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Rôdeur.

À l'annonce du nom de Gomez, c'est comme si je venais de lâcher une bombe. Negan a l'air vraiment furieux. Et la compassion que j'ai pu lire dans son regard juste avant, disparaît pour laisser place à la rage.

– Gomez, dit-il, passant une main sur son visage. Qu'est-ce qu'il a de si particulier ? se levant brusquement pour s'approcher de moi, laissant sa batte posée contre le fauteuil, alors que je tiens fermement la couverture qui me couvre le corps.

– Tu ne pourrais pas comprendre, osé-je répondre.

– Tous les deux vous avez, faisant des gestes obscènes avec ses mains.

– Quoi, le coupé-je tout en faisant une grimace. Ça va pas ou quoi ! Il ne s'agit pas de ça.

– Alors vous deux, vous n'avez jamais,  refaisant les même signes, sourire narcissique scotché aux lèvres.

– Jamais. Nous n'avons pas ce genre de relation, grimaçant de nouveau.

– Pourtant, il aurait pu.

– Là n'est pas la question, soupiré-je lourdement. Est-ce qu'on a fini ? demandé-je, agacée. J'en ai marre.

– J'aurai fini quand je le dirais, s'approchant un peu plus de moi, son visage collé au mien.

– Qu'est-ce que tu fais ?

– Je respire l'odeur du mensonge blondie, reniflant près de mon oreille, me riant au nez par la suite.

Je ne lui réponds rien car si je le fais, je sais qu'une fois de plus je m'emporterai et que ça finira mal pour moi. Je me remets à peine de mes blessures, alors inutile de m'en infliger d'autres. Negan continue de m'observer, plongeant son regard dans le mien, comme pour lire dans mes pensées. Tout ça devient malaisant, alors je décide de rompre le silence.

– Qu'est-ce qu'on va faire pour l'autre groupe ? Les serpents.

– Parce que ça t'intéresse subitement.

– Disons qu'aujourd'hui, mes priorités ont changé et même si je ne suis pas Negan, Gomez est ici et je ne veux pas qu'il soit blessé ou pire.

– Tout tourne autour de lui pas vrai ? lance-t-il sur un ton plus sérieux mais presque colérique.

– Bien sûr que tout tourne autour de lui. J'ai cru pendant longtemps qu'il était mort et je m'en suis voulu parce que je l'avais abandonné. Quelle genre de personne fait ça à ses amis ?

– Le genre de personne qui se fait tirer dessus d'après ce que j'ai compris, me sourit-il fièrement.

– Ce n'est pas une raison. J'aurai dû me battre davantage pour lui.

– Mais tu l'as pas fait, riant, tout content de lui, amusé par la situation.

– Tout ça, c'est de votre faute. À toi et tes sauveurs ! haussé-je subitement.

– Dis pas n'importe quoi. Vous vous êtes retrouvés au mauvais endroit, au mauvais moment, c'est tout.

– C'est pas ce qu'avait l'air de dire l'homme que j'ai massacré à coups de Lucille.

– Comment ça ? demande-t-il, me fixant sérieusement, visiblement surpris par mes propos.

– Quand j'étais face à l'homme qui n'a pas bougé le petit doigt pendant que son gros porc de collègue voulait me violer , il m'a dit des choses. Et quand j'étais au sol alors qu'il me frappait encore et encore, il m'a dit que Gomez n'était pas arrivé dans ce bois par hasard. Tes soldats lui ont tendu un piège ! crié-je de plus belle.

– Putain. Quel bande de râclures.  Crois-moi, heureusement que t'as éclaté la tête de ce bâtard car sinon c'est moi qui m'en serait chargé. Je n'ai jamais donné cet ordre et je ne sais pas qui était Gomez avant de l'apprendre de sa bouche. J'ignorais tout de ce plan merdique.

– Faut croire que tu n'es pas le chef que tu crois, m'approchant dangereusement de lui, les dents serrées.

– Attention à ce que tu dis blondie, m'attrapant violemment un bras, faisant tomber un bout de couverture qui découvre un peu ma poitrine. Jolie vue, un sourire malsain sur les lèvres.

