Dans le nord du Mordor, au sommet d'une colline rocheuse s'élevant au-dessus du plateau de Gorgoroth, à quelques dizaines de kilomètre d'Orodruin, faisait face à la Montagne du Destin Barad-dûr.

L'effervescence ne faisait que croître de jours en jours à la Tour Sombre, signe que quelque chose se préparait.

Et à l'intérieur retentissait entre deux cris la voix torturée d'un être parmi les plus ignobles.

-La Comté ! Sacquet !

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Non loin de là, les Nazgûl étaient rappelés aux ordres par le maître des Ténèbres, leur quête infinie s'était réveillée.

Ces neuf cavaliers d'obscure augure parcouraient la Terre du Milieu à l'éperdue recherche du bien de Sauron.

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Par monts, plaines et vallées, Gandalf chevauchait au plus rapidement. Si ce qu'il pensait était vrai, alors il n'y avait pas une seconde à perdre.

Il arriva enfin en haut d'une dernière colline, et s'arrêta un instant pour constater que les éclairs du Mordor étaient des plus fougueux. D'où il était, Gandalf ressentait toute la puissance, la rage et le désir de Sauron.

Ne perdant pas plus de temps, il galopa jusqu'à son but, Minas Tirith. Il pénétra dans la cité et, après avoir parcourut des mètres de dalles et des escaliers à n'en plus finir, il retrouva un homme qui l'emmena dans la sombre et souterraine immense bibliothèque que possédait la cité.

À l'aide d'une torche, Gandalf chercha quelques minutes dans les vieux rayonnages pour en sortir des piles d'anciens parchemins. Comme toujours fumant la pipe, il parcourait les différentes cartes et les innombrables écrits.

Au bout d'un long moment, alors qu'il prenait une gorgée de son breuvage, il trouva enfin la raison de sa venue à Minas Tirith.

Il posa son gobelet à côté et se concentra le fameux parchemin, pour en faire la lecture.

« En l'année 3434 du Deuxième Age, voici le récit d'Isildur, grand Roi du Gondor qui découvrit l'Anneau de pouvoir.

"Il est venu a moi l'Anneau unique."

Ce sera l'héritage de mon Royaume. Et tous mes descendants seront liés à son destin alors je ne me risquerais pas de faire à mal à l'Anneau. Il m'est très précieux, bien que je l'ai acquis avec souffrance. Les inscriptions sur son contours commencent à s'effacer. L'écriture qui au début était aussi lumineuse qu'une flamme rougeoyante a presque disparue.

C'est un secret qu'aujourd'hui seul le feu peut révéler. »

Tout s'éclairait alors. Il n'y avait là plus aucun doute. Gandalf n'avait plus qu'à vérifier s'il avait malheureusement raison de s'inquiéter.

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L'un des Cavaliers Noirs se rapprochait inexorablement de la Comté, signe qu'il avait repéré l'Anneau, par quelconque aide ou indice. Le cavalier de forme spectrale arriva devant la demeure du père Magotte, Hobbit parmi les plus grands cultivateurs qui soit. Ses champs ne se trouvaient pas bien loin de Hobbitebourg.

Le père Magotte était en train de couper des bûches de bois lorsque son chien se mit à aboyer. Une ombre recouvrit alors les alentours et le Hobbit fut prit d'une angoisse et d'une peur fulgurante, d'une emprise telle qu'il n'avait jamais ressentie.

Il se retourna pour voir le cavalier, et voulut aussitôt aller se cacher, ce que venait de faire son animal après un dernier aboiement.

-La Comté, Sacquet. Posa le spectre, comme indiqué par son Maître selon les rapports de la chose.

Le Hobbit reculait petit à petit, angoissé par le terrifiant cavalier qui s'impatientait, lui et son destrier. 

-Y a plus de Sacquet. Il sont tous à Hobbitebourg, plus loin dans l'Ouest, avoua-t-il apeuré. C'est par là.

Il indiqua de l'index la direction et s'en retourna aussitôt à l'intérieur de son trou, tandis que le Nazgûl reprit sa course effrénée.

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Bonjour, comment ça va ici?

Scusez pour le chapitre plutôt court par rapport aux autres (la plupart font le double), mais je souhaitais respecter les chapitres initiales.

Par contre, ça me stresse, je sais que je voulais changer quelque chose dans ce chapitre sauf que je ne me souviens plus de ce que c'est. Dommage.

Vous avez prévu quelque chose pour Halloween vous?
Perso, comme je l'ai dis à girls-dreams, je vais rester seule, chez moi, à me morfondre sur mon sort jpp

La bise 🎃