Jack, toujours au bord de l'eau, les larmes aux yeux, contemple celle-ci peu attrayante pourtant.
Il y lance alors un léger cailloux, et tente de faire des ricochets.
Ils apparaissent aussitôt, luisant, semblant se battre avec l'eau, pour avancer.
La pluie commence à tomber, Jack se lève, et, levant sa tête vers le ciel, murmure ces mots :
"Dieu tout puissant, ramène-moi à la raison je t'en-prie."

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April, s'assit à un café, sous le regard de plusieurs personnes attablés a l'autre table du bout, se demandant si c'était bien elle que tout le monde recherchait.
Mais il ne prêta pas attention à eux, bien décidée, A vivre comme tout le monde.
Un serveur vint alors à elle.
"Je...Je vous sers ? Madame ?"

"Un café je vous prie, sans sucre."

"Bien madame."

Puis ils s'en alla, semblant penser que c'était bien la April que tout le monde recherchait.
April soupira, excédée de ces regards.
Le serveur lui apporta son café elle lui demanda alors :

"Vous aussi vous savez qui je suis ?"

"Je ne sais pas..."

Dit-il s'en allant, mais April l'attrape par le bras, et l'arrêta. Il se tourna alors vers elle et elle lui posa à nouveau la même question.
Le serveur lui répondit :

"Oui, tout le monde le sais. Vous êtes la April, celle qui reste avec Jack, le specimen. Tout le monde vous a vu hier, et tout les jours."

"Et pourquoi vous n'avez pas appelé la sécurité."

"Parce que vous êtes surveillé. Vous n'avez pas compris ? On vous pousse à bout, et, vous finissez par vous séparer, vous promettant de ne plus jamais vous adressez la parole ni même vous revoir. Ici est le jeu."

"Attendez, on nous pousse à bout...Pour attraper Jack ?"

"Oui, au final vous ne seriez qu'encombrement."

"Je...Excusez-moi..."

Dit April se levant prête à aller rattraper Jack, pour le sauver, à nouveau.
Mais un homme la rattrapa par le bras lui disant :

"Non, vous n'irez nulle part. Dans ce cas, je vous descend."

Dit-il pointant son arme devant son visage.

"Non ! Laissez-moi ! Je dois retrouver..."

" La ferme !!"

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Jack toujours au bord du lac, regardait au loin les maisons se dressant devant celui-ci.
Puis il perçut des hommes au loin.
"Il est la !! Attrapez-le !"

Jack se retourna, effaré, et se mot à courir apercevant des forces de polices.
La police se mit également à courir.

"Vite ! Nous ne pouvons pas le perdre ! Attrapez-le !! Mais évitez de le blesser !"

Hurla le chef de police.
Jack courait du mieux qu'il le pouvait, mais, malheureusement, les oliviers allaient de toute part et il finit par être encerclé.

"Ne bougez-plus Jack."

Jack ne pouvait plus rien faire, et se laissa donc menottée et emporter jusqu'a une voiture de police ou avant d'y monter, aperçut April, retenu par un policier au loin, les larmes aux yeux coulant presque tel des chutes d'eau sur son visage.

"Jack !! C'est eux ! Snif. Ils l'ont fait exprès ! Ils nous surveillaient depuis le début ! Leur objectif Jack ! C'était de nous mettre à bout !!"

Le visage de monsieur le grand artiste s'éclaira, et, il voulut se débattre mais la police le poussa violemment dans la voiture.

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Une fois arrivé au laboratoire où sa vie avait débuté "à nouveau".
Jack fut mené jusqu'à la cellule 9.

"Non ! Non lâchez-moi ! Arrêtez !"

"La ferme Jack. Tu nous as déjà assez fait courir comme ça !"

La cellule se ferma. Jack fut seul cette fois-ci et la cellule était renforcée.
Il se tut, et ne montra aucun signe de faiblesse. Il resta neutre durant deux heures assis dans un coin.
Au bout de ces deux heures, la cellule s'ouvrit, y laissant apparaître à l'entrée de la porte, monsieur Darrington, accompagné de deux gardiens de cellule.
"Tiens ! Cela faisait longtemps que je ne t'avais pas revu petit con."

Jack ne répondit pas, jugeant que ce n'était pas nécessaire face à des personnes n'en valant pas la peine.
S'épuiser en hurlant, non, c'était trop d'énergie donné pour un être aussi inutile à la société.

"Amenez-le jusqu'à mon bureau messieurs, je vous prie."

Dit-il aux deux gardiens qui s'empressèrent de mettre des menottes à Jack à nouveau et de faire ce que Darrington avait dit.
Une fois dans du bureau assis face à cette crapule, Jack baissa la tête, comme signe de faiblesse.
Darrington prit alors la parole.

