CHAPITRE 4 : REUNION
DESERT DE KOURMIR
17H 30
Après des heures et des heures, on a atteint le Désert. Heureusement qu'ils connaissent les voitures ici, car je n'aurai jamais fait le voyage sur le dos d'un dromadaire pendant 5 heures.
À moins de forcer Kyle à jouer mon cheval.
« Pour te chevaucher ou qu'il te chevauche ? »
Oublions.
Je secouai ma tête pour reprendre mes esprits. Kyle ne pouvait pas me marquer en l'espace de seulement un jour et demi, si ?
Mais mon esprit basculait souvent vers lui, attiré par le mystère qu'il représente. Chaque regard, chaque mot, chaque geste de sa part semblait enveloppé d'une aura de secrets que je mourais d'envie de percer.
La manière dont il a échappé au sujet du tatouage derrière son oreille me hante encore. Ce tatouage représente quelque chose de très fort, il a été fait avec beaucoup de précision.
Les mots me manquent pour exprimer à quel point c'est beau. Au loin, j'aperçois des tempêtes de sable qui ont l'air plutôt féroces. Des villages sont séparés de droite à gauche. Mais le Royaume de Kourmir est bien le village qui attirait plus les regards. Et c'est là que nous devons aller.
Nous entrons, sentant les épices, la chaleur, et la vie qui palpite dans chaque coin de rue. Les marchés grouillent de monde, les étals débordent de fruits colorés, de tissus chatoyants et de bijoux. Les vendeurs crient pour attirer l'attention des passants, tandis que des enfants jouent en riant et courant entre les étals.
Nous marchons sous des tapis et des voiles, protégés du soleil brûlant. En arrivant dans un bar, nous retirâmes nos capuches. Les bars ici ne sont pas si différents de ceux de la Terre. La musique fut toujours aussi forte, faisant vibrer notre corps et nous cassant les tympans. Des danseuses vêtues de tenues provocantes et colorées se déhanchèrent sur des piédestaux, sous le regard des hommes qui les observaient en lançant leur argent.
Un bar de striptease.
Pourquoi Rosé m'a emmené ici ?
— Pourquoi on est là ? Demandai-je.
— Chungha passe sa vie dans cet endroit, elle est l'une des propriétaires du grand bar de Kourmir, m'explique-t-elle.
Elle est plus occupée à danser alors que la moitié du désert est en train de mourir ? Chacun sa façon de régler les choses.
— Ah ouais ? Elle n'est pas censée s'assurer de la sécurité de sa cousine ? Poursuivai-je.
— Disons qu'elle en a marre de jouer au babysitting.
Kuma est la cousine de Chungha. Elle gouverne le Royaume de Kourmir à seulement 14 ans, car ses parents sont morts d'une manière mystérieuse. C'est la seule vivante de l'accident. Quant à Chungha, cela ne l'a jamais intéressé d'être au pouvoir. C'est la gardienne de L'Éclipse. Elle a beaucoup de responsabilités de plus qu'aider sa cousine.
— Je reviens, il faut que j'aille aux toilettes, l'informai-je.
Je sentis mon visage collant à cause de la chaleur, il faut vite que je me rafraichisse. Alors, en traversant un couloir dont l'arche fut cachée par un rideau, je constatai des couples qui s'embrassèrent, la bouche profondément ouverte.
C'est fort gênant.
Je détournai rapidement le regard, cherchant désespérément la porte des toilettes. Mes pas se hâtèrent, et finalement, je trouvai la porte que je cherchais. Une fois à l'intérieur, je me penchai au-dessus du lavabo pour me passer de l'eau sur le visage, savourant la fraîcheur sur ma peau brûlante.
Je me redressai, mes yeux virent directement aux verts émeraudes, sans même que je les contrôle.
Putain.
Ils clignotèrent avant de reprendre leur couleur normale.
C'est compliqué, énormément compliqué.
Sur terre, lorsque je sentis la pression sur mes yeux, je m'empressai de m'enfermer dans un endroit isolé de tout le monde pour ne pas être perçu comme un monstre. Si Ana verrait ça, j'en serai peut-être morte ?
