Manque de temps ?
Tw. Langage vulgaire, mention de violence
Minho, il avait toujours du temps à revendre. En fait, il n'était pas très honnête et il trouvait toujours des combines pour s'en sortir. Alors il n'avait jamais trop rien fait de sa vie.
Sauf que voilà, un soir il avait rencontré Hyunjin. Enfin un soir, peut-être était-ce un matin, les lumières ne s'étaient plus allumées depuis une semaine à cette époque-là.
Il avait fini dans un bar, mais il finissait souvent dans un bar, pour noyer le reste de son bonheur. Laisser couler le peu d'espoir qui lui restait face à ce monde d'enfer et d'éternité.
Il n'aimait même pas ça en plus. L'alcool avait le don de le faire gerber trop facilement et jamais il n'arrivait vraiment à oublier. De toute manière, il avait déjà décuvé il y a près d'une heure.
Ses yeux étaient à la recherche d'une serveuse portant une jupe bien trop courte pour être décente, qu'il trouva en train de servir un homme assis à une table plus loin. Lorsqu'elle se pencha, il put presque distinguer la naissance de ses fesses et se décida à l'appeler en essayant de reprendre de la contenance.
Parce que Minho savait qu'il plaisait. Il lui envoya donc un grand sourire, qu'elle lui rendit avant de s'approcher lentement de lui.
- Qu'est ce que je sers à ce monsieur ?
- N'importe quoi qui saura ravir mon palais, mes iris étant déjà fascinées par votre beauté.
- Vous savez quoi ? Vous ne seriez pas ici depuis ce matin à boire comme un ivrogne je vous aurais bien proposé quelque chose de plus intéressant mais voilà...
Il retint un rire et pencha sa tête vers la droite.
- Voilà quoi mademoiselle ?
- Voilà, vous m'avez l'air d'être un brute dépourvu d'humanité.
Il sourit un peu en dévoilant ses fossettes tandis qu'il commandait finalement un whisky. Elle avait peut être pas tord cette jolie femme et sans doute que, s'il avait eu la force, il aurait continué de la draguer jusqu'à la fin de son service. Mais elle était partie, lui laissant encore l'occasion de poser ses yeux sur ses somptueuses jambes parées de bas en dentelle.
Oh Minho n'était pas du genre à se soucier des autres, de leurs avis et encore moins de ce qu'on pouvait penser de lui. Et puis de toute manière c'était trop tard, il avait franchi la ligne rouge hier.
Quand il repensait à ce sentiment qui l'avait comblé d'un seul coup pour s'échapper brusquement et le faire revenir à la réalité. Le genre de chose qui brise un cœur en un instant, juste par une pulsion un peu trop forte. Et ses mains tremblaient face à l'horreur de la scène.
Il secoua la tête rapidement pour effacer ses pensées et c'était comme s'il avait fermé les yeux pendant trois heures. Il découvrit un homme, debout sur une table en train de gueuler il ne savait quelle idiotie. Encore un qui ne savait pas gérer sa consommation d'alcool.
Pathétique.
Malgré la musique, un espèce de brouhaha infernal qui donnait mal au crâne, il parvenait tout de même à distinguer quelques mots.
- Imaginez donc un monde où les riches ne pourraient plus vivre éternellement, ces fils de pute ! On pourrait, je sais pas moi, se révolter, faire un truc contre ça. Sérieux vous en avez pas marre vous ?
Il s'était fait hué par à peu près tout le bar, même la serveuse avait laissé échapper un rire sarcastique. Il l'avait entendu soupirer « Mais si ça se passait comme ça, je serais pas ici enfoiré »
Et Minho il avait pensé qu'il n'avait pas tort, mais la serveuse non plus. C'était simplement que le jeune n'avait pas encore l'air d'être aussi déçu que la plupart des gens ici. Mais il parait que le vie était ainsi faite, pleine de dégrisement de sentiments, d'erreurs qui brise les cœurs, d'amertume dont on s'accoutume.
Sans doute était-ce la plus grande faute des hommes de son temps ; se complaire dans un malheur dont les responsables n'étaient qu'eux-mêmes
Au lieu de vouloir changer les choses, il s'était adapté. Il avait montré qu'il pouvait être pire que ce monde, plus terrifiant encore que la cruauté de cette société. Parce qu'il avait déjà perdu Minho alors il n'avait plus personne pour qui se battre. C'était trop tard, elle était partie.
