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22. Eléonore

Il y a 3 ans, 1h après l'accident

Je marchais à pas de loup dans la pièce plongé dans le noir. J'aurais aimé allumer la lumière mais le voir, ainsi, allongé et blessé.... Non, cela aurait été au-dessus de mes forces.

Maman était morte. Ma maman. Celle qui me bordait le soir et qui me faisait du pudding pendant les vacances. J'avais envie d'exploser, de faire ressortir toute la tristesse qui était enfermée à double tour dans mon ventre. Mais je ne pouvais pas faire ça à Léo, je devais lui cacher ça. Il ne devait pas savoir.

-Tu viens enfin me voir?

La voix me fit sursauter. J'avais l'habitude de l'entendre joyeuse, enjoué, espiègle, conspiratrice.... Mais jamais elle n'avait retenti aussi lasse, fatigué et rauque. Je rassemblais mon courage avant d'ouvrir la bouche en priant de tout cœur que mes yeux humides ne me trahissent pas.

-J'ai été voir Kyle avant. Il va bien, les médecins disent que le choc psychologique le fait dormir. Tu savais qu'il aurait pu perdre ses cheveux? C'est étrange comme effets secondaires....

-Elie....

Je maudis ma voix rauque et hésitante. Il me connaissait sur le bout des doigts. Il allait comprendre.

-Tyler est à la cafétéria, tu as dû l'entendre hurler jusqu'ici mais ses parents ne veulent pas qu'il te voit. C'est pas grave, pourtant, ils ont bandé le trou que tu as à l'abdomen, n'est-ce pas?

Les yeux verts et vif se posèrent sur moi et son visage grave me serra le cœur. Il tapota doucement une place sur la couverture et je m'approchai à contre cœur.

-Allonges-toi avec moi une dernière fois....

- Tu vas t'en sortir, Léo! Quand tout sera terminé, je te paierais des tonnes de bonbons et maman va encore nous engueuler. Comme durant nos rations ruptures, tu te rappelles?

-Elie.... J'ai entendu les docteurs. Je sais que tu les as entendu aussi.

Ses paroles créèrent un mur de glace autour de mon cœur. Parce que, s'il savait, je ne pouvais plus nier la vérité non plus. Je me rendis alors compte à quel point j'étais jalouse de Kyle qui dormait paisiblement dans la chambre d'à côté, insouciant. J'aurais aimé l'être aussi....

-Ils ne te connaissent pas, Léo. Ils ne savent pas à quel point tu es courageux....

-Je ne survivrais pas jusqu'à la fin de la nuit, Chantilly. Ce n'est pas une question de courage parce que, pour rester avec toi, je déplacerais la lune. C'est juste une question de frein-à-main qui a transpercé des organes vitaux. Je ne suis pas au bloc parce qu'ils savent que je suis un cas perdu, Elie, je l'ai entendu.

Mes larmes coulèrent silencieusement et je pris place à côté de lui, entremêlant nos pieds il tressaillit lorsque je frôla son ventre mais m'empêche de reculer pour me serrer encore plus près de lui.
-Si c'est ma dernière occasion de te serrer dans mes bras, alors je ne veux même pas un atome d'oxygène entre nous, c'est clair?
Il essaya de sourire mais sa bouche se tordit en une grimace sous la douleur. Je savais que chaque respiration devait lui faire vivre une douleur atroce.... J'avais essayé de lui cacher la vérité, qu'il s'endorme paisiblement en rêvant du lendemain. Même si je savais, au fond de moi, qu'il était bien trop intelligent pour se laisser berner.

-Je ne saurais pas vivre sans toi... Je veux mourir, tu comprends? Je veux pas rester ici toute seule.

Une main douce souleva mon menton et ses yeux plongèrent dans les miens. Je savais ce qu'il ne me disait pas, je le comprenais. Il avait entendu que Maman était morte. Il avait entendu que les assurances ne rembourserait pas la voiture et les frais médicaux. Que mon père paierait pour tout.

-Tu vas vivre, Eléonore. Tu m'as bien entendu? Je refuse que tu te laisses mourir. Tu rencontreras d'autre garçons, tu auras d'autre amis.... Je sais que Tyler veillera sur toi à ma place. Tu es la chose la plus importante à ses yeux. Même s'il ne le sait pas encore.

Je fronçais les sourcils face aux sous-entendus, sans le comprendre. Tyler était mon meilleur ami, je savais qu'il tenait à moi. Au même moment, les yeux de Léo partir un peu vers la gauche, et je compris que la morphine commençait à faire effet. D'ici quelque temps, il plongerait dans un coma d'où il n'en ressortirait plus jamais. D'ici peut de temps, je me retrouverais seule.

