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Chapitre sans 28 La salle des transferts



Désespérée, Mélia se plaqua contre le mur qui lui barrait le passage. Son visage ressentit immédiatement l'humidité hostile qui habitait la pierre. La jeune fille se mit à sangloter, aplatie contre le bloc rocheux sous l'œil surpris du chinchilla. Alors, curieusement la paume de ses mains adhéra à la paroi comme une ventouse, son Ingéni collé à la roche vibra et projeta une auréole de lumière devant elle, qui se diffusa sur toute la surface rocheuse.

Cela révéla d'étranges gravures ciselées sur l'immense dalle sombre qui lui faisait face. Elle distingua des personnages bras ouverts, les doigts écartés alors qu'un tourbillon se formait sur leur tête. Il y avait aussi des sortes de barques spatiales qui flottaient au-dessus d'un édifice pyramidal.

Mélia, serrée contre la paroi, ne pouvait se représenter l'ampleur de la frise. Elle fut surtout intriguée par un œil parfaitement représenté qui se trouvait juste à la hauteur de son visage. Instinctivement, elle souffla dessus pour dégager la poussière qui s'immisçait dans ses rainures et plongea son regard dans la profondeur de l'iris de pierre.

Maintenant elle savait. Du plus profond des âges, la marche à suivre lui était parvenue. Une réminiscence à peine perceptible d'une mémoire ancienne la guidait. Les battements de son cœur accélérèrent, son Ingéni de cristal vrombit et projeta un éclair rouge qui, comme un laser chirurgical, suivit les contours de l'œil gravé. Le sol trembla et un grondement sourd ébranla l'obscurité.

Mélia se protégea la tête et s'accroupit, prête à recevoir un éboulis de roches. Mais, seule la porte de granite s'enfonça majestueusement dans le sol, activée par un curieux système de vérins hydrauliques.

La jeune fille, à peine remise de sa frayeur, resta bouche bée devant le spectacle qui lui faisait face. Le tunnel débouchait sur une immense salle éclatante de blancheur dans laquelle s'érigeait une multitude de cristaux de toutes tailles. Les minéraux avaient poussé comme des champignons. L'enchevêtrement de prismes scintillants pointait en tous sens.

Cette scène féérique avait une connotation futuriste et pendant quelques instants, Mélia s'imagina à bord d'une navette spatiale, à des milliards d'années-lumière. Elle pénétra avec précaution à l'intérieur de la salle, éblouie par l'éclat des cristaux alors que ses yeux étaient habitués à l'obscurité. Complètement fascinée, elle effleurait du bout des doigts chaque éclat de quartz qu'elle trouvait devant elle. Elle avança ainsi au centre de la pièce comme une danseuse sur la pointe des pieds, oscillant entre des grappes de cristaux, des aiguilles transparentes, des lames aplaties, des écailles rutilantes ou même des sphères parfaites. Chaque minéral avait sa couleur et sa forme propre. Tous l'interpelaient, leur éclat lui parlait, elle ressentait qu'ils avaient des messages à lui livrer.

Quand elle toucha un petit quartz doré tout hérissé de piques, un son strident retentit en elle, et son corps se déchira. Comme une nymphe s'extirpant de son enveloppe, elle sentit son être interne se dégager et fuir vers d'autres espaces. A une vitesse vertigineuse, elle fusa à travers un décor noir satiné. L'air vibrait autour d'elle. Puis, elle s'arrêta et flotta dans l'immensité comme portée par des vagues invisibles. Elle n'avait pas vraiment de forme, elle n'était qu'une sorte de lueur au cœur intense. Alors, un bref sifflement vrilla le cosmos et un rayon de lumière en plein élan freina pour se stabiliser à ses côtés. Il diffusait une clarté douce qui la réchauffa aussitôt.

— Thys ? demanda-t-elle mue par une intuition viscérale.

— Mélia ?

— Oh ! Par les âmes ancestrales, c'est bien toi !

