// ATTENTION \\

 Scène à caractère sexuel assez explicite dans ce chapitre. Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que vous lisez. Vous êtes AVERTIS. 

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J'en reviens toujours pas. Ça doit bien faire dix bonnes minutes que je suis là, à fixer le test de grossesse que je tiens encore fermement entre mes mains. Je ne sais pas si je dois rire, pleurer, chanter ou déprimer.

Tout un tas d'émotions me submergent, mais je pense qu'au final, je n'arrive toujours pas à réaliser. Malgré que j'aime Negan et que je sais qu'il m'aime aussi, nous n'avons jamais abordé le sujet de fonder une famille. S'il ne voulait pas d'enfants ? Et s'il ne voulait pas de mon enfant ? De notre enfant. Qu'est-ce que je suis censée faire ? Qu'est-ce que je dois lui dire ? Pour la première fois depuis bien longtemps, je suis complètement paumée et tétanisée.

La journée passe plus lentement que je le voudrais. Ça fait que quelques heures que Negan est parti et je commence déjà à m'inquiéter. Je sens une vive douleur dans ma poitrine et ma respiration devient plus rapide.

Je suis en train de faire une crise d'angoisse, je le sais. Ces derniers temps, j'en fais pas mal depuis la dernière mission de ravitaillement de Negan. Surtout depuis l'épisode du cyclone. Je pense que tout ça n'a fait qu'accentuer ma peur et mon angoisse de perdre l'homme que j'aime.

On est déjà en fin de soirée. Je pars chez James et Maggie afin de récupérer Zac.

Une fois chez eux et après avoir frappé, c'est James qui vient m'ouvrir.

– Hey, lance-t-il, surpris de me voir. Salut. Qu'est-ce que tu fais ici ?

– Salut James, dis-je en me frottant les mains, un peu mal à l'aise.

– Je t'en prie, entre. Reste pas dehors.

– Merci, lui passant devant alors qu'il referme la porte derrière nous.

– Alors. Qu'est-ce que tu fais ici ?

– Je viens récupérer Zac.

– Il s'est endormi.

– Oh, soufflé-je, déçue. Est-ce que je peux aller le voir un instant ?

– Bien sûr, me souriant. Suis-moi.

Nous montons à l'étage. Il ouvre la porte en douceur et me fait signe d'entrer. J'avance lentement vers le lit de mon garçon. Je me penche sur lui et dépose un baiser sur son front avant de lui murmurer un je t'aime.

Puis je quitte la chambre discrètement avant de retourner au salon.

– Tout va bien Mila ?

– Oui, ça va James. Pourquoi tu me demandes ça ?

– Je ne sais pas trop. Tu as l'air ailleurs.

– Non, je... m'arrêté-je brusquement, sentant les larmes me monter aux yeux.

– Hey, s'approchant de moi tout en posant ses mains sur mes épaules. Tu sais que tu peux me parler si tu en as besoin, dit-il en plongeant son regard dans le mien.

– Je sais. Mais je t'assure, tout va bien. C'est juste... me détachant de lui, reculant d'un pas. Les derniers événements m'ont mise à rude épreuve. Je crois que je suis tout simplement lassée de tout ça. Je suis fatiguée James, plongeant mon regard dans le sien. Je... Je crois que je n'ai plus la force de continuer, lancé-je tout en laissant couler une larme le long de ma joue.

– Mila, s'approchant à nouveau de moi. Dis pas n'importe quoi. C'est pas toi ça, me fixant droit dans les yeux en disant cela. D'accord, tu as eu pas mal de merdes qui te sont tombées dessus ces derniers temps, et je comprends que ce soit usant, déprimant et bien plus encore. Mais tu n'as pas le droit de parler comme ça, je te l'interdis. Surtout pas quand notre fils dort à l'étage juste au dessus de nous.

– Jamais je n'abandonnerai Zac, réponds-je sur un ton défensif. T'entends.

– Je le sais bien. C'est pas ce que j'ai dit. Je sais que tu es une très bonne mère. Tout ce que je veux te dire, c'est que quoi qu'il puisse se passer, tu n'es pas seule. Écoute... Je sais que toi et moi ça n'existe plus. Je le sais maintenant, mais tu ne pourras jamais m'empêcher de m'en faire pour toi parce que je t'aimerais toujours, Ada. Tu as été mon premier amour. Ma première fois et tu es la mère de mon enfant, alors...

– Je sais, lui coupant la parole, me sentant vulnérable face à lui à cet instant. Il vaut mieux que je rentre, lui souris-je timidement. Embrasse notre garçon pour moi quand il sera réveillé. Je viendrais le voir demain matin.

– Ce sera fait. Laisse moi te raccompagner chez toi.

– Je ne suis pas sûre que Maggie apprécie.

– Elle n'est pas là. Elle est partie en ravitaillement avec les autres. Carl est en haut, dans la chambre voisine de celle de Zac. Tout va bien Mila, dit-il, prenant ma main dans la sienne tout en me souriant.

– C'est gentil. Merci James, mais je crois que je vais rentrer toute seule. On se verra demain, d'accord.

– Okay.

– Bonne nuit, lui souris-je avant de me serrer contre lui.

Il hésite un instant puis passe ses mains autour de moi avant de resserrer progressivement son emprise.

– Mila, soupire-t-il au-dessus de ma tête.

À cet instant, je peux clairement entendre les battements de son cœur s'accélérer au fur et à mesure que l'on reste blotti l'un contre l'autre. Je décide alors de me détacher de lui avant de quitter sa maison sans un dernier regard.

Une fois dehors, je prends une grande inspiration. Je ne sais pas ce qu'il vient de se passer, mais j'ai, moi aussi, ressenti cette attirance pour James. Celle que j'ai ressenti la première fois que ses yeux se sont posés sur moi. C'est sans doute les hormones qui font ça puisque je suis sûre d'être amoureuse de Negan aujourd'hui.

Je me mets à rire en repensant à nos souvenirs passés ensemble, puis enfin, je rentre chez moi. Je ferme la porte derrière moi et retire mon pantalon et mes pompes, ne gardant que mon tee-shirt et mes sous-vêtements, lorsque j'entends du bruit provenir de la salle de bains.

Je prends alors un couteau dans la cuisine et m'avance doucement, et au moment où j'ouvre la porte, prête à attaquer, Negan en sort.

– Wow. Blondie, lance-t-il tout en reculant d'un pas, manquant de tomber. T'es pas bien.

– Negan. Mais qu'est ce que tu fous ici bordel ? T'étais pas censé être en ravitaillement ?

– J'en reviens justement. Imagine ma surprise quand je t'ai pas vu en ouvrant la porte de notre cocon. T'étais avec lui pas vrai. Avec James.

– Commence pas s'il te plaît, lui tournant le dos tout en me dirigeant vers la cuisine. Je ne suis pas d'humeur à supporter ta jalousie Negan, grogné-je en rangeant le couteau avant de reporter mon regard dans le sien. Pas ce soir.

– Je suis désolé, dit-il avant de me rejoindre. J'essaie de rester calme par rapport à tout ça, mais je ne peux pas oublier que vous avez un passé tous les deux et que de votre union est né un gamin. Un gamin vraiment génial qui plus est, me sourit-il franchement et sincèrement.

– Quoi, relevant ma tête, surprise par ses propos.

– Zac. C'est un sacré bonhomme. Aussi fort et courageux que sa maman.

– Essaies tu de me faire passer un message ?

– Je dis juste que... s'approchant toujours plus près de moi, prenant mes mains dans les siennes. Ça ne m'aurait pas dérangé que ce gosse soit le mien.

En entendant ça, je ne peux m'empêcher de sauter dans ses bras et de l'embrasser passionnément.

– Wow. Blondie. Qu'est-ce qui te prend ?

