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tac tac bang bang

- Ce soir, murmura une voix près du cou de son bien aimé.

Son souffle brûlant fut remplacé par ses lèvres, étirées dans un fin sourire, rempli de promesses et de conviction.

- Ce soir ? Demanda l’autre. Tu es sûr Vinc’ ?

- Certain. J’prends l’argent et on se retrouve à deux heures sur le port, là où tu sais.

Accompagnant ses mots, ses doigts tracèrent une ligne de souvenirs sur son flan. Seulement, l’autre jeune homme stressait. Il déglutit tout en caressant nerveusement ses joues. Il cherchait à puiser son courage, toute sa confiance reposait sur cet homme, et sa vie aussi.

- Je vois bien ta peur, mais ne t'en fais pas. Tout se passera bien, je veille sur toi.

- D’accord, j’ai confiance, répondit doucement l'innocent, les pupilles brillantes d’espoirs.

- Je t’aime aussi, susurra une dernière fois le membre de gang avant de sceller leur serment avec ses lèvres humides et désireuses contre les siennes.

Une heure plus tard, après de lourds soupirs d’amour et de murmures de plaisirs, Vincent se rhabilla et lança un regard malicieux et pétillant à son amant, encore nu et couché dans le lit.

- À tout à l’heure mi amor.
Puis il sortit.

La nuit était noire, les arbres nus et les oreilles du jeune délinquant aux aguets. Pourtant, capuche sur la tête, enjambées pressées sur le bitume froid, on entendait le crissement de la neige fraîche sous ses pas. Le simple sweat que le hors-la-loi portait ne suffisait pas à le protéger, à peine à le couvrir et il grelottait de froid. Ses dents claquaient entre elles si fort, qu'il accéléra finalement son allure, sans se soucier de ses arrières. Vincent ne fit pas attention aux tout petits tapotements sur le verglas de la route et ne vit pas l’homme en noir se glisser dernière lui, puis se faufiler par la fente de la porte encore entrouverte.  Malheureusement, Vincent fut ensuite bien trop loin pour entendre des supplications effrayées et un coup de feu.

Dans son minuscule petit appartement, Vincent ne s'était pas acharné à faire le ménage, le but étant de disparaître aussi mystérieusement que possible. Un sol jonché d'affaires personnelles et son arme fétiche sur le bureau devraient brouiller les pistes avec une facilité déconcertante. On le croirait sûrement kidnappé, arrêté par la police ou, avec un peu de chance, mort dans une altercation de plus et jeté dans le canal.

Seulement voilà, il n’eut pas le temps d'y penser plus longtemps. Alors qu’il enfournait rapidement une liasse de billets au fond d'un sac, deux hommes attrapèrent violemment Vincent par les épaules. Quel abruti ! Etait-il devenu sourd ?!

Le jeune homme se débattit à instantanément. Il donnait des coups brusques vers ses assaillants mais l’un d’eux  l’immobilisa rapidement en frappant l'intérieur de sa jambe. Le corps du jeune délinquant flancha, et les deux agresseurs purent le tirer à travers les couloirs.

Fermement immobilisé mais pas complètement désarçonné, et encore moins stupide, Vincent comprit tout de suite où ces hommes l'emmenaient. D’ailleurs, il les connaissait bien.

Le grand hangar en bas de son immeuble était méticuleusement sécurisé, si bien que Vincent eut le temps de tenter une fuite trois fois avant d'y pénétrer. Mais tout ce qu'il parvint à faire fut d’agacer les hommes qui le rouèrent de coups. A l'intérieur, le chef du gang faisait les cents pas, la mâchoire contractée et les muscles tendus sous le regard inquiet de son bras droit.

" Rémi, il est là." le prévient d’ailleurs ce dernier lorsqu’il entendit des insultes fuser.

Les deux hommes qui maîtrisaient Vincent le firent s'agenouiller de force devant leur chef.

" Lâchez moi putain de fils de..-

- Ferme la Vincent." le coupa Rémi avec un crachat

Il était blessé et énervé. La colère brûlait dans ses veines et dans ses yeux rouges. Lorsqu’il se retourna vers Vincent, il fit un pas mais Sylvain l’arrêta prudemment.

" - On devrait écouter ce qu’il à a dire..

- j’en ai rien à foutre de ce qu’il peut dire, il a menti, il m’a trahi. Et tu sais ce qu’on fait aux menteurs, siffla-t-il à l’intention de Vincent tout en s’approchant dangereusement de lui.

Le jeune homme à terre le regardait tout aussi mal. Il le fusillait du regard, mais en même temps, discrètement, une lueur d’espoir brillait au fond de sa pupille.

-.. On leur arrache la langue, termina Rémi.

- Fils de..

Mais Vincent ne put pas finir sa phrase. Rémi attrapa brusquement sa mâchoire.

- Tu la ferme. Putain de merde ferme la ! Retirez lui sa veste, il ne la mérite plus, ordonna Rémi avant que Sylvain ne hoche la tête pour autoriser l’ordre, et les deux hommes obéirent.

Vincent tenta de se dégager mais l’homme de droite, aux épaules carrées et aux bras énormes, lui foutu son poing dans la figure. Abîmé,  Vincent cracha son sang sur le côté. Rapidement, il reçut un nouveau coup par ce même homme, et un autre. Bientôt son visage meurtri ne réagissait plus, seules ses lèvres ensanglanté parvinrent à bouger faiblement. " Rémi.. tu peux pas me faire ça.. j’t’aime.."

- Ta langue fourche trop, répondit fatalement Rémi avant de détourner les yeux. J’ai tué celui à qui tu le répétais dans mon dos.

- Qu.. quoi ?

- Ouais ! T’as bien entendu, j’ai buté ton amant ! Et j'te laisserai pourrir, au point où même la mort ne voudra plus de toi Vincent.

Et d’un geste brutal, il donna un coup de pied dans le nez de Vincent, qui s'écroula la seconde d'après, les yeux brouillés de larmes et l’esprit évanoui dans un brouillard de pensées. Son amant.. celui qu'il promettait sans cesse de protéger, dont il était éperdument amoureux, était mort.

" Toi, ramène le, ordonna Rémi à un des deux hommes. " Puis, quand il fut seul avec Sylvain, son bras droit, et le deuxième garde, il tendit son arme à son collègue avant de se retourner. " Qui t’as permis de lever la main sur lui ?"

- Chef je pensais que..-

- Tu ne penseras plus à présent.

Puis Sylvain leva son arme et appuya sur la gâchette. Le coup partit dans un bruit sourd.

Alerté par un fracas, les deux garçons sursautèrent dans leurs sommeils. Ils se redressèrent en sueur avant de se rendre compte qu’il s'agissait uniquement des éboueurs. Ils avaient sûrement fait tomber une poubelle. 
Rassuré, Vincent retourna contre le torse de Rémi et ferma les yeux sans demander plus. Il se rendormit rapidement sous le regard brillant de son compagnon. Sa main tremblante effleura sa joue ronde sans une égratignure à part peut-être une petite coupure. Son homme ne savait pas utiliser son rasoir.  Il aurait aimé l'embrasser une fois mais la fatigue qui avait déjà emporté son amour le prit de court et ses paupières se refermèrent.

☕ c'était bien ?

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