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Chapter 34

Quand je me suis réveillé le lendemain matin, j'ai ressenti une pointe de déception en remarquant que Ran n'était plus à côté de moi dans le lit. La robe que je portais la nuit dernière était toute froissée sur le sol donc je me suis dit que Ran ne serait pas en colère si j'entrais dans son placard pour trouver quelque chose à porter. La grande chemise noire que j'ai choisi d'enfiler m'arrivait à mi-cuisse et sentait le parfum de Ran. Mais bientôt, une autre douce odeur familière envahit mes narines.

Je sortis de la chambre et me dirigeai vers la cuisine où je trouvai Ran en train de préparer le petit déjeuner. C'était vraiment un spectacle à voir : les marques rouges que mes ongles avaient laissées sur sa peau la nuit dernière et son tatouage dans le dos étaient exposés car il ne portait qu'un boxer noir. J'ai combattu l'envie d'aller l'entourer de mes bras et j'ai choisi de m'asseoir sur l'îlot de cuisine en marbre à la place.

Ran se retourna lorsqu'il entendit le bruit de la chaise raclant le sol. Mon cœur se serra à la façon dont ses lèvres se courbèrent en un sourire quand il me vit.

'Bonjour.'

'Bonjour.' Je lui rendis son sourire avant que mes yeux ne glissent sur la casserole à côté de lui. 'Que fais tu?"

'Du pain perdu'.

Mon truc préféré.

Savoir comment Ran avait découvert que c'était mon petit-déjeuner préféré était probablement un mystère qu'il valait mieux ne pas résoudre. Je l'ai remercié alors qu'il posait devant moi une assiette avec du pain perdu et des tranches de fruits.

"Comment vas-tu?" Il m'a demandé, en s'accoudant sur l'îlot de la cuisine pour être au niveau de mes yeux. Ce geste simple me faisait chauffer les joues. 'Je vais bien.' J'ai rapidement répondu avant de regarder à nouveau l'assiette devant
moi.

Un petit « bourdonnement » appréciatif de plaisir s'est échappé de mes lèvres alors que je prenais une bouchée de pain perdu. Ran gloussa et tendit la main par-dessus le comptoir pour essuyer un peu de sucre en poudre au coin de ma bouche.

Mon souffle se coupa à son contact doux. Malgré le fait que lui et moi avions eu des relations sexuelles la nuit dernière, ce sont de simples actions comme celles-ci qui ont fait battre mon cœur.

"Alors, tu vas enfin me dire que s'est-il passé hier soir ?" Il m'a demandé.

Honnêtement, je ne voulais pas en parler, mais je suppose que je devais une explication à Ran. "J'ai surpris Rindou et Gina en train de s'embrasser dans la salle de bain."

La façon dont les yeux de Ran s'écarquillèrent à ma confession révéla qu'il n'avait aucune idée que quelque chose se passait entre son frère et Gina.

Il laissa échapper un soupir et se redressa, croisant les bras sur sa poitrine. "Est-ce la seule raison pour laquelle tu as décidé de venir ici la nuit dernière?"

C'était une question piège. La réponse simple aurait été "oui" parce qu'en fin de compte, le fait d'avoir vu Rindou et Gina en train de s'embrasser avait été la raison pour laquelle j'étais venue rejoindre Ran dans son appartement. Mais en réalité, c'était beaucoup plus compliqué que cela. Même quand j'avais décidé d'avouer mes sentiments pour Rindou, je n'avais pas non plus été capable de sortir complètement Ran de ma tête.

Ran semblait prendre mon silence pour un 'oui' parce que le sourire a disparu de son visage.

"Tu n'as pas à répondre à ça." Il essayait clairement de paraître détaché, mais la façon dont son corps se tendit alors qu'il se retournait pour faire face à la casserole montrait qu'il était tout sauf détendu.

Ne pouvant plus résister à l'envie de rester loin de lui, je me levai de ma chaise et m'avançai vers lui par derrière.

'Ran.'

La chair de poule est montée sur sa peau quand j'ai frôlé son tatouage dans le dos avec le bout de mes doigts.

"Ce n'était pas la seule raison" J'ai finalement admis.

Il se retourna pour me faire face et me souleva facilement pour me poser sur l'îlot de la cuisine.

"Est-ce que tu m'aimes même un peu ? J'ai besoin de savoir." Demanda-t-il alors qu'il se tenait entre mes jambes, ses mains s'installant au sommet de l'intérieur de mes cuisses.

Son regard intense m'a laissé sans voix
pendant quelques secondes. Recueillir mes pensées était dur, il était si proche que je pouvais compté chacun de ses longs cils.

Au lieu de répondre, j'ai retourné le
question. 'Et toi ?'

't/P...'

Son souffle expira sur un demi-rire. "Tu n'en as vraiment aucune idée, n'est-ce pas ?" Demanda-t-il en se penchant lentement. "Eh bien, laisse-moi être clair : je suis amoureux de toi."

Et voilà, sa confession. Mais cette fois il n'avait pas attendu que je dorme.

Il regardait profondément dans mes yeux, son visage aspergé de la lumière du matin.

"S'il y a une chose que tu dois savoir sur moi, c'est que je ne fais jamais rien à moitié. Soit je suis dedans soit je m'en fou. Et avec toi, t/P-" Il s'arrêta pour glisser délicatement une mèche de cheveux derrière mon oreille. 'Je suis dedans.'

Ses yeux allaient de mes yeux à mes lèvres alors qu'il utilisait tout son self-control pour ne pas m'embrasser

'Reste ici.' Il m'ordonna avant de se diriger vers sa chambre. Il revint une minute plus tard, tenant une enveloppe rectangulaire.

Je la pris avec hésitation alors qu'il me la tendait.

'Qu'est-ce que c'est?' J'ai demandé, mes yeux passe de l'enveloppe à Ran.

'Ouvre la.' Suite à sa commande, j'ai jeté un coup d'œil à l'intérieur. De l'argent. L'enveloppe était pleine débordant de billets de 10 000 yens.

Ma bouche était légèrement ouverte alors que je regardais à nouveau Ran. "Pourquoi tu me montres ça ?"

"Il y a 500 millions de yens là-dedans et tout est à toi."

Tout ce que je pouvais faire était de le regarder fixement choquée.

500 millions de yens... la somme de la dette de mon père ?

Mes yeux s'écarquillèrent alors que je réalisais que Ran remboursait la dette de mon père. Si j'acceptais l'argent, cela voudrait dire que j'étais désormais libre, que je ne devrais plus rien à Rindou ni au Bonten.

"Je ne peux pas accepter ça, Ran." Mon premier réflexe a été d'essayer de lui rendre l'enveloppe mais il a refusé.

Quand j'ai essayé de le pousser vers lui pour la cinquième fois, il m'a attrapé les deux poignets pour m'arrêter. "Tu peux l'accepter et tu le feras. Que tu me choisisse moi ou Rindou et que tu décide de rester ici ou de partir, je veux que ce soit ton choix. Pas le mien, pas celui de Rindou. Le tiens."

Il a raison. C'est vraiment mon choix maintenant.

Et je pense que je sais ce que je veux faire.

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