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XVII : la première réconciliation

Je me sentais détruite. Pas seulement mentalement. Après avoir parlé à Tom, je suis rentrée dans la chambre. Lee n'était pas rentrée, et ça m'allait totalement. Je me suis couchée, sans enlever mes vêtements, ni mon maquillage. Je n'ai pas pleuré, car je n'en n'avais pas la force. J'avais l'impression d'être vide. J'avais seulement ce déchirement au cur, qui ne cessait pas. Je voulais m'endormir, ne plus ressentir. Pourtant quand, à une heure du matin, Lee entra en trombe, je ne dormais pas encore. Je l'entendis marmonner un "putain", avant d'entendre les ressorts de son lit hurler. Mes yeux, toujours ouverts, fixaient le mur, neutres. Le lendemain, je me levai à sept heures, me lavai et enfilai un gros sweat, qui avait la poche ventrale un peu décousue et une tâche de Nutella sur une des manches. Je descendis, déjeunai à part. J'avais la tête baissée sur mon assiette, mais sentais des regards tournés vers moi. Je sentis même à un moment la présence d'une personne en face de moi, qui me semblait être Alex, puis, voyant que je ne levais pas les yeux, partis. Je n'étais plus en colère contre lui. Je n'avais plus aucune raison de l'être. J'étais énervée contre moi même. J'étais stupide, cupide et surtout aveugle. Et je me sentais indigne d'une présence quelconque. Suite au repas, je sortis et m'installai sur un banc devant l'auberge. J'avais emprunté le boitier et le briquet de Lee. J'allumai donc une cigarette, et la consommai doucement. Je devais être horrible à voir. Le mascara de la veille coulant, les cernes creusées, tout comme mes joues, et mes cheveux que je n'avais pas pris le temps de coiffer. Mais je n'en avais que faire.

- June ?

Je tournai le regard et vis James. Je lançai le mégot que j'avais entre les mains et l'écrasai avec mon pied.

- Ca va ? Me questionna-t-il.

- Impec'.

Il s'avança et s'assit en face de moi, posant ses bras croisés sur la table.

- Alex m'a raconté. Il vous a entendu crier dehors, et a compris ce qu'il se passait entre vous deux.

Je levai les yeux au ciel. La dernière chose dont j'avas envie maintenant, c'est que ce dernier vienne me faire la leçon.

- Il s'en veut vraiment, tu sais, souffla-t-il.

Je ris amèrement.

- J'ai dit quelque chose de mal ?

- Non, répondis-je. Alex s'en veut, alors que c'est moi qui ai tout foutu en l'air. Il s'en veut toujours pour tout, alors qu'il n'est jamais le fautif.

- C'est dans sa nature. Tu comptes beaucoup pour lui. Et j'ai l'impression d'être une chouette de Poudlard qui te transmet ses émotions.

Je souris face à cette comparaison.

- Bien joué pour la réf, le britannique.

- Merci, la française.

Je riais face à sa remarque tandis que je vis Alex sortir. Il avait l'air fatigué, et il fut surpris de me voir la. Je perçus du coin de l'œil James se lever, puis nous laisser. Je me levai, et restai immobile, tandis qu'il fit de même. Pendant quelques secondes, aucun de nous ne parla. Ce fut Alex qui brisa le silence :

- T'as une salle mine.

Je ne sus quoi répondre. Il baissa la tête, croyant sûrement l'avoir blessé.

- Désolé.

- C'est pas faux, soupirai-je.

Le silence se réinstalla, et Alex fit bouger ses pieds, tandis que je mêlais mes doigts entre eux.

- Alors... C'est quoi, le fin mot de cette histoire ?

Je relevai la tête vers lui.

- Je ne sais pas si t'as vraiment envie de le savoir.

- Au point où on en est, vas y, souffla-t-il.

J'inspirai un grand coup, et fis un pas devant moi. Je sentais que le rapprocher de lui ne faciliterait pas la chose, mais la confession serait plus... discrète.

- J'étais à la soirée déguisée, et je suis restée avec ton frère toute la soirée, pensant que c'était toi.

- Waouh...

- ... Et on s'est embrassés.

- Ouais, j'avais compris ça.

Je me fixai quelque seconde. Aucun énervement n'était visible sur son visage, ni aucun mépris.

- Tu ne m'en veux pas ? Demandai-je, hésitante.

- Pour avoir cru que tu parlais avec moi ? Non.

- Et pour tout le reste.

Il soupira, avant de faire un pas vers moi, lui aussi.

- Tu sais, il faudrait que tu fasses quelque chose de très fort pour que je t'en veuille à long terme.

Un sourire apparut doucement sur son visage. Son air joyeux semblait être de retour. Alex m'avait tellement manqué, ces derniers jours. Il ouvrit ses bras, et je n'attendis pas une seconde pour m'y blottir. Et, à cet instant, je compris. Je n'étais pas amoureuse de mon ami. J'étais amoureuse de l'idée que je m'étais faite de lui.

- T'es mon meilleur ami, même si ça fait très cliché, lançai-je, toujours dans ses bras.

- T'as raison. T'as toujours raison.

- Pas faux.

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