(Lire avec musique❤️Bonne lecture)

April, assise sur un sofa de cuir, alluma le poste de télévision depuis la télécommande, avant d'observer attentivement un documentaire sur la descendance animale. Peu captivant mais cela pouvait lui faire passer son stress. Elle finit tout de même par saisir un livre dans la bibliothèque du séjour. Un livre, c'était bien plus captivant.
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"Écoutez....Je cherche simplement un travail, je n'ai rien fait de mal."

"Mais la prime que j'aurais en te donnant aux autorités ne pourra que me combler."

"Vous croyez réellement que l'argent rend heureux."

"Tout ce que l'on peut s'offrir avec rend heureux."

"Je n'en suis pas si sûr monsieur. Voyez-vous, la femme que j'ai rencontré en 1912 avait de grands moyens, mais elle en était malheureuse."

"Les mains en l'air."

"Bien, si vous y tenez."

Jack resta debout, les mains en l'air comme l'avait ordonné le monsieur qui s'approcha de lui le pistolet toujours sur son visage.

"Vous ne me tuerez pas..."

Lui dit Jack.

"Comment ça je ne vous tuerai pas ?!"

"Vous ne me tuerez pas car autrement, vous n'aurez pas de prime."

"Quoi..?"

A peine eut-il posé la question que Jack venait de retirer l'arme vivement des mains de l'homme.

"Les mains en l'air monsieur j'ai besoin d'argent."

"Non ! Arrêtez ! Je vous prie je ne vous ferais aucun mal."

"Aucun mal ? Allez les mains en l'air et...C'est quoi ça ?"

Demanda Jack fixant le parquet de la pièce semblant abriter une trape.

"C'est...C'est rien."

"C'est quoi !?"

Hurla Jack pointant de plus prêt l'arme sur le monsieur.

"Une trape. C'est une trape."

"Bien. Ouvrez-la."

Apeuré, l'homme ouvrit la trape avant de ne jeter un coup d'œil vers le fond. Il y'avait la place pour un homme là-dedans.

"Descendez dedans."

"Mais..."

"Descends !"

Ordonna Jack finissant par pousser le monsieur dans la trape.

"Ahh !"

"Maintenant débrouille toi pour sortir."

Dit Jack avant de sortir du bâtiment, profil bas, et de s'en retourner retrouver April.

Lorsque Jack arriva à la maison il y trouva April, l'enfant dans ses bras toute souriante assise sur le sofa dans le salon.

"Jack ! Alors comment ça c'est passé ??"

Jack tout penaud faillit s'évanouir se retenant à April durant sa chute.

"Oh mon dieu Jack !!"

April lui tapota le visage, ses yeux semblaient progressivement se fermer.

"De l'aide je vous en prie ! "

Hurla-t-elle au téléphone en ligne avec le docteur Kent qui, arriva presque aussitôt sa mallette de secours en mains.

"Ou est-T-il ?"

"Ici sur le lit  ! Venez voir ! Ses mains sont gelées !! Oh mon dieu j'ai si peur docteur."

"Calmez-vous, ne vous en faites pas. Laissez-moi avec lui. "

"Mais docteur je.."

"Laissez-moi avec lui April... C'est mieux pour vous. Je vous appellerai."

"Bien... Merci docteur, merci."

"Je vous en prie."

April s'en retourna vers la porte, et la ferma derrière elle jetant un dernier regard, blême et aimant, vers Jack.

Le docteur Kent, tandis qu'April restait adossée à la porte, la boule au ventre, ausculta soigneusement Jack, les yeux rivés sur son pouls pas assez régulier et faible. Lorsqu'il termina, l'équivalent d'une éternité au niveau de l'attente pour April, qui, la tête dans ses bras, et le visage figé s'inquiétait au plus haut.
Docteur Kent ouvrit la porte.

"C'est bon."

"Alors Docteur ?!"

Hurla presque April par peur que cette fois, il n'arrive quelque chose d'affreux.
Docteur Kent lui répond :

"Il lui faut du repos...Beaucoup de repos. Ménagez-le vous le voulez bien ?"

"Mais pourquoi s'est-il évanoui ?"

"C'est un évanouissement de stress et de peur..."

"De ...Stress et de peur...?"

"Ce monde ne lui est pas encore tout à fait adapté..je pense que....Il lui faudrait du repos, loin de tout ça."

"Que voulez-vous dire par là docteur ?!"

"Je connais une maison de rétablissement, dans les montagnes. Il y sera en sécurité je vous assure...Puisque c'est la mienne.."

"Une maison de rétablissement ?! Mais ...Il a une petite fille, et moi, sans moi, il se sentira seul..."

