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CHAPITRE 11 : VICTIME

Si je ne prendrai pas les rênes, personne ne laverait la vaisselle.

Maddy a craqué et maintenant, elle regarde la télé avec Eden en faisant chacun un commentaire ,ce qui me fait me retourner à chaque fois en sechant les assiettes avec la serviette.

Non, je ne peux pas croire qu'il ait trahi sa sœur comme ça ! s'exclame Maddy, les yeux écarquillés. Sa coupe mal faite comme ça poitrine.

C'est sa coupe qui t'interpelle ? Regarde ses fesses ! Elles n'ont même pas la même forme. Ca fait Boing Boing quand elle marche, ajouta Eden sur le point de jeter la télécommande de ses mains sur la télé.

Les détails qu'ils remarquent sont souvent les plus inattendus, mais c'est ce qui rend leurs commentaires si divertissants.

Une fois que tout est propre et rangé, je pourrais moi aussi m'installer confortablement et profiter du spectacle avec eux.

Soudain, j'entendis un bruit de porte claqué.

— J'ai mis ta bouffe dans le frigo, dit Eden en croisant ses pieds sur la table basse.

Je n'entendis aucune réponse de sa part.

Je ne perds pas le rythme, continuant de sécher les assiettes. Mais je ressens une présence derrière moi. Une sensation étrange et familière, comme si quelqu'un se tenait là, observant. Sans me retourner immédiatement, je lève les yeux et laisse la serviette glisser lentement sur les assiettes.

D'un coup, je me retourne. Kyle.

À ma grande surprise, il est torse nu, dévoilant un tatouage que je n'avais jamais eu l'occasion d'observer auparavant du fait qu'il était souvent cacher.

Sur son flanc se dessine une fleur, remarquablement similaire à la Therasya, entourée par un serpent sinueux. Les écailles du serpent sont minutieusement détaillées, formant un contraste frappant avec les pétales de la fleur.

Je reste là, stupéfaite, les yeux rivés sur le tatouage, cherchant à comprendre pourquoi il a dessiné mon symbole sur son corps.

— Je pourrais porter plainte pour usage visuel non consenti.

Je relève immédiatement les yeux vers lui, remarquant ses iris grises légèrement rouge. Mais je me retourne vers le lavabo en continuant de nettoyer.

— Ce n'est pas comme si tu ne m'avais jamais observée de la même manière, ripostai-je.

— Tu viens de clairement avouer que tu me matais.

— Je ne le fais plus, là.

— Donc tu le faisais avant.

Il sort une bouteille d'eau fraîche du frigo et s'appuie contre le comptoir, juste à côté de moi. Lorsqu'il relève la tête, je ne peux m'empêcher de remarquer les détails impressionnants de son physique, comme sculptés pour figurer dans un magazine.

Sa silhouette est parfaitement définie, ses muscles dessinés avec une précision qui semble presque irréelle, comme s'il était le modèle parfait d'un cours de dessin. La ligne de sa paume d'Adam se dessine nettement, ajoutant une touche de virilité à son allure. Les gouttes d'eau fraîche qui perlent sur la bouteille accentuent encore plus cette impression de perfection.

Putain, non.

Il faut que j'arrête de le regarder.

— Tu continues, dit-il avant de reboir.

Je jetai la serviette sur le comptoir et me retournai vers lui.

Et même si je continue, qu'est-ce que ça fait ? répondis-je en croisant les bras, défiant son regard.

Il esquissa un sourire en coin, l'air amusé.

Et c'est repartie pour un tour.

Il jeta la bouteille dans la poubelle avant de s'approcher doucement vers moi.

— Qu'est ce que tu me veux ? Murmurai-je.

Tu tiens vraiment à le savoir ?

Je sentais une tension palpable se former autour de nous, chaque geste, chaque mouvement accentuent l'atmosphère chargée. Il s'approcha encore plus près, son souffle effleurant à peine ma peau. La chaleur de sa présence contraste avec le froid de la vaisselle et du comptoir.

