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💫Hanna Braw💫

OC "Harry Potter"

Nom : Braw

Déformation de l'occitan "brau" signifiant "brave", "vaillant".

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Prénom : Hanna

Prénom d'origine hébraïque signifiant "grâce".
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Âge : 14 ans
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Date de naissance : Le 23 mars 1979
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Nationalité : Anglaise
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Orientation sexuelle : Hétérosexuelle
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Année : 4e
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Statut de sang : Sang-Mêlée
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Physique :

Oona Laurence

Cheveux :

°Châtain clair
°Mi-longs (coupés au niveau des clavicules)
°Épais et sains

Yeux :

°Iris en nuances de bleu rehaussé de gris
°Cercle de couleur plus claire (tirant sur le vert d'eau) autour de la pupille
°Cils noirs fournis

Peau :

°Claire
°Teint relativement uniforme
°Quelques boutons discrets
°Cernes très légers (à peine visibles)
°Nombreuses tâches de rousseurs, cependant difficiles à apercevoir, mis à part quelques-unes concentrées sur l'aile droite du nez

Taille : 1, 76 mètre.

Poids : 68, 2 kilogrammes

Corpulence : Silhouette en "H", avec un ventre discret, des hanches et des épaules larges.

Style vestimentaire : Sobre et résolument féminin, ce qui ne l'empêche pas d'aimer les couleurs vives dans certaines occasions.

Signe distinctif : Une tâche de naissance en forme de pique (comme on le retrouve dans un jeu de cartes) sur les côtes à droite, environ trois centimètres en dessous de la poitrine.

État physique : À part une allergie modérée aux poils de souris, rien de notable.

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Maison : Gryffondor
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Matière préférée : Étude des Runes
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Options :

Étude des Runes & Soins aux créatures magiques
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Niveau par matière :

Astronomie : Effort exceptionnel
Botanique : Effort exceptionnel
DCFM : Optimal
Histoire de la Magie : Optimal
Métamorphose : Optimal
Potions : Effort exceptionnel
Sortilèges : Optimal
Vol : Optimal
Études des Runes : Optimal
Soins aux créatures magiques : Optimal
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Relations

Mère :

Narcissa Black (biologique)
Adrea Dubois (adoptive)

Père :

Remus Lupin (biologique)
Hilton Braw (adoptif)

Fratrie :

Drago Malefoy -> demi-frère
Délia Braw -> grande sœur (adoptive)

Familier :

Elle a amené avec elle un Niffleur nommé Pouty. Elle sait que ce n'est pas franchement approuvé par le règlement mais elle s'en moque. De toute façon, elle prend bien garde à ce qu'aucun membre du personnel de Poudlard ne soit au courant.

Autres (famille et général) :

Familles Black et Lupin -> parents
Olivier Dubois -> cousin (adoptif)
Minerva McGonagall -> modèle, elle éprouve à son égard un profond respect
Severus Rogue -> énigme vivante qu'elle s'applique à résoudre. Elle a senti sa souffrance au-delà des apparences et en cherche discrètement la cause.

Meilleure amie :

Hermione Granger

Amis :

°Harry Potter
°Luna Lovegood
°Neville Londubat
°Hannah Abbot
°Susan Bones
°Ginny Weasley

Connaissances :

°George Weasley
°Colin Crivey

Ennemis :

Mis à part Lucius Malefoy, on ne peut pas vraiment dire qu'Hanna ait des ennemis.

Crush :

Neville Londubat

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Caractère :

Hanna, c'est la détermination et le sens de l'honneur de Narcissa.
C'est la sagesse et l'espièglerie de Remus.
La loyauté et le courage d'Adrea.
La hardiesse et le côté protecteur d'Hilton.

Hanna, c'est aussi l'entêtement et le caractère parfois bravache d'Olivier.
C'est le cynisme et le sarcasme du professeur Rogue.
Également la rigueur et le caractère scrupuleux du professeur McGonagall, pourtant.
C'est la maladresse d'Hagrid.
Le caractère enflammé de Délia et Drago.

Hanna, c'est un peu de beaucoup de personnes à qui elle est liée, consciemment ou non. Hanna est elle-même et elle s'aime comme ça.
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Histoire :

L'histoire d'Hanna Braw commence par celle de ses parents. Narcissa Black et Remus Lupin : qui l'aurait cru ? C'est justement parce que ce couple semble si surprenant que notre récit doit prendre sa source dans son explication. Qui de mieux pour nous l'expliquer, d'ailleurs, que Narcissa elle-même ?

