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XXXVII : Godly Power

Ça fait mal.
C'était bien la première fois que Thésée avait autant mal de sa vie.

La douleur dans son cœur ne cessait d'accroître, si bien qu'il ressentait un pincement à l'intérieur de lui, profond et sans fin, tandis qu'il enlaçait le corps d'Anton inerte, pleurant sans jamais s'arrêter.
Il ne voulait plus bouger. Il ne voulait plus vivre. Il voulait juste en finir, ne plus rien ressentir, tout arrêter.

-Thésée...

Cette voix semblait si lointaine dans son esprit, il ne voulait pas y répondre, ni même parler. Tout était flou autour de lui, comme s'il voyait et entendait tout dans une bulle, isolé des autres, ne ressentant plus que la douleur dans son corps, son esprit.
Il peinait à respirer. Ses sanglots étaient si forts qu'il en tremblait, il avait froid, mais son corps était brûlant, et il n'arrivait plus à penser droit.
Anton est mort.
Ces trois mots ne cessaient de tourner dans sa tête, augmentant ses sanglots, encore et encore.

Malgré tout, il sentait qu'on l'observait. Des personnes venaient d'entrer dans le musée et ne comprenaient pas ce qu'il se passait.
Des personnes qu'il connaissait, ça il en était sûr. Ça ne pouvait pas être des mortels, ils étaient trop effrayés pour rentrer.

Il ne voulait pas y croire. Il ne voulait pas qu'ils soient là, pas ici, pas maintenant.
Il n'en avait que faire de ce qu'ils pensaient. Il n'en avait que faire de ce qu'il se passerait s'il se laissait mourir, de chagrin ou tué de la main des géants.
Parce qu'au diable les dieux ! Au diable la vie ! Cette vie infecte, misérable, où rien de bien n'arrive jamais ! Qu'on lui foute la paix une fois dans sa vie, qu'on le laisse pleurer son ami tranquille, ou remonter le temps afin d'effacer toutes ses erreurs, ses pertes, qu'il puisse vivre une vie avec les gens qu'il aimait, le temps d'une seconde !
Il avait tué son meilleur ami. C'était sa faute. Quand remontait la dernière fois où une personne n'avait pas souffert à cause de lui ?
Pourquoi est ce que ça devait arriver ? À quoi bon vivre si la vie n'avait pas de sens ? Qu'est ce qu'il faisait sur terre, pourquoi vivait-il s'il ne devait vivre que la vie d'un imposteur, sans vrai but ni personne ?

Un grognement vint tourmenter ses pensées, suivit d'un mouvement à quelques mètres de lui.

-Argh...

Le chef des géants tentait de s'extirper des débris, Thésée le sentait, mais il ne voulait pas ouvrir les yeux, ni lâcher le corps d'Anton devenu froid.
Il entendit aussi le bruit d'une épée sortant de son fourreau. Puis d'autres voix parlèrent au loin.

-Chef... il y a...

Tout ce qu'il entendait était comme en arrière fond, il ne sentait que sa gorge menaçant de se briser, et ses sanglots qui se changeaient maintenant en léger tremblements.
Il entendit vaguement la voix du géant parler, marcher vers lui d'un pas lourd, puis le contourner pour rejoindre ses pairs.

-Des demi-dieux, semblait-il dire dans une voix lointaine. (Une pause, puis un grognement.) Finissons-en avec Thésée, et on s'occupera d'eux.

Il entendit alors la voix de quelqu'un d'autre.
Thésée n'aurait pas su dire qui avait parlé, mais il commença peu à peu à revenir à la réalité.
Ils savaient que les monstres étaient encore là, mais c'était comme s'ils s'étaient désintéressés de lui. Comme s'il n'était qu'un jouet, qu'on laissait de côté pour revenir plus tard jouer avec.
Et Thésée n'aimait pas ça.

Il ouvrit enfin les yeux. Ils étaient embués de larmes et piquants, mais qu'importe, il n'avait plus qu'un objectif en tête, maintenant. Une décharge électrique parcourra tout son corps quand il vit le corps d'Anton dans ses bras.
Ce fut comme un déclic, une claque invisible qui le ramena à la réalité, et qui déclencha en lui une fureur telle qu'il n'avait jamais connu.

Il posa son ami à terre. Leva un genou. Puis deux. Se releva lentement. Sa claymore en main.
Il devait avoir l'air pitoyable, avec ses cheveux pendant devant ses yeux rouges, son nez dégoulinant et son bras en sang, les vêtements déchirés, en lambeaux, mais il n'en avait que faire. Son visage n'exprimait plus rien du tout, il était vidé de l'intérieur et c'est son corps qui agissait de lui-même, désormais.
Il fit abstraction des demi-dieux qui le regardaient, sidérés ; du champ de mine qu'était devenu le musée, et du ciel presque noir à travers les fenêtres, où commençait à briller doucement la lune ; il se concentra seulement sur les monstres, où une seule pensée occupait son esprit : les tuer, et se venger de la mort de son meilleur ami.