Mais il l'avait vengée.
Ça ne lui avait fait aucun bien, pas même un peu de chaleur, de soulagement ou de quelconque autres sentiments qui redonne envie. L'envie de Minho ça faisait longtemps qu'elle s'était barrée de toute manière.
Il se contentait de suivre le courant, les routes qui l'avaient amenées jusqu'à cet homme. C'était comme s'il avait passé sa vie à le retrouver et désormais il était ici, paumé dans un bar à reluquer une serveuse et écouter les idéaux de merde d'un pauvre type bourré.
Il ne l'avait même pas vu se poser à côté de lui au bar. Maintenant qu'il était plus proche, il pouvait voir l'étincelle dans ses yeux, celle qui avait quitté les habitants de ce dôme depuis bien longtemps. Sur l'instant, il se demanda comment elle pouvait encore être ici, comment l'espoir avait survécu aussi longtemps, seul dans le noir.
Et le jeune homme commanda une limonade, au même moment où la serveuse ramenait son verre à Minho.
- Mais c'est de l'eau ça mademoiselle !
- Ca aide à décuver me remerciez pas surtout
Il marmonna dans sa barbe, c'était pas vraiment une habitude pour lui d'être taquiné comme ça.
- Vous savez, elle a raison.
Minho tourna lentement la tête sur le côté, son sourire trahissait la moquerie sur son visage.
- Tu sais quoi, y'a deux choses qui vont pas dans ta phrase gamin. Déjà tu me vouvoies comme si j'étais un vieux de cinquante piges et en plus t'as osé sous-entendre que j'avais tort.
- Oh non pas du tout, c'est simplement qu'elle a raison, l'eau ça fait décuver.
Il y avait cette forme d'innocence dans la voix de ce type. Comme s'il ne se rendait pas compte de la menace que pouvait représenter Minho. C'était pas qu'il était spécialement fort, grand ou imposant, simplement on avait pour habitude de dire qu'on ne voyait Minho énervé qu'une seule fois parce que si on le croisait, c'était déjà trop tard.
Alors il continua de parler des bienfaits de l'eau, et de faire la morale quant au fait qu'il ne devrait pas trop boire. Minho ne l'écouta que vaguement pendant un instant puis prit simplement ses mots comme bruit de fond.
Sauf que voilà, le jeune homme n'en finissait jamais. Il ne cessait de dire toutes sortes de choses sans vraiment de sens sur le monde qui le révoltait. Ah qu'il parlait mal le pauvre alors personne ne l'écoutait.
- Putain gamin tu veux pas la fermer ?
Cela eut le don de le couper dans son élan. Les mots moururent au creux de ses lèvres, la révolte qui l'animait disparut quand les iris de Minho s'accrochèrent au siennes.
Il avait ce truc de fou dans le regard du jeune homme face à lui. Il avait l'espoir au creux des yeux et l'envie au bord du cœur. Chaque chose qui franchissait la barrière de ses lèvres n'était en réalité qu'un rêve trop fort qui voulait s'échapper.
Minho avait oublié que cela était possible, que dans ce monde, il existait encore des flammes sensibles et brûlantes. Peut-être qu'il regretta un peu ses paroles, son ton sec et cette arrogance feintée qu'il tenait dans toute situation.
Mais il était Lee Minho alors il ne demandait pas pardon, pas avec de simples excuses. Il remarqua le verre encore plein du noiraud, il avait sans doute trop parlé pour prendre le temps de déguster sa boisson.
- C'est quoi ton nom à toi ?
- Hyunjin
Rien d'autre, un prénom sans suite, comme si jamais il n'était suivi d'un nom de famille. C'était un peu une sorte d'automatisme, comme s'il ne comprenait pas vraiment ce qu'il disait.
- Moi c'est Lee Minho mais ça n'a pas l'air de t'intéresser. Alors dis moi Hyunjin, tu vas boire ta limonade ?
Il lança un coup d'œil à son verre en grimaçant, il détestait la limonade, simplement il adorait voir les bulles s'agglutiner contre le verre ou éclater à la surface. Alors il tandis sa boisson vers son voisin qui secoua la tête en chuchotant qu'il n'en voulait pas.
