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Chapitre 19 - Edgar

J'envoyais un texto rapide à Théo pour lui dire que tout était arrangé, qu'on rentrait, et suivais Madeline dans le tunnel du métro. Ses joues étaient roses de plaisir et ma queue frétillait de désir.

Le chemin jusqu'à chez elle me parut une éternité. J'avais envie d'elle et je commençais à avoir du mal à cacher mon excitation.

Elle m'aimait, putain.

Jamais je n'aurais pensé qu'entendre ces mots me rendrais fou de joie. Sa main était calée dans la mienne, mon pouce caressant doucement l'intérieur de sa main. Je la dévorais du regard, je ne pouvais faire autrement. Ça devait au moins faire la troisième fois que je lui déclarais mes sentiments mais elle n'avait jamais relevé jusqu'à maintenant. C'était à me demander si elle l'avait seulement entendu. Ou si je l'avais prononcé dans ma tête à chaque fois ? J'avais perdu la notion du réel. Mais cette fois, j'avais plongé dans le grand bain. J'avais porté mes couilles comme un putain de gentleman et je lui avais déclaré mes sentiments les plus enfouis. J'avais été sincère et honnête comme elle le souhaitait. Trêve de plaisanteries. Fini de jouer au chat et à la souris. Je la voulais, et je savais désormais, qu'elle me voulait aussi. Alors pourquoi se faire du mal à attendre un bon moment qui ne serait peut-être jamais venu.

J'en oubliais presque l'incident du bar. Même si je l'avais mérité, je ne pensais pas qu'elle me viderait le contenu de sa bière sur la gueule. Mais bon, j'avais encore essayé de cacher la vérité, elle avait vu le sms de Brittany. Je m'étais retrouvé dans un cul de sac et c'était qui m'avait fait sortir le grand jeu. Non pas que ce soit un divertissement pour moi, au contraire. J'étais ravi d'avoir pu dépasser cette peur de « l'après » avec elle. Parce qu'on ne connaissait pas beaucoup de moment heureux ensemble, finalement. Je l'avais contrainte à cacher notre relation aux yeux des autres et je savais qu'elle en avait souffert. Je l'avais déçue à plusieurs reprises par mon comportement puéril, et je l'avais assommée avec le coup de grâce : la boite rouge. Je balisais d'un coup. Finalement cette bière en pleine face était peut-être plus bénéfique que ce que je pensais. Ça m'avait remis les idées en place. Parce que le temps perdu ne se rattrapait plus.

J'avais calmé mon excitation mais ses yeux braqués sur moi n'allaient pas m'aider très longtemps.

Plus que trois arrêts pour arriver chez elle.

Elle se colla soudain à moi.

— Tu pues la bière, me taquina-t-elle.

— A qui la faute ? Je colle de partout. Et la chaleur ambiante n'arrange pas mon état ! lui répondis-je amusé mais frustré.

Je détestais puer, coller, ou dégouliner. En concert, j'avais toujours une gourde d'eau fraiche au pied de mon micro, une serviette en microfibre posée sur l'ampli derrière moi et quand j'avais chaud, j'enlevais tout bonnement ma chemise, pour le plus grand bonheur de mes fans. Là, dans le métro, ça s'annonçait compliqué. Me balader à poil dans les tunnels parisiens n'était pas une passion.

— Je suis désolée. Mon geste a dépassé ma pensée, m'avoua-t-elle.

— C'était mérité. J'aurais dû t'en parler, je n'avais juste pas jugé bon de t'en informer.

— Mais tu as raison, Edgar. J'aurais préféré ne rien savoir de cette fille. Ça m'a juste soulé que tu me fasses une crise de nerfs pour Maximilien alors que tu n'étais pas tout blanc.

— Je crois que cette bière dans la gueule m'a remis les yeux en face des trous, je te remercie pour ça, lui avouais-je finalement.

Je ne voulais plus parler ni de Brittany, ni d'Abercrombie après nos déclarations de ce début de soirée.

La voix métallique de la RATP annonça enfin notre arrêt.

Madeline me rattrapa la main, pour mon plus grand bonheur et nous sortîmes quelques minutes plus tard à la lumière du jour. Enfin de la nuit. Ce trajet sous terre nous avait privé du coucher de soleil. Il devait être un peu plus de vingt heures.

Les terrasses étaient encore bondées et l'ambiance était bonne en ce début juillet. Les parisiens étaient plus agréables au soleil. C'était un fait.

Elle me tira jusqu'à chez elle. Cela devait faire six bons mois que je n'étais pas revenu dans ce quartier. On repassait devant notre petit troquet. Celui où nous étions allés la première fois, quand je tentais d'en savoir plus sur elle. Celui où j'avais appris, malgré moi, que cette nana allait être difficile à martyriser.

Elle tapa son code et nous traversâmes son hall d'entrée. Non sans penser à ce fameux soir d'hiver où je l'avais collée contre le marbre froid de la pièce. J'étais tellement chaud que j'aurais pu la baiser sur ce mur comme en témoignait ma trique. Je retins un rire en repensant à la manière dont elle m'avait viré ce soir-là.

