L'ombre du passé
Après cette joyeuse soirée, Frodon et Sam regagnaient leurs habitations, qui étaient sur le même chemin et n'étaient pas bien éloignées. Ils se souhaitèrent une bonne nuit, et le brun se retrouvait seul dans la nuit de la Comté, seul avec ses pensées.
Quel était ce pincement qu'il avait ressenti en voyant ce Hobbit courtiser Maddy?
Tout était trop confus pour lui.
Frodon monta les marches pour atteindre la porte de Cul-de-Sac, et, quand il pénétra dans la demeure, il pressentit aussitôt un sentiment d'insécurité. Le jeune Hobbit regarda autour de lui et entendit du bruit vers le bureau. La fenêtre était ouverte et des feuilles volaient dans la pièce.
L'atmosphère lugubre inquiétait le brun et il imaginait avec perplexité que quelqu'un s'était peut-être introduit chez lui.
Tout à coup, une main se posa sur son épaule et il fut pris d'une frayeur inhabituelle pour un Hobbit. Sursautant, il se retourna vivement et constat qu'il s'agissait de Gandalf. Ce dernier, en sueur et la chevelure en pagaille, se jeta sur Frodon.
-Est-il caché ? Est-il en sûreté? Chuchota-t-il avec hâte.
Frodon se précipita sur le coffre plus loin derrière eux. Il l'ouvrit et chercha sous plusieurs rouleaux de parchemins.
Les bruits étranges alentours inquiétaient Gandalf, et celui-ci était aux aguets.
-Ah! S'exclama le jeune Hobbit quand il eut enfin trouver ce dont Gandalf lui parlait.
Le Magicien arracha l'enveloppe des mains du brun et s'empressa de la jeter dans l'âtre.
-Qu'est-ce que vous faites ? S'étonna Frodon.
Ils étaient tout deux penchés au dessus du feu, regardant l'enveloppe se consumer. Gandalf saisit ensuite l'anneau qui n'avait pas fondu grâce à une pince en fer forgé. Il l'observa quelques secondes.
-Tendez votre main Frodon, dit-il au Hobbit incrédule. Il n'est pas chaud, le rassura-t-il. Que voyez-vous ? Hein !... Vous voyez quelque chose ?
Pour lui répondre, Frodon fit tourner entre ses doigts l'anneau et le scrutait, tandis que Gandalf s'éloignait un peu.
-Non rien, il n'y a rien, annonça-t-il, et l'homme en gris sembla acquiescer. Attendez, il y a des inscriptions! Se reprit le brun. Apparemment c'est de l'elfique, je ne peux pas le lire.
En effet,sur le contour de l'anneau d'or, des inscriptions lumineuses s'étaient dévoilées. Gandalf se renfrogna, c'était donc l'Anneau.
-Peu de gens le peuvent, avoua-t-il. Ce langage est celui du Mordor, que je ne prononcerais pas ici.
-Le Mordor ? S'étonna Frodon, les traits laissant paraître une légère inquiétude.
Il avait déjà entendu parler du Mordor. Il se souvenait avoir entendu ce nom dans les légendes du ténébreux passé que racontait les plus anciens.
-En langue commune ces signes disent : « Un Anneau pour les gouverner tous, un Anneau pour les trouver, un Anneau pour les mener tous et dans les ténèbres, les lier. » Déclara Gandalf d'un air grave.
Le brun, alarmé, constata que des explications n'étaient pas de refus.
-Allons nous asseoir Gandalf si vous voulez bien, un peu de thé? Proposa-t-il avant que l'intéressé n'acquiesce.
-Voici l'Anneau unique, commença Gandalf, lorsqu'ils furent installés. Forgé par Sauron, le Seigneur des Ténèbres, dans les flammes de la Montagne du Destin. Il a été pris par Isildur de la main de Sauron lui-même.
Frodon, qui remplissait sa tasse du liquide brûlant, compris.
-Bilbon l'a trouvé, dans la caverne de Gollum.
-Oui. Et pendant soixante ans l'Anneau est resté tranquillement en possession de Bilbon prolongeant sa vie, retardant sa vieillesse.
Frodon fixait avec inquiétude le vieil homme.
-Mais c'est fini Frodon, continua Gandalf, regardant le Hobbit dans le fond des yeux. Le mal gronde en Mordor. L'Anneau s'est réveillé. Il a entendu son Maître l'appeler.
-Mais il a été détruit! Sauron a été détruit, tenta de se rassurer le brun.
L'homme en gris fut interpellé par l'Anneau qui était posé sur la table, l'espace de quelques secondes, et Frodon suivit son regard.
-Non Frodon. L'esprit de Sauron a survécu, car sa force vitale est lié à l'Anneau, et que l'Anneau n'a pas été détruit. Sauron est de retour. Ses Orques se sont multipliés. Sa forteresse à Barad-Dûr a été rebâtie sur les terres du Mordor. Sauron n'a besoin que de cet anneau pour recouvrir les terres de ce monde de ténèbres. Il le cherche. Il le cherche. Toutes ses pensées sont fixées sur lui. Car l'Anneau aspire plus que tout a retourner au doigt de son maître. L'Anneau et le Seigneur des Ténèbres ne font qu'un. Frodon, il ne doit pas le retrouver, conclut Gandalf.
-Bien! S'exclama le Hobbit, n s'emparant de l'Anneau. Mettons-le de côté, cachons-le et ne parlons plus jamais de lui. (Frodon avait quitté la pièce et était suivi de près par Gandalf). Personne ne sait qu'il est ici, n'est-ce pas ? Demanda-t-il, mais l'intéressé laissa un silence ce qui arrêta le jeune dans sa hâte; il se retourna inquiet. Répondez Gandalf.