Elle se projeta vers sa lumière. Ce ne fut pas le contact tactile auquel elle était habituée, mais une agréable transmission énergétique qui la ravit.

— Où sommes-nous ? C'est grandiose ! s'extasia la voix de Thys.

— On dirait que l'on discute au centre de l'univers ! constata Mélia.

— Incroyable ! Mais comment vas-tu, sœurette ?

— Mal ! Je suis coincée dans un labyrinthe souterrain. Les Indésiratas me recherchent. Ils ont capturé Mamina !

Aucun mot n'était prononcé, ils communiquaient par diffusion de pensée. Cela semblait si évident, que ni l'un ni l'autre ne commenta le phénomène.

— Je sais tout ça ! lui répondit-il calmement.

— Quoi ? Comment est-ce possible ?

— Aucune idée ! Mais depuis ton départ, j'ai régulièrement des transes. Je me mets à transpirer, à trembler et je ressens ou je vois ce qu'il t'arrive. Au début Téodor Lux a paniqué, puis il a essayé d'analyser le phénomène, pour finalement conclure que c'était un truc d'âme double. Il s'est fait une raison et il patiente nerveusement quand mes sueurs interrompent son cours avant de me demander innocemment si les nouvelles sont bonnes.

— Oh ! Alors tu étais bien là ! C'était bien toi quand je ressentais !

— Oui, mais j'avais beau hurler, tu ne m'entendais pas ! Je crois que j'ai alerté toute l'Ethérie par mes cris. Téodor et Anastasia Tix ont essayé de me faire pratiquer diverses méthodes de concentration comme l'hypnose, l'aquasensibilité, la danse des yeux, trop bizarre, je t'assure. Tout ça pour entrer en relation avec toi, mais rien n'a marché. Je ne sais pas pourquoi aujourd'hui nous réussissons à nous parler !

— J'ai découvert une pièce souterraine !

— Je sais !

— Elle est couverte de cristaux, je pense que ce sont eux qui nous aident à communiquer ! Il y en a un tout petit et piquant qui m'a fait penser à toi, ajouta-t-elle malicieusement.

— Ah ! Euh ! Je ne sais pas comment le prendre, ça !

Mais Mélia quitta vite son ton taquin pour revenir à ses préoccupations.

— Oh ! Thys ! Qu'est-ce que je vais devenir ? Est-ce que je vais finir par trouver la sortie de ce trou à rats ? J'étouffe là-dedans, tu sais comme je déteste ça !

— Ne désespère pas Mèl ! Térence Plomb a fait des recherches. Tu es sans doute dans un réseau de Chinkanas creusé par les premiers habitants de Tiahuanaco. Leur technologie était très avancée. Ils maîtrisaient parfaitement l'architecture et les sciences. Cela ne devrait pas s'écrouler. Et il y a des sorties ! On a trouvé quelques témoignages de conquistadors espagnols qui avaient eux aussi fait l'expérience de chuter dans une bouche d'aération.

— Oui, c'est aussi ce que je me suis dit, mais je suis épuisée et affamée, ça fait des jours que je me traîne là-dedans ! J'en ai plus que marre !

— Tu vas t'en sortir, Mèl ! Tu es extraordinaire.

Thys se garda bien de lui dire que plusieurs soldats avaient mystérieusement disparu alors qu'ils erraient sur l'Altiplano dans les environs de Tiahuanaco au XVe siècle. On n'avait jamais retrouvé leurs corps, mais on raconte que leurs cris hantent encore les profondeurs de la terre.

Mélia se lova dans la chaleur lumineuse émise par l'être interne de son frère. Pendant quelques instants, ils se contentèrent de cette drôle de communication. Puis, les angoisses de Mélia reprirent le dessus.

— Oh ! Thys ! Et Mamina, ils veulent lui arracher son Ingeni, ils veulent la tuer ! Et je ne peux rien faire !

La pensée de Mélia se mit à vagabonder. Elle songeait à la souffrance de sa grand-mère et se demandait où les Indesiratas l'avaient enfermée. Était-elle encore en vie ?

Alors, elle sentit son aura se détacher de la présence de son frère et s'éloigner doucement.

— Thys, ne pars pas ! Non, reste avec moi ! paniqua-t-elle soudain.

Mais sa voix se perdit dans l'étendue sidérale. Son être fut aspiré à une vitesse vertigineuse dans une immense spirale claire qui la chahuta avant de la recracher dans un ciel bleu. Elle crut entendre encore la voix de son frère.

« J'arrive Mèl ! » : des mots qui s'évanouirent dans le néant !

Elle sanglota. Mais son voyage n'était pas fini. Elle était entraînée à vive allure dans un courant d'air. Elle discerna cette fois des maisons, un village coloré et tout stoppa. D'un coup. Elle n'avait pas retrouvé son corps, mais son être reprenait une vague forme humaine. Sa silhouette translucide aux contours grésillants flottait toujours. Les lieux où elle se trouvait n'avaient plus rien d'astral. Elle reconnut une sorte de salle de séjour aux airs coloniaux. Une fenêtre s'ouvrait sur une place bondée. En arrière-plan, une église carillonnait. Avant qu'elle ne tente une exploration dans l'habitation, un grincement, suivi par des bruits de pas, l'alerta. Quelqu'un s'approchait ! Instinctivement, elle essaya de se plaquer contre le plafond, mais elle n'avait pas le contrôle de son être fantomatique. Elle réussit tout de même à s'arrimer mentalement dans un coin de la salle, pour ne pas ballotter au moindre souffle d'air. Les pas se rapprochaient, ils étaient lourds, nombreux et décidés. Ils s'arrêtèrent juste devant la porte.

— Bon, des nouvelles de la gamine ?

— Non Dux, mais on cherche ardemment ! Tous nos sens sont branchés sur elle. Son talisman ne pourra pas la couvrir longtemps.

— Bien, bien Jason ! Mais, il ne faudrait pas que ce soit trop long ! Le temps nous est compté ! Et, il me tarde de profiter de l'Ingeni de la vieille Ether !

— Oh ! Oui ! C'est une belle pépite d'or chargée à bloc !

— Ouais, se délecta le filiforme personnage en passant le bout de sa langue sur ses lèvres minces. Au fait, des nouvelles des Nigrefacs ?

— Tout à fait, Drid Mansar et sa femme devraient arriver dans la matinée avec quelques compères ! Je les ai croisés à La Paz, hier. Cette fois, c'est la fin des Ostendes ! Avec ces nouveaux alliés, on va les écrabouiller !

— Il ne faut jamais vendre la peau d'un Ether avant de l'avoir tué, clama Lux Porrexi qui les avait rejoints. Il se trame quelque chose, je le sens !

— Pouah ! Les Milvuits avec leurs prémonitions à deux balles ! Tu avais aussi senti la victoire lors de l'attaque de la maison de la famille Ano à Noël et faut-il que je te rappelle le résultat de notre confrontation ? se moqua Jason Le Tallec.

La poignée de la porte bougea. Daniel Le Tallec entra et tint cérémonieusement la porte pour le Dux qui ne lui accorda pas même un regard. Mélia retint son souffle. Pourvu qu'ils ne la voient pas ! Elle savait que son corps charnel était resté dans le souterrain. Mais lors de sa dernière expérience de bond spatio-temporel, la famille Le Tallec l'avait localisée et quasiment anéantie.

C'est alors que la voix doucereuse de Laëtitia Yessel appela ses compagnons qui renoncèrent à une pause apéro dans le salon et partirent à sa rencontre.

Mélia n'eut que le temps d'évacuer un soupir et elle se sentit aspirée à leur suite. Le groupe d'hommes rejoignit la Milvuit dans les sous-sols. La jeune Ether, absorbée dans leur sillon, aurait aimé pouvoir freiner. Elle trouvait qu'elle arrivait bien trop vite auprès des Indésiratas. Elle fit mine de s'arc-bouter contre les murs du couloir, tenta de plaquer ses mains et ses pieds sur les parois. Rien n'y fit avec ce corps d'énergie, elle n'avait aucune prise sur le tangible. Elle percuta de plein fouet l'arrière du crâne de Daniel qui parut s'interroger l'espace d'un instant et se contenta de se gratter le cuir chevelu. Il ne l'avait pas perçue !

Mélia remercia mentalement la petite plume de geai qui lui servait de pare-feu. La jeune fille flottait maintenant au-dessus de la tête de ses ennemis et remarqua que Jason Le Tallec commençait à se dégarnir et que Dux avait des pellicules qui s'accrochaient à ses cheveux clairsemés.

— Qu'est-ce que tu as, Beauté ? s'informa Deprador en enlaçant la taille de Laëtitia.

— Je voulais te voir mon Trésor ! lui dit-elle en lui claquant une bise sur le front.

Leurs manières irritaient particulièrement Jason Le Tallec qui renâcla comme un étalon.

— Bon suffis, vos gestes théâtraux ! Pourquoi tu as crié ?

— Je n'ai pas crié, je voulais juste vous informer que je sortais du cachot de la Vieille et que j'ai une nouvelle info, répondit Laetitia avec un petit sourire perfide. Elle a bien découvert un premier cylindre en Bosnie, comme nous le pensions. Par contre, je l'ai mise en piteux état pour obtenir ce renseignement. Il faudra peut-être attendre un peu pour le prochain interrogatoire si on veut qu'elle tienne jusqu'à la capture de la gamine.

Mélia laissa échapper un gémissement qui heureusement ne s'entendit que dans le souterrain où gisait son corps en attente. Seul le petit Chinchilla qui la reniflait avec inquiétude perçut la détresse de l'étrange humaine.

Cependant, Briac, qui venait à peine de rejoindre le groupe, haussa les épaules et regarda précisément à l'endroit où flottait la jeune fille. Ses sourcils s'arquèrent, il hocha la tête, pinça les lèvres comme pour effacer un sourire et détourna son attention de Mélia pour s'adresser au Dux :

— Maître, on a de bonnes nouvelles ! On a découvert une bouche d'aération souterraine dans laquelle la gamine que l'on recherche serait tombée. Teti et Alan sont partis à sa recherche. Ils ne devraient pas tarder à la rejoindre.

Ces derniers mots, Briac les prononça en regardant Mélia droit dans les yeux. La jeune fille se recroquevilla contre le mur. Impossible, il ne pouvait pas la voir !

— Bien, bien, je vois que l'on peut compter sur les petits jeunes, finalement ! se réjouit Maître Deprador.

Mélia enregistra la précieuse information que venait de lui communiquer volontairement ou involontairement Briac. Les Indesiratas avaient retrouvé sa trace !

A deux, en pleine forme, équipés de lampes torches, ils pourraient vite la rattraper ! L'idéal serait qu'elle puisse rejoindre son enveloppe charnelle dans l'instant pour reprendre sa course vers la sortie. Mais malgré toutes ses tentatives, elle resta là, à flotter, invisible au-dessus de ceux qui voulaient sa mort.

Soudain, elle se sentit happée par l'arrière. L'aspiration prenait naissance dans sa nuque et l'absorbait tout entière. Elle s'apprêtait à reprendre possession de son corps et à retrouver la salle des cristaux, mais ce fut une nouvelle halte dans la demeure des Indésiratas. Une pièce sombre et malodorante cette fois. Les voix de Laëtitia et de Jason se répondaient juste derrière le mur sur lequel elle prenait une sorte d'ancrage pour se stabiliser. La salle était vide, le sol poussiéreux. C'était une sorte de cave dans laquelle avaient dû être entreposées des pommes dont l'odeur aigre persistait.

Dans un coin sombre, un grand sac gisait à côté de palettes de bois et de cartons déchiquetés. Mélia tressaillit et sentit ses viscères se tordre quand le sac gémit et roula sur lui-même. Sans qu'elle le commande, son entité s'approcha du sac. C'est là qu'elle comprit que c'était un corps recroquevillé sur le sol. Et quand elle le détailla, elle ne reconnut pas tout de suite Rinata tant le visage de la Maître Arcan avait souffert. Les yeux tuméfiés ne pouvaient plus s'ouvrir, les lèvres éclataient par endroit en nodules bleus, les cheveux collés par le sang formaient des paquets compacts.

« Oh ! Ma Mamina, sanglota Mélia, mais que t'ont-ils fait ? »

Elle rageait de ne pas pouvoir toucher sa grand-mère. Elle voulait absolument la serrer dans ses bras et lui chuchoter qu'elle était là, qu'elle allait l'aider. C'était inhumain de la voir souffrir et de ne pas pouvoir la soulager. La vieille femme avait perdu sa prestance et son assurance naturelle. Elle ressemblait à un animal apeuré qui voulait se faire oublier de ses prédateurs. Elle poussa une petite plainte lorsqu'elle voulut prendre appui sur son bras tuméfié pour s'asseoir. Mélia y fit écho avec un trémolo de gorge apitoyé.

Rinata dressa son buste et posa avec douceur son dos sur le mur, ses yeux mi-clos fouillèrent la pièce. Elle inspira longuement ce qui semblait la faire souffrir au niveau des côtes. Elle essayait de se donner une contenance. Mélia, les larmes aux yeux, était tellement fière de la résistance de sa grand-mère. Elle voletait autour de Rinata comme une libellule qui tenterait des figures de voltige, mais elle ne parvenait pas à l'atteindre.

— Cesse cette agitation, ma poussinette des îles, tu vas vider ton Ingeni, souffla la Maître Arcan.

— Oh ! Mamina, tu me vois !

— Non, je te ressens mon petit cœur ! Comment vas-tu ? demanda la Maître Arcan d'une voix aussi éraillée qu'un vieux 33 tours.

— Bien mieux que toi ! Oh ! Ma pauvre Mamina !

— Ne t'inquiète pas, ce n'est qu'une question d'apparence physique, j'ai encore l'énergie de mon Ingeni pour lutter, je ne me laisserai pas abattre ! Il faut penser à toi, où te trouves-tu ?

— Je suis dans des Chinkanas creusées par un peuple très ancien, j'essaie de sortir ! Je viens de découvrir une étrange salle pleine de cristaux qui m'ont permis de sortir de mon corps et de voir Thys, puis de venir ici ! Les Indesiratas ont retrouvé ma piste...

— Oh ! Non ! Il ne faut surtout pas que... Retourne là-bas, vite ! Sauve-toi ! Cherche le cylindre vers la porte du Soleil de Tiahuanaco...

— Mais je ne sais pas comment retrouver mon corps, je ne contrôle rien et c'est toi que je veux d'abord aider, pas ce fichu cylindre.

— Écoute-moi Mélia ! Tu dois à tout prix trouver le cylindre avant eux. Ta survie, la mienne et celle de l'humanité en dépendent ! Et surtout ne fais pas confiance à...

Mais la jeune fille ne put entendre les dernières recommandations, car une violente aspiration l'arracha à sa grand-mère, la fit tournoyer en spirale avant de la projeter dans son corps. L'habillage forcé de son être de chair lourd et chaud la surprit et la dégoûta même. Mais, elle eut tôt fait de retrouver ses sens et s'amusa des chatouillis que lui procurait la petite boule de poils sous son ventre qui essayait d'atteindre les graines de quinoa.

— Et bien p'tit Chinchou, il ne faut pas te gêner !

Elle s'apprêtait à caresser l'animal quand des éclats de voix les firent sursauter. Le chinchilla se réfugia dans la poche ventrale de son gilet alors que Mélia se redressa d'un bond. Alan et ce Teti étaient déjà là !

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