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5. Peter

Chapitre 5 – Peter

Jason s'en va juste peu de temps après avoir éteint la caméra.

Peter le regarde avec des yeux plissés de douleur alors qu'il pose le couteau sur la table, faisant résonner un bruit métallique qui fait tressaillir l'adolescent. Dans un souffle frémissant, l'araignée grince des dents à cause de la douleur brûlante et ramène ses jambes contre son torse, essayant ardemment de faire en sorte que chaque mouvement soit le plus discret possible, comme il ne veut pas attirer l'attention de ce malade.

Mais Jason ne fait pas attention à lui, chantonnant doucement comme s'il ne venait pas de torturer un adolescent de quinze ans juste avant ça, en regardant un morceau de papier froissé avant de le remettre dans sa poche et de se redresser avec un petit grognement. Peter frissonne quand le regard noisette et froid rencontre ses yeux injectés de sang, et il baisse rapidement la tête dans un geste de soumission alors que ses côtes palpitent atrocement.

Le bruit des pas de Jason résonne contre les murs de cette cellule humide alors qu'il s'approche plus près, ses chaussures claquant sur le sol sale. Sa respiration est comme une exhalation fantomatique pour les oreilles de Peter quand il se penche vers lui, ses cheveux gras retombant sur le visage baigné de larmes de l'adolescent, emplissant son nez de l'odeur répugnante de l'homme. Le jeune Stark essaie de se reculer dans un sifflement de dégout, mais son bourreau agrippe son bras et le rapproche de lui.

- Tu te débrouilles tellement bien, Pete, dit l'homme, en utilisant son autre main pour attraper, ses ongles abimés creusant dans la peau meurtrie. Tu es un si bon garçon pour moi.

Peter gémit, secouant la tête pour échapper à la poigne de fer de Jason, ses yeux faisant des allers-retours entre le couteau qui est toujours sur la table et le sourire fou de son ravisseur. Le sang qui s'écoule de sa tête et de sa clavicule éclaboussent doucement le sol, et les deux hommes suivent ce mouvement lent, des expressions variées passant sur leurs visages. Bougeant sa main de l'épaule de Peter, Jason laisse une goutte du liquide rouge glisser sur son doigt, l'adolescent le regardant faire avec des yeux écarquillés alors que l'autre porte son doigt à son nez, et inhale l'odeur de rouille avec un soupir de béatitude.

- Tellement bon.

Portant son doigt recouvert de sang à sa bouche, l'homme lèche le liquide rouge avec un mouvement rapide de la langue, ses yeux se fermant avec délectation alors qu'il se redresse. Peter frissonne de peur et de douleur, le besoin constant de voir son père explosant dans sa poitrine avec une force inouïe, son cœur et ses poumons se contractent alors qu'il regarde le fou furieux devant lui continuer à lécher son doigt comme un putain de vampire. Eww.

Jason semble se lasser rapidement de son apparente soif de sang, son doigt ressortant brusquement de sa bouche avec un plop. Un filet de crachat mêlé de rouge enrobe son doigt, et le fou l'essuie négligemment sur son t-shirt noir. Ses joues rougissent comme s'il était gêné d'être surpris à faire une telle chose, et il agrippe la tête de Peter une fois encore, les yeux durs et ses sourcils froncés en une mince ligne.

Il ne dit rien, et continue de regarder le garçon rongé de douleur devant lui, ses dents de travers tachetées de pourpre, et ses lèvres pâles et sèches. Son haleine respire la rouille et la mort quand elle est soufflée dans la direction de Peter, et l'adolescent grimace, son nez se fronçant involontairement, ce qui lui occasionne une douleur si forte que sa vision devient blanche.

Haletant, Peter laisse retomber sa tête contre le mur avec un bruit sourd, ses oreilles bourdonnantes et son corps lancinant. Des larmes coulent de ses yeux, le sang sur ses joues se mêlant au liquide salé qui s'écoule sur le sol. Luttant contre la douleur qui pulse dans tout son petit corps, l'adolescent se force à garder les yeux ouverts, regardant Jason qui s'approche de la porte fermée, à l'autre bout de la pièce. L'homme s'attarde quand il arrive dans l'embrasure de la porte, ses grosses mains déverrouillant la serrure en métal avec des mouvements rapides et saccadés, mais une fois qu'elle est ouverte, il se retourne à nouveau. L'ampoule mouvante au-dessus dessine un cercle d'ombre sur le visage du taré, et son sourire rougeoie quand il parle.

