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T H E M 3/4

Merci beaucoup pour les 2K ! Le prochain chapitre arrive bientôt pour me faire pardonner du retard uwu (et de la basse qualité de ce chapitre et du précédent, le suivant est bien mieux promis).

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- Vous avez été odieux !

Il était évident qu'un jour, ils en arriveraient là. A force de jouer cavalier seul, à force de se croire trop fou pour ne pas réclamer le roi comme uniquement sien. Il ne résulte qu'un arrière goût amer, le relent putride de l'échec.

Mais attend, attend un peu de comprendre ce qui a amené Jisung à presser la détente.

Le temps passant, les sorties se sont faites plus nombreuses, et les deux rivaux ont pris l'habitude de se trouver ensemble. Malgré les petites animosités et piques lancées par mégarde et réflexe plus que méchanceté, ils doivent bien reconnaître qu'ils s'entendent bien, et que la présence de l'autre ne leur est pas si détestable.

Il y a ces fous rires qui les emportent parfois, il y a ces sujets de conversation qui semblent interminables lorsqu'ils sont passionnés, il y a leurs litanies de râles lorsque Jisung sort fumer sa clope de l'autre côté des vitres, il y a ce qui les lie. Il y a l'amitié naissante qu'ils ont du mal à nommer, il y a le respect et la considération dans leurs actions qui ne trompent pas, il y a l'authenticité de leurs efforts et l'acharnement dans leurs batailles. Il y a les yeux qui pétillent quand ils se perdent à admirer le plus jeune, il y a les mains qui s'enlacent et la présence de l'autre à l'opposé quand ils marchent. Il y a aussi les regards en coin, ceux qui se sont créés par pur embarras. Cette question que seul Chan ose poser, qui vague et vogue sur ses iris lorsqu'il se penche vers Jisung et que silencieusement il demande « Je peux l'embrasser ? »

C'est ridicule, et Jisung s'en moque tout le temps, mais qu'il est attentionné Chan. Aux yeux de Minho, il rayonne encore plus, alors toujours les pupilles du brun se plissent joyeusement, et même s'il ne sourit pas vraiment, il est heureux. Et toujours, Chan embrasse Jisung, devant lui, devant le tout grand public effrayant qui applaudit en silence la décadence de la jeunesse.

Minho s'en fiche. Ce n'est pas lui alors il peut se battre. Il peut vaincre, si c'est pour les autres. De biais, il adresse de sombres regards à qui observerait de trop près et un peu trop de travers. Plus d'une fois, ses dents se sont déclouées, et son sulfureux ton sifflant a cinglé avec rage ; « qu'il ne les y reprenne plus. »

Oui, désormais Minho, il s'en fiche. Les voir ensemble, il en a pris l'habitude. Il ne dira pas que ça ne lui fait plus rien, mais parfois il les observe, et il se surprend lui-même à les trouver mignons... Heureusement, leurs baisers ne durent jamais longtemps. Ils veulent juste s'attendrir, se montrer qu'ils s'aiment, le but n'est pas de rendre Minho mal à l'aise. Jisung non plus, n'apprécie pas spécialement s'exposer au monde.

Il ne critiquera pas, mais les actions des couples dont on voit même les langues le rebutent quelque peu, et celui-là dont les mots doux et surnoms mielleux à mourir résonnent à leurs oreilles manque de le faire s'étouffer.
Ce qu'il rit pourtant, quand d'une voix haut perchée, Chan s'amuse à les imiter.

Attend, attend. Tu ne comprends pas. Il était évident qu'un jour, ils en arriveraient à un point où la jalousie l'emporterait sur tout le reste. Il était évident qu'un jour, les piques, les petites remarques, les petites supériorités, les petits détails, les petits « tout », s'agglutineraient jusqu'à ce que les deux se crachent leurs cinquièmes vérités au visage.

- Je n'en reviens pas !

Criant à travers l'appartement, Jisung lance ses affaires comme une furie. Voilà bien longtemps qu'il n'a pas été aussi en colère. Il n'est pas dupe, il cache juste sa souffrance.

Chan et Minho ont fini par le blesser, mais Jisung est celui qui s'en veut. Cette histoire n'aurait jamais du commencer. Il culpabilise. Faire se rencontrer ses deux amours, non, ce n'était pas une bonne idée. Il aimerait reculer, revenir en arrière. Il avait senti l'orage venir mais ne l'avait pas vu arriver. Retourner dans le passé, ce n'est pas envisageable. Egoïstement, il a imposé son choix, il doit assumer maintenant.

Ça a si bien commencé pourtant...

Aujourd'hui a été un jour comme un précédent. Il faisait très froid dehors, mais ça ne les a pas empêché de sortir. Ils se sont baladés dans la ville, et quand la pluie est brutalement tombée, quand les nuages noirs ont recouvert le monde d'une cendre éparpillée, battue par le souffle du vent, ils ont rejoint un café déjà bondé. Là-bas, ils ont attendu une petite demi-heure pour avoir une table. Ils n'ont pas regretté l'attente quand les gaufres renommées et les thés parfumés leur ont été servis.

Jisung serait bien incapable de dire lequel des deux a commencé. Il se rappelle juste de Chan, s'énervant contre Minho quand celui-ci proposa à Jisung de gouter un morceau de sa gaufre, omettant qu'elle avait été saupoudrée de cannelle. Ça avait été le déclencheur.

