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Chapitre 17 Le Grand Passeur


De retour en Ethérie les Maîtres Arcans de la zone 8 se réunirent dans la salle Hydrophile. Ils convièrent Mélia qui dut répéter une bonne dizaine de fois l'histoire de Fanny Clivier.

— Ce sont des Ingénis, il n'y a pas de doute, commenta Marceline Chanfrein, la vieille Ignure, mais comment se peut-il que l'Ostende à qui appartenait ce rubis soit encore vivante ? C'est comme si on lui avait arraché le cœur...

Devant le mutisme et l'air perplexe des onze Arcans présents, Mélia se crut obligée de répondre :

— Elle vit, c'est sûr ! Mais elle ne bouge pas et ne communique pas ! Enfin, si ! Elle a réussi à me contacter par la pensée ! Elle m'a guidée !

— C'est totalement incroyable ! Mais si le rubis est la gemme de cette Fanny Clivier, à qui appartient l'aigue-marine ? s'enquit Marceline.

— Ça, je ne sais pas, soupira Mélia. Et il y avait trois Ingénis la première fois qu'on a vu la mallette. Il manque une belle pierre translucide, il me semble que c'était un diamant.

— C'est totalement incroyable, répéta la vieille Ignure, une main posée sur la poitrine comme pour faire passer plus facilement le choc.

— Tu as dit que c'est un des fils Le Tallec qui t'a apporté la mallette ? Pourquoi a-t-il fait ça ? Ne serait-ce pas un piège ? demanda Luce, l'Aéquor, en repoussant ses longs cheveux bruns derrière son épaule.

— Oh ! Non ! Briac est différent, s'empourpra Mélia. Il est un peu Ostende grâce à sa mère et il m'a aidé plusieurs fois à échapper aux Indésiratas. Il veut vraiment que l'on réussisse à sauver Fanny.

— Moi je pense qu'il faut se méfier, proféra sagement Thomas Johnson, le vieil Aguerris. Tout cela est peut-être un plan bien orchestré depuis le début pour gagner la confiance de Mélia et introduire en Ethérie un élément-espion ou destructeur. Tu nous as dit toi-même, Mélia, que Jason Le Tallec faisait des expériences dans son sous-sol. Il a peut-être mis au point de faux Ingéni pour nous piéger.

— Thomas a raison, intervint Téodor. On doit être prudents. Il ne faut pas garder ces gemmes ici. Je les ramène dès demain sur le plan terrestre. On les étudiera là-bas.

— Vous allez quand même essayer d'aider la mère de Briac, s'inquiéta Mélia. Je lui ai promis qu'on ferait tout pour la secourir..

— La priorité c'est notre sécurité. Il faut que l'on comprenne ce que sont vraiment ces gemmes, et d'où elles viennent. Ensuite, on pensera à Briac et sa mère.

Téodor avait pris sa voix impérieuse de leader pour assigner Mélia à sa place et bien lui faire entendre qu'elle ne dirigeait pas les actions des Maîtres Arcans. La jeune fille blêmit, mais ne capitula pas.

— Oui, mais le temps presse, insista-t-elle. Briac pense que Fanny s'affaiblit. Il a peur qu'elle finisse par mourir pour de bon et...

— Ne t'inquiète pas, on fera pour le mieux. Laisse-nous maintenant Mélia, il faut que l'on discute entre nous, lui demanda Anastasia Tix en l'accompagnant doucement vers la porte.

La jeune fille sortit vexée et anxieuse. Elle doutait d'avoir bien fait de confier la mallette aux Maîtres Arcans. Elle avait peur qu'à leur tour, ils se servent des gemmes pour expérimenter leurs théories. Le sort de Fanny Clivier ne semblait pas être leur priorité.