•••

Lucius a cru comprendre : c'est ce qu'il pense dans n'importe quelles circonstances. Au risque de blesser son égo, je me dois cependant de préciser que comme souvent, il était loin du compte.

De toute façon, qui peut prétendre détenir la vérité dans son entièreté, dans le moindre détail ? Permettez-moi de trancher immédiatement le débat pour vous répondre que personne n'en a la capacité réelle si ce n'est à l'échelle de sa seule personne. Un individu peut tout détenir de sa propre vérité et encore ignorer celle d'un autre.

Je me plais parfois à penser la vérité subjective lorsqu'elle en vient à évoquer les sentiments. Je ne doute pas que beaucoup de gens sont capables de découvrir la vérité événementielle d'une situation, mais la vérité émotionnelle, combien sont capables de la saisir ?

Moi-même ; qui suis pourtant actrice de celle que je vais vous raconter, je ne suis pas certaine d'en avoir saisi parfaitement l'essence. La vérité totale et sans concessions est comme un origami : de la précipitation, un manque de délicatesse infortuné et la voilà qui se tord ou se déchire. Je la trouve personnellement très ardue à atteindre.

Ma vérité (et j'espère pouvoir à l'avenir ne plus tant employer ce mot dans mon récit, car Mère avait horreur des répétitions) ne sera pas celle de Lucius, mais qu'importe. Après tout, mon mari a toujours été mauvais joueur.

•••

"The point that I must
emphasize is"

Je sais ce que certains pourraient penser : que j'ai choisi un ancien Gryffondor sympathisant de l'Ordre du Phénix comme amant simplement pour que Lucius soit encore plus en rage quand il le découvrirait. Quelques uns se diraient peut-être que c'était une manoeuvre vicieuse de ma part, visant simplement à lui faire sentir la douleur de ma vengeance.

Je m'excuse sincèrement, cependant je vais devoir briser les espoirs de ceux qui auraient adopté ce mode de pensée ou y songeraient, car cette vision des événements est parfaitement erronée.

Premièrement, parce que ma tromperie n'était pas un règlement de compte. S'il avait été question d'exprimer mon mécontentement envers Lucius, je vous garantis que j'aurais choisi une autre technique et qu'il l'aurait directement senti passer.

Deuxièmement, j'ai choisi Remus pour beaucoup de raisons, mais aucune d'elles n'était liées à sa maison du temps de Poudlard ou une quelconque allégeance. Trouvez ce que je vais dire niais si vous le voulez, mais j'ai effectué ce choix par amour, pas par calcul.

"My God this reminds me
Of when we were young"

Je me souviens de ce mois de septembre 1972 comme si c'était hier. Dès la semaine suivant notre rentrée à Poudlard, Lucius m'invita à venir passer chez lui les vacances de la période d'Halloween. Par Merlin ! Ce soir-là dans la Grande Salle, à peine eus-je le temps d'échanger deux mots avec Severus après m'être assise. Ensuite, mon petit ami se ramena avec son air de haut dignitaire pour faire pareille demande. J'acceptai distraitement avant de retourner à ma conversation.

"Potter se prend toujours pour le roi de Gryffondor ?" demandai-je sans cacher ma froideur et mon mépris à l'égard de cet idiot mal coiffé.

"Bien sûr, Cissy. Quoi d'autre ?" me répondit doctement Severus, laissant pointer sur son visage son amertume envers notre sujet de conversation.

"Pourquoi est-ce que tu ne demanderais pas à Evan de s'occuper de lui ?" questionnai-je avec curiosité, illustrant mon propos en désignant brièvement Rosier du menton. "Un ou deux maléfices remettraient peut-être ses idées en place."

Je marquai une courte pause avant de poursuivre : "Je ne doute pas que tu pourrais t'en charger toi-même, mais je sais que tu ne le feras pas et je sais aussi parfaitement pourquoi."

Severus m'observa alors en silence quelques secondes durant, dans une absence de mots qui en cachait beaucoup qu'il n'avait pas besoin de me dire pour que je les comprenne.

"Ce serait une mauvaise idée, Cissy." répondit-il finalement avant de secouer la tête pour renforcer son propos.

"Oh, allez, Sev !" m'exclamai-je moins posément mais sans réelle colère. "Si c'est la technique que Rosier emploierait qui ne te convient pas, il y a encore tellement de personnes à qui tu pourrais demander de faire ravaler son arrogance à Potter !"

"Cissy, s'il te plaît..." grimaça mon ami, jetant un regard furtif vers la table des Gryffondor où ma réplique, prononcée d'un ton un peu trop vif, avait fait se retourner un élève en particulier.