- Je t'offre un autre verre alors ?
- Je bois pas.
Il l'avait dit comme si c'était quelque chose d'évident. Il aurait fait culpabiliser n'importe qui de bouffer un peu sa santé à cause de cette addiction.
- Comment tu survis alors ?
- L'espoir, parait que je suis un rêveur de merde.
- Ils ont peut-être pas tort.
Et Hyunjin se tourna vers lui les sourcils froncés comme s'il pouvait réussir à faire peur à quiconque avec ses yeux pétillants. Le plus âgé le détailla un instant et se dit qu'il était plutôt beau, que s'il rêvait moins, il pourrait se servir de son physique pour soutirer de l'argent aux femmes.
Ou même aux hommes après tout, il n'était pas à ça près.
Il ne savait pas trop pourquoi il restait là Minho, à parler à ce pauvre garçon en peine de sentiments qui rêvait un peu trop fort pour ce monde. Mais il y avait quelque chose qui lui donnait envie de savoir comment il pouvait être ici, au milieu de ce brouillard noir devenu insupportable à gueuler un peu d'espoir.
- De toute manière je sais pas ce que je fous ici, c'est pas discutant avec des gens bourrés qu'on va pouvoir s'en sortir.
Cette remarque, il fallait avouer que l'aîné la pris un peu trop personnellement. Il fit rouler ses yeux au ciel et sa mâchoire craqua, vieux réflexe qu'il avait. Alors il se leva d'un coup, attrapa sa veste en cuir qu'il traînait depuis des années et sortit du bar.
Il fit quelques pas, laissant s'éloigner les murmures égarés de cette soirée qui n'allait qu'en s'empirant. Il était fatigué de l'énergie qu'il devait mettre en œuvre pour vivre depuis des années. Ses mains s'affairèrent à chercher un clope dans sa poche tandis qu'il s'adossait à une ancienne école abandonnée. Il ferma les yeux un instant, soupira un peu et quand il les rouvrit, il ne s'attendait sûrement pas à voir le jeune homme qui l'avait suivi.
- Quoi encore gamin ? T'en veux une ?
Hyunjin inclina la tête sur le côté en souriant, comme un enfant qui venait de faire une connerie.
- Je sais pas si tu parles de tes clopes ou si tu vas me foutre une droite ?
- A toi de voir...
Le noiraud s'approcha alors de lui pour subtiliser délicatement le bâton cendré d'entre ses doigts et sortit son briquet. Minho lui répliqua qu'avoir un briquet sans cigarette était totalement idiot et le plus jeune sourit.
- On peut utiliser le feu pour plein d'autres choses tu sais. Je bois pas mais ce que je préfère c'est les cocktail molotov.
L'ainé étouffa un rire dans sa main et regarda Hyunjin s'étouffer pendant que la fumée s'échappait dans les airs. Il lui demanda alors qu'il avait déjà fumé et ce dernier lui répondit que non.
- Je voulais juste faire genre j'avoue.
Et cette fois il ne put couvrir son hilarité si bien que les notes de son rire s'élevèrent dans la nuit autour d'eux. Il ne comprenait pas bien cette situation, cette soirée, et même ce monde de toute manière.
Un silence s'imposa entre eux, le plus jeune sans doute encore gêné après avoir redonné la cigarette à Minho. Ce dernier avait continué de la regarder brûler tranquillement tandis que l'autre observait le temps se consumer calmement.
S'il savait qu'un jour, il en manquerait, aurait-il fait autrement ?
Hyunjin ne comprenait pas bien pourquoi il l'avait suivi et Minho ne savait pas vraiment pourquoi il restait avec lui.
Mais finalement c'était ça, eux, ces moments successifs à travers le temps à brûler sans trop de sens et rêver encore un peu d'incandescence.
Le noiraud frissonna quand un coup de vent caressa son épiderme. Il s'était toujours demandé comment l'air pouvait créer de tel courant dans un monde sous verre.
Alors Minho leva son regard vers lui, ce pauvre homme avec ses quelques feuilles en main, son dos voûté par la culpabilité mais toujours avec cette étincelle. Il aimait bien fumer, Minho, sans doute plus que boire, c'était que les lueurs rougeâtres lui rappelaient les yeux pétillants de quelqu'un qu'il avait perdu.