- Une heure, mon garçon, dit-il en levant un doigt, sa peau toujours tâchée du sang de Peter et de sa propre bave. Une heure, et après je reviendrai pour jouer à nouveau. J'enverrai à papa une autre charmante vidéo pour sa collection. Ça devrait le convaincre de me donner un peu plus de fric, pour me remercier de mon hospitalité.

Plissant les yeux avec haine, Peter prend une inspiration, ouvrant sa mâchoire douloureuse pour émettre un son, son corps tremblant et la chair de poule recouvrant son bras flasque.

- Va te – commence-t-il à grogner, ses lèvres se retroussant tandis que davantage de sang s'écoule de son flanc, le rouge brillant doucement dans la faible lumière.

Mais Jason est déjà parti, la porte se refermant brutalement en faisant trembler les murs et la table.

- ... faire foutre ! finit Peter, en se sentant idiot quand il se rend compte que la colère dans ses mots est vaine, étant donné que l'homme n'est même pas dans la pièce pour les entendre.

Clignant rapidement des yeux, Peter examine l'estafilade de sa clavicule, repoussant son t-shirt déchiré pour presser une main tremblante contre la plaie pour essayer d'empêcher le sang de couler. Sa tête palpite au rythme des battements de son cœur, et son estomac bouillonne de culpabilité et de désespoir mêlés.

Son père est probablement en train de péter un plomb.

Reniflant, l'adolescent tente vainement de détendre son corps fatigué, son esprit tourmenté et ses pensées tourbillonnant alors qu'il commence malgré lui à penser à la torture mentale à laquelle son père doit faire face en ce moment même, à cause de lui, sans parler de cette somme folle d'argent que ce salaud demande. Le cœur de son père ne peut le supporter, et cette situation est injuste pour lui.

En se recroquevillant sur lui-même, l'adolescent appuie son front chaud contre ses genoux dont le jean est poussiéreux et déchiré, les larmes qui coulaient de ses yeux dévalant ses joues plus rapidement à cause de sa position.

Mais peu importe combien l'adolescent se sent coupable, il ne peut s'empêcher de ressentir le soulagement qui parcourt ses veines, parce que son père sait qu'il est absent, maintenant, qu'il a été kidnappé, et qu'il va le retrouver, et le sauver, et le prendre dans ses bras et putain il est terrifié et il veut juste son papa.

Laissant échapper un grognement de douleur, Peter se déplace légèrement sur le sol dur, et il aurait pu ne pas voir l'objet pointu qui s'enfonce dans sa cuisse tant il est absorbé par ses pensées dépressives. Plongeant sa main dans la poche droite de son jean, le jeune Stark sent son espoir grandir dans sa poitrine quand ses doigts douloureux se referment autour d'un objet petit et rectangulaire, les bosses qui déforment le plastique se coinçant dans le tissu de son jean alors qu'il essaie de l'en sortir. Les chaines qui entourent ses poignets tintent, leur longueur presque insuffisante pour la manœuvre, quand il parvient enfin à libérer l'objet de sa poche avec un halètement, la drogue injectée dans son corps le laissant essoufflé.

Serrant le morceau de plastique avec triomphe, l'adolescent étudie l'objet dans la lumière pâle, le faisant tourner entre ses doigts pour le regarder sous tous les ongles.

Un Lego.

La pièce est blanche, semblant luire sous le regard fatigué qui l'observe. Une peluche bleue issue de sa poche est collée dessus, et le jeune Stark retire la petite ficelle bleue avec des doigts tremblants. Le morceau de plastique est fin, avec un côté plat et un autre marqué de bosses, et l'objet tremble en même temps que le corps de Peter.

Ce doit être une pièce de sa nouvelle Etoile Noire sur laquelle Ned et lui étaient en train de travailler, l'objet étant suffisamment petit pour ne pas alerter son kidnappeur.

Mais la taille est parfaite pour en faire un crochet de serrure de fortune.