"C'est pour Lupin que tu veux que je me taise ?" demandai-je en haussant les sourcils.

Je secouai la tête, poussant un soupir agacé. Severus avait gagné en puissance et en relations. Pour son bien, il devait vaincre ses démons. Je me penchai vers lui pour souffler avec contrariété :

"Sev, il suffirait de Mulciber pour que..."

Je m'arrêtai, serrant la mâchoire. M'adoucissant, je posai sur mon interlocuteur un regard compatissant et pressant son avant-bras de ma main droite, je finis par lâcher :

"Sois un Serpentard, d'accord ?"

En réponse, Severus hocha la tête en silence.

"Let me introduce myself !
Here comes trouble !"

Après le repas, je sortis de la Grande Salle seule. J'aspirais à aller lire paisiblement et aussi longtemps je l'entendais dans la salle commune de Serpentard. Cependant, à peine avais-je passé l'imposante porte à double battant que j'entendis une voix m'interpeller d'un "Black !" déterminé. Reconnaissant la voix pour l'avoir déjà entendue quelques fois auparavant, j'esquissai un sourire méprisant. Me tournant vers l'endroit d'où on avait prononcé mon nom, je posai les yeux sur le jeune garçon qui avait parlé. J'haussai un sourcil pour ensuite mieux lui répondre froidement : "Lupin."

Appuyé nonchalamment contre le mur de pierres, il esquissa un fugace sourire en coin avant de répondre : "Tu as la voix qui porte, Black. Ici comme dans la Grande Salle."

"Voilà donc la raison pour laquelle j'ai l'honneur d'être attendue par un gamin après mon souper ?" narguai-je alors.

"Ne sois pas désobligeante. Nous n'avons que cinq années de différence." tempéra-t-il, prenant ma remarque avec un certain sens de l'humour.

"Si tu savais ce que j'en ai à faire, Lupin... Seule ma bonne éducation m'empêche de te dire tout ce que j'en pense." déclarai-je, réprimant un bâillement.

Remus retrouva tout son sérieux. Soudain, il demanda, l'air grave :

"Ne lâche pas tes chiens."

Je haussai un sourcil, un brin surprise.

"Pardon ?"

"Tu sais bien de quoi je parle, Black. Je te le demande avec sérieux, respect et humilité : ne lâche pas tes chiens."

Il marqua une courte pause, comme pour marquer encore plus ce qui allait suivre.

"S'il te plaît." ajouta-t-il alors, me regardant droit dans les yeux.

"Au nom de quoi accepterais-je d'agir de la sorte ?" demandai-je d'une voix blanche.

Ensuite, sans lui laisser le temps de répondre, je poursuivis, narquoise :

"En respect de l'amitié immémoriale entre Gryffondor et Serpentard ? Pour laisser une chance à ton méprisable copain de s'en sortir ?"

Sur ces paroles, je marquai un courte pause. Comme il paraissait attendre que je me calme ou que j'aie complètement fini avant de me répondre, j'ajoutai, d'une voix aussi froide que le visage de Mère lorsque quelqu'un avait le malheur de faire allusion à mon cousin Sirius :

"Donne-moi une seule bonne raison, Lupin. Une."

L'observant avec attention, je le vis prendre une profonde inspiration. Lorsqu'il s'exprima ensuite, il était si sérieux qu'il en paraissait presque plus vieux que ce qu'il n'était.

"James se conduit vraiment mal envers Rogue et j'en suis bien conscient. Ses sentiments pour Lily le font passer du mauvais côté de son assurance et il doit se reprendre, c'est un fait. Sauf que si tu demandes à Mulciber et sa bande de lui refaire le portait ou je ne sais quoi d'autre, James deviendra incontrôlable. Il n'a pas besoin de brutes pour lui faire passer son envie d'humilier Rogue. Ce dont il a besoin, en revanche, c'est d'un ami qui le ramène à la réalité et sur le droit chemin. Je peux jouer ce rôle pour notre bien à tous. Seulement, je ne peux m'en charger que si tu me laisses cette opportunité."

Après avoir gardé le silence quelques secondes, je croisai les bras dans une attitude de défense et toisai Lupin, dubitative.

"Voilà de bien belles intentions. Ce qui n'enlève rien au fait que tu restes un membre des Maraudeurs. Tu es peut-être le plus sage de la bande, mais tu n'es pas pleinement innocent malgré les apparences. Pourquoi devrais-je te croire ? Je suis une Black et ma famille exige toujours des garanties. Quelle est la tienne ?"

•••

"What's going on ?
Someone cast a spell or curse ?"