Elle me regarda les joues rouges, comme si elle avait lu dans mes pensées, mais continua son chemin en montant les escaliers.

Elle ne parlait plus. Et moi non plus, bizarrement. Comme si chaque marche montée nous rapprochait de notre sort. Allait-elle vouloir de moi ? Ou vouloir encore prendre son temps ?

Mon jean me serrait l'entrejambe au fur et à mesure des étages. J'en étais presque gêné de la désirer autant.

On n'avait pas abordé le sujet, elle m'avait emmenée chez elle de son plein gré mais que voulait-elle au juste ?

Devant sa porte, elle sortit ses clés, valorisées par le petit piano argenté et gravé et me lança un regard alangui.

— Jusqu'à la lune alors ? me demanda-t-elle en ouvrant sa porte.

— Jusqu'à la lune, en passant par Cassiopée et La Grande Ours pour rallonger le chemin, lui répondis-je en la prenant par les hanches et la poussant à l'intérieur de chez elle.

Elle se retourna dans mes bras pour me faire face et m'embrassa le cou.

Je poussais un soupir de contentement tandis qu'elle continuait sa douce valse avec sa langue et ses lèvres dans le creux de ma gorge.

— Heureusement que j'aime bien la bière, lança-t-elle avant de reprendre sa course vers mes lèvres.

Dieu que j'aimais cette Madeline entreprenante. Je me laissais envouter par ses baisers et répondait à ses lèvres avec passion lorsqu'elles rencontrèrent les miennes. Mes mains cherchaient à la posséder de plus en plus fort. J'en callais une dans le creux de ses reins tandis que l'autre s'accrochait dans le bas de sa nuque, maintenant notre baiser de plus en plus sauvage. Visiblement, elle en avait autant envie que moi.

Elle m'entraina à reculons vers sa salle de bain, au fond de la pièce, puis retira ma veste et mon t-shirt d'un geste expert. Nos bouches ne restaient jamais bien longtemps décollées. Je lui attrapais son chemisier et l'ouvrais sans délicatesse, envoyant valser un ou deux boutons au passage, sous les râles de Madeline.

Elle ne m'en voulu pas longtemps car elle entreprit, dans la seconde d'après, de déboutonner son pantalon, lequel gisait désormais à ses pieds.

Je pris le temps de la contempler. Elle avait mis un ensemble de lingerie noir à dentelle qui moulait parfaitement ses courbes fines. J'avais bien raison la dernière fois, elle avait maigri. Il y avait un peu moins de chair à manger qu'avant mais elle était toujours aussi désirable.

— Arrête de me regarder ! lança-t-elle avant de croiser les bras sur sa poitrine.

Je lui attrapais ses poignets et la forçait à ouvrir ses bras tandis que j'approchais mes lèvres de son cou.

— Ne te cache pas avec moi, Madeline. Te regarder est la plus belle activité de ma journée.

Elle frissonna et rougit délicieusement tandis que ma main remontait le long de son dos afin de dégrafer son soutien-gorge fin.

Elle plongea sa tête dans mon cou et reprit ses baiser langoureux, suçotant ma peau, laissant par endroit quelques traces de son passage. Ses mains parcouraient mon torse, ses doigts traçant des sillons vers le bas de mon ventre. Ma queue allait exploser.

Je râlais de plaisir tandis qu'une de ses mains m'attrapait le paquet et que l'autre se battait avec la boucle de ma ceinture.

Je mis fin à mon propre supplice en prenant les devants et en me libérant, d'un même coup, des vêtements qui m'enserraient la taille.

— Enlève ta culotte, lui ordonnais-je.

Elle me faisait face, et sans quitter mes yeux, elle descendit la dentelle fine le long de ses jambes.

Sa bouche s'entrouvrait. Doux mélange de désir et d'embarra.

J'allumais l'eau de la douche à côté de moi d'une main tandis que l'autre descendait de son épaule à sa main en effleurant sa peau dorée. Elle était si belle dans son plus simple appareil. Je l'entrainais alors dans la cabine de douche et la poussait délicatement contre la paroi en carrelage blanc.

— A moi de m'occuper de toi, lui susurrais-je à l'oreille.

Tous deux sous le jet d'eau chaude, j'entreprenais une longue descente avec mes lèvres et ma langue vers le bas de son ventre, caressant ses seins pointus avec mes paumes. Il avait suffi que je lèche son point le plus sensible pour qu'elle lâche un petit cri qui me ravit. Je continuais à la caresser et à la toucher, redécouvrant ses envies et ses plaisirs, lorsqu'elle s'agrippa à mes cheveux en les tirant, basculant sa tête vers l'arrière et assumant pleinement l'orgasme que j'étais en train de lui procurer. Ses jambes tremblaient encore de désir quand je me relevais, satisfait mais pas repu.