T'as tendance à privilégier le plaisir de l'homme au tien, non ? me demanda-t-il en se mordant la lèvre avec un sourire en coin.

Je me figeai, le cœur battant à toute allure. Comment peut-il savoir quelque chose d'aussi intime ?

Je m'empressai de prendre le couteau de cuisine qui n'est qu'à quelque centimètre de moi.

Kyle s'approcha dangereusement de moi, sa main glisse lentement vers mon visage en ignorant que je porte une arme en main.

Ses doigts effleurèrent ma joue avec une douceur surprenante, avant de descendre le long de ma mâchoire, capturant mon visage dans sa grande main. Le froid métallique de ses chevalières contre ma peau contraste avec la chaleur de ses doigts.

Si tu es si préoccupée par le contrôle...pourquoi ne me le laisses-tu pas décider pour toi ?

Il s'avança encore plus, me bloquant contre le comptoir. Mon cœur bat la chamade, et je sens l'adrénaline monter.

Je vais te couper les mains, retire-les de moi !

Maddison et Eden sont tout près. mais n'entendent rien avec le bruit de la télé.

Il ne tient pas compte de ma menace. Au lieu de cela, il plongea son regard dans le mien avec une intensité presque hypnotique, son sourire s'élargit encore plus.

— Tu ne feras rien quand tu sauras la sensation.

Il s'approcha encore, son corps pressé contre le mien, et je peux sentir la chaleur de son torse à travers mon haut. La pression de sa main sur ma mâchoire se fit plus ferme, mais toujours étonnamment douce. Sa main libre glissa lentement vers mon cou, et je sentis ses doigts se poser délicatement sur ma peau avant de descendre jusqu'à ma clavicule et de remonter pour recontinuer ces mouvements.

Il me regarde, ses yeux brûlant d'une intensité que je peine à soutenir. Puis, sans un mot, il abaisse lentement sa tête vers mon cou. Je sens son souffle chaud contre ma peau, mais il ne pose pas ses lèvres.

Ce contact presque inexistant, ce frôlement à peine perceptible, m'agite d'une manière que je ne comprends pas. Mon cœur bat plus vite, comme s'il voulait échapper à cette proximité insoutenable. Je lutte pour garder le contrôle, mais l'absence de contact réel et cette provocation silencieuse, rend tout encore plus intense.

— Tu le veux ou pas ? Me demanda-t-il.

La question résonne dans l'air, suspendue entre nous, et je sens chaque mot vibrer à travers mon corps. Je ne sais pas quoi répondre. Mon esprit est un tourbillon de pensées confuses, tiraillé entre le désir et la raison.

Il passa sa langue sur sa lèvre et avant que je puisse réagir, ses lèvres effleurèrent doucement la base de mon cou, leurs baisers sont d'abord légers, presque comme une caresse. Ses mains se positionnèrent de par et d'autre sur le comptoir, m'emprisonnant dans cette tension dangereuse.

— Kyle, ils sont juste là, chuchotai-je en luttant.

Je me répétai intérieurement de ne pas céder, de ne pas laisser le plaisir s'infiltrer.

Tu ne le mérites pas.
Ne laisse pas ce moment te trahir.

Mais ses baisers devinrent plus intenses, plus ardents. Il mordille légèrement ma peau, chaque mouvement de ses lèvres envoyant des frissons sur mon corps. Je me mordille la lèvre avec force, essayant de réprimer les sensations contradictoires qui montèrent en moi. Le couteau glissa de mes doigts et tomba sur le comptoir, le bruit sourd est noyé par les commentaires animés de Maddy et Eden à la télévision.

Dans un moment de faiblesse, je pose mes mains sur ses cheveux noirs, agrippant ses mèches entre mes doigts. Mon autre bras fit appuie au comptoir.