Et ce jeune homme, le fou, avait les mêmes airs, cette chose innocente qui demande à vivre dans un univers où le chaos est roi et la mort, sa reine. Quelle insupportable symphonie que chantaient ces deux-là, à abandonner l'espoir comme un vulgaire pion.
Au fond c'était pas un connard Minho et le gamin avait l'air d'avoir froid alors il tendit sa main pour lui donner sa veste en cuir, celle qui la suivait un peu partout. Hyunjin ne savait pas trop quoi faire, s'il devait la prendre pour lui ou juste la tenir.
Il était un peu maladroit mais c'était la jeunesse qui voulait ça. En l'enfilant il fit tomber quelques papiers, ceux-là même qu'il agitait dans le bar il y a maintenant quelque temps.
Alors l'aîné en attrapa un pour voir ce que c'était, une sorte de trac, un truc mal fait et gribouillé.
- Tu sais gamin, ton principal problème c'est que tu parles mal.
- Pardon ?
Il sembla surpris un instant parce que le ton du jeune homme n'était pas aussi méchant qu'il aurait pu le laisser paraître.
- Tu parles pas très bien faut l'avouer du coup on écoute pas vraiment ce que tu dis. En vrai, elles sont pas bêtes tes histoires, simplement tu dois comprendre qu'ici, tout le monde a perdu l'espoir alors il faut s'adresser à eux avec une certaine forme.
C'était un peu nostalgique presque mélancolique. Il avait beau détester ce monde, il ne pouvait s'empêcher de vouloir vivre, comme pour prouver qu'il était meilleur. Minho, il voulait montrer à tous qu'il était plus fort que la mort, plus puissant que le temps.
- Et je fais comment moi pour bien parler ? Je suis pas allé à l'école t'sais.
- De toute manière c'est pas ça qui t'aurais aidé, on nous apprend à respecter les connards qui dirigent le monde et à se la fermer. Non ce dont t'a besoin c'est lire, pour comprendre, pour apprendre, pour t'enrichir. Et un jour ce sera plus fort que toi t'auras envie d'essayer, toi aussi tu voudras coucher des mots sur le papier.
- Et je les trouve ou ses livres ? Me dit pas qu'ils sont autorisés par le gouvernement je te croirait pas.
Minho rit un peu, il avait donc cette image d'un gars qui traînait dans toute ses choses pas très légales. Et encore le trafic de bouquins ça allait, il y avait pire. Il lui dit qu'il les vendait, mais bon plus grand monde souhaitait lui en acheter alors il pouvait lui donner.
- Alors toi t'écris aussi ?
Ça ne venait de nulle part, c'était seulement sorti comme ça, pour relancer la conversation. Le noiraud ne savait pas trop pourquoi mais il aimait bien discuter avec cet homme, il le sentait au fond de son cœur, il savait qu'il serait important.
Hyunjin avait toujours suivi ses émotions, ses rêves, ses ambitions. Un jour il s'était révolté quand une femme lui avait laissé son enfant de quatre ans seul, par manque de temps. Elle s'était échappée dans les secteurs prévus et le jeune homme était resté désemparé face à la situation.
Il avait erré dans les rues après que la milice lui a enlevé le gamin à crier comme un fou, gueuler qu'enlever ses parents à un enfant revenait à déchirer un cœur. Il se sentait sans doute un peu trop concerné mais à partir de ce jour il avait eu cette rage de révolte.
Sauf qu'il ne savait pas vraiment comment faire, il manquait un peu d'organisation dans ses actions. Il avait essayé toutes sortes de choses, les bombes qui explosaient dans son appart, des coups de feu à côté quand il apprenait à tirer. Il s'était toujours débrouillé tout seul Hyunjin mais il s'était rendu compte que pour avoir de l'impact sur « ces connards » comme disait Minho, il devait être plusieurs.
Voilà pourquoi il s'était retrouvé debout sur une table à gueuler ses idéaux au milieu de pauvres types bourrés.
- Ouais ça m'arrive. Je le fais souvent pour dire tout ce que j'arrive pas à formuler, ce qui est un peu trop fort pour juste un discours. Le genre de truc qui reste ancré en toi, des mots qui résonnent pour que jamais tu ne les oublies.