"Par Merlin ! Lupin est un fichu loup-garou."

C'est ce que je me suis répété tout le temps qu'a duré mon trajet vers la salle commune de ma maison. J'avais demandé une garantie et il me l'avait donnée : s'il n'arrivait pas à raisonner Potter dans le mois à venir, je révélais à Poudlard entier que Remus Lupin était un lycanthrope.

En guise de bonus dans ce cas de figure, touche du chef, grain de sel personnel, j'enverrais Mulciber, Avery, Rosier et toutes les âmes les plus noires de Serpentard aux trousses du Gryffondor le plus exaspérant de cet établissement. Doutez-vous bien, cependant, que je n'avais guère fais part de cet agrément à Remus.

De toute façon, j'étais certaine qu'il avait déjà compris cet ajout que je prévoyais d'effectuer s'il ne parvenait pas à tenir ses engagements. Cet instinct, cette juste compréhension des éléments, je l'avais vue lorsque nous nous étions solennellement serré la main pour sceller notre accord. Il savait que je n'aurais aucun scrupule à faire tailler son ami en pièces.

Ce que Remus savait aussi, c'est que tant que notre échange de bons procédés serait en vigueur, et même après, je ne dirais mot à personne sur sa nature cachée si sa part du marché était remplie. Je crois que le pire, c'est que cet idiot a réussi.

Après ça, James a fichu à Severus une paix presque royale excepté quelques dérapages vite contrôlés par Remus. Jusqu'à ce jour de 1977 où Potter dérapa complètement et mon ami avec lui dans une humiliation de trop, mais c'est une autre histoire...

Celle que je vais maintenant m'employer à vous narrer est celle de l'amitié plus qu'inattendue qui se lia entre Remus et moi après qu'il eut tenu parole.

"You ain't never had a friend like me !"

Après sa réussite, Remus prit l'habitude de me glisser assez régulièrement un petit mot blagueur quand je le croisais. Même quand j'étais accompagnée, il ne manquait pas à son habitude, se montrant seulement plus discret. Au départ, je me contentais de lever les yeux au ciel ou de rester de marbre. Rire de concert avec un Gryffondor n'était pas vraiment acceptable dans les standards de mon identité.

Après un temps, cependant, je finis par me laisser tenter et je me mis à répondre à ses plaisanteries. Le naturel et la complicité que je trouvais immanquablement dans cet échange ne me surprenaient qu'à moitié, bien que je tentaisde me persuader du contraire.

Un jour, je passai seule dans un couloir que je pensai désert lorsque j'entendis s'élever la voix de Remus me lançant une plaisanterie comme à l'accoutumée. Cependant, cette fois, je décidai de ne pas y répondre d'un même élan. Au lieu de quoi, je m'arrêtai pour lui faire face. Il haussa un sourcil, me regardant d'un air intrigué de savoir pourquoi j'agissais ainsi. Je vérifiai rapidement qu'aucun autre élève n'était dans les parages pour me voir engager la conversation avec le jeune Gryffondor, puis je me décidai à parler, laissant un léger sourire en coin s'épanouir sur mes lèvres :

"Je trouve ce petit jeu fort appréciable, Lupin, je ne peux pas le nier. Seulement... tu n'as rien d'autre en réserve, franchement ?"

Je tentai par cette manœuvre de le faire proposer à ma place une vraie relation amicale. Je ne voulais pas encore admettre avoir l'envie d'être à l'initiative d'une amitié avec lui. Cependant, il déjoua mon procédé oratoire sans aucune difficulté apparente, me répondant calmement d'un :

"Comme quoi, Black ?"

Disant cela, il m'observait avec des yeux brillants de malice.

Je laissai échapper un éclat de rire et murmurai :

"Bien joué..."

Il me sourit, puis je poursuivis :

"Blaguer est très bien, mais pourquoi ne pas deviser, de temps en temps ? Nous pourrions même vraiment discuter."

"C'est une vraie amitié que tu me proposes là, Narcissa ?"

"Oh, la ferme, Remus."

•••

"I can't help but love you
Even though I try not to"

Le 12 mars 1978, deux jours après le dix-huitième anniversaire de Remus, je le vis débarquer au Manoir Malefoy. Nous avions entamé un échange épistolaire dès ma sortie de Poudlard, mais notre amitié était restée secrète pour notre sécurité et notre tranquillité à tous les deux. Heureusement, ce jour-là, Lucius n'était pas à la maison.

"Remus !" m'exclamai-je en lui ouvrant la porte avant de l'accueillir d'une étreinte.