Ses mains attrapèrent ma taille avant de glisser sur mes hanches, tout en continuant ses gestes. La sensation de ses baisers devienne presque trop enivrante, totalement bestial. Il est si proche, si pressé contre moi alors que mon esprit s'efforce de garder une certaine maîtrise de mon corps mais il se lâcha au fil des coups de sa bouche.

Mais alors que ses baisers devinrent plus insistants, une odeur subtile mais distincte s'infiltra dans mes narines. Un mélange d'herbes et de produits chimiques, un parfum âcre que je reconnais bien à force d'arrêter des dealeurs. Mon cœur se serra alors que je réalise que Kyle est visiblement sous l'effet de drogue.

— Putain, Kyle !

Il tient mes hanches avec une force désespérée, ses doigts s'enfonçant dans ma chair avec une intensité presque douloureuse.

Dans un élan de désespoir, je décidai d'agir rapidement. Je me penchai et mordillai fortement son oreille, espérant que la douleur le ferait réagir. La morsure est suffisamment vive pour provoquer un choc et un relâchement immédiat.

Il se redressa brusquement en posant une main sur son oreille.

— Putain !

J'élargie un sourire sadique en le voyant souffrir.
Bien fait pour ta gueule.

— Tu es totalement défoncé, lâchai-je en regardant à travers la lame du couteau les traces de bouche qu'il m'a fait.

Effectivement, il y en a.
Putain.

Je pris la serviette poser sur le comptoir et l'enroula autour de mon cou lorsque j'entendis Eden se relever pour venir vers nous.

— J'ai entendu du bruit, ça va ?

Ses yeux nous balaient.

— J'espère que tu as mangé Kyle, mes tortillas ont été fait avec beaucoup d'amour !

— J'ai pas faim, pesta-t-il avant de quitté la cuisine.

— Bah, qu'est-ce qu'il lui arrive ?

— Sûrement qu'il est sous règle, répondis-je.

Les yeux d'Eden s'arrêtèrent sur mon cou. Il haussa un sourcil.

— Tu essaies de crée une nouvelle mode avec cette serviette ?

J'ouvris les yeux en grand en élargissant un sourire gêner. Je simule un toussement.

— J'ai attrapé froid en faisant la vaisselle...

Je m'empressai de courir vers la chambre de Kyle pour ne pas subir un interrogatoire de sa part. Lorsque je toquai, sa voix m'hurla déjà dessus.

— Il n'y a personne, casse-toi.

J'ignore son commentaire, et continue de tambouriner la porte jusqu'à ce qu'il l'ouvre.

— Tu es bouché ?

— J'aimerai bien être bouché pour ne plus t'entendre grogner, crachai-je. Je voulais juste qu'on continue notre mission. Je n'ai pas envie que Maddy reste ici indéfiniment, et je pense que tu n'as pas envie de me voir plus longtemps.

— Je n'ai pas le temps.

— Pourquoi ? Tu es occupé à te défoncer encore ?

Il me fusille du regard.

— Je vais finir par te défoncer ta sale gueule à toi.

Je souris, m'approchant de lui sans aucune peur.

— Fait le.

— Tu penses que c'est un jeu ?

— Je pense surtout que ce sont des paroles en l'air.

— J'ai pas les idées claires ce soir, donc tu perds ton temps.

— Je n'ai pas besoin de ton aide, donne moi simplement ce qu'il faut et je...

— Je te donnerai rien, c'est soit tu cherches avec moi, soit tu vas te faire foutre, me coupa-t-il.

— Alors je préfère me faire foutre.

— Ca ne m'étonne pas de toi.

Il baisse son regard sur la serviette qui entoure mon cou.

— C'est quoi cette serviette autour de ton cou ? En plus d'avoir des instincts de singe, t'espères qu'on te tienne en laisse ?

Je m'apprête à répliquer, mais il me claque la porte au nez avant que je puisse dire un mot.

Fils de pute.

J'entre dans ma chambre et ferme la porte derrière moi, m'appuyant contre celle-ci pour reprendre mon souffle.