Elle chercha Thys pour partager son désarroi, mais son frère n'était pas dans son alcôve. Elle ne le trouva ni près du grand bassin où il aimait rêvasser, ni dans le réfectoire en train de se gaver des desserts de Clotaire, ni dans l'atelier de Paulo qui était désert. Alors elle prit Chinchou dans sa poche et décida de faire une balade pour s'aérer les idées.

Thys n'avait pas été convié à la réunion des maîtres Arcans avec sa sœur, mais pour une fois il n'était pas vexé, cela l'arrangeait. Il avait hâte de raconter à Paulo son expérience de la veille. Le vieil homme n'était pas à son atelier, mais cela ne découragea pas le garçon. Il savait que son ami parcourait l'Ethérie à la recherche de belles pièces de bois à sculpter et il connaissait ses coins favoris. Il ne fallut pas plus d'une demi-heure à Thys pour retrouver son mentor. Il le surprit en train de renifler une grosse racine de chêne sortie de terre.

— Ah ! Ches toi, gamin ? Qu'est-ce que tu fais là ? demanda l'ébéniste après avoir sursauté au crissement des pas de Thys sur les brindilles sèches.

— Bonjour, Paulo, je voulais te parler d'un truc qui m'est arrivé !

— Ah ? Sis toi donc là !

Le vieil homme désigna un tronc coupé et mousseux sur lequel il s'assit en premier. Thys se posa à califourchon.

— Alors qu'est che qui t'amène parler au vieux Paulo, fichton ?

Il étira un grand sourire dans lequel trois dents rescapées remuèrent sous sa langue.

— Ben, hier soir quand vous êtes parti, il m'est arrivé un truc fou. Je suis rentré dans la peau du bout d'érable que j'étais en train de sculpter. J'étais vraiment un arbre. En fait, je ressentais des choses d'arbres.

Thys se tut et observa la réaction de son compagnon. Comme celui-ci restait circonspect, le garçon poursuivit avec un débit rapide poussé par l'excitation.

— J'avais tous ses souvenirs depuis la graine jusqu'à son abattage ! Mais c'était différent, pas comme les mémoires d'humains. Je ne sais pas comment le raconter. Ça m'a vraiment secoué ! Vous avez déjà vécu ça ?

— Non, mais toi t'es chans doute un Grand !

— Un Grand ? un grand quoi ?

— Un grand Passeur. Je t'ai déchà expliqué que chaque Ether a une matière privilégiée. Pour toi c'est le bois. Tu arrives à capter son essence, sa vibration. Et maintenant tu peux l'habiter entièrement. Tu as atteint une dimension que che n'ai jamais perçue. La tradition orale chez les Ethers rapporte que le Grand Passeur peut s'introduire dans l'âme de chaque arbre et ainsi transmettre ses messages d'une forêt à l'autre sans se déplacer.

— Waouh ! Ça fait froid dans le dos, s'affola Thys à la fois impressionné par la révélation et fier de son succès. Mais je ne sais pas comment je dois faire ! C'est arrivé tout seul hier !

— T'as essayé aujourd'hui ? s'enquit son mentor.

— Heu ! Non ! J'avoue que ça me fait peur.

— Tu ne crains rien, c'est un don. Tu dois le cultiver, l'entretenir. Vas-y, fais parler ce tronc. Oui, chelui sur lequel tu es assis ! Lis sa vie.

Thys sourit au vieil homme et ferma les yeux. Ses mains caressèrent l'écorce rugueuse. Aussitôt, un frisson le parcourut des pieds à la tête et il perçut la transformation. Son sang devint plus épais et sucré, son corps s'allongea démesurément tandis qu'une couronne de feuilles l'habilla. Il était arbre. Il vivait la vie du frêne sur lequel il s'était assis. Il ressentit

la fougue de sa jeunesse puis sa haine des hommes. Une rage l'embrasa et l'étouffa, il ancra ses racines profondément dans la Terre pour ne pas exploser. Il n'était que ressentiment. Thys voulait refaire surface, mais l'âme de l'arbre l'enserrait, son cri hurlait dans son cœur. Le garçon se tortilla en geignant, il voyait ses feuilles se dessécher et ses rameaux devenir cassant. Il pleura et ce fut ce qui le libéra de l'étreinte végétale.

— Cha va aller, cha va aller ! le consola Paulo en lui frottant le dos.

— C'était affreux, j'étouffais. Cet arbre est maléfique. Il me voulait du mal. Il veut du mal à tous les hommes d'ailleurs, hoquetait Thys incapable de retrouver son calme.

Il se leva d'un coup et s'éloigna du tronc sur lequel Paulo était encore assis.

— Il est super en colère, vous ne devriez pas rester sur ce tronc !

— Ce n'est qu'un arbre mort, je ne risque rien. Toi tu l'as vu tel qu'il était quand il était vivant. Les arbres ne chont pas tous des êtres charitables et aimants.

— Ah ! Ben ça, c'est clair, celui-ci avait un fichu caractère, se mit à rire Thys nerveusement. Vous le ressentez aussi ?

— Non, je perçois juste ses vibrations. Elles sont intenses et anarchiques. Quand che sculpte le bois, che choisis l'objet qui résonnera le mieux avec l'âme qu'il était. Mais toi, tu vas plus loin. Tu intègres l'âme de l'arbre, tu entres en relation avec lui, tu lis en lui.

— C'est incroyable ce qui m'arrive, s'étonna le garçon en repoussant la longue mèche blonde qui s'obstinait à cacher son œil vert. Mais je ne sais pas si c'est vraiment utile tout ça !

— Tout talent est à exploiter et ouvre des portes nouvelles, fiston !

Thys resta songeur puis sourit au vieil homme.

— Merci, Paulo ! C'est cool d'avoir pu parler avec vous ! J'aimerais bien que ce talent, comme vous dites, m'aide à façonner la clef du deuxième cylindre. Tout le monde compte sur moi, mais je n'ai pas eu d'illumination de ce côté-là !

— Tu te trompes, c'est grâce à tes qualités de Grand passeur que tu as pu sculpter la première clef. Laisse-toi guider par les arbres qui t'entourent, ils doivent savoir... Allez ! Va maintenant, il faut que je termine ma récolte.

Et le vieil homme se courba pour ramasser une branche noueuse. Il la brossa avec satisfaction et fit un clin d'œil à son apprenti.

— Celle-là vibre comme une jeune fille en attente d'un fiancé ! Je vais en faire un beau rouleau à pâtisserie.

Thys cherchait encore le rapport entre le rouleau à pâtisserie et la jeune fille amoureuse, sur le chemin du retour. Rasséréné par les propos de Paulo, il sifflotait et agitait la brume qui l'entourait d'une main joueuse. Lui aussi avait un don exceptionnel, Mélia ne serait plus la seule !

Soudain, un voile noir lui brouilla la vue et ses oreilles bourdonnèrent. Cela ne dura qu'une fraction de seconde. Il retrouva très vite ses sens, le paysage autour de lui était toujours aussi paisible, mais une sensation désagréable persistait. Le cœur de Thys s'emballa. Il avait un mauvais pressentiment. Il se passait quelque chose. Il rentra au pas de course au Jécorum.

Mélanie l'accueillit d'un sourire enjôleur, elle s'entraînait à faire léviter des gouttelettes d'eau. Elle ne semblait pas préoccupée. Il lui fit un signe furtif de la main et continua son chemin. Il croisa Blandine qui lui demanda où était Mélia. Il haussa les épaules, il n'en avait aucune idée. Il voulait voir Téodor. Quelque chose n'allait pas, il le sentait et le Maître pourrait le guider.

— Hé ! Mon asperge préférée, l'interpela Rinata, as-tu préparé tes valises ? On part demain, tu le sais !

— Oui, Mamina, je suis au courant ! Tu me l'as répété une dizaine de fois aujourd'hui ! N'aurais-tu pas vu Téodor ?

— Cet ours mal léché ? Il ne veut pas lâcher les Ingénis que Briac a apportés ! Il ne les a pas encore ramenés sur le plan terrestre. Il doit être en train de les palper dans son alcôve. Au fait où est ta sœur ? Elle a préparé sa valise, j'espère !

— Je n'en sais rien, à toute !

Il laissa une grand-mère interloquée et fila comme s'il était pourchassé par une horde de sangliers. Il traversa la petite place de terre comme une flèche pour rejoindre le mur rocheux dans lequel une série de cavités avait été creusée. Il rechercha l'alcôve de Téodor. Il n'avait pas encore eu l'occasion d'y rentrer et c'est avec un peu d'appréhension qu'il y pénétra. Aussitôt, une fumée noire l'enveloppa et une odeur fortement poivrée le saisit à la gorge, s'immisça dans ses narines et lui piqua les yeux. Il suffoqua et toussa tellement qu'il faillit vomir au pied de Téodor.

— Qu'est-ce donc ce raffut ! C'est toi qui viens me déranger ! Ma protection d'entrée a l'air bien efficace, quoique je rajouterais bien un soupçon d'alliinase pour accentuer le larmoiement, décida le Maître Arcan en retroussant les babines.

Thys aurait volontiers plongé la tête de Téodor Lux dans une bassine de fer en fusion pour lui clore le bec, mais il luttait encore contre les particules irritantes qu'il avait ingurgitées au seuil de l'alcôve. Plié en deux, il reprenait lentement ses esprits.

Téodor l'ignora royalement et continua son observation de l'Ingéni de Fanny. Son alcôve ressemblait à un mini laboratoire. Contrairement aux autres cavités de la roche, elle n'était pas parsemée de minuscules pierres phosphorescentes, mais une énorme gemme arrondie perçait le mur et baignait les lieux d'une pâle lueur verte. Le grand Ether avait investi le moindre recoin de la grotte. Sur chaque surplomb rocheux ou petite anfractuosité s'alignaient des bocaux de verre contenant des poudres colorées ou des matières végétales plus ou moins visqueuses. De vieux livres, qui faisaient penser à d'inquiétants grimoires, s'élevaient en une tour de stabilité douteuse.

— Bon, tu vas finir par me dire ce qui t'amène, lança Téodor après avoir soufflé sur le rubis qu'il examinait.

Thys toussota encore et renifla deux ou trois coups avant de répondre d'une voix éraillée :

— J'ai eu une sensation ! Là en Ethérie ! Un truc désagréable comme ça m'arrivait au début sur le plan terrestre avant mon Oritis. Il se passe quelque chose, j'ai un mauvais pressentiment !

— Monsieur a un mauvais pressentiment, se moqua Téodor qui ne prenait pas son Prudens au sérieux. Tu te prends pour Mélia ? Tu crois avoir des dons de Clairvoyance toi aussi ?

Thys n'aimait pas du tout le ton que prenait Téodor, qui par ailleurs ne le regardait pas, toujours absorbé par sa pierre.

— Oui, j'ai des dons moi aussi, je fais des bonds arbro-corporels, je suis un Grand Passeur, c'est Paulo qui me l'a dit.

— Grand Passeur ? Connais pas, siffla le Grand Lux. Et ça consiste en quoi, un Grand Passeur ?

— Ben, je... Heu ! Je voyage dans le corps d'un arbre.

Thys était décontenancé par l'attitude du Maître Arcan qui visiblement n'était nullement impressionné par la nouvelle.

— Hum ! Alors c'est dans le corps d'un arbre que tu as eu cette sensation ?

— Mais non, ça n'a rien à voir ! Je sens que quelque chose se passe. Je le sens encore maintenant. Ça ne va pas, je ne peux pas l'expliquer. Ça me faisait comme ça avant quand vous croyez que j'étais le Clairvoyant !