Elle m'aurait tranché la gorge, elle rêve de le faire. Elle me l'a toujours dit, que j'étais une erreur de la nature et que c'est pour cela que ma mère est morte.
Mais elle n'est pas morte...
Ma respiration s'accéléra. Les murs du couloir semblaient se resserrer autour de moi, et chaque pas que je fis résonna comme un coup de marteau dans ma tête. J'ai l'impression que mes pensées se fracturèrent, se déchirèrent en mille morceaux, chacune criant pour attirer mon attention.
— Tu ne devrais pas être ici, murmura une voix que je reconnus instantanément. Tu devrais disparaître, pour le bien de tous.
C'est la voix d'Ana, mais elle n'est pas là. Elle ne peut pas être là. Je le sais, mais la conviction de sa présence est trop forte.
— Tais-toi ! Chuchotai-je, en me parlant à moi-même.
— Tu es une erreur, Tara. Une abomination.
Je plaquai mes mains sur mes oreilles, comme si cela pouvait étouffer les voix. Mon cœur battait si fort que j'avais peur qu'il explose.
— Arrête ! Arrête ! Criai-je intérieurement.
La porte des toilettes s'ouvrit, un groupe de filles y entra, me lançant des regards surpris.
Je repris immédiatement mes esprits et sortis de là en un éclair pour retrouver Rosé qui discute avec un homme.
— Votre copine serait peut-être intéressée ? Demanda l'homme en me pointant du doigt.
Je fronçai les sourcils dans l'incompréhension.
— Pour ? Demandai-je.
— Le monsieur veut te demander si tu serais intéressé pour travailler ici, m'explique-t-elle en buvant son cocktail.
— En tant que quoi ? Demandai-je en attrapant un verre des mains d'un couple derrière moi qui s'embrasse.
— Prostituer, ajouta le proprio.
Je recrachai subitement ma boisson.
— Vous voyez ! Elle n'est pas d'accord ! S'exclama Rosé faisant partir l'homme.
La musique était de plus en plus assourdissante, capable de nous faire perdre un tympan ou deux. Je sentis des mains s'enrouler autour de mes épaules.
— Alors les filles ! Vous venez me faire un petit coucou ? Hurla Chungha pour se faire entendre.
— Non, répondis-je en sirotant ma boisson.
— On peut parler ailleurs ? demanda Rosé.
— Ailleurs ? Tu plaisantes ! La fête ne fait que de commencer !
Elle nous poussa vers la foule. Quelqu'un me bouscula, renversant ma boisson sur le sol. Je déteste le gaspillage, alors je le fixai d'un regard glacial.
— Je rigole chérie, je n'ai pas fait exprès. Viens danser ! Rigola l'homme en attrapant mon bras pour m'amener près de lui.
« Certainement pas »
J'attrapai une bouteille posée sur une table et l'éclatai sur sa tête. Tout le monde fut témoin de la scène, déclenchant une énorme bagarre.
— Et bien, bravo ! Siffla Chungha en regardant le chaos.
Une danseuse au long cheveux noir accessoirisé de mèche blond, avec une frange, descendit de la scène et se dirigea vers nous.
— Riza, lança Chungha en levant sa bouteille.
La gardienne de la destruction. Une chose est sûr, je pourrai être lesbienne rien que pour elle.
« Incroyable »
Elle étira un sourire charmeur, pouvant manipuler n'importe qui. Elle regarda le désordre, en marchant tranquillement alors que tout le monde se bat.
— Je ne m'attendais pas à te revoir Therasya.
— Je ne pensais pas revenir, répondai-je. On a trouver un diamant provenant d'un des repères ou apparemment Gukka était endormi.
— Il ne l'est plus, comme mon dragon ancestral Zaithan, lança Riza.
— Et pas que, poursuivit Chungha. Pryos et Jorat aussi.
— Donc il ne reste que le mien, Ravagon, et Kunnavaran pour Soowon, déduit Rosé.