Maddy dormait déjà avec la lumière allumé. Je me dirige pour l'éteindre mais je me vois dans le miroir. Je levai mon cou, découvrant les marques que Kyle avait laisser. Chaque centimètre qu'il avait recouvrit, le toucher de sa lèvre sur moi qui était chaud, bouillonnant de plaisir...

Bordel...Non.

Je posai le bout de mes doigts sur les marques délicatement, je sentis une combinaison troublante de douleur et de désir. Chaque contact raviva les sensations qu'il m'avait procurées, et malgré les émotions tumultueuses qu'elles évoquent, une partie de moi désire ardemment les conserver, comme un témoignage de notre intimité partagée.

Mon amie remue légèrement dans son sommeil, ce qui m'amène à la réalité. Je détournai rapidement le regard du miroir, réalisant que je ne peux pas laisser mes pensées divaguer dans cette direction obscure et confuse...

Diaboliquement fou...

Je ne veux plus pensée, je veux simplement reposer mon cerveau qui souffre d'interrogation sans réponse.

*******

— Oh ! Te voilà enfin, s'exclame Eden en préparant le petit déjeuner.

Maddy est assise sur le tabouret du plan de travail, en train de jouer au mot mêlé. Si on m'avait dit qu'un jour Maddy, qui ne pouvait pas se passer de son téléphone, jouerait au mot mêlé, j'aurais demandé qu'on me filme pour y croire.

— Vous m'attendiez ? demandai-je.

— On se demandait qui allait te réveiller, comme on est tous levés, répondit Eden.

« Si tout le monde est réveillé, ça veut dire que Kyle aussi »

— Pas besoin, je suis là.

— Tu as dormit comme mon père, m'informa Maddy en haussant un sourcil.

— J'ai ronflé ? Demandai-je.

— Oui, ça devrait être interdit de dormir comme ça.

Je ronfle moi ?

— Maddison et moi allons faire du shopping à quelques heures d'ici, affirma Eden en retournant une crêpe sur la poêle.

— Et Dieu merci, je ne peux plus rester enfermer !

— Profitez bien, alors, dis-je en mangeant une crêpe.

— T'as besoin que je te prends quelque chose ? Me demande-t-elle.

Ça me réchauffe le cœur qu'elle pense à moi quand elle prend du temps pour elle-même.

— Non, profite de ton après-midi.

— Tu es sûr ? Je sais à quel point tu adores sortir, si tu as besoin de quoi que ce soit...

— Ça va aller, merci.

Elle me donne une petite tape sur l'épaule avant de croquer dans ma crêpe déjà entamée.

— Eh !

Elle éclate de rire et file dans le couloir avant que je puisse réagir. Je tourne mon regard sur Eden qui nous regarde avec des larmes dans les yeux.

— Tu vas bien ?

— Non, c'est la première fois que je vois de la vie dans cette maison. C'est trop d'émotion. 

— Ah..., lâchai-je en hochant la tête.

Il se met à renifler tellement fort qu'il peut faire envoler la maison. Je profitai du fait qu'il soit occupé à préparer le petit déjeuner pour m'éclipser vers Kyle.

Je n'ai pas besoin de demander ou il se trouve. La réponse est évidente.

Je m'assure que les traces de sa bouche ne sont pas visibles, en ajustant correctement l'écharpe autour de mon cou pour ne pas éveiller les soupçons.

Pas de panique, je vais simplement lui foutre mon poing dans la gueule histoire de lui rappeler qu'il a tatoué sa bouche sur ma peau.

Je retire le tissue de mon cou et toque. Sa voix résonne derrière la porte.

— C'est qui ?

Il ouvre la porte.

— Tu veux quoi encore ? râle-t-il avant de s'arrêter sur mon cou.

Il me saisit brutalement par le bras, me forçant à entrer dans sa chambre avant de fermer la porte.

Les rideaux ne sont même pas encore tiré. Je n'eus même pas le temps d'analyser sa chambre qu'il l'interroge déjà.