"Tu ne m'as pas prévenue que tu venais aujourd'hui. Tu aurais pu être dans de sales draps si..."

Il m'adressa un clin d'oeil complice et me répondit :

"J'ai jeté un œil par une fenêtre avant de frapper. J'ai vu que tu étais seule."

Je laissai alors échapper un léger rire.

"Bien sûr, j'aurais dû m'en douter..." m'amusai-je.

"Allons, entre, je t'en prie." enchaînai-je en m'effaçant pour le laisser entrer.

Il me remercia et s'avança à l'intérieur du manoir.

"Merci pour ta lettre de joyeux anniversaire, Cissy. J'ai été heureux que tu penses à moi." me dit-il en jetant un regard distrait au hall d'entrée.

Je le précédai dans le salon en répondant en un sourire :

"Il n'y a pas de quoi."

Je l'invitai à s'assoir, puis lui adressai un fugace clin d'oeil avant de dire tout en prenant moi-même place :

"Je t'ai proposé une vraie amitié il y a six ans, non ?"

Il me sourit d'un sentiment de tendresse sincère et s'installa confortablement en face de moi en répondant :

"C'est vrai."

Nous parlâmes des heures durant sans que mon mari ne revienne. Lucius était parti le matin-même, très tôt, pour je ne sais quelle réunion glaçante de Mangemorts. J'étais fatiguée de tout ce désordre, de son comportement, de son obsession à devenir le meilleur sbire. J'avais donc refusé de l'accompagner.

En prenant mon verre d'eau sur la table basse, j'effleurai par mégarde la main de Remus qui en faisait de autant. Nos regards se croisèrent et nous sûmes tous deux que nous étions perdus avant même que nos lèvres ne se touchent.

"If I could grant you peace of mind
Would that be enough ?"

On a coutume de dire que quand on aime on ne compte pas. Permettez-
moi de vous assurer que c'est le cas. Début juillet 1978, j'appris que j'étais enceinte depuis peu. J'en fis part à Remus environ deux jours plus tard, l'invitant au Manoir un jour où Lucius s'était encore éclipsé Merlin sait où.

"Je suis enceinte de toi, Remus." lâchai-je de but-en-blanc dès que nous fûmes assis.

"Ne me demande pas comment je sais que ce n'est pas de Lucius, s'il te plaît." ajoutai-je avant qu'il ne me pose de questions à ce sujet.

Après quelques secondes de silence surpris, il me prit les mains, les yeux larmoyants, un doux sourire s'épanouissant sur son visage.

"C'est merveilleux, Cissy." murmura-t-il, la gorge serrée.

"Non." répondis-je en détournant la tête, me dégageant de son étreinte.

"Dark skies
What have we done ?"

"Pardon ?" m'interrogea prudemment Remus, l'air perdu.

"Cet enfant sera malheureux et nous aussi."

"Pourquoi dis-tu une chose pareille ?" me demanda-t-il, l'expression de son visage passant d'égaré à choqué.

"Lucius." commençai-je par me contenter de dire.

Le père de mon enfant à naître me connaissait par cœur. Il ne posa donc pas de questions, attendant simplement que je développe ma pensée. Il sentait que j'avais mal, il savait que j'avais peur, mais il était aussi conscient que je voulais tout lui dire de ma vision des événements.

"Il saura comme moi que cet enfant n'est pas le sien." dis-je en posant ma main droite sur mon ventre, un brin tremblante, avant de poursuivre.

"Quand le bébé commencera à grandir et que ma grossesse deviendra visible, il va devenir fou. Surtout s'il apprend que tu es le père."

Je marquai une courte pause. Remus savait que je n'avais pas terminé de parler, mais je voyais qu'il brûlait d'intervenir. Le couvant alors d'un regard tendre, je décidai de le laisser intervenir.

"Demande le divorce, Cissy."

"No chance
No way"

"Est-ce que tu as perdu l'esprit, Remus ?!" m'exclamai-je, tout mon flegme tombant à l'eau en une seule réplique.

Je marquai une pause, la respiration oppressée, avant de poursuivre sans lui laisser le temps de m'opposer la suite du propos que je venais d'interrompre :

"Tu ne peux pas me demander comme ça de lancer une telle procédure, sans prendre en compte les conséquences et..."

"Les conséquences, je les assumerai avec toi, Cissy." me coupa-t-il à son tour, d'une voix calme et rassurante.

"Je veux me battre pour ce bébé, pour toi, pour nous. Je ne te laisserai tomber sous aucun prétexte."

"Qu'est-ce qui me garantis que tu feras bien tout ce qui est en ton pouvoir comme tu le prétends ?" lui demandai-je alors.

