aux gens, même un peu trop si tu veux savoir et vu notre passif avec Edgar et sa façon de me mentir constamment au début de notre relation, j'ai sur-réagis. Et je peux te dire que tu m'as remis les pieds sur terre. Alors il faut que je te remercie pour ça aussi..., finis-je par rire.

— Tu m'as manqué, m'avoua-t-elle.

— Oh Elisa, je ne veux plus qu'on s'engueule comme ça. Ça ne rime à rien. Ça nous rend triste toutes les deux et je ne veux pas te voir triste, lui dis-je en lui attrapant la main.

—C'est promis, me répondit-elle en me souriant et serrant mes doigts entre les siens.

Mon regard dévia vers la Seine, suivant les mouettes essayant de résister au courant du fleuve et les bateaux mouches prendre leur départ pour leurs balades fluviales.

— Je suis contente que tu consultes quelqu'un, m'entends-je dire à Elisa. On a toujours l'impression qu'un peu d'herbe nous tuera pas, mais à forte dose, on ne sait jamais ce qu'il peut nous arriver.

— Je n'ai pas encore convaincu Théo de le faire avec moi, mais il a dit qu'il y réfléchirait. J'ai vraiment envie qu'il y pense, parce que j'ai envie que ça fonctionne entre nous, que ce soit sain. Plus de grosses foncedalle, plus de crises d'angoisses et d'anxiété.

— Je suis persuadée que vous y arriverez, Elisa, lui répondis-je en me redressant.

Attrapant sa main, je la relevais d'un bond avant de la prendre dans mes bras.

Putain, je suis si heureuse que tu me pardonnes, me dit-elle, sa voix étouffée dans ma veste.

— Je ne me voyais pas survivre à cette rentrée sans toi, lui avouais-je en la serrant plus fort.

Main dans la main, nous retournâmes à table avec les garçons, fiers de constater que nous avions réglé nos différents.

— Bon, que les choses sérieuses commencent, annonçais-je dans une certaine euphorie. Qui me ressert un verre ?

Le soleil désormais couché et deux bouteilles déjà terminées, nous passions une merveilleuse soirée. Edgar à côté de moi débordait de délicates attention pour moi, j'avais retrouvé mon Elisa, fraiche et pimpante comme à son habitude, tandis que Noé et David flirtaient dans leur coin.

Noé finit par me regarder puis, malicieusement, trinqua son verre contre le mien.

— Pour ce weekend, Madeline, je me demandais si je pouvais venir accompagné ? me demanda-t-il finalement.

Il lâcha un regard langoureux vers David, visiblement moins surpris que moi par l'invitation.

— Il se passe quoi ce weekend ? me demanda Edgar.

Merde.Avec sa journée parfaite en tout point, j'avais complètement oublié de lui parler de mon anniversaire en famille ce week-end. Et pour être honnête, je pensais avoir encore un peu de temps avant de lui en parler. Mon cœur s'emballa.

— Je... On fête mon anniversaire en famille. Je ne t'en ai pas encore parlé, mais je comptais le faire..., Merci Noé (je me retournais vers ce dernier, lui balançant mon sourire le plus faux avant de me reconcentrer sur Edgar). C'est... C'est pas grand-chose, vraiment, il y aura ma mère, ma grand-mère, leurs nouveaux mecs, mon père pour gâcher l'ambiance et...

— Noé et David, visiblement, continua-t-il ma phrase en contenant sa légère irritation.

Je le connaissais bien trop maintenant pour ne pas voir à quel point il était frustré de ne pas avoir été mis au courant avant.

—Bien sûr que vous pouvez venir à deux, répondis-je à Noé et David avant de regarder Edgar et lui caresser la joue.

— Ta mère ne veut pas de moi, avoue, me demande-t-il sincèrement.

— Non, bien sûr que non, enfin si, elle t'a invité, c'est que je n'ai pas eu le temps de t'en parler.

J'avais envie de me foutre des baffes de bafouiller autant. Il allait finir par mal le prendre.

— Edgar, j'ai envie que tu viennes. D'ailleurs, j'ai envie que tout le monde autour de cette table vienne ! m'emballais-je.

— Je ne suis pas dispo ce week-end, moi, marmonna Matt dans sa barbe.

— Je préviens ma mère demain matin que vous viendrez, ajoutais-je sûre de moi, avant de signifier à Matt que je l'avais entendu et que j'en avais pris note.

— Ok, nous ça nous va, me confirma Elisa pour son couple.

— Super, je suis super contente !

Je tapai dans mes mains, le cœur emballé par cette nouvelle idée, balayant l'angoisse de la rencontre d'Edgar avec ma famille. Car c'était pour ça au fond que je n'avais pas encore réussi à l'inviter. Qu'il ait rencontré mes parents était une chose. Qu'il rencontre le reste de ma famille donnait un côté formel à tout ça, et j'avais peur qu'il ne soit pas prêt à subir ça. Je me rendais compte à quel point ça m'avait bloqué, devant le fait accompli. Le fait d'inviter mes amis en plus était la meilleure des solutions.

— Mad ?

Edgar m'attrapa le menton et me força à lui faire face.

— Respire, déjà.

Il attendit quelques secondes que le souffle contenu au fond de ma cage thoracique s'échappe pour me sourire gentiment.

— C'est bien. Maintenant dis-moi pourquoi tu t'angoisses ? insista-t-il.

Visiblement, il commençait à me connaître par cœur, lui aussi.

— Es-tu vraiment prêt à rencontrer ma famille, Edgar ? Je veux dire, tout le monde ?

— Je suis prêt si t'es prête, me répondit-il du tac au tac.

Etablissant un rapide pour ou contre dans ma tête, j'opinais.

— Prête si tu es prêt, souris-je.

Sur ce, il m'embrassa avec toute la passion que je lui connaissais, faisant disparaître avec ses baisers, toute mes craintes quant à cette future rencontre.


Heyyyy

Me revoilà avec la deuxième partie du chapitre 39 !

Les filles ont pu enfin parler, que pensez vous des explications d'Elisa ?

Est-ce que vous comprenez les craintes de Madeline quand à la rencontre avec toute sa famille ?

Comment va réagir sa mère quand elle va lui annoncer qu'elle a invité 3 personnes supplémentaires ? xD

Et surtout, comment va se passer ce weekend pour tout le monde ? :D

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