C'est là qu'il ne contrôla plus rien. Son corps agit de lui-même, comme un robot sans cœur parce que c'est ce qu'il était à ce moment précis : une coquille vide.
Même si la perte d'Anton était largement suffisante pour terrasser ces monstres ignobles, il ouvrit le sac de toile juste à côté de lui, et prit une gorgée de nectar et d'ambroisie. Les efforts de son ami n'auront pas été vains, au moins.

-Ha, grogna le chef en voyant Thésée se relever. Abandonnes, petit. On va te dévorer et te prendre tes pouvoirs, même tes amis ne réussiront pas à nous vaincre !

Thésée entendait ses paroles à demi-mot. Il le regardait, les yeux vides, le visage pâle, mais en lui bouillonnait une rage indescriptible.
Lui prendre ses pouvoirs. Ces paroles sonnaient comme une petite blague, désormais. Parce que ces pouvoirs, c'était les siens. Et il comptait bien s'en servir à mille pour cent, cette fois.

Alors le combat commença. Les Lestrygons levaient tous leur gourdin en l'air, ce qui ne fit qu'augmenter la fureur à l'intérieur de lui, se remémorant le geste qui avait coûté la vie à Anton.
Le géant le plus proche se mis à courir vers Thésée en beuglant comme un dégénéré. Thésée avança vers lui, lentement au début, puis plus vite, et plus vite, et encore plus vite jusqu'à arriver à quelques pas de lui puis, prenant son élan, il le frappa d'un coup de poing dans le ventre d'une force incommensurable, tellement puissante qu'un coup de vent vint balayer la salle, et le géant fit un vol plané à travers tout le hall pour venir s'encastrer dans le mur du fond, faisant tomber des débris du plafond.

Les demi-dieux poussèrent un cri de stupéfaction en voyant la scène. Ils étaient toujours à l'entrée du hall, juste derrière les premières traces d'explosion qui avait eu lieu.
Thésée ne se préoccupa pas de ce qu'ils comptaient faire. Lui, il continua dans sa lancée. Son coup de poing avait été d'une puissance semblable à celle d'un immortel, un dieu qui utilisait la force brute, mais qui n'avait causé à Thésée qu'un léger titillement dans son bras déjà blessé.

C'est à cet instant qu'il libéra toute la puissance qu'il avait en lui, et tout se passa très vite.
Avec son épée, il se mit à trancher, mutiler, parer les géants sans qu'aucun d'eux ne parviennent à le blesser, en employant des techniques de combat à la perfection et développant des stratégies sans faille. Son esprit s'était bloqué en mode combat, tout en ayant la sagesse de retenir ses coups pour ne pas épuiser ses muscles, tel un as de la stratégie guerrière.
Et puis il bougeait incroyablement vite. Le garçon venait à peine de donner un coup de pied à un géant qu'il se faufilait déjà derrière un autre pour lui asséner un coup d'épée dans le dos, comme s'il voyageait entre ses ennemis qui ne pouvaient pas réagir à temps à ses quatre cents coups.

Mais les Lestrygons étaient forts. Thésée ne savait pas par quel moyen ils arrivaient à se remettre aussi vite de ses attaques, un sortilège peut-être, mais il devait recourir à toutes ses forces pour les mettre à bout.
Heureusement que ses sens étaient activés à cent pour cent, ça lui permettait de voir et appréhender tous leurs faits et gestes, avec une vigilance sans faille.

Après qu'un géant repousse une fois de plus son coup de crochet, Thésée décida de prendre du recul : juste avant qu'un monstre ne le frappe de son gourdin il bondit dans les airs en faisant un saut périlleux arrière, puis atterrit à plusieurs mètres des monstres, sans avoir eut la sensation de toucher le sol, étrangement.
C'était peut-être vrai, en fait : Thésée ne sentait pas ses pieds toucher le sol, comme s'il était soutenu dans les airs, mais c'était sans doute une hallucination, due à l'adrénaline qui coulait à flots dans ses veines.

Thésée regarda les huit monstres en face de lui. Puis du coin de l'œil, à sa gauche, les demi-dieux qui observaient.
Il ne se déconcentra pas. Tout ce qui comptait, pour l'instant, c'était d'en finir avec les géants. Son expression était toujours la même, sans aucune émotion, ses yeux affichant seulement sa détermination.

-TU NE NOUS ÉCHAPPERAS PAS, MORVEUX ! hurla le chef des géants qui avait maintenant une vilaine entaille sur son gros bras plein de poils dégoûtants.