Il me regarda avec un sourire amusé et se leva. Dès que j'aperçus l'étincelle dans ses yeux, je sus qu'il allait faire quelque chose de totalement insensé.

He knelt to the ground and pulled out a ring
And said, 'Marry me, Juliet'》

Il s'approcha de moi et s'arrêta à environ un mètre de distance du fauteuil sur lequel j'étais assise. Bien en face de moi, il s'agenouilla et me prit la main gauche. Tandis que je le regardai muette, mon coeur battant la chamade, il s'exprima :

"Tu es une Black et ta famille exige toujours des garanties." commença-t-il calmement, faisant écho à cette réplique que je lui avais servie six ans plus tôt.

"Voici la mienne." poursuivit Remus, sortant de sous sa chemise une chevalière passée à une fine chaîne.

Je la reconnus au premier coup d'oeil. Me la montrant sous tous les angles, il m'en avait parlé plusieurs fois du temps où nous discutions de vive voix à Poudlard. Cette chevalière avait appartenu à son grand-père, puis à son père, qui lui en avait fait cadeau à son entrée à Poudlard. De sa main libre, il plaça ce petit objet si précieux au centre de ma paume, puis referma mes doigts sur le bijou. Tenant toujours ma main entre les siennes, il planta ses yeux dans les miens et demanda :

"Narcissa Black, me ferais-tu l'immense bonheur de devenir ma femme ?"

"Go ahead and sign the scroll !"

Alors que je m'apprêtais à dire "oui" et à transformer ma vie en un rêve éveillé, au moment où j'allais briser les codes et envoyer valser la vision de l'honneur de Mère, Lucius revint à l'improviste. Quelqu'un avait découvert ce qui se passait entre Remus et moi et le lui avait annoncé.

D'ailleurs, quand j'appris qui, je me dis que le choix de tortionnaire que j'aurais fait pour Potter en 1972 était tout à fait judicieux. En effet, c'était Evan Rosier, ce salaud, celui que j'avais voulu choisir pour faire payer un ennemi, qui au final m'avait fait payer moi. Ce manque cruel de prudence que j'avais manifesté ne pouvait pas rester sans conséquences, j'aurais dû le savoir.

Lucius était dans une rage noire. Il voulut mettre un coup de poing à Remus. Je m'interposai pour l'en empêcher et il se retint. Ce fut à cet instant qu'il retrouva un effrayant sang-froid.

"Narcissa, ma douce, je te propose un marché." dit-il tout à coup en baissant le bras.

Il s'exprimait d'une voix posée qui semblait encore plus violente que des coups dans la situation où nous nous trouvions.

Je n'avais pas bougé, toujours entre les deux hommes, face à Lucius et dos à mon amant. Remus bouillonnait derrière moi. Lui de nature si calme, je le sentais prêt à en découdre. Je suppose que dans ces événements où je me suis trouvé de nombreux faux pas, ce fut là le sien, probablement l'unique vraie erreur qu'il commit.

"That's all that really matters
I was a fool"

J'ai été idiote ce jour-là. Après maints arrangements avec mon mari et plusieurs concertations silencieuses avec Remus, j'ai finalement consenti à m'écarter. J'ai seulement eu le temps d'entendre un "Oubliettes" fuser de la façon la plus haineuse à laquelle j'aie pu assister de ma vie. Remus n'a pas eu le temps de s'écarter. Lucius n'a aucune parole et il en avait encore moins une dans une situation pareille. Il aurait été judicieux que je le comprenne.

"Feels like my heart is going to burst"

Des mois qui ont suivi, ce dont je me souviens le mieux, c'est de cette impression de suffoquer.

Lucius avait choisi d'utiliser le sortilège d'amnésie sur Remus en guise de mise en garde.

"La prochaine fois, ce sera un éclair vert pour lui et l'enfant que tu portes suivra dès la naissance." avait-il averti.

À cette menace, je n'ai pas versé une larme, mais laissez-moi vous dire que je l'ai injurié de tous les noms et que seules mes bonnes manières m'ont fait obstacle pour lui cracher littéralement au visage. D'autant plus que pour m'assurer qu'il ne passe pas à l'acte, j'ai du respecter plusieurs de ses exigences. À savoir, en simplifié : briser le cœur de Remus en rompant avec lui car Lucius ne l'avait oublietté que partiellement, accepter de faire adopter mon enfant et de maintenir les apparences de mon couple avec mon mari.

Mon bébé, une petite fille, est né le 23 mars 1979. L'hôpital l'a prise en charge pour l'adoption et je n'ai pas pu voir sa frimousse bien longtemps avant de devoir la donner à une infirmière.

J'ai réussi à savoir qui étaient les heureux parents adoptifs, même si eux ne savent pas qui je suis. Ils ont appelé la petite "Hanna". Je suis passée chez eux en douce un mois après mon accouchement et j'ai laissé une lettre pour ma fille sur le pas de la porte. La chevalière de son père, aussi, pour qu'elle ait un peu de lui. Ça doit fendre le coeur de Remus de ne plus la trouver. Il doit penser qu'il l'a perdue, mais je trouvais compliqué de la lui rendre après la façon dont les choses s'étaient déroulées.

En effet, en voyant Lucius arriver, j'avais glissé le bijou dans ma poche. Puis, entre le sortilège d'Oubliettes et les conditions de mon mari, je l'avais oubliée dans mon vêtement. Je ne me suis rendue compte de sa présence que des heures après le départ de Remus et, à ce moment, je me voyais bien mal lui restituer son bien.

Je sais que ma lettre est parvenue à bon port et que la chevalière de Remus aussi. Cependant, je ne sais pas si ma fille a lu mon courrier, si elle porte autour de son cou le bijou dont m'avait fait cadeau son père. Je ne sais même pas si elle va bien ni a quoi elle ressemble. Pourquoi ? Car j'ai appris peu après mon passage chez les parents adoptifs que Lucius avait posé une autre condition, à l'adoption, celle-là : la petite devait être envoyée à Durmstrang dès ses onze ans.

•••

Maintenant que nous avons tout appris des circonstances de la naissance d'Hanna, il nous reste à raconter comment elle se retrouvera à Poudlard en ce mois de septembre 1993. Si Narcissa était la plus apte à nous raconter toute l'histoire que nous venons d'évoquer, cette fois-ci, ce sera à Hanna que nous donnerons la parole.

•••

Zdraveĭ !

Hanna Braw, pour vous servir. J'ai 14 ans et je suis scolarisée à Durmstrang depuis septembre 1991. Je pensais y passer les sept années de mon cursus, mais Papa m'a annoncé début juillet que ce ne serait pas le cas.

"Maman a reçu une très belle offre du Ministère de la Magie anglais." m'a-t-il expliqué quand je lui ai demandé pourquoi.

"Mais... pour les conditions d'adoption ?" ai-je demandé.

Ne vous étonnez pas, je sais depuis plusieurs années maintenant que je ne suis pas la fille biologique de mes parents, mais je ne les aime pas moins pour autant. Ne soyez pas non plus surpris de ma franchise : elle est de famille.

"Petite sœur" m'a alors interpellée Délia, "qui sommes nous ?"

Je l'ai regardée et ai laissé échapper un éclat de rire. Je savais où elle voulais en venir.

"Les Braw."

J'ai répondu en un sourire.

"Et que faisons-nous ?" m'a-t-elle demandé ensuite.

"Ce que nous voulons, quand nous le voulons."

"À quelle condition ?"

"Respecter la morale."

"Allons-nous être immoraux en déménageant, petite soeur ?"

J'ai hésité, mal à l'aise. Je savais que si j'évoquais le contrat d'adoption, Délia me répondrait qu'enfreindre un accord de ce type ou même une loi n'était pas nécessairement immoral. Alors, j'ai été franche :

"Si je la croisais par hasard et qu'elle ne voulait pas me voir ? Ou lui ? J'aurais bafoué leur sensibilité..."

Maman et Papa sont restés à l'écart, silencieux mais sereins. Ils sentaient l'un comme l'autre que cette réponse, pour une fois, devait se donner de soeur à soeur.

Délia s'est approchée et m'a posé une main rassurante sur l'épaule.

"Je comprends que tu aies peur, Hanna. Cependant, comme tout le monde ici, je sais que tu as toujours sa lettre sur toi. Je sais que tu connais pas cœur ce qu'elle t'a écrit, que tu reconnaîtrais son écriture même avec le plus faible des rayons de lune pour t'éclairer. Puis, dis-moi, que portes-tu au cou ?"

Par réflexe, j'ai levé la main pour enserrer la chevalière passée autour de sa fine chaîne. Au départ, je ne voyais pas trop l'utilité de porter ce bijou, malgré la révélation de mon adoption. C'est Papa et Maman qui m'ont convaincue. D'ailleurs, à peine ai-je eu cette pensée que je n'ai eu nul besoin de me remémorer leurs paroles, puisqu'ils les ont réitérées :

"Tu dois savoir qui tu es, Hanna, mais aussi d'où tu viens." a commencé ma mère.