Chungha soupira lourdement avant de dire :
— Moi qui voulait profité du spectacle, venez avec moi.
Elle nous guida à travers la foule jusqu'à une sortie discrète. Nous longeâmes un passage sombre qui débouche sur une immense pyramide noire, symbole de son titre de gardienne de l'éclipse. La structure fut imposante, se dressant majestueusement sous la lumière tamisée.
Elle ouvrit la porte, et nous entrâmes.
À l'intérieur, la pyramide est encore plus impressionnante. Des murs ornés de motifs anciens et de symboles mystérieux entouraient une vaste salle centrale. La lumière douce des torches accrochées aux murs créait une atmosphère envoûtante.
— Bienvenue dans mon repaire, annonça Chungha. Ici, nous sommes à l'abri des regards indiscrets.
Je regardai autour de moi, émerveillée par la beauté et la complexité du lieu.
— À part mon regard.
Nous nous retournâmes, surpris. Kyle est là. Comment avait-il pu entrer ? Cet endroit était censé être le plus sécurisé du Désert.
— Fous le camp, Kyle, lança Chungha.
— Tu le connais ? demandai-je, surprise.
— Tout le monde le connaît, répondit-elle. Ça ne fait que quelques mois qu'il est ici et on ne parle que de lui et des filles qu'il se tape.
Des filles qu'ils se tapent ? Pas étonnant.
Il étira son sourire arrogant.
— Qu'est-ce que tu veux ? Demanda Chungha, visiblement agacée.
Il releva la tête vers moi, un éclat espiègle dans les yeux, avant de faire un mouvement de menton pour me désigner.
— Elle.
« Moi ? »
Elle tourna la tête vers moi, je lui tapotai l'épaule avant de lui dire que c'est bon. Alors les filles me laissent seule avec lui.
— Maintenant qu'on est seul, c'est quoi ton problème ? Demandai-je, les bras croisés.
— Quoi ? C'est un hasard si je suis là.
— Mais bien sûr.
« C'est écrit débile sur mon front aussi. »
— Le monde est petit, tu devrais le savoir. Comme le fait que tu perds ton temps à croire que c'est en réunissant tout le monde, que ton monde des merveilles sera sauver.
— Tu sais, il y a avec toi aussi que je perds profondément mon temps, répliquai-je, agacée.
J'avançai pour quitter son étreinte, mais il bloqua le passage avec ses bras, ses yeux plongés dans les miens.
— Qu'est-ce que tu fais ? M'écriai-je, agacée par son intrusion.
— Tu veux que je te fasse une visite privée ? Demanda-t-il, toujours avec son sourire au coin.
— Va donc faire la visite à tes autres prétendantes, répliquai-je, en essayant de me dégager. Celles qui aimeraient que tu les visites le plus profondément possible.
Il gloussa, amusé par ma remarque.
— Je pourrais, oui, répondit-il en se rapprochant, mais ce n'est pas dans mes envies premières.
Je regardai inconsciemment ses lèvres.
— Et moi, j'en fais partie, c'est ça ? L'interrogeai-je, exaspérée.
— Tu sais faire preuve d'intelligence quand tu veux, dit-il d'un ton plus sérieux.
— Va les voir, insistai-je. Au moins, tu as une certaine "utilité" pour quelqu'un. Moi, tu m'empêches d'avancer.
Il haussa un sourcil, son sourire se transformant en une expression plus malicieuse.
— Tu as l'aire sous tension, tu ne serais pas sous règle ?
— Je vais te rouler dessus, murmurai-je entre mes dents.
Il s'approcha encore plus, réduisant l'espace entre nous. Mon cœur se mit à battre plus rapidement, ma respiration devient immédiatement irrégulière.
— Je peux te soulager si tu le demandes princesse, susurra-t-il.
Ses intentions perverses devienne évidentes.
Je le repoussai avec force, sentant une vague de dégoût m'envahir.
— Ne t'approche pas de moi, lançai-je, ma voix tremble d'émotion.