-Il y avait quelqu'un d'autre qui savait que Bilbon avait l'Anneau, avoua Gandalf. J'ai cherché partout cette créature, ce Gollum. Mais l'ennemi l'a trouvé avant moi. J'ignore combien de temps ils l'ont torturé. Mais parmi les cris sans fin et les borborygmes inertes, ils ont discerné deux mots.
"La Comté... Sacquet..."
-La Comté ! Sacquet ! Mais ça pourrait les mener ici, compris Frodon paniqué, et il tendit l'Anneau au magicien. Prenez-le, Gandalf. Prenez-le.
-Non Frodon.
-Prenez-le!
-Vous ne pouvez pas me donner cet Anneau, gronda l'autre.
-Si, je vous le donne, insista le Hobbit.
-Non ne me tentez pas Frodon, s'énerva Gandalf, avant de se radoucir devant l'incompréhension du jeune. Je n'ose le prendre. Même pour le mettre en sûreté. Comprenez-moi Frodon. J'utiliserais cet Anneau en souhaitant faire le bien. Mais à travers moi, il pourrait atteindre un pouvoir trop grand, trop terrible à imaginer.
-Mais il ne peut rester dans la Comté ! S'exclama Frodon.
•
Après avoir passé le balais dans le pub et avoir souhaité un bonne nuit à Rosie, je prenais la direction de chez moi.
A vrai dire, ça a été un soirée un peu particulière je trouve, avec la conversation que j'ai écoutée qui me semblait lugubre, et l'attitude inhabituelle de Mr. Frodon...
J'atteignais chemin du Trou-du-Talus lorsque, passant devant la demeure des Sacquets, je vis un Hobbit agenouillé sous la fenêtre de cette dernière.
-Hé vous! Interpellai-je l'individu.
La silhouette se retourna dans ma direction.
-Maddy?! Tu m'as fais peur! Chuchota le Hobbit que je reconnu tout de suite comme était mon cher frère. Ne cris pas si fort!
-Que fais-tu? Enfin, qu'écoutes-tu cette fois? Demandai-je en me baissant.
-Rien du tout voyons s'étonna-t-il. Rentre donc à la maison!
Je soupirai. Cela va finir par lui attirer des ennuis. Et d'après lui, il ne fait que veillez sur Mr. Frodon.
Personnellement je ne pourrais pas lui en vouloir.
•
A l'intérieur, Frodon et Gandalf planifiaient le voyage, non moins à la hâte. Le Magicien aidait son jeune ami à ajuster son sac de voyage sur son dos et à mettre sa cape.
-Je peux aisément couper à travers champs, proposa Frodon en prenant son bâton.
-Mon cher Frodon, les Hobbits sont vraiment de surprenantes créatures. On peut apprendre tout ce qu'il y a à savoir sur leurs coutumes en un mois et cependant, au bout de cent ans, ils peuvent encore vous surprendre, avoua Gandalf bienveillant à Frodon dont les yeux pétillaient à cette déclaration.
Soudain, un craquement de branchage retentit à l'extérieur de la maison. Leurs regards se dirigèrent instinctivement vers la fenêtre ouverte.
-Baissez-vous, ordonna Gandalf.
Il prit son bâton pointé devant lui et s'approcha de la fenêtre, sur ses gardes. Il vit un pied de fleurs remuer et frappa un coup avec son bâton. Un gémissement étouffé se fit entendre.
Gandalf laissa tomber son bâton et saisit le Hobbit qui écoutait à la fenêtre, pour le plaquer contre la table.
-Sam Gamegie! S'exclama le vieillard, visiblement en colère. Vous étiez aux écoutes à la fenêtre?
-J'étais pas à la coupe de la fenêtre votre seigneurie, j'étais à la coupe de la pelouse, sous la fenêtre. Je vous le jure, certifia Sam pris de peur.
-N'est-il pas un peu tard pour entretenir la pelouse?
-J'ai entendu se lever des voix, expliqua le Hobbit joufflu.
-Qu'avez-vous entendu? Parlez! Hurla Gandalf ce qui fit sursauter Sam.
-Rien d'important... Assura-t-il. J'ai entendu des choses sur un anneau, un Seigneur des Ténèbres et un peu sur la fin du monde. mais pitié votre seigneurie Gandalf, ne me faites pas de mal, déclara Sam sans s'arrêter. Ne me transformez pas en quelque chose... de pas naturel.
-Non, dit Gandalf sourcils haussés et un sourire en coin. (Il lança un regard à Frodon qui lui renvoyait un regard bleu malicieux.) Et peut-être... Marmonna-t-il en approchant son visage du pauvre Gamegie affolé. J'ai mieux en ce qui vous concerne.
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Bien le bonjour à tout le monde ici!
Je suis bien en retard je le sais, et veuillez m'excuser. C'est à cause du travail, je n'ai pas su gérer et j'ai été débordée. Allez vous référez à ma page de discussion si vous le voulez.
Bref quoi qu'il en soit je suis de nouveau active, je crois avoir répondu à tout les commentaires hier soir, dîtes moi si j'ai oublié quelque chose surtout.
Il me semble que l'aventure commence au prochain chapitre, qui arrivera le week-end prochain si tout se passe bien.
(Par contre je ne me suis pas relue j'ai absolument la flemme donc si il y a quelque chose qui cloche hésitez pas à me le faire savoir)
Qu'est ce que je suis contente de vous retrouver! Waouh!
Je crois que c'est tout ce que j'avais à dire, bonne fin de journée!
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