"C'est fou ce que vous nous avez fait tourner en rond Jack. Vous n'avez pas honte "

Aucune réponse de Jack.

"Vous savez Jack, Si vous ne vous étiez pas enfui, vous auriez eu un futur bien plus beau que celui que vous avez eu avec cette April !"

Jack cracha à terre.
Darrington ordonna alors à un des deux gardiens :

"Branchez le au cable d'électrocution légère, il devrait parler après ça..."

Ce que le gardien fit avant que les deux ne partent en fermant les stores ainsi que les portes. Darrington poursuivit :

"Alors Jack, content de me retrouver ? Content d'avoir un futur à portée de main qui ne fera que de vous éblouir."

Jack était toujours sans réponse. Darrington appuya alors sur un bouton qui enclencha l'électrocution légère qui suffisait juste à faire souffrir de peu le patient et à le réveiller un peu.

"Aaahhhh !!"

"Et bien, Jack, on ne veux pas me répondre ?"

"Allez vous faire..."

Jack n'eut pas le temps de finir de répondre, car Darrington appuya a nouveau sur le bouton.

"Aaaahhhh !!"

"Et bien Jack dites-moi, elle vous a fait du mal, cette April ?"

Jack respirait faiblement. Puis il répondit :

"Non..."

"Oh arrêtez de mentir Jack, je sais très vie qu'elle vous a blessé fortement, avec ces paroles."

"Non."

"Vous l'aimez Jack, mais elle, elle vous a laissé dans le doute. Vous ne savez plus Si vous devez continuer à vivre parce qu'elle est le seul espoir de votre vie, où cet espoir s'est envolé et qu'il est mieux de mourir. "

Jack lança à Darrington un regard noir avant de lui répondre :

"Elle ne s'est pas envolé, peut être bien l'espoir, mais pas elle."

"Mais tôt ou tard vous n'aurez plus aucune raison de lui parler, ou même de la voir Jack."

"Comment ça ?!"

"Elle ne se souviendra plus de rien Jack... Plus de rien..."

"Jamais elle n'oubliera notre rencontre ni notre amour. Jamais."

"Vous verrez bien Jack."

"Qu'est-ce que vous attendez de moi bon sang !!!!!"

Hurla-T-il tenant de se lever de la chaise mais Darrington appuya à nouveau sur le bouton qui enclencha l'électricité, et Jack s'évanoui.
Il perçut alors le trou noir, puis deux visages distincts, celui d'April, et le sien. Plus de Rose... Juste lui et April.
L'un contre l'autre.

Par une douce soirée....
Quelques semaines auparavant qui était bien mémorable.
Il perçut alors sa voix lui dire tout doucement : "Je t'aime Jack."

Il se décolla d'elle lui répondant alors :

"Mais tu ne peux pas. Tu ne peux plus m'aimer, tu va te faire du mal. M'aimer est s'engager dans une souffrance que personne ne pourrait imaginer dans une histoire comme la notre. Notre histoire est mémorable April... Mais m'aimer est certainement la souffrance la plus atroce dans laquelle une femme peut s'engager."

"Et bien j'aime mes danger Jack.
Nous ne contrôlons pas nos sentiments, notre amour. Tu ne peux pas me demander de ne pas t'aimer. Je n'ai rien choisi. Je suis tombée par hasard comme cela, dans un amour passionnel. Et Oui, j'aime franchir l'inimaginable, et qu'est-ce que tu appelles l'inimaginable Jack ? Tout est imaginable, l'imagination est sans limite. Apprend le. Prend note.
Et oui, je suis assez folle pour m'engager à t'aimer. Car je ne peux pas me dire que je pourrais ne plus jamais te revoir."

"April ?"

"Oui, Jack ?"

"Ne fais pas ça."

April le regarda de façon étrange avant de lui demander : "Tu m'aimes Jack ?"

"Oui April. Je t'aime plus que tout au monde."

Il aperçut à nouveau April, mais cette-fois ci, adossée a une chaise, l'air triste et le visage blême.

"Ça va April ?"

"Oui..."

"Non ça ne va pas."

"Jack...Je suis enceinte...De toi."

Jack devint blême...
Et tout ce qu'il vit vira au noir. Plus rien.

"Allez allez ! Du nerf messieurs les chercheurs ! Éteignez-tout ! La séance de tourmenterions au niveau du cerveau est terminée !"

Les chercheurs débranchèrent alors le casque muni d'émetteurs de la tête de Jack allongé sur un grand lit, dans la même salle où il avait vécu ses deux premières expériences.
Il se réveilla peu à peu, les pensées embrouillés et murmura tout doucement :

"Ne m'oublie pas April..."