Il recula légèrement, levant les mains en signe de reddition, mais son sourire narquois reste en place.
— Calme-toi, je plaisantais, dit-il, mais ses yeux trahissent une autre vérité.
— Tu ne connais rien de moi, répliquai-je, ma voix se durcissant. Et tu ne sauras jamais ce que je ressens.
— Vraiment ? Demanda-t-il en haussant un sourcil. Parce que j'ai l'impression que je te connais mieux que tu ne le penses.
— Comme ?
Il s'approcha de nouveau, cette fois plus doucement.
— Je sais ce que ça fait, de porter un poids sur ses épaules quand on ne t'a pas laissé le choix.
Je restai en plan, en le regardant s'éloigner vers la sorti. Il tient la poignée de la porte avant de me dire :
— Et au fait, c'est dommage que tu caches tes tâches de rousseur. Ça t'ajoute un charme qui pourrait me rendre totalement accro,
Et sur ses derniers mots il s'en va. Comment peut-il savoir que je cachai mes tâches de rousseurs ? Il parlait comme s'il savait tout ce que j'avais vécu, chaque cicatrice que mon passé m'avait laissé.
Je me dirigeai vers l'endroit où les filles se sont installées. En ouvrant la porte, je découvris une scène inattendue : une autre fille, aux longs cheveux noirs et à la frange épaisse, en train de faire un bras de fer avec un homme. C'est pas Riza, mais Zei, la gardienne du Feu.
La confrontation fut intense. Dès que la main de Zei entra en contact avec celle de l'homme, une fumée inquiétante commença à s'échapper de leur étreinte. L'homme hurla de douleur, un cri strident et désespéré qui résonna dans la pièce, tandis que Zei pressait sa prise avec un sadisme glacé tandis que je restai horrifié.
— Sa suffit, tu veux le tuer ou bien ? Lâcha Riza en s'effondrant sur un canapé.
Zei libera sa prise, l'homme sortit à une vitesse surprenante.
— Un de plus qui a payer pour rien ! S'exclama Zei en comptant les billets.
Une voix plus sérieuse attira notre curiosité.
— Tout le monde est là ?
Shiva.
Je ne l'avais jamais vue de si près. Rien que la regarder dans les yeux glaçe le sang. Ironique, vue que c'est son domaine, la glace. Sa présence envoie un courant d'aire horriblement froid. Mais Zei et Chungha ne peuvent pas le ressentir, elles sont expertes en chaleur.
— Ils se sont tous réveillés. Sauf deux : Kunnavaran et Ravagon. Si Jadis les réveille tous sachant qu'ils se détestent profondément. On est foutu, poursuivit-elle.
— On avait utiliser les cristaux d'Emeraude. Le roi, Allan en a interposer dans tous les endroits ou ils étaient endormi, continua Chungha.
Une autre femme entra dans la pièce. Elle est brune, ses yeux d'un bleu océan profond, rappelant la force et la majesté des tsunamis qu'elle commande. Soowon.
— Kunnavaran s'est réveiller, nous informa-t-elle. Il a provoquer un énorme tsunami à Cantha. Tous les gratte-ciels se sont effondrer en effet dominos. Cantha est presque engloutit par l'océan.
On se tut pendant quelques secondes.
— Qu'est ce qu'on va faire pour stopper ça ? Si même ces cristaux n'ont pas été utiles ? Paniqua Rosé
— La vraie question à se poser, c'est comment Jadis a-t-elle fait pour tous les éveiller. On le sait très bien, qu'elle ne possède pas la puissance de la reine. A moins que quelque chose l'a aider, déduit Shiva.
— Ou qui..., ajouta Riza pensive.
Je nage en pleine folie...
Plus cette discussion avance, plus mon envie de partir augmente.
Soudain, des bruits de course et des hurlements puissants nous parviennent. Nous sortons en hâte et découvrons des hommes en costard et lunettes tirant sur les passants.
C'est un génocide.
Plus haut dans le ciel, sept énormes dragons volent en direction de notre position.
