Jack s'effondra face à la tombe...
S'agenouilla devant celle-ci et commença à pleurer Rose.
Il hurlait son nom à plusieurs reprises, tapait sur la tombe, et finit par rester dessus jusqu'au soir chantant "Joséphine dans sa machine.... Qui vole, qui vole..."La fameuse chanson qu'il lui avait chanté lorsqu'il l'avait embrassé.
Il voyait à nouveau les bons moments qu'ils avaient pu passer ensemble.

Le soir vint, et April se rendit au cimetière, dans l'espoir de l'y trouver.
Elle trouva Jack allongé sur la tombe endormit des larmes coulant encore sur ses joues.

"Jack...?"

Il continuait à dormir comme si il ne l'avait pas entendu.

"Jack ?"

April se rapprocha de lui et lui toucha l'épaule elle l'entendit marmonner :
"Rose....Reste avec moi, ne pars pas...Je ne voulais pas ressusciter..."

"Jack !!"

Celui-ci se réveilla en sursaut.

"April ?!"

"Je suis désolé Jack pour tout à l'heure..."

"Non, pas la peine, vous aviez complètement raison. Elle est morte..."

Dit-il se jetant dans les bras d'April en pleurant.

"J'avais tant d'espoir, j'étais aveuglé par la réalité tant je l'aime."'

"Je sais, je sais Jack. Ne vous inquiétez pas..."

"Que vais-je faire de ma vie désormais April ? Qu'est-ce que je vais faire ?! Je n'ai plus d'espoir...Je ne suis plus rien."

"Mais qu'étiez vous au départ avant de la rencontrer alors Jack ? Hein, dites-moi."

"J'étais simplement un jeune homme qui n'avait pas de domicile fixe ou plutôt qui voyageait partout comme il le pouvait et ce voyage a bord du Titanic était la plus belle chose qui avait pu m'arriver..."

"Et maintenant vous vous croyez seul et sans espoir ... Écoutez-moi bien. Je suis la...Vous n'avez rien à craindre, je ne suis peut être rien à vos yeux verso émet même mais je suis la et je vais vous aider à reconstruire votre vie."

"Non. Vous n'êtes pas rien à mes yeux April...Vous êtes la plus belle personne avec Rose que j'ai pu rencontrer...Et vous me faites tant penser à elle.
Mon cœur est déchiré, certes, et il ne pourra se recoudre, mais se reconsolider déjà en partie..."

"Alors pour vous je ne suis pas rien...?"

"Non vous croyez vraiment que j'étais ce genre de garçon qui n'apporte pas d'importance à des personnes qui vous sauvent la vie ? Je vous aime vraiment bien April... Vous êtes une grande amie à mes yeux..."

"Oh merci...J'avoue être étonnée..."

"Vraiment ?"

"Oui, par contre est-ce que vous pourriez vous décoller de moi afin que je puisse respirer un peu ?"

"Ah oui pardon j'avais pas fait attention je suis encore dans vos bras."

"Non ce n'est pas grave ....Allons nous changer les idées.."

"Où ça ? Je préfère ne rien faire vous voyez pour réfléchir à tout ça et.."

"Chut. Non ne pleurez pas encore .."

Dit-elle à Jack lui caressant la joue.
Il s'approchait alors de sa bouche...
April le repoussa et lui dit :

"N'essayez pas de vous consoler de cette façon, c'était Rose que vous aimiez, et c'est encore elle. Ne faites pas le désespéré...."

"Pardon April...Vous avez raison. C'est elle que j'aime et que j'aimerais toujours."

Quelques heures plus tard, April contacta une amie qu'elle connaissait bien  afin de savoir s'il était possible qu'elle Les héberge tout deux.
Celle-ci ne savait naturellement pas que Jack était le spécimen en question.
Une fois qu'ils furent sur le palier juste devant la porte de la maison, April reconnut la joie de vivre et le dynamisme de son amie, dès que la porte s'ouvrit.

"Coucou April ! Trop contente de te voir ! Ta maison est en travaux c'est ça ?"

"Oui. C'est ça..."

Répondit April gênée de devoir mentir à son amie.

"Bonjour tu t'appelles comment ? Enchantée !"

"Je m'appelle..."

April le coupa.

"Il s'appelle Franck !"

"Oh Franck ! Je vois...Et bien installez-vous a table le dîner est déjà servi !
Je cuisine toujours aussi mal donc ...Ne vous étonnez pas !"

"Oh mais non voyons ! Arrête un peu ! Frenchy !"

"Vous vous appelez Franchy ?"

Demanda Jack.

"Oui ! Pas commun n'est-ce pas ?"

"Effectivement, mais j'aime bien cela vous va très bien, Franchy ! Ah oui ça sonne bien..."

Franchy se mit à rire et dit à April :

"Il est drôle ton copain !"

Un grand blanc s'installa...Avant qu'April ne réponde..:

"Ce n'est pas mon copain Frenchy. C'est mon ami..."

"Ah mon dieu ! Pardon ! Hihi !"

"Pas de souci, Frenchy est un petit peu maladroite Jack..."

Jack devint blême, ce n'était plus Frenchy mais April qui était maladroite.

"Jack ? Mais il ne s'appelle pas Franck ?"

"Ah oui quelle idiote ! Ahah ....C'est Franck mais oui ..."

Dit April se forçant à rire.
Alors Jack fit de même et fit un rire forcé des plus ignobles jamais entendu auparavant.
Le temps s'écoulait au fil des discussions à table et il commencai à se faire tard. April alla se coucher et resta Frenchy ainsi que Jack à table.

"Encore un peu de vin Franck..?"

"Non merci ...Je crois que je suis deja bien emporté par le vin... Oops !"

Dit il se levant mais faillant basculer en arrière.

"Oh ça va Franck ! attendez je vais vous raccompagner."

Dit Frenchy.

"Merci ..."

Frenchy aida Jack à monter et s'arrêta devant sa chambre avant de lui dire.

"Bon et bien je vais aller dormir votre chambre est de l'autre côté..."

"Merci pour cette soirée en tout Ca et de bien vouloir accueillir un inconnu."

"De rien !"

Il se regardèrent tous deux...Et Jack par on ne sait quel insecte aurait pu lui passer dans l'oreille, l'embrassa.
Elle le repoussa légèrement avant de faire de même...
A en juger que la chambre était juste en face en ouvrant la porte, et que tous deux s'enlaçait, on devinait le matin ce qui s'était déroulé la veille...

Au petit matin, Jack se réveilla seul et regarda autour de lui. Des sous-vêtements de femme.
Envahi d'une grande peur, il alla voir où se trouvait April e y la trouva en train de discuter dans le salon avec Frenchy. Frenchy qui dès qu'elle le vit lui esquissait un grand sourire.

"Coucou !!"

"Ahhh Salut...April, on peut y aller ?"

"Oui, attends moi dans le jardin...."

Jack s'en allait dans le jardin de devant soit l'entrée de la maison de Frenchy, puis s'appuyant sur un arbre commença à culpabiliser à propos de ce qu'il venait de faire la veille.
Il tapait sa tête contre l'arbre répétant sans arrêt : "c'est mal ! Pauvre idiot !"