– Rien, plongeant mon regard dans le sien alors que ses mains sont autour de ma taille et les miennes autour de son cou. Je termine juste notre conversation de ce matin, lui souris-je tendrement.

Negan me sourit, il caresse mon visage d'une main avant de m'embrasser à nouveau. D'un coup, il me soulève de ses bras fermes et me fait asseoir sur le plan de travail. Il s'insère entre mes jambes et continue de m'embrasser tandis que je me laisse faire. Je retire alors son tee-shirt tout en continuant de l'embrasser tandis qu'il continue ses caresses sur mes bras, mes reins et mes cuisses.

Il dégrafe avec douceur mon soutien gorge, puis parsème mon corps de ses baisers doux et envoûtants. Je me laisse complètement aller avec lui. Il sait comment me faire plaisir et sait exactement comment s'y prendre pour que ce soit réciproque.

Plus nous nous embrassons et nous caressons, plus la tension est palpable et l'air irrespirable. Je déboutonne alors son jeans avant de le faire descendre ainsi que son boxer d'une lenteur mesurée et calculée, puis j'agrippe fermement ses fesses afin de l'attirer vers moi.

Il m'observe et me sourit, m'embrassant à nouveau quand il me fait délicatement basculer sur le plan de travail. Baladant sa main sur ma poitrine, tandis que ses lèvres l'effleurent, descendant vers mon nombril, puis l'intérieur de mes cuisses.

Mon corps se cambre sous la douceur de ses caresses et l'excitation de ses baisers. Puis, il se relève et vient reprendre possession de ma bouche, m'embrassant avec ardeur avant de s'insinuer en moi et de ne faire plus qu'un avec mon corps.

Ses vas-et-viens sont d'abord lents avant de s'intensifier de plus en plus. Je me relève, collant ma poitrine contre son torse alors qu'il continue ses coups de rein, et que nos bouches se cherchent, se trouvent et se caressent. Il est agrippé fermement à moi, une main posée au creux de mes reins, l'autre derrière ma nuque, tandis que les miennes sont accrochées fermement derrière sa nuque, l'une tenant ses cheveux. C'est dans un dernier cri que nous arrivons à l'orgasme en même temps.

Je me laisse tomber dans les bras de Negan, alors que celui-ci vient enfouir sa tête au creux de ma nuque. Tous les deux essoufflés, nous reprenons peu à peu une respiration normale, alors que nos deux corps suent encore de notre acte passé.

Nous parvenons à nous ressaisir afin d'aller prendre une douche. Une fois terminé, je lui emprunte un tee-shirt que j'enfile après avoir mis ma culotte, lui se contente d'un bas de survêtement, sans rien en dessous.

Une fois dans notre lit, je ne peux pas m'empêcher de me blottir contre lui, lui murmurant un je t'aime, auquel il répond la même chose, avant de glisser deux doigts sous mon menton pour relever mon visage.

– Tu veux toujours m'épouser ? me demande-t-il subitement.

– Bien sûr que oui. Tu en doutes ?

– Non, au contraire, un large sourire sur les lèvres.

– Negan. Qu'est-ce qui se passe ?

– Tu sais, si aujourd'hui je suis parti en ravitaillement, ce n'était pas forcément pour plaire à Rick, je pense que j'ai fait mes preuves de ce côté.

– Je ne comprends rien, murmuré-je, soudainement perdue. Pourquoi m'avoir menti ?

– Parce que je ne voulais pas gâcher la surprise.

– Quelle surprise ? dis-je en me redressant, m'appuyant sur mon coude, tout en plongeant mon regard dans le sien.

– Tu es sûre de toi à quel point ?

– J'en suis sûre au point de donner ma vie pour toi, réponds-je, le fixant droit dans les yeux.

– D'accord. Alors soit prête demain matin pour dix heures.

– Pourquoi ? Qu'est-ce qui se passe demain à dix heures ?

– On se marie, Lieutenant. Dès demain, nous ne ferons plus qu'un. Tu vas enfin devenir ma femme.