Sans perdre une seconde, Riza lance une lame qui se plante dans la gorge d'un homme. Au contact de son âme, l'homme se dissout en un nuage de poussière noire.
Chungha se concentre sur les rayons du soleil. Elle étend les bras vers l'avant, intensifiant la chaleur des rayons pour brûler les hommes qui nous attaquent.
Un oasis fut près de nous. Soowon bougea son indexe pour remuer l'eau, créant un énorme tsunami tandis que Rosé et Zei se dépêchèrent de mettre tout le monde à l'abris.
Shiva se précipite devant les assaillants. Ses mains, couvertes de glace, émettent une épaisse fumée gelée, créant un mur de froid qui stoppe les attaques et protège le groupe.
Alors que moi, je regardai la scène en me pinçant fortement la peau. Essayant d'assimiler toutes ses choses.
Ridicule...
Un homme m'attrapa violemment, me jetant autour de 2 autres hommes. Tous pointant une arme devant ma tête.
Par instinct de sécurité, j'attrapai le bout du canon des deux hommes pointant l'arme, le recouvrant d'un cristal empoisonnée qui suit son chemin jusqu'à leur bras ce qui peut provoquer une amputation.
Leur bras s'arrache lorsque je tire sur les canons avant qu'ils ne disparaissent aussi sous la forme d'un nuage sombre.
C'est donc ça la routine ici.
J'entends subitement des applaudissement, je tournai la tête. Kyle.
« Toujours, et encore. »
— Je ne sais pas ce qui est le plus ridicule entre te regarder te battre avec des nuages sur pattes ou tout simplement...te regarder te battre.
— Qu'est-ce que tu me veux encore ?
Il soupira :
— Je m'attendais à quelques choses de plus sanglant, plus féroce...plus toi.
J'haussai un sourcil sur sa remarque.
— Ne fait pas celle qui ne comprend pas ou je veux en venir.
— Comment tu...Non. Ca n'a aucune importance. Car quand je vais partir d'ici, tu ne seras plus là pour m'emmerder.
— Je t'emmerde mais pourtant tu ne me repousses pas ? Tu as toute les capacités pour me mettre à terre mais tu ne le fais pas ? Je dois comprendre quelques choses ?
— Oui, que je n'ai pas ton temps.
Je tourne les talons, mais il me retient en m'attrapant par le bras. D'un coup, je suis près de lui, tellement près que je sens son souffle sur mon visage. Mon cœur se remet à battre vite, trop vite.
— Lâche-moi, murmurai-je, mais ma voix manque de conviction.
Ses yeux fixent les miens. Ses bras entoura ma taille, me gardant près de son corps.
— Si je le fais, je vais pas pouvoir m'en détacher. Absolument pas, murmura-t-il en fixant mes lèvres.
Mais je sens qu'il essaie de se contrôler, comme si mes lèvres l'attiraient autant que les siennes m'attirent. C'est comme une drogue, un besoin...
Un poison.
Sa main s'approcha de mon visage avec délicatesse.
Mais d'un coup, il me relâcha lorsqu'un bruit d'explosion retentit. Je passai nerveusement ma main dans mes cheveux, essayant de retrouver mes esprits.
Kyle avait tout chamboulé.
Cependant, lorsque je me tournai vers lui, il n'est plus là.
« Concentration. »
Je me précipitai vers l'explosion, révélant un énorme massacre auquel de pauvre innocent ont été victime. Du sang...beaucoup de sang. Des membres déchiquetés.
J'essaie de cacher au mieux mes yeux de cette horreur.
— Qu'est ce qui s'est passé ? Demanda Riza.
Dans un silence, Chungha répondit :
— Le début de la fin.
-----------
CHAPITRE 4 FINITOO PIPOOOOOOOOOOO ✨
J'essai de poster un chapitre par jour étant donné que j'ai déjà rédiger les 35 chapitres à venir donc les idées sont là ! 🤧
Therasya reste un personnage remplit de mystère que j'ai hâte de montrer, surtout Kyle. 💚
BISOUS
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro