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Chapitre 13 - Une retenue avec Ombrage

Le reste de la semaine défila à une vitesse incroyable, entre les rendez-vous avec Neville à la tour d'Astronomie et sa pile de devoir à faire, Theodora, ne savait plus où donner de la tête. Il lui semblait qu'elle n'aurait pas les nerfs assez solides pour tenir le coup toute l'année scolaire.

Il était cinq heures moins cinq, Theodora prit congé de ses camarades dans la grande salle et se rendit au bureau d'ombrage, au troisième étage. Sur le chemin, des élèves des autres maisons qui parlaient dans les couloirs la regardaient passer. Depuis le début de cette année, Theodora avait l'impression d'être devenue une bête curieuse, un animal de foire. Elle savait que c'était par apport à ce qu'avait publié la Gazette du sorcier sur sa famille. En particulier depuis qu'il avait publié que sa mère était à Azkaban, alors que c'était tout le contraire. S'il savait réellement, ce qui se passait, il la fuirait complètement.

Devant le bureau, Theodora prit une profonde inspiration.

— Entrez, dit-elle de sa voix sucrée, lorsqu'elle eut frappé à la porte.

Elle s'avança prudemment en regardant autour d'elle.

La dernière fois qu'elle avait pénétré dans ce bureau, c'était du temps où le faux Maugrey Fol Œil, s'y était installé, il l'avait rempli de toutes sortes d'instruments bizarres destinés à détecter méfaits et mensonges.

Mais aujourd'hui, il était devenu méconnaissable. Des étoffes ornées de dentelles recouvraient tout, des vases de fleurs séchées étaient posés sur de petits napperons et un mur entier était occupé par une collection d'assiettes ornementales qui représentaient des chatons aux couleurs criardes, chacun portant autour du cou, un nœud différent. Les assiettes étaient si laides que Theodora, pétrifiée, ne put détacher son regard jusqu'à ce que le professeur ombrage prenne à nouveau la parole :

— Bonsoir, Miss Jedusor, dit-elle.

Theodora sursauta et se tourna vers elle. Elle n'avait vraiment pas remarqué qu'elle était là. Elle portait une robe à fleurs tapageuse qui semblait se fondre avec la nappe du bureau juste derrière elle. Theodora rêvait de faire demi-tour, de sortir d'ici, c'était pire que les cercles de l'enfer.

— Bonsoir professeur ombrage, répondit Theodora avec dégoût.
— Eh bien, asseyez-vous, dit-elle.

Elle lui indiqua une petite table drapée de dentelles devant laquelle elle avait installé une chaise à dossier droit. Un morceau de parchemin vierge, posé sur la table, paraissait l'attendre.

Theodora déposa son sac à côté de la chaise et s'assied. Elle remarqua qu'il n'y avait pas de plume ni d'encre.

— Très bien, dit Ombrage d'une voix douce, maintenant vous allez copier des lignes, Miss Jedusor. Oh non pas avec votre plume, ajouta-t-elle en voyant Theodora se pencher pour ouvrir son sac. Vous allez vous servir d'une de mes plumes personnelles. Voilà.

Elle lui tendit une longue plume mince et noire dont l'extrémité était anormalement pointue.

— Je veux que vous écriviez : " Je ne tiendrai plus tête à mon professeur", poursuivit-elle à mi-voix.
— Combien de fois? demanda Theodora d'un ton qui imitait d'une manière assez convaincante celui de la politesse.
— Oh, autant de fois qu'il le faudra pour que le message rentre, répondit Ombrage d'une voix doucereuse. Allez-y.

Elle alla s'asseoir à son bureau et se pencha sur une liasse de parchemins qui semblaient être des copies à corriger. Theodora leva la plume noire et pointue puis se rendit compte qu'il manquait quelque chose.

— Vous ne m'avez pas donné d'encre, dit-elle.
— Oh, mais vous n'en avez pas besoin, répondit le professeur ombrage avec quelque chose qui ressemblait à un rire.

Theodora posa la pointe de la plume sur le parchemin et écrivit : "Je ne tiendrai plus tête à mon professeur."

Elle étouffa une exclamation de douleur. Les mots s'étaient inscrits sur le parchemin dans une sorte d'encre rouge et brillante. Mais au même moment, ils étaient apparu sur le dos de sa main droite, tracés dans sa peau comme avec un scalpel. Tandis qu'elle observait la coupure encore étincelante de sang, la peau se referma peu à peu et l'inscription s'effaça en ne laissant qu'une marque légèrement rouge et lisse au toucher.

Elle se mordit la lèvre et recommença à écrire une nouvelle fois la phrase " Je ne tiendrai plus tête à mon professeur." Aussitôt, elle ressentit la même douleur cuisante au dos de sa main. Et une fois encore, les mots s'étaient écrit sur sa main et encore une fois la coupure se refermèrent d'elle-même quelques secondes plus tard.

Le phénomène se répéta encore et encore. Theodora écrivait inlassablement, essayant d'oublier la douleur, elle comprit assez vite que ce n'était pas de l'encre mais son propre sang.

Derrière la fenêtre du bureau, l'obscurité tombait dans le parc. Theodora continuait d'écrire, réprimant à chaque fois un gémissement de douleur. Elle se demandait quand son calvaire prendrait fin.

— Venez, miss Jedusor, dit-elle enfin. Et montrez-moi votre main.

Elle se leva, la main douloureuse. Et lorsqu'elle lui montra sa main, elle remarqua que là où il y avait la phrase, la peau était rouge vif. Ombrage l'attrapa de ses doigts boudinés entourés d'horribles vieilles bagues.

— Il me semble que je n'ai pas encore réussi à faire grande impression, dit-elle avec un sourire. Ce n'est pas grave, vous reviendrez demain soir, pour que cela s'imprime mieux. Vous pouvez partir.

Theodora attrapa son sac et quitta le bureau sans dire un mot. L'école était déserte à cette heure avancée. Il devait être minuit et Neville n'avait pas dû l'attendre dans la salle commune. Au détour d'un couloir, elle tourna et se mit à courir à travers le château presser de retrouver un endroit où elle se sentirait en sécurité, le plus loin possible du professeur ombrage.

De retour dans la tour, elle fut surprise de trouver Neville assit sur le canapé devant la cheminer. Elle le trouvait pensif face au feu, ça ne sentait absolument pas bon pour elle, quelque chose au fond d'elle le lui disait très clairement.

— Tout va bien, Neville? demanda-t-elle en s'asseyant doucement à côté de lui.

Neville sursauta, et fixa un instant Theodora.

— Alors la retenue avec ombrage? demanda-t-il sur un ton légèrement froid.

Son ton, fit frissonner la jeune fille, jamais Neville ne lui avait parlé sur ce ton et cela n'augurait rien de bon pour elle. Vraiment rien...

— Oh tu sais, des lignes, dit-elle.

Elle remit sa manche sur sa main, mais rien que ce geste fut surpris par Neville, qui attrapa son poignet droit pour regarder la phrase à moitié cicatrisée. Theodora vit la colère passer sur son visage.

— Vieille chouette répugnante, siffla-t-il en caressant le dos de sa main. Hermione en a parlé avec Harry et j'ai compris ce qu'il t'attendait là-bas. Tu devrais en parler à McGonagall.

Theodora grimaça. La poigne dont faisait preuve Neville était terrifiante.

— Elle ne fera rien, dit Theodora.
— Qu'est-ce que tu en sais? demanda Neville.

Devant la voix colérique de Neville, Theodora eut envie de reculer. Il y avait bien assez de choses qui n'allaient pas dans sa vie sans qu'il en rajoute une couche. Et la froideur, dont il faisait preuve en cet instant acheva les dernières pièces de bravoure qu'elle avait au fond d'elle.

Devant sa mine défaite, Neville attrapa son visage et la blottit contre lui.

— Je suis désolé, je ne supporte pas que l'on te fasse du mal, dit-il avec plus de douceur.

Theodora ne lui en voulait pas, mais c'était déstabilisant de le voir dans cet état. Elle le vit prendre une profonde inspiration.

— Écoute, je suis attiré par toi depuis l'enfance, mais on dirait que ce n'est pas réciproque, dit-il en soupirant.

Theodora s'éloigna de son étreinte, elle sentait la rupture arrivée.

— N'imagines pas sa, dit-elle en le regardant dans les yeux.
— Alors prouve-le, dit-il avec un demi-sourire. Tant que ne fera pas un pas vers moi, je ne tenterais plus rien. Cela te permettra de faire le tri et de savoir ce que tu veux.
— Mais je sais ce que je veux, ... C'est que...
— Je sais que tu aimes contrôler ce que tu ressens, mais c'est tout aussi bien de se laisser aller une fois de temps en temps.
— Donc, tu me quittes?

Après avoir dit cette phrase, c'était comme si son univers entier s'écroulait. Theodora comprit pendant un instant, qu'elle avait besoin de Neville, il était la béquille qui la maintenait debout. Et là, il s'apprêtait à la faire tomber.

— Non, je te laisse une chance de savoir si tu veux être avec moi ou pas, dit-il en souriant tristement. J'espère juste que tu choisiras la deuxième solution.

Il se leva du canapé, et à sa hauteur, il se pencha pour l'embrasser. Le contact des lèvres de Neville sur les siennes, lui fit oublier toute la soirée qu'elle venait de passer. C'était comme la promesse de jours meilleurs et surtout il y avait l'espoir que cette relation ne se termine pas si vite. Lorsque ses lèvres quittèrent les siennes, elle se sentait si seule soudainement.

— Il me semblait que tu ne tenterais plus rien, dit Theodora dans un demi-sourire.
— J'ai bien le droit de t'embrasser une dernière fois avant que tu ne fasses un choix, J'espère juste que ce sera le bon, dit Neville en souriant. Je parlerai à Hermione, pour qu'elle te passe du baume pour ta main, ça apaisera les démangeaisons et la cicatrisation.
— Merci Neville.
— Bonne nuit!
— Bonne nuit!

— Non, mais je rêve, s'emporta Allegra. Je me démène pour que tu sortes avec Neville et toi tu capotes tout sur une semaine.