Agrippant le morceau de plastique plus étroitement, l'araignée jette un rapide coup d'œil à la porte fermée, ses oreilles intensément concentrées sur d'éventuels bruits de pas approchant. Il écoute pendant environ dix secondes, s'assurant que Jason n'apparaisse pas soudainement, avant d'attraper une des menottes et de rapprocher sa main. Les chaines cliquettent entre elles, dans un bruit métallique et aigu, rappelant au garçon les souvenirs de quand il était petit et qu'il regardait son père travailler dans son labo. Secouant la tête doucement, Peter chasse ses pensées avant de se perdre dans les souvenirs de la sécurité qu'il peut ressentir quand il est avec son père.

Grinçant des dents, Peter insère de force le fin morceau de plastique dans le petit trou de la serrure d'une des menottes, faisant tourner le Lego de gauche à droite pour tenter de forcer la serrure. Pendant qu'il fait tourner fermement le petit objet blanc, ses blessures le brûlent à nouveau avec violence et l'araignée laisse échapper un gémissement de douleur involontaire, des larmes débordant de ses yeux alors qu'il tremble de froid. Faisant tourner l'objet à gauche une fois de plus, le verrou s'ouvre soudainement dans un doux claquement, les menottes glissant de la peau à vif de ses poignets et reposant désormais sur ses genoux.

Peter halète pendant quelques secondes, regardant les menottes avec des yeux écarquillés. En fléchissant les doigts, Peter soulève sa main toujours coincée pour frotter la peau rouge et éraflée de son poignet, sifflant de douleur. Dans un souffle, il lâche un petit rire triomphant, et insère le Lego dans l'autre verrou, le faisant tourner comme avec le premier. Il s'ouvre dans un petit clic, le morceau de plastique se cassant presque sous la force du loquet. Défaisant le métal blessant de son poignet, Peter fait tourner ses deux poignets, sentant les os craquer maintenant qu'ils sont libres de bouger.

Son père serait fier de lui s'il était là.

Avec un petit sourire satisfait, le jeune Stark se met sur ses pieds, ignorant l'atroce douleur qui flamboie dans tout son corps quand il s'étire, ses yeux se posant tout de suite sur le couteau qui est toujours sur la table, à quelques pas de là. Sentant une pointe de regret à l'idée que ses lances-toiles reposent tranquillement dans son tiroir, à la maison, Peter carre ses épaules et se prépare à bouger.

Enfonçant rapidement le Lego miraculeux plus loin dans sa poche une nouvelle fois, l'adolescent avance avec difficulté jusqu'à la table, ses pieds traînant dans une flaque d'eau et le faisant trébucher, en gémissant de douleur à cause de ses côtes qui  semblent palpiter. Ses mouvements sont encore lents, comme s'il était bourré, sa tête semblant pleine de coton et sa vision est trouble sur les côtés.

Finalement, après ce qui lui semble être un million d'années, Peter arrive jusqu'à la table, une trainée de sang sur le sol dessinant le chemin qu'il a parcouru. Le manche du couteau, teinté de rouge, est chaud contre sa paume sensible, quand il l'empoigne, la lumière au-dessus de sa tête se reflétant sur le métal.

Levant la main pour enlever les cheveux qui collent à son front humide, le garçon rapproche le couteau de son corps, ses grands yeux d'enfant regardant tout autour de lui à la recherche de quoi que ce soit qui pourrait être lui être utile pour attaquer Jason et s'échapper de ce trou à rat. le besoin de se blottir contre son père et d'oublier la douleur et la terreur obstrue sa gorge. En fermant fort les yeux, Peter prend une grande inspiration, ses poumons se pressent contre sa cage thoracique, faisant exploser un éclair de douleur dans sa poitrine. Peter gémit, chancelant légèrement, avant de se rattraper avec sa main libre, ses doigts tremblants agrippant le bord froid de la table.

Ses yeux, cependant, sont plissés avec concentration, et l'adolescent peut sentir la drogue qui continue à couler dans ses veines. Sa prise sur le couteau se resserre, le métal ne se tordant que légèrement puisque sa super-force est annihilée par la drogue. Sentant la frustration grandir en lui, Peter se retourne, son corps commençant à vaciller d'épuisement et de stress, et son attention chancèle quelque peu.

Il arrête de respirer quand il voit un corps apparaître dans l'embrasure de la porte maintenant ouverte, ses sens d'araignée lui criant le danger alors qu'il titube vers l'arrière, sa hanche heurtant le bord abîmé de la table grise. Merde ! Il brandit devant lui le couteau ensanglanté, sa poigne tremblante alors qu'il halète avec panique, et du liquide rouge s'écoule de son épaule jusqu'au sol, pour se mélanger à la flaque d'eau sous ses pieds.