-Je vais te demander de me faire une promesse, Elie. Je suis tellement désolé. Tu n'imagines pas a quel point je regrette de ne pas pouvoir rester avec toi.

Sa voix trembla légèrement à ce dernier mot et des larmes montèrent à ses yeux. Et je sus alors que, comme beaucoup d'humain aux portes de la mort, Léo avait peur.

-Je sais que tu t'occuperas de Kyle. Je veux que le moment venu, tu... Je veux que tu me débranches.

-Pardon?

-Ne fais pas l'innocente. Ils parlent de me garder vivant avec des machines. Mais ce ne sera plus moi, Eléonore, tu comprends? Et je ne veux pas que tu aies cette image de moi. Je ne veux pas que Papa paye des frais médicaux pour un corps coincé dans un lit.

-Non, non, je... Je ne peux pas... Tu n'as pas le droit de me demander ça!

-Promet-moi de me laisser partir, Chantilly.

-Ce n'est pas moi qui décide, de toute façon.

-Mais tu arriveras à lui faire entendre raison. Parce que c'est la meilleure solution. Tu es ma jumelle, Eléonore. Je t'aime, plus que n'importe qui. Je ferais tout pour toi. Et je sais, oui, je sais que tu ferais n'importe quoi pour que je sois mieux. Alors je te demande de convaincre papa de me laisser partir.

Ses prunelles ne quittaient pas les miennes. Si d'habitude, j'adorais nos échanges silencieux, ceux-ci me paraissaient trop lourds. Trop macabres. Ils étaient remplis de non-dits, d'amour et d'adieu. Or, j'avais déjà dû dire au revoir à ma mère à peine quelque minute auparavant. Je ne pouvais pas recommencer.

Mais il le fallait.
- Tu te rappelles de ce que tu m'avais promis? Tu devais m'apprendre à danser pour le bal des finissants. Je devais venir t'encourager à tes entraînements lorsque tu deviendrais joueur professionnel. On devait se mettre en colocation avec Tyler à l'université. On s'était promis de rester ensemble.

Son doigts descendit à mon cou et saisit le petit collier en demi-coeur.

-Ne m'en veux pas pour quelque chose que je n'ai pas pu décidé. Je t'aime. De tout mon cœur. Pas toi?

-Bien sûr que si. Qu'est-ce que je vais faire maintenant?

-Et bien, tu vas aider Kyle, papa et Tyler. Je sais que tu es la plus forte, Chanty, même si tu ne le sais pas. Et ensuite, tu regarda ce vieux collier tout pourri que t'auras gardé pendant des années en levant les yeux au ciel parce qu'à cause de moi, tu devais garder cette vieillerie autour du cou. Et puis, un jour, ton mari t'offrira un plus beau collier. Avec plein de pierres précieuses et d'or. Alors tu jetteras ce vieux demi-cœur à la poubelle et t'oublieras ton vieux frère.

J'éclatais en sanglots, enserrant sa nuque entre mes bras et glissant ma tête contre son torse, lui murmurant que je ne pourrais jamais l'oublier. Je l'entendis bientôt pleurer, lui aussi.

-J'étais trop jeune, hein? Mais je ne regrettes pas, rien. Je suis heureux d'être là, avec toi dans mes bras. C'est comme ça que je veux mourir, Elie. Je sais que tu ne m'oublieras pas mais je ne veux pas que mon souvenir gâche ta vie.

Le ton définitif de sa voix me fit tressauter mais je gardais le silence, attendant la suite.
-Est-ce que tu pourras regarder quelque matchs de foot en pensant à moi?
Je souris et m'assis contre le haut du lit pour le laisser poser sa tête sur mes cuisses.
-J'ai envie de dormir....
On savait tout les deux ce que ses mots signifiaient. Je commençai alors doucement à tracer des formes dans son cou, sur ses bras. C'était sa façon à lui de me demander s'il pouvait me laisser et, même si je voulais le retenir, je savais trop lire la douleur sur son visage pour être capable de le garder avec moi.
-Dors, on parlera demain...
Il me regarda parce qu'on savait également qu'il n'y aurait pas de lendemain. Mais j'avais besoin de garder un peu d'espoir, ou d'innocence. Rien qu'un peu. Alors il ferma doucement les yeux et je continuai à caresser ses bras, à le serrer contre moi alors que les larmes coulaient de mes joues pour atterrir sur la chemise d'hôpital qu'il avait dû enfiler.
On resta longtemps comme ça, l'un contre l'autre. Puis la machine qui prenait en rythme cardiaque hémit un bruit strident et des médecins accoururent.

Il réussirent à réanimer Léo ce jour-là, et à le garder en vie grâce à des machines. Mais ils ne réanimèrent pas mon cœur.