Des élèves se tournèrent vers elles, il faut dire que le couloir était bondé en cette fin de journée. Theodora sentait qu'elle allait adorer cette soirée et surtout la retenue qui l'attendait avec l'autre crapaud, surtout après la nuit qu'elle venait de passer.

— Je le reconnais, j'ai merdé, mais ce n'est pas la peine de le hurler dans le couloir, dit Theodora.
— Je ne hurle pas, mais ça m'énerve.
— Il a dit que ce n'est pas vraiment une rupture et qu'il me laissait le temps de remettre mes idées en place.
— Que c'est honorable de sa part, dit Allegra énerver. Théa réfléchit deux secondes, Neville est complètement gaga de toi depuis l'époque où ta mère était à Ste Mangouste, vous avez quasiment grandi ensemble. Et toi, tu en es bleue aussi, alors pourquoi c'est si difficile de te lancer.

— Dit celle qui n'ose pas faire le premier pas avec Ben, répondit Theodora avec un sourire.

Allegra rougit.

— Ce n'est pas pareil.

Elle savait qu'Allegra en pinçait pour Benjamin, depuis l'année dernière. Cela se voyait comme le nez au milieu de la figure mais les deux intéresser ne semblaient pas le remarquer. Theodora n'osait rien dire, attendant patiemment que ses deux là se décident mais rien. Et c'était elle qui se permettait de lui dire ce qu'elle devait faire.

— Si, c'est exactement pareil. Mais là où Neville à osé, tu ne le fais pas.
— Il sort avec l'une des sœurs Greengrass en ce moment.

La mine attristée d'Allegra finit d'achever Theodora.

— Désolé, je ne savais pas!
— Tu n'as pas à t'excuser, dit Allegra en soupirant. C'est de ma faute, je me suis disputé avec lui la semaine dernière et je n'ai pas osé t'en parler. Du coup, il a été voir l'une des sœurs Greengrass et ils sortent ensemble depuis.
— Connaissant mon cousin, c'est pour te faire râler, dit Theodora avec un soupire.

Cette année n'était vraiment pas simple. N'avaient-ils pas assez de problème entre ombrage, les BUSE et le retour de son père. Il fallait que les sentiments s'en mêlent.

— Je l'espère, dit Allegra avec espoir.
— Ce n'est qu'une passade, dit Theodora pour rassurer son amie.

Elles arrivèrent devant le bureau d'ombrage. Theodora était tout d'un coup mal à l'aise en sachant ce qu'il'attendait dans le bureau.

— J'espère que tu vas te décider avec Neville, que je puisse oublier mes déboires amoureux, dit Allegra avec un clin d'œil.

Theodora ria.

— Laisse-moi d'abord survivre à mes retenues avec ombrage et on en reparlera.

Theodora frappa à la porte et lorsque le professeur ombrage répondit, elle pénétra à l'intérieur salua le professeur ombrage et se dirigea vers la table.

La plume l'attendait avec le parchemin sur l'immonde napperon rose. Oh misère, elle rêvait déjà de faire demi-tour.

— Vous savez ce qu'il vous reste à faire, Miss Jedusor, dit le professeur ombrage d'une voix d'enfant.
— Oui, professeur!

Theodora attrapa la plume et commença à copier. À nouveau elle ressentit cette douleur cuisante sur la main, la plaie s'ouvrir à nouveau, le est due étouffer un gémissement de douleur et voir la plaie se refermer à chaque fois. Inlassablement, encore et encore.

Et chaque jour soir, le même schéma semblait se répétait encore et encore. Et à chaque fois, après la retenue Hermione l'attendait avec un bol d'une lotion odorante qui apaisait les démangeaisons et soulageait la plaie.

Et comme tous les soirs, Theodora allait se coucher dans son lit, fermait les rideaux rouges du lit à baldaquin et étouffait un sanglot de haine et de colère sur son père qui était revenu, sur sa mère qui l'avait surement rejoint et sur cette psychopathe de crapaud qui lui charcutait la main chaque soir avec un plaisir non-dissimulé.

✨⭐🌙⭐✨

Bonjour mes petits Stellaires d'amour!

Désoler pour le retard dans le chapitre, j'ai été prise par une crise d'écriture compulsive sur Queen of the Underworld, dont le prologue sera en ligne dans deux semaines. 

Le stress commence à se faire sentir... 

J'espère que vous avez appréciez ce chapitre, il est très court comparer à ceux que je j'écris habituellement. J'espère que les prochains seront un peu plus long. 

Sachez qu'après le chapitre 14, l'histoire sera publier tous les quinze jours, toujours le samedi et je vous mettrais la date de publication à chaque note en bas de page. Pour que je puisse travailler mon autre histoire, mais aussi car la reprise du boulot est plus compliquer à gérer.

Vous êtes de plus en plus nombreux à lire et à suivre l'histoire de Theodora et je vous en suis infiniment reconnaissant. 

Je vous retrouve une dernière fois la semaine prochaine, pour le chapitre 14 de l'histoire.

Je vous fait de gros bisous mes petits stellaire

Emy 

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