- R-reste loin d-de moi ! crie Peter, sa voix se brisant alors qu'il lutte contre les larmes, clignant rapidement des yeux. Reste l-loin de m-moi, putain, espèce de malade !

Mais Jason rit simplement, se rapprochant en souriant, ses dents toujours teintées du sang de Peter et ses yeux brillant d'une folie hystérique.

- Ça ne fait pas une heure, Pete, dit doucement l'homme, sa voix presque aussi basse qu'un chuchotement. Je pensais pouvoir te laisser seul et que tu continuerais à être un bon garçon.

Peter frémit de dégout quand le taré lèche ses lèvres, sa langue teintée de carmin et ses cheveux retombant sur la moitié de son visage pâle. Ses yeux deviennent soudainement durs, sa mâchoire se serrant alors que les muscles de ses bras se contractent. Les veines ressortent sur la peau sale et rendent le visage de l'homme rouge.

- Mais je me suis trompé ! Tu as besoin d'être puni, tu as besoin d'être discipliné pour t'être comporté comme une putain de petite merde ! Je sais que j'ai promis à Stark qu'il avait une heure, mas je pense que ton horrible comportement doit lui être rapporté maint –

Dans un cri brisé de terreur et d'agonie mêlées, Peter se précipite soudainement vers l'homme avec toute la force dont il est capable, le couteau levé devant lui et son visage déformé par une expression de pur désespoir.

Jason n'a même pas le temps de se reculer que le couteau s'enfonce profondément dans son mollet, jusqu'au manche. Il s'effondre, comme le géant dans Jack et le Haricot Magique, son beuglement de surprise et de détresse rebondissant contre les murs et résonnant dans les oreilles sensibles de Peter. L'adolescent ne perd pas de temps, boitillant aussi vite que ses blessures le lui permettent, et il passe rapidement la porte.

Le couloir qui lui fait face est aussi sombre que la cellule dans laquelle il était emprisonné, les mêmes lampes alignées le long du grand plafond se balancent au rythme de la légère brise qui souffle. Suffoquant de terreur, l'araignée court sans s'arrêter, l'adrénaline pulsant dans ses veines alors que Jason commence à le pourchasser. L'homme appelle son nom dans un hurlement terrifiant et fou.

- Oh Peter, où est-ce que tu es ? Peter Peter Peter Peter Peter Peter Peter Peter Peter Peter...

Laissant échapper un sanglot, l'adolescent continue à courir, ignorant le sang qui commence à obscurcir sa vision, et la terreur qui grandit dans son corps. Le couloir tourne soudainement, et Peter lâche un cri de douleur quand son épaule blessée heurte la pierre. Secouant la tête, l'adolescent frémit quand les bruits de pas de Jason commencent doucement à se rapprocher, sa démarche irrégulière et sa respiration laborieuse. L'homme continue à crier son nom, et le son est de plus en plus proche, quelque part derrière lui, tout près.

Le tournant du couloir le conduit à une impasse, la poignée de ce qui fut une porte enfoncée dans du béton qui la recouvre, désormais. Peter essaie en vain de l'ouvrir, la brique commençant à se fendre, mais cela ne donne rien de concret. Levant la main, l'adolescent passe une main dans ses cheveux sales, ses boucles brunes s'enroulant autour de ses doigts douloureux alors qu'il cherche désespérément une sortie. Il abandonne finalement, s'affalant contre le mur alors qu'il essaie de retrouver son souffle pendant une seconde, souhaitant pour la millionième fois ce jour-là que son papa soit là pour le sauver.

Un mouvement au-dessus lui fait lever les yeux. Peter remarque un luminaire qui se balance, l'ampoule terne, et projetant sur le plafond une zone d'ombre. Serrant les dents et essuyant ses larmes, le jeune Stark commence à grimper aux murs, ses mains et ses pieds se collant aux briques ébréchées. Les battements de son cœur sont forts dans ses oreilles, et cela masque presque les cris continus de Jason, son nom et un certain nombre d'injures mélangés à des grognements de douleur et de colère.

Ses bras et ses jambes tremblant d'épuisement, Peter grimpe jusqu'au-dessus de la lampe au moment où l'homme arrive en boitant, le sang dégoulinant du couteau toujours logé dans sa jambe, son visage trahissant une expression de rage brûlante.

Merde. 

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