"Tu as lu la lettre. Tu sais que te faire adopter lui a causé beaucoup de peine. Que ça a dû leur faire du mal à tous les deux. Que le début de ton histoire est un peu sombre." a enchaîné
mon père.

"La lumière dont ta vie avais besoin, tu as réussi à la créer toute seule. Maintenant, tu dois avoir de quoi te rappeler d'où te viens ce rayonnement. Porte cette chevalière et arbore-là fièrement, parce que ce bijou, c'est toi."

"Pas parce qu'il appartenait à ton père biologique, mais parce que l'amour qu'il a fallu pour te le laisser est ce qui t'a permis de devenir une jeune fille aussi extraordinaire."

"Mais... et vous ?" ai-je demandé comme je l'avais déjà fait la première fois qu'ils m'avaient dit tout cela.

"Souviens-toi, ma chérie : nous t'aimerons toujours de la même façon." a répondu Maman.

"Peu importe les bijoux de qui tu portes, tu resteras notre fille." a expliqué Papa.

"Je ne veux pas que vous vous sentiez rejetés." ai-je dit.

"Ce ne sera pas le cas." m'a assuré Papa.

"Je vous aime fort."

"Nous le savons." m'a sourit Maman.

Après un court silence, Délia m'a regardé d'un air complice et m'a demandé :

"Alors, petite sœur, où allons-nous ?"

"En Angleterre, Lili." lui ai-je répondu.

•••

Bientôt, Poudlard accueillera Hanna en ces murs, avec son histoire mouvementée dont elle ignore presque tout du début. Y aura-t-il des bagarres, des larmes, des rires ? Cette nouvelle année à l'école de magie anglaise s'annonce aussi riche en rebondissements que l'histoire de la naissance d'Hanna...
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Apprécie :

°Les fruits rouges
°La lavande
°La menthe
°L'odeur de la cire pour balai
°Celle qui parfume l'air après la pluie
°Celle de l'encre des romans
°Dessiner
°Chanter
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N'apprécie pas :

°La noix de coco en pâtisserie
°Avoir les lèvres et les mains sèches
°Avoir froid
°La bruine
°L'estragon
°Les betteraves
°Le rose vif
°Voir un livre abîmé
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Club / Équipe : Équipe de Quidditch de Gryffondor en tant qu'attrapeuse
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Patronus : Un tigre
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Baguette : Bois de frêne et crin de licorne, 25.78 cm, relativement souple
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Épouvantard : Lucius Malefoy. Elle ne comprendra évidemment pas pourquoi au départ. Certaines peurs, liées à Lucius, des quelques heures qui ont suivit sa naissance lui restent pourtant tout au fond de sa mémoire. Une fois qu'elle comprendra pourquoi son épouvantard prend une telle apparence, elle se fera un point d'honneur à vaincre sa peur pour mieux faire payer Lucius comme une Braw digne de ce nom.
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Amortencia : Cerise, citron vert, Mimbulus Mimbletonia
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Activités (en dehors du Quidditch) :

Tout le temps ⤵️
°Lecture
°Écriture
°Chant

En dehors de Poudlard ⤵️
°Tennis
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Particularités :

°Hanna souhaite toujours joyeusement un "Bon appétit à tous !" lorsqu'elle mange avec des gens qu'elle a l'habitude de côtoyer.

°Elle ne serre jamais au maximum sa cravate de Gryffondor, trouvant à titre personnel que cela entrave sa respiration.
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Rapport à la magie noire : Suite aux trois années passées par Hanna à Durmstrang, la jeune fille manifeste une certaine curiosité pour la magie noire. Cependant, si elle apprécie se renseigner sur ces pratiques, elle ne les approuve pas pour la cause. Elle trouve aussi utile de connaitre les détails de ces sombres pratiques pour mieux les détecter et les éliminer.
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Première utilisation de la magie :

Vers ses cinq ans, alors qu'elle était en train de peindre avec application, installée à la table du salon. Alors qu'elle tentait de tracer un trait plus ou moins droit, Délia l'a bousculée par inadvertance en passant à côté d'elle. Hanna s'est mise à pleurer. Un tube de peinture ouvert s'est alors subitement écrasé, éclaboussant de bleu vif le t-shirt blanc de la grande soeur.
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Sortilège favori :

Accio, appris à Poudlard, en cours de sortilèges avec le professeur Flitwick. Elle affectionne l'esthétique de la formule et trouve ce sort bien pratique quand elle oublie des objets ou est trop fatiguée pour aller les chercher où ils se trouvent.

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