— C'est quoi cette merde ? demande-t-il, sur le point de tout casser.

— Tu me fais une crise d'Alzheimer ? répliquai-je.

— Quoi ? Tara, je comprends rien à ce que tu me racontes. C'est quel fils de pute qui t'a touchée ? hurle-t-il.

Je retiens un rire, même si l'envie est forte. Ce clochard vient de s'insulter lui-même. Il était vraiment défoncé pour ne pas se rappeler.

Mais donc, il a oublié ce qu'il m'a fait ?

— C'est toi, ce fils de pute, dis-je avec un sourire éclatant, bien contente de montrer mes belles dents.

Et si on abusait un peu.

— Ça fait mal, me plaignais-je

Je constatai que ses poings se fermèrent d'un coup, ses sourcils se froncèrent immédiatement.

— Tu as ta trousse de maquillage. Cache cette merde avec.

— A t'entendre, on dirait que je dois cacher que tu m'as fait un gosse.

— Même défoncer, je ne t'aurais jamais fait un gosse, tu n'es clairement pas intéressante pour que je t'enceinte.

« Bah bien sûr »

— Ça te gêne d'assumer que tu m'as prise par surprise dans la cuisine ? Insistais-je

— Ferme-la

Donc, il n'a pas oublié.

— Je n'en ai rien à foutre Kyle. Tu m'as fait ça, et maintenant tu n'assumes plus ?

— Pourquoi tu réagis comme ça ? T'aurais voulu plus ?

Je passe de l'amusement à l'étonnement. Pourquoi cette question ? Non, je ne voulais pas plus. Hors de question.

— Je... non-non... balbutiai-je, soudain déstabilisée.

Il étira un sourire mauvais au coin de ses lèvres, se rapprochant de moi.

— Qu'est-ce...qu'est-ce que tu fais ?

Il me coinça contre son meuble, je sentis son odeur s'imprégner sur ma peau, ressentant un putain de désire dans mon bas-ventre alors que je m'interdis de ressentir ça pour un être démesuré.

— Arrête sa...

Il saisit brutalement ma mâchoire avant de me murmurer d'un ton arrogant.

— Pourquoi j'arrêterai ?

Il releva ma mâchoire, faisant plonger mes yeux dans les siens à sa hauteur.

— Tu es confuse ? Tu ne sais pas ce que tu veux ? À moins que...

C'est comme s'il lit dans mes pensées.

Non, je ne savais pas ce que je voulais.

Il me souleva subitement, me déposant sur le meuble. J'hoquetai de surprise face à ce geste. Je ne suis pas prête. Ces bras me bloque tout forme de liberté, me captivant dans son aura dangereuse et provocatrice.

— C'est comme ça que tu voulais que ça se passe hier ?

Sa voix est si basse et si rauque qu'elle me donne des frissons dans tout mon corps.

Je ne réponds rien à sa provocation.

Dans quoi je mettais mise encore...

Du bout de ses doigts, il caressa les marques de mon cou. Ses gestes furent si doux, en contradictions avec son attitude précédente. Il reprit ma mâchoire avec son autre main libre pour me forcer à lever la tête encore plus haut.

Il aime se sentir supérieur à moi, faire de moi ce qu'il veut, me prendre quand ça lui chante.

Il continua de caresser les marques du bout de ses doigts alors que je me tordis naturellement au contact.

— Je pourrai...te rajouter des marques...encore....et encore... murmura-t-il prêt de mon oreille

« Non »

— C'est ça que tu aimes chez moi ? Me marqué ?

— Chaque millimètre de ta peau ? Oui.

— Et tu penses que je serai assez folle de laisser un hystérique posséder mon corps ?

Il gloussa tout en prenant son sourire qui fait battre mon coeur.

— Ta pureté me conduira à commettre des putains de folies, Therasya.

Mon cœur va explosé si il continue d'être aussi près et à me provoquer. Chaque mot qui sort de sa bouche donne naissance à des sensations étranges dans tout mon corps.