Téodor sursauta et reposa brutalement la gemme rouge flamboyant sur une tablette de pierre, il regarda enfin Thys. Ses yeux verts le transpercèrent tandis que sa moustache tressautait.

— Clairvoyant ! Où est Mélia d'ailleurs ?

— Je n'en sais rien moi ! Qu'est-ce que vous avez tous à chercher Mélia ?

— Tous ? Qui tous ? Elle a disparu ?

— Mais non ! Elle... Quoi ? Vous pensez que je perçois ce que ressent Mélia ! s'alarma soudain le garçon.

Il blêmit instantanément soudain sûr d'avoir mis le doigt sur ce qui le perturbait.

— Vous êtes des âmes sœurs ! Quelle niguedouille je fais ! cria Téodor en quittant son alcôve, Thys sur ses talons.

— Oui, ça m'est déjà arrivé de ressentir la peur de Mélia quand elle rencontrait des Indésiratas ! s'affola Thys. Mais jamais en Ethérie ! Elle serait sortie de l'Ethérie alors ?

Téodor ne répondit pas, il filait à une vitesse incroyable avec ses jambes brumeuses. Thys courait et ne parvenait même pas à rester à sa hauteur. Il rejoignirent au centre du Jécorum. Curieusement Térence Plomb, Anastasia Tix et Rinata se tenaient au bord de l'eau et paraissaient les attendre.

— Que se passe-t-il ? demanda Anastasia à Téodor dès qu'il fut à portée de voix.

Elle semblait déjà en état d'alerte comme si le Maître l'avait avertie par télépathie.

— Mélia pourrait être en danger ! Savez-vous où elle se trouve ?

— Non, justement on la cherche ! Personne ne l'a vue depuis plus de deux heures.

Téodor crispa la mâchoire et fit tressauter sa moustache, il accorda à Thys une grimace gênée que le garçon prit pour une excuse.

— Bon, il faut agir, décréta Térence. J'avertis les frères Targent et on va aller inspecter du côté de la Faille.

— Oui, Rinata et moi, on fouille le Jécorum et toi, Anastasia, tu vas vérifier qu'elle ne se trouve pas à proximité des ouvertures sur le plan terrestre, ordonna Téodor.

— Et moi ? demanda Thys d'une voix étranglée.

— Toi, tu restes là et tu ne bouges surtout pas ! On a déjà perdu une moitié, on préserve la deuxième partie, s'agaça le grand Lux.

Anastasia Tix posa une main chaude dans le dos du Prudens pour le réconforter. Puis tous s'égaillèrent à leur tâche en silence. Thys demeura seul, la peur au ventre.

Oh ! Il n'aimait pas du tout ce qu'il ressentait. Sa bouche était devenue pâteuse et sa langue épaisse se collait au palais. Il avait mal à la tête comme si un étau lui comprimait le cerveau et surtout il avait froid. Un souffle glacial s'entortillait autour de son cou et rampait dans son dos. Autant de signes de la présence d'un Péragore ! Mais c'était impossible, les Indésiratas ne pouvaient pas entrer en Ethérie. Le jeune Ether regarda tout de même avec méfiance autour de lui. Tout était calme et lumineux. Quelques Aéquors conversaient au bord de l'eau comme à leur habitude. Deux vieillards tissaient des branchages en surveillant une fillette. Une brume mauve vaporeuse couvrait le sol et s'échappait parfois en petits tourbillons joyeux. Il n'y avait aucun danger dans le Jécorum. Mais où était Mélia ? Était-elle sortie d'Ethérie ? Était-elle en train d'appeler à l'aide ?

Thys ne pouvait pas rester là, à attendre sans rien faire. Si sa sœur était en danger et lui envoyait un message, il devait agir. Il traversa donc la paroi transparente qui délimitait le cœur de la zone 8 et partit à la recherche de sa jumelle.

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