****

Retour au présent, décembre 2014

Je sortit à l'air frais et claquait la portière. Jason hocha de la tête et attendit que je rentre dans l'immeuble avant de retourner chez lui. J'avais conscience que je marchais vers mon appartement et pourtant, j'avais l'impression que mon esprit n'avait plus le contrôle et qu'il se contentait de regarder mes actes sans intervenir.

La porte se trouvait devant moi et je n'eus pas le temps de toquer que mon père me prenait déjà dans ses bras.

-Je suis tellement désolé, ma puce. Je ne pensais pas ce que je disais. Tu es l'un des plus beau cadeau que la vie m'a offerte et pour rien au monde, je ne voudrais te perdre.

Les larmes me montèrent aux yeux tandis que je resserrais son étreinte.

Le torse de Tyler était confortable mais celui de mon père restait le meilleur endroit où je pouvais poser ma tête.

-Je suis désolée de t'avoir parlé comme ça. Je.... Je sais que tu as le droit de sortir avec d'autre femmes. J'espérais juste que ce ne soit pas celle qui nous vole tout les deux jours en gardant Kyle.

Il hocha de la tête et referma la porte derrière moi. Je souris à mon petit frère et l'incitait à venir se joindre au câlin collectif.

C'est bête parce qu'ainsi, prise en saucisse entre mes deux hommes, je me sentais bien. Tellement bien.

-On peut aller au cinéma?

J'allais contré Kyle en disant que Papa travaillait tôt demain, et qu'il était très tard. Mais celui-ci répondit avant moi.

-Pourquoi pas?

Je souris et hochait de la tête, vaincue. Mon père prit son manteau et je mis celui de Kyle avant d'enfiler le mien.

***

J'étais installée sur le siège passager et mon père fredonnait doucement la chanson des Beattle qui passait à la radio. Kyle avait son casque, assis sur le siège arrière. Il secouait la tête au rythme de la musique que lui seul entendait. Mais c'était vital pour lui.

Papa et moi avions fini par surmonter notre angoisse. On avait repris la voiture normalement et, après quelque mois, on avait arrêté de sursauter au moindre bruit suspect. Mais pas Kyle. Peut-être était-ce parce qu'il était présent ce jour-là, ou alors parce qu'il était plus fragile. Il avait fait une crise de panique la première fois. Ensuite, il n'avait plus voulu mettre un pied dans la voiture et le psychologue avait conseillé de lui trouver une distraction pendant la route.

Et qui ne s'évadait pas avec un peu de musique?

Je laissais mon regard enregistrer les paysages qui défilaient devant mes yeux.

Arrivés au cinéma, Kyle se précipita devant les popcorn et saisit le plus grand, le plus large des paquets alors que je prenais juste un coca light. Papa paya les tickets et on s'installa au milieu de la salle.

Que ce soit clair, ni mon père ni moi n'avions de passion pour les dessins animés mais Kyle.... Je me voyais mal l'emmener voir Paranormal Activity 4. Et j'aurais probablement fait des cauchemars pour les dix années suivantes, de toute façon. J'alternais mon regard entre les images du film qui passait, l'expression heureuse de mon petit frère et l'image des famille sans histoire qui venaient savourer un film ensemble.

Étais-je trop protectrice avec Kyle? Parce que je me rappelais encore, quelque fois, qu'il avait été celui qui m'avait bercé la nuit.

Bientôt, la respiration de mon père devint régulière et je compris, à ses yeux fermés, qu'il s'était endormi.

En même temps, je ne pouvais que le comprendre.... Il y avait ce genre de Disney, qui avait la capacité de vous plaire peu importe votre âge et qui vous rappelez de bons souvenirs d'enfance. Et puis, il existait des dessins animés qui ne ressemblaient à rien et qui vous faisiez demander combien aviez-vous de QI, en étant enfant, pour adorer ce genre de chose.

Une petite silhouette posa sa tête sur mon accoudoir et je caressais doucement les cheveux de Kyle. Entre lui et Tyler, j'avais l'impression que mes mains ne servaient qu'à masser les chevelure des autres!

Le film prit fin et je réveillais doucement mon père. Mon petit frère papillonnait des yeux et, à peine posé dans la voiture, ses paupières se refermèrent.

Mon père conduisit en silence pendant quelque minutes. S'il était tard lorsque j'étais partie de l'appartement de Jason, il devait probablement être passé minuit désormais. Le cinéma avait fermé ses portes peu après notre sortie et je regardais les lampadaires au loin qui brillaient.

-Je suis désolé.

-C'est à moi de m'excuser. Tu sais ce que tu fais, je suppose. Thania est peut-être une.... Une chic fille, qui sait?

-Je n'aurais pas dû te parler de Kyle. Tu fais ton possible avec lui. C'est juste que tu... Tu lui ressemble tellement et parfois, j'ai simplement du mal à m'empêcher de te voir à travers elle.