Son expression passe d'un coup du désir à de la menace. Il retire sa main de mon cou avant de serrer ma mâchoire.

— Raconte ce qu'il s'est passé à personne. Tu m'entends ?

Je n'arrive plus à parler, il me serre tellement fort que je sens mes dents se déplacer.

Ça ne doit venir dans les oreilles de personnes.

Je ne peux que bouger la tête en guise de réponse. Le ton qu'il emploie est différent de celui d'il y a quelque minute.

Mais en soit je comprends, moi non plus je ne voulais pas que sa arrive dans les oreilles des autres. Surtout Maddison.

Mais il possède une menace dans sa voix qui est différente de tout les dérangés que j'avais connu, comme si le fait de le contrarier me conduira à ma perte.

Il retira enfin sa main, je repris ma respiration avant de lui lâcher :

— J'ai merdé aussi. J'aurai du continuer de te repousser, lâchai-je en me raclant la gorge.

— Parfait, on est tous les deux d'accord pour dire que ce n'était qu'une erreur de la vie, et qu'on l'oubliera vite.

Toi peut-être...Mais moi.

— Tu es la plus grosse erreur de ma vie ! hurlai-je.

— L'erreur pourrait te faire crier encore plus si tu ne sors pas d'ici rapidement, répliqua-t-il d'un ton glacial.

Je fais un pas vers la porte, mais je me retourne aussitôt en le voyant se rapprocher. Son visage est à quelques centimètres du mien.

— Tu attends quoi pour quitter ma chambre ? me lança-t-il avec une froideur impitoyable.

Sa présence imposante et son regard dur me donnent envie de le frapper. Son arrogance est insupportable. Nous nous sommes battus comme des chiens et des chats, comme un vieux couple en crise.

— Va te faire foutre, lâchai-je en claquant la porte derrière moi.

Je me retrouve dans le couloir, réalisant que ma réaction est peut-être excessive.

« Un peu ? »

Il ne semble considérer ma douleur comme une erreur que quand cela l'arrange. Pourtant, hier, il prenait plaisir à marquer ma peau... Je n'arrive plus à comprendre cet homme. Lui ne semble pas être affecté, mais moi, je le suis. Alors que je déteste être touchée par les hommes, leurs désirs pervers qui considère les femmes comme des objets de satisfaction.

C'est l'une des raisons pour lesquelles je n'ai jamais eu de relations sexuelles. Dans mes relations passées, je prenais souvent le rôle de la dominante pour ne pas leur laisser le contrôle sur mon corps. C'était trop intime, trop personnel pour que je puisse me laisser aller. Mais avec Kyle, c'était différent ; il avait trouvé un moyen de briser mes défenses sans que je m'en rende compte.

Je me dirigeai vers la salle à manger avec frustration. Finalement j'aurai bien du lui mettre mon poing dans sa grande gueule. 

Je fus tellement noyer dans mes pensés que je n'ai même pas remarqué la présence d'Harvey.

— Pourquoi tu fais les cents pas ?

Je me détachai immédiatement de mes pensées.

— Je réfléchissais juste, tu fais quoi ?

Mon regard descendit sur la table à manger dont des milliers de dossier y sont disposés.

— Je cherche un dossier important que je dois faire disparaitre au plus vite.

Je pris un des dossiers et remarquai que ça vient de la police.

— Harvey, qu'est-ce que tu fous avec les informations de prisonniers ?

— J'ai un sacré don dans le vol, commandante, dit-il en me souriant.

Commandante...

— Après ce que tu viens de m'avouer, je devrai t'incarcéré en prison, dis-je en m'asseyant sur une chaise, épuisée.

— Mais tu ne le feras pas.

J'hochai la tête en regardant le bordel.

— Il faut que je me dépêche. Il faut que j'aille voir Flore.

— T'as soeur ? Demandai-je.

— Oui. Ma petite soeur.

Je pris une expression pensive, hésitante à lui poser une question qui peut s'avéré être personnel.