"April... Je vous le promet, il en sortira bien mieux qu'il ne l'est aujourd'hui. Ce jeune homme en a vu de toutes les couleurs...Noir comme rose... Et dans les montagnes en maison de rétablissement vous pourrez lui envoyer des lettres et lui vous répondre."

"Mais durant combien de temps ?!"

"Jusqu'à mi-décembre...Au mieux début décembre."

"Mais ...Nous ne sommes même pas encore en octobre !!"

"Tout dépend de votre décision. Parlez-en lui...Mais je vous le conseille fortement."

"Merci docteur, au revoir..."

Dit April refermant la porte d'entrée laissant le docteur rentrer chez lui.
Elle retourna aussitôt dans la chambre accourant au chevet de Jack.

"Jack...Au mon dieu tu es éveillé à nouveau..."

"April...."

"Jack..."

Murmura April une larme coulante sur sa joue.

"April...J'ai entendu le docteur Kent, ne fais pas semblant d'être sans savoir que j'ai besoin de repos dans une maison spécialisée pour ça..."

"Je ne veux pas te voir partir...J'ai peur que ce soit la dernière fois que je ne te voie ici.."

"Mais April, je reviendrai, c'est certain, je te le promets."

"Mais comment peux-tu en être si sûr ?!"

"Parce que je ne pourrais jamais m'arrêter de t'aimer April. Et un homme qui aime revient toujours..."

"Non, non ce n'est pas vrai Jack... Tout les soldats durant la guerre, ils ne sont pas revenus...."

"Bien évidement...Mais c'est parce qu'au fond ils ne sont pas partis...Ils resteront toujours dans les cœurs de leur chère et tendre femme. Ils se sont battus pour leur pays, et ils sont restés dans le coeur de leur femme... Mais moi April, je resterai dans ton coeur mais je reviendrai aussi...Parce que je t'aime aussi, comme ces autres soldats qui pour la plupart n'ont pas été épargnés. Je reviendrai April. C'est une maison de repos, pas une prison."

"Je t'aime tellement Jack...Laisse-moi ne jamais t'oublier..."

"Je te donne l'autorisation April...Et puis en quoi tu en aurais besoin ?! Une femme libre c'est la plus belle chose au monde, et elle se tient devant moi. Tu m'avais dit lorsque ta meilleure amie était morte, que la plus belle chose au monde ce tenait devant toi, et que c'était un homme...Moi. Et bien je t'avoue que c'est toi la plus belle et précieuse chose au monde, une femme, libre et fière de ce qu'elle fait et a. Reste ainsi je t'aime."

"Nous nous enverrons des lettres ?! Snif !"

"Oui ne t'en fais pas April..."

"Mais quand pars-tu ?! "

"Demain matin...Promets moi de m'accompagner jusque au train..."

"Oh Jack pourquoi si tôt je.."

"Promets-moi."

"Je te le promets... "

"Et moi je t'aime."

April fondit en Larmes sur Jack avant de ne le regarder une dernière fois, lui déposant un baiser sur la bouche qui finit en enchevêtrement de lèvres sans limites.

Un enchevêtrement qui s'arrêta net au bout de quelques secondes.

"Jack..."

"Oui ?"

Lui demande-t-il se décollant d'April.

"Demain, je veux que nous passions un dernier moment avant ton départ..."

"Oui...C'est promis, je te ferais passer un des meilleurs plaisirs de ta vie."

"Sans te fatiguer tu veux..?"

"Oui, pas de souci ma ...Chérie ?"

"Tu m'as appelé ma chérie ??"

"Oui, pardon c'est ridicule..."

"Non. Non ce n'est pas du tout ridicule....J'aime bien que tu m'appelles comme ça.."

Jack esquissa un léger rire.

"Et bien ma chérie alors ...je, te promets de te faire passèrent super moment demain, et, de revenir de la maison de repos dans les montagnes..."

"Je t'aime..."

Chuchota April avant de ne reprendre :

"Je vais prévenir le docteur Kent de notre décision. Et, je vais aussi faire ta valise..."

"Non ne te donnes pas tout ce mal. Je peux le faire moi-même."

Dit Jack tentant de se lever mais par malchance de faisant remettre en place par April, qui le poussa à se rallonger aussitôt.

"Reposes-toi Jack."

"Merci, April... Et ! Reste s'il-te-plait."

Lui répond Jack commençant à caresser le cou d'April de ses lèvres.

"Jack, reposes-toi..."

"April..."

"Plus tard Jack...Je ne veux pas que tu T' évanouisses à nouveau..."

"Oui c'est vrai, tu as raison..."

April s'éloigna lentement de la porte avant de n'aller appeler le docteur Kent depuis le salon, avec le téléphone fixe... Jack allongé sur le lit à l'étage, contemplait le plafond dans la chambre, comme si ce fut la dernière fois qu'il le voyait.