Chan avait repoussé la fourchette à dessert et avait fait la morale. Voyons, Minho ne savait-il donc pas que Jisung était allergique à la cannelle ? Qu'ainsi, il pouvait craindre oedèmes, crises d'asthme et syndrome oral de Lesoff ? Assis face à lui, Jisung avait vu Minho se ratatiner sur son siège. Chan n'avait pas crié mais son ton était sec et dédaigneux. Minho savait pour l'allergie, il avait juste oublié. Il s'en voulait et savait qu'il était celui en tord, alors il avait juste mordu sa lèvre inférieure, froncé les sourcils et enfourné la bouchée. Il avait en même temps avalé la remarque acerbe qu'il s'apprêtait à balancer au blond.

Ça avait continué lorsque la conversation avait dérivé sur les prochaines vacances. Chan avait demandé à Jisung s'il comptait rentrer chez ses parents, et si son grand-frère revenait de Malaisie. Une question basique en soi, mais Minho avait trouvé le moment opportun pour se venger.

Jisung, c'est le garçon qu'on oublie trop souvent, dont on ne parle pas assez. Jisung, c'est le centre de tout, l'instigateur d'amour, le déclencheur de chaos. Jisung, on oublie qu'il n'a pas eu la vie facile, et s'il s'en sort pourtant avec le sourire, qu'on ne lui parle pas de son grand-frère. Pas encore.

Chan n'a pas cherché à mal, cela fait déjà un moment qu'il cherche à réconcilier les deux frères. Jisung n'est pas prêt, il ne veut pas revoir son ainé, et Minho le sait. Alors il se chamaille avec Chan, touillant son thé sans même le regarder et d'une voix hautaine. Il se venge, signale qu'il a été blessé et qu'il ne se laissera pas marcher dessus.

Et tout s'emballe. Tout s'excite. Commence la guerre.

- Voyons Chan-hyung, ne sais-tu même pas ça ?

Dans son élan, Minho pousse sa hargne plus loin, trop loin.

- L'aimes-tu vraiment ?

C'est dur, c'est lourd. Ça n'a pour but que de blesser l'autre. Ça sort d'un coeur déjà meurtri et qui se défend comme il le peut face à l'adversité, face à ses propres insécurités.
Surtout, Minho en a marre de ce Chan si parfait. Il veut le faire exploser. Le faire s'énerver. Il veut qu'il paraisse plus brutal, il veut exposer ses défauts. Il veut qu'il soit un peu plus faible, un peu plus laid, un peu plus blessé, un peu plus humain. Il le souhaite un peu plus comme lui.

Alors Minho titille comme il sait si bien le faire, sourire en coin aux lèvres, il tente le diable, il joue avec le serpent. Il pousse le blond jusqu'à la rupture.

Mais Chan se défend, il cache son manque de confiance en lui derrière des belles paroles. Il ne veut pas rentrer dans le jeu puéril du brun mais ses chaînes ne le retiennent pas assez. Il est inaltérable, alors il finit par se moquer. Il blesse, critique, en profite pour enlacer Jisung en sachant que Minho n'ose pas le toucher. Il se fait roi, il veut vaincre.

Minho est le garçon qui se bat. Leurs voix portent, s'emballent, les répliques se font du tac-au-tac, avec une répartie parfois bancale, mais tout ce qu'ils avaient retenu sort brusquement, comme saute le bouchon d'un champagne. Félicitations !

Et Jisung est perdu au milieu du tumulte, il balance entre les deux comme une poupée. On dénigre les sentiments qu'il ressent pour l'un, puis c'est ceux qu'il éprouve pour l'autre qu'on met à bas sur le tapis.

Jusqu'à ce que soit lui qui s'énerve. Un « Stop ! » bruyant qui fait se retourner une bonne partie du café. Un serveur s'apprête à venir leur demander de faire moins de bruit ou de partir, mais il n'a pas le temps de faire un pas que Jisung se lève. Il prend ses affaires, va payer et ordonne aux deux idiots de débarrasser le plancher.

Le retour est silencieux, le parapluie est trop petit. Personne ne se plaint. Personne ne parle.
Ils vont chez Chan, l'appartement le plus près, et Jisung se calme enfin. Il râle bruyamment, leur fait la morale.

- Vous n'êtes que des gamins ! Je pensais que vous arriveriez à vous entendre, mais il faut croire que j'avais tord. Je vous avais surestimés. Vous m'avez déçu.

- Hey ! se plaint Minho alors qu'il s'affale sur le canapé, face au brun. C'est lui qui a commencé ! A insinuer qu'il t'aime plus que moi. Supposer que tu l'aimes plus que tu ne m'aimes moi !

- Qu'est-ce que je disais... Des collégiens ! A croire que ce n'est pas moi le plus jeune ici.

Bruyamment, il soupire. C'est rare de voir Jisung aussi sérieux, autant en colère. Il se masse les sinus avec deux doigts et Chan qui a fini de ranger ses affaires rejoint les deux bruns dans le salon. Il s'assoit aux côtés de Minho à son grand malheur, Jisung ayant pris le fauteuil.

- Je vous aime tous les deux. Il n'y a pas un que j'aime un peu plus, un que j'estime plus, un en qui je fais plus confiance. Je n'en ai rien à faire, je n'ai pas de préféré. Merde, mais vous vous rendez compte que vous avez gueulé dans ce café pour... Pour moi ? C'est sympa, merci de m'estimer à ce point, mais vous captez à quel point vous avez été ridicules ou pas ?

Les deux font la moue, assis côte à côte. Chan a la tête basse, Minho regarde le mobilier comme si les mots n'atteignaient pas sa carcasse blessée.

- J'attends des excuses.

- Oh non...

N'essayez pas. On ne leur parlera pas d'un « eux ».
Pas encore.

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En espérant que ça vous ait plu, que pensez-vous de ce chapitre ? De la relation ? De l'histoire ? Ça m'intéresse uwu

Bientôt de l'action/sale ((;

Prenez soin de vous,
Ash (:

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