Je regardais le pare-brise puisque, si mes yeux se posaient sur lui, j'aurais probablement craqué. Or, j'avais assez pleurer pour la journée.

-Tu penses que je la remplace?

-Non, enfin.... Je ne sais pas. Mais tu es l'ancre de la famille. Et je suis très fier de toi, Eléonore, de ce que tu es devenue. Je sais bien que ma fille devient une femme. Même si c'est un peu dur quelque fois.

J'hochais simplement de la tête. De tout façon, mon père comprendrait à travers ce geste, tout ce que je manquais de force pour lui dire.

-Tyler va bien?

-Tu le savais?!

-C'est comme ça que Kinaé m'a convaincu de te laisser partir au bout du monde avec un garçon de 18ans!

-Papa, tu exagères... On a même pas quitté le pays!

Il me sourit et fit un clin d'œil. Comme toujours, mon père savait comment faire pour que j'oublie mes problèmes.

-Il va bien. Je me demande l'accueil que ses parents lui réservent...

Papa grimaça et haussa les épaules. Il n'avait pas vu beaucoup les parents de mon meilleur ami mais, que ce soit à l'entraînement ou aux brefs allées chez lui, il avait remarqué leur expression froide et l'ambiance glaciale.

-Ca fait du bien, de le retrouver.

-Je suis heureux pour toi, tu sais. C'est étrange mais j'ai toujours cru que vous finiriez ensemble.

-Qui? Tyler et moi?

-Vous passiez votre temps à trois! C'est vrai: avant lui, personne n'avait su s'immiscer entre Leo et toi. Je me suis dit que, peut-être, c'était un signe du destin.

Je réfléchis pendant quelque secondes parce que, jamais auparavant, je n'avais vu ma relation avec Tyler sous cet angle. Qu'est-ce que cela donnerait de sortir avec lui? Je n'avais même aucune idée de comment je devrais réagir! Tyler était... Mon Tyler.

Où s'arrêtait l'amitié? Je me rappelais de la seule fois où on avait légèrement dépassé ce stade et mes joues se teintèrent de rouge alors que j'essayais de penser à autre chose pour chasser les flashs qui me revenait. Je repensais alors à mon autre ami et sortis mon téléphone pour laisser un message à Jason:

"Merci"

"On pourrait se faire un petit cours de sciences, bientôt?"

La réponse était arrivée presque instantanément et je fus surprise qu'il ne dorme pas encore.

"Après les vacances?"

"Après les Vacances"

Je souris à mon téléphone et mon père leva les yeux au ciel.

-C'est Jackson?

-Jason, Papa, Jason...

-Il est.... Bien?

-Il est gentil. Et drôle. Et un brin charmeur.

-Tu devrais te méfier de lui.... C'est peut-être un type bien.... Mais je connais ce genre de garçon. Ils veulent surtout surpasser les limites.

-Comme des défis? Il m'a déjà parlé de ça, tu sais. Il a dit qu'il ne faisait pas de pari avec des amis, répliquais-je plus sèchement que je ne le voulais vraiment.

C'était complètement idiot, mon père ne faisait qu'essayer de me protéger. Et pourtant, j'étais agacée qu'il puisse penser ça de mon ami.

la voiture se gara et mon père prit Kyle pour monter les escaliers. J'ouvris la porte et porta Kyle à mon tour.

-Attends Elie!

Je me retournais et mon père embrassa mon front.

-Vas te coucher maintenant, il est tard.

Je souris et partis dans notre chambre. Après avoir enfilé un pull de Léo, je plaçais mon petit frère dans son lit et caressait doucement son front.

Il était tellement pour moi. Je n'étais pas sa mère, je ne voulais pas l'être. Mais il avait besoin de moi, et pas d'une belle-mère comme Thania. Et je serais là pour lui, peu importe le nombre d'année qui s'écoulerait depuis ce jour-là.....
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Coucou! Voilà le dernier flash-back, j'ai fini mes moments tristes!
J'ai eu d'énorme problème avec mon compte et, si je pouvais lire, je ne pouvais ni voter, ni commenter et encore moins poster.
Bref, j'ai su résoudre le problème au alentour de mercredi et je vous poste donc le chapitre aujourd'hui!
Par contre, j'ai répondu aux commentaires quand j'ai remarqué que même pas la moitié avait été enregistré.... Celles qui ont reçu une réponse, vous pourrez le dire? Que je vois si c'est moi qui ne vois pas où si mes réponses que je s'enregistre vraiment pas 😓😓😓
Je commence un peu à avoir marre de l'application et j'irais probablement sur le site pour répondre aux com' à présent!
Gros bisous à toutes mes chéries, que j'adore, vraiment.
PS: image de Tyler en multimédia 😛😛😛

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