Thésée ne répondit pas. Au lieu de ça, il plongea la main dans sa sacoche (laquelle il n'avait aucune idée de comment il l'avait récupérée), tout en ramassant une pierre aussi grosse qu'une tête qui gisait par terre.
Il recommença à marcher vers le géant tout en achevant son arme fabriquée main, tandis que le monstre brandit de nouveau son gourdin en l'air.
Thésée marcha plus vite, et encore plus vite, face au géant qui se prépara à le frapper de toute sa force.
Dix pas. Thésée avait enfin assemblé les pièces. Le monstre fis un pas vers lui en souriant de plaisir.
Cinq pas. Il ne manquait plus que la formule magique.
Quand Thésée arriva à trois pas du monstres, il inspira fortement et brandit son arme.

-Ha-wi ! hurla-t-il juste quand le géant allait abattre sa massue.

Aussitôt, l'arme qui ressemblait plus à une vieille canne qu'autre chose se changea en un énorme marteau en bronze, et Thésée frappa la tête du monstre avec une puissance magistrale. Le géant valsa sur le côté et fit un tonneau avec son corps sur plusieurs mètres.

Voilà. C'était enfin l'arme adéquate pour tuer ces monstres.
Alors qu'il se demandait si le géant allait se désintégrer, Thésée remarqua enfin l'étrange brume qui lui brouillait la vue. C'était comme si il voyait tout sous un autre ton de couleurs, comme si on avait mis des projecteurs de lumière colorée devant ses yeux. Ça avait d'abord été dans des tons rouge, sombre, qui s'étaient changés en lueurs grisâtres, devenant par la suite jaunes, puis le temps d'une seconde s'était encore éclairci avant de devenir orange, puis mauve, tout ça depuis le début du combat.
L'adrénaline coulant dans son corps et l'effet de l'ambroisie et du nectar devaient lui jouer quelques tours, décidément.

Alors que les géants hurlaient de rage et se dirigeaient droit sur Thésée pour en finir, le garçon se tourna vers eux et il parla d'une voix calme.

-Agenouillez-vous.

Cette fois, sa vision devint plus rosé. Ses paroles atteignirent les géants comme une légère brise, et ils s'arrêtèrent net dans leur lancée, comme envoûtés. Après une seconde d'hésitation, ils posèrent tous le genou à terre, lâchant leurs armes.

Là-dessus, Thésée fit la chose qu'il avait à faire.
Rassemblant une dernière fois ses pouvoirs, Thésée s'élança vers les géants et, en un geste, il les tua tous.
Sa vue se brouilla. Ses membres tremblèrent. Il ne saurait jamais comment il avait fait, avec son épée, le marteau ou les deux combinés, mais les sept monstres tombèrent en poussière devant ses yeux, laissant seulement une odeur de sablé cuit.

Grand silence. Thésée perçut soudain du mouvement sur sa gauche : le chef des géants n'était pas mort.
Sérieux ?
Bon, pas grave.
Thésée s'agenouilla par terre, puis ramassa un bout de verre tranchant, témoin de toute cette pagaille. Et avant que le dernier Lestrygon ne songe à se relever, Thésée se jeta sur lui en brandissant en l'air son arme, puis le planta dans sa poitrine de toutes ses forces.
Le monstre rugit d'épouvante, les yeux ronds fixés sur Thésée, puis ses membres se désintégrèrent un à un jusqu'à ne devenir qu'un tas de poussière brillante.

Silence total. Thésée avait le genou à terre, le morceau de verre toujours entre ses mains. Il n'entendait plus que le son de sa respiration saccadée, les battements de son cœur dans ses tempes, et le tremblement de ses membres.
Il se releva lentement. C'est à ce moment là que Thésée sut qu'il avait épuisé toutes ses forces, l'adrénaline disparaissant peu à peu, et la douleur reprenant le dessus. Il était comme figé. Un pas et il s'effondrait.
Il ne réalisa ce qu'il avait fait que quand il entendit le son des sirènes au loin : les mortels s'agitaient, dehors.
Il tourna la tête vers les demi-dieux. Sa vision était peut-être brouillée, mais il pouvait voir leurs expressions d'épouvantes sur leur visage.
Une larme coula le long de sa joue.

-Je...

Il ouvra la bouche pour dire quelque chose, pour tout expliquer, pour leur expliquer ce qu'il venait de se passer. Mais il n'avait plus d'énergie en réserve. Sa tête tournait comme dans un manège sur son cou.
Thésée tomba à plat à ventre et il mordit la poussière.
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Comment vous allez les gars ?
Vous avez aimé ce chapitre ?
Je trouve qu'il faudra que je l'améliore un peu, il y a des parties qui ne me plaisent pas vraiment.
Qu'est ce que vous pensez pour le prochain chapitre ?

On approche la fin de cette histoire, plus qu'un ou deux chapitres, et je pourrais enfin dire que j'ai enfin terminé une histoire hé hé !
Bonne journée à tous

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