— Harvey ?

— Mmh ?

— Dis-moi, comment ça ce fait que tu travailles pour Kyle ?

Il gloussa de rire, ce qui m'étonne.

— Je ne travail pas pour lui, je lui suis juste reconnaissant pour ce qu'il a fait.

Je fronçai les sourcils, dans l'incompréhension, ce qu'il constata. Il prit une profonde inspiration avant de continuer :

— J'étais un ancien militaire, commença-t-il. J'ai fait mon service avec fierté, pensant que je pouvais vraiment changer les choses. Mais tout a basculé quand j'ai appris que ma petite sœur, Flore, était gravement malade. Le genre de maladie qui nécessite un traitement qui coûte un bras... et les deux jambes.

Il laisse échapper un rire amer, mais ses yeux trahissent la douleur.

— On avait toujours été que tous les deux. Je n'avais que 23 ans quand s'est arrivé et elle seulement 11 ans. Je ne savais pas quoi faire. Je me suis battu pour ce pays, mais quand il s'agissait de sauver ma propre sœur, je me suis retrouvé complètement démuni. Aucun des programmes d'aide ne pouvait couvrir les coûts. Alors, j'ai fait ce que je devais faire.

Il marque une pause, comme pour rassembler son courage avant de continuer.

— J'ai commencé à voler. Des banques, des convoyeurs de fonds... tout ce qui pouvait rapporter gros. Et j'ai réussi. J'ai récolté suffisamment d'argent pour payer le traitement de Flore. Elle a guéri, elle va bien maintenant, mais... je me suis fait choper.

Il serre les poings, son visage se durcit.

— J'ai été arrêté, jugé, et envoyé en prison. Pendant que je purgeais ma peine, Flore a été placée en famille d'accueil. Elle a été adoptée pendant que je croupissais derrière les barreaux. Ça m'a détruit de savoir que j'étais loin de ma soeur.

Il s'arrête un moment, cherchant les mots justes.

— Kyle m'a aidé en prison. Il m'a appris à survivre face aux autres dérangés. On était avec des violeurs, des kidnappeurs, des tueurs en séries. En échange, il ne m'a jamais rien demandé de particulier. Il m'a juste donné une seconde chance quand je suis sorti car je n'avais plus rien à faire de ma vie. C'est pour ça que je suis ici, que je fais ce que je fais. Je lui dois pas mal.

Je reste silencieuse, assimilant ce qu'il vient de me dire. Ce type de révélation laisse un goût amer dans la bouche, et même si je ne veux pas l'admettre, je ressens une pointe de compassion pour lui.

— Même si Flore va bien, c'est compliqué. Je ne peux plus m'approcher d'elle. La famille qui l'a adoptée a coupé tous les liens. Je suis devenu un étranger pour elle, et je dois vivre avec ça.

— C'est pour ça que tu continues ? Pour essayer de compenser ce que tu as perdu ?

— Peut-être, répond Harvey en haussant les épaules. Ou peut-être que je ne sais plus faire autre chose.

— Flore a de la chance de t'avoir comme frère...

Il me sourit avant de répondre à son téléphone. J'en profitai pour regarder les dossiers lorsque je tombai sur celui nommée "Volkov".

Dès que j'ouvre le dossier, je tombe sur une photo de Kyle, tenant une pancarte d'identification. Son air arrogant est toujours bien présent. Plus je descends dans le dossier, plus la vérité me frappe de plein fouet : la raison de son incarcération.

Le nombre de meurtres documentés est effarant. Des victimes éparpillées dans le monde entier, chacune marquée par la brutalité et l'efficacité de son exécution. Les crimes vont des assassinats ciblés à des massacres de masse, et chaque incident semble être plus effroyable que le précédent. Il n'y a pas de schéma précis, aucun motif autre que le plaisir sadique de tuer et la parfaite maîtrise de son art morbide.

Ce type est un mercenaire, et pas n'importe lequel. C'est celui qui fait trembler la planète entière, celui qui pourrait littéralement se baigner dans le sang de ses victimes.

Celui qu'on surnomme "Le Tueur au Sourire." Un nom bien connu dans mon milieu, mais je n'avais jamais vu son visage, même si tous mes collègues en parlaient sans cesse.

Je suis pétrifiée en découvrant ce dossier, mes mains tremblent légèrement en parcourant les pages. Chaque détail me rappelle pourquoi "Le Tueur au Sourire" est une légende parmi les criminels.

Je me sens nauséeuse en réalisant à quel point j'étais proche de cet homme, à quel point mon corps voulait se donner au sien, sans jamais creuser jusqu'à ou sa cruauté pouvait y aller.

Mes yeux s'arrêtèrent à un nom.

— Kayden M...

Avant que je puisse finir, Harvey arrache brusquement le dossier de mes mains, ses yeux écarquillés de surprise et de peur.

— Tu n'aurais jamais dû voir ça.

Je me relève rapidement, prête à confronter Harvey, mais je n'en ai pas le temps. En une fraction de seconde, je suis projetée contre le canapé avec une force brutale. Kyle se place au-dessus de moi, son poids m'immobilisant complètement. Je me débats, mes ongles s'enfonçant dans sa peau alors que je lui griffe le visage. Pourtant, il ne bronche pas.

Ses iris gris, dénués de toute émotion, se plantent dans les miens. Son regard me glace le sang. Toute la chaleur que j'avais pu ressentir pour lui s'évapore instantanément. Il n'y a rien derrière ces yeux, rien d'humain.

— Pourquoi... murmurai-je, cherchant à comprendre, mais ma voix se casse.

Kyle se penche davantage, ses lèvres effleurant mon oreille.

— Je t'avais prévenue, Tara. On ne fouille pas dans mes affaires, murmure-t-il avec une froideur tranchante.

— Kyle, ce n'est pas la peine d'agir comme ça... C'est ma faute, je n'aurais pas dû laisser ton dossier en dehors de son trou, intervient Harvey.

— Je n'en ai rien à foutre, répondit ce monstre. Désactive les caméras du parking le plus proche, on va y faire un tour.

Il meprit brutalement par le poignet m'emmenant avec lui dans sa voiture. Je ne suismême pas habiller pour sortir.

Tout s'enchaine très vite. 

Il conduit d'une manière folle, dépassant les limites devitesses. Nous nous arrêtions sur un parking presque vide. Il pianote le volant de ses doigts tout en sifflant d'une manière glauque.

— Je te connais de nom, mais je n'ai jamais vu ton visage. J'arrive pas à croire que c'est toi le Tueur au Sourire. Je n'arrive pas à croire qu'à chaque partie de ma vie, tu te retrouve dedans. Sur l'île, sur mon lieu de travail...

Il sort calmement une arme de la boîte à gants, un sourire cruel aux lèvres.

Puisque tu tiens tellement à jouer les détectives, malgré mes avertissements...

Un couple passe à proximité de leur voiture, et sans la moindre hésitation, Kyle leur tire une balle en pleine tête. Leurs corps s'effondrent lourdement sur le sol. Je me mords les lèvres pour ne pas hurler, tandis qu'un rire sadique s'échappe de ses lèvres, un son si glacial que des frissons parcourent ma peau.

Et ce n'est qu'un avertissement encore. Cesse d'être obsédée par moi.

Il retira sur un autre homme en train de marché.

— Maintenant que cela est fait. Tu ne risques pas d'être libéré de sitôt. Tu seras mon témoins dans chaque crimes.

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Il est tellement fou dans sa tête, on aurait dit qu'il n'est pas tout seul dedans.

Therasya qui baisse ses gardes alors que c'est un être horrible, encore même plus horrible qu'Ana ça se trouve 🤷🏽‍♀️

J'espère que ce chapitre est à la hauteur de vos attentes ✨

GROS KISS 💚

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