Ce n'était que l'échauffement et elle le savait, car avec un regard malicieux, elle attrapa de sa petite main, mon membre tendu vers elle, et commença un lent va et vient. Elle avait recouvré toutes ses capacités et malgré un souffle encore un peu saccadé, elle me colla contre la porte de la douche. Satisfaite d'avoir repris le contrôle, elle accéléra son mouvement, ne lâchant pas mon regard. Je perdais vite pied, je ne voulais pas venir si vite mais j'attendais ce moment depuis si longtemps. J'essayais de la toucher, encore, mais elle se décalait systématiquement, m'ordonnant de me laisser faire. Où avait-elle gagné cette assurance, bon dieu ? Ses yeux remplis de désir ne se détournaient jamais des miens.

Sa course folle vers mon orgasme eut raison de moi et j'éjaculais dans son dernier mouvement de main, les yeux révulsés et les jambes plus tremblantes qu'après un marathon. Putain. Jamais elle ne m'avait fait cet effet-là.

Un rire cristallin me sortit de mon hébétude. J'étais encore sonné de ce qu'elle venait de me faire vivre. Ses bras m'enserrèrent et nos baisers reprirent de plus belle.

Après s'être lavés mutuellement, dans une tendresse et une complicité sans nom, nous sortîmes de la douche, dont l'eau glacées nous éjecta à l'extérieur.

Un fois séchés, on regagnait son salon. Je n'avais même pas pris la peine de regarder le désordre qui y régnait en arrivant, tant l'intensité du moment nous avait conduit directement dans la salle d'eau.

Toujours à poil, je contemplais ce petit espace bien aménagé qui m'avait tant manqué. L'antre de Madeline. Son odeur partout, sa couette douillette roulée en boule sur le canapé déplié. Mes yeux s'arrêtèrent sur une boite à gâteaux rouge en dessous de sa table de nuit. Mes dents se serrèrent d'un coup et le passé ressurgit avec force dans mon esprit.

­— Tu as toujours cette boite, Madeline ? lui demandais-je un peu plus brutalement que je le voulais.

Pour toute réponse, elle baissa la tête en regardant ses doigts de pieds.

J'attrapais la boite et me dirigeais vers ce qui lui servait de cuisine et jetais le tout dans la grande poubelle.

Si on voulait avancer, il ne fallait pas que ce passé puisse nous hanter à chaque fois.

Elle me rejoignit l'air rassurée et m'encercla une nouvelle fois de ses bras fins.

— J'ai cru que tu allais t'énerver, ma lança-t-elle.

— A part être énervé contre moi-même, je ne vois pas ce que j'aurais pu te dire.

Je l'attrapais par la serviette nouée au-dessus de sa poitrine et la poussait délicatement sur son lit.

— Je crois qu'on a des choses à terminer, maintenant, lui suggérais-je, en dénouant sa serviette, la laissant choir, totalement nue et à ma merci, sur son lit.

— Remonte toi un peu, lui ordonnais-je, tandis que je fouillais mon portefeuille à la recherche d'une capote.

Il ne m'avait fallu qu'une discrète œillade à ma belle pour bander à nouveau, comme un taureau.

— Tu ne sais pas l'effet que tu me fais, Madeline.

Elle regarda mon érection et, amusée me répondit.

— Je crois savoir.

— Touche toi.

Elle dirigea lentement sa main vers son entrejambe, toujours avec ce regard qui me faisait chavirer.

Je laissais courir ma main sur son corps, la faisant frissonner de désir et rapprochait mes doigts des siens pour prendre le relais et la posséder.

Ses yeux se révulsaient déjà avec mes doigts. Je la relâchais après une danse lente et sensuelle, lui laissant reprendre son souffle, le temps d'enfiler le préservatif autour de ma queue. Vivement qu'on fasse les tests pour arrêter avec ces conneries. J'avais désespérément envie de la sentir sans latex entre nous, mais ma raison reprenait le dessus sur mes envies.

Je me positionnais au-dessus d'elle et l'embrassait à en perdre haleine tandis je la pénétrais rapidement et fort. Ce besoin de la posséder entièrement lui arracha un cri mais elle m'embrassa de plus belle. Je continuais alors mon va et vient, de plus en plus rapide. Son corps se cambrait sous le mien, et avant que son excitation n'explose, je nous retournais. Je la voulais sur moi. J'aimais quand elle prenait les commandes. Je lui empoignais les hanches et l'aidait à atteindre l'orgasme en quelques minutes. Je me déversais dans la capote la seconde suivante.

Elle retomba avec force dans mes bras, fatiguée et les jambes engourdies.

Je la décalais sur un côté du lit et on se regardait, reprenant à chacun son rythme, une respiration normale.

C'était donc ça le bonheur ? Un sourire béat ne quittait plus son visage, et je crois que j'avais le même. La nuit allait être longue. J'avais encore envie d'elle.




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OHLALA Caliente ce chapitre !!!


C'est la première fois que j'écris un chapitre citron comme on dit ici... Alors ne lésinez pas sur les commentaires et dites moi si c'est bien ou pas ! Ne m'épargnez pas ;)





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