- Et ça marche ?
- Pas vraiment, j'ai juste perdu mon inspiration, j'avais autre chose à gérer jusqu'à maintenant.
- Oh... Il s'est passé quoi ?
- Tu poses beaucoup de question gamin.
Face à sa remarque Hyunjin baissa un peu la tête et glissa ses mains dans les poches. Il y trouva une petite pochette noir, celle dans laquelle il rangeait ses clopes. Sauf qu'il y remarqua aussi un petit papier à peine plus grand que son briquet déchiré et usé par le temps. Il chuchota les mots qui y étaient inscrits :
« Un jour, je te le promets, le temps sera superflu.
Et le silence, les absences ne seront plus,
J'entends le Tic Tac encore une fois,
Me rappelant de profiter un peu de toi.
- Yunjin »
- C'est qui Yunjin ? C'est drôle on dirait presque qu'on a le même prénom.
Minho tourna brusquement la tête vers lui et lui arracha la petite note. Une fois dans ses mains il l'observa avec une telle précaution que le plus jeune n'osa bouger d'un centimètre.
Ils restèrent dans le silence un moment, Minho à scruter ses quelques vers et Hyunjin à côté un peu gêné et s'étant résigné à obtenir une réponse
- T'y crois vraiment à ton projet ?
Cela surprit un peu le noiraud qu'il reprenne la conversation, il pensait même à partir pour ne pas le déranger. En réalité, il semblait être parti dans une autre réalité, comme perdu dans ses souvenirs.
- J'y crois plus fort que tu pourrais le croire. Je sais qu'on dirait pas comme ça mais je te promets que c'est important pour moi.
Le brun parut réfléchir un instant, le papier toujours entre ses mains lorsqu'il chuchota.
- Je suis sûr qu'elle aurait voulu que je le fasse.
- Qui ça ? De quoi tu parles enfin ?
- Ma soeur, c'est elle qui m'a donné le gout de la poésie. Je suis sur qu'elle aurait voulu que je t'aide alors je vais le faire. Pour elle, pour toi et tous les rêveurs oubliés au coeur abimé.
- Quoi, c'est vrai ? Il avait levé les yeux vers lui et son regard s'était écarquillé. C'était bien la première personne qui lui disait ça.
- Oui vraiment, je sais pas ou ca va nous mener mais on ira.
Et dans ses yeux régnaient quelque chose de nouveau, le fou et ses rêves trop grands venait de s'allier au joker qui ne connaissait aucune règle. A deux ils allaient défier l'univers, ce monde trop petit pour eux.
Hyunjin à cet instant, il sourit parce qu'il avait rencontré quelqu'un avec qui partager son rêve et Minho venait de trouver sa nouvelle source d'inspiration.
Aucun des deux ne savait ce qui les attendait, ni même que leur cœur allait finir par s'enflammer. Pour le moment, il voulait juste repousser le temps qui les consumait et faire brûler un peu plus fort l'espoir.
- Tu sais Minho, moi je sais où on ira une fois qu'on aura fini de courir après le Tic Tac, je voudrais aller voir la mer.
- On ira gamin, on ira...
Et leurs rêves étalés sur le sol,
Leurs espoirs qu'aucun ne console,
Le temps et son Tic Tac nous détruit
Autant qu'il nous garde en vie.
À tous les rêveurs oubliés au cœur abîmé.
๑------๑
Vous imaginez même pas mais je suis émue ?
Alors ça peut paraitre bizarre parce que c'est qu'un 2shots mais malgré le fait que je n'ai pas l'habitude d'écrire des univers comme celui-là, ce sont des thèmes qui me tiennent un peu à cœur.
C'était vraiment un plaisir pour moi d'écrire cette histoire en tout cas, j'espère que ca vous a plu aussi ? J'étais pas convaincue au début mais je trouve le rendu pas trop mal.
Je vais pouvoir me concentrer sur d'autres projet maintenant haha je voulais finir cette histoire avant.
En plus de ça n'hésitez pas à aller voir la participation d'autres auteur.rices pour le jeu de hasard, surtout qu'une deuxième édition est en cours il me semble.
Sur ce profitez bien, j'espère que ça va en ce début de décembre !!
Kiss <33
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