Je dégage furieusement mon bras afin de remonter la couverture sur ma peau dénudée avant de poursuivre.

– Si tu n'as pas donné cet ordre. Pourquoi tes hommes seraient-ils allés à notre rencontre ?

– J'en sais rien.

– Pourquoi nous ont-ils tendu ce piège ?

– J'en sais rien ! hurle-t-il, perdant patience. Tu dois comprendre qu'ici, tout le monde n'est pas Negan de son plein gré et...

– Ouais. Tu m'en diras tant, lui coupant la parole, sur un ton ironique.

– Et... Certains sont de vraies têtes brûlées. Ne crois pas que j'inflige des tortures physiques à mon peuple parce que ça me plaît. Je déteste devoir à faire ça, mais j'ai pas le choix.

– C'est pas ce que l'on dirait en vous voyant, me mettant subitement à le vouvoyer de nouveau, car il ne mérite pas autre chose et le tutoyer aurait tendance à lui faire croire que je l'aime bien. Vous prenez un malin plaisir à faire du mal gratuitement.

– Gratuitement ! répète-t-il tout en hurlant, s'approchant de moi, m'attrapant ensuite par la gorge avant de venir me plaquer avec rage contre le mur. Il y a des règles blondie ! Ceux qui ne les respectent pas doivent en payer le prix, assume-t-il, le regard sombre et noir de colère. Tu n'as toujours pas compris, me relâchant agressivement, me jetant agressivement au sol. Je pensais qu'on avait passé un cap Mila. Je me suis trompé, reprenant sa batte avec lui. Et voilà que tu te remets à me vouvoyer. Comme c'est charmant, serrant les dents, le regard furieux.

– Je ne serais jamais Negan et je ne cautionnerais jamais ce que vous faites.

– Dixit la pétasse qui a fracassé la gueule de mon soldat et qui a explosé la tronche d'autres de mes gars.

– Je n'ai fait que me défendre, le fixant amèrement, la haine dans le regard.

– Tu te fous des règles pas vrai. Comment c'est possible Lieutenant ?

– Quoi ? soupiré-je, surprise.

– Tu étais bien Lieutenant avant toute cette merde, tu devais donc donner des ordres. Que faisais tu lorsque l'un de tes hommes ne t'obéissait pas ?

– Je lui donnais un blâme.

– Mais tu n'aurais pas voulu les massacrer sur le moment. Je suppose qu'ils devaient t'en faire voir de toutes les couleurs. Après tout, tu n'es qu'une femme, me rit-il au nez. Il y en a bien quelques-uns qui t'en ont fait baver et peut-être même que certains ont essayé de te toucher ou pire, hausse-t-il sans que j'en comprenne la raison.

Je ne lui réponds rien et me contente de le fixer, soupirant péniblement.

– Ton silence parle pour toi blondie, me narguant une fois de plus avec l'un de ces sourires dont lui seul a le secret.

Je fronce les sourcils, soupire avant de prendre une grande inspiration.

– Ne te méprend pas, je ne me soucie pas de toi. Loin de là.

– Alors pourquoi suis-je encore ici ? Dans cette pièce ?

– T'as raison. Ta place est en cellule.

– Génial. Un coup je suis là, le lendemain en cellule. Je pouvais pas rêver mieux franchement.

– C'est du sarcasme que j'entends dans ta voix ? J'adore, ricane-t-il, tout en s'approchant de moi.

– Je cite juste les faits. Malgré mon opinion sur vous, il y a des gens ici qui ne méritent pas de mourir, alors je vous le redemande une dernière fois. Qu'est-ce qu'on fait pour les serpents ?

– Rien ! me hurle-t-il après sur un ton rempli de colère.

– Quoi ! exaspérée. Vous allez rester là sans réagir ! Ils vont venir ici. Ce n'est qu'une question de temps.

– Qu'est-ce qui te fait dire ça ? demande-t-il, soudainement intéressé.

– On s'est peut-être enfui de là-bas, c'est vrai. Pourtant quelque chose me dérange.

– C'est-à-dire ? Développe.

–  Ces gars, même s'ils étaient bien armés et super bien organisés, ils n'ont pas réussi à franchir la porte qu'on avait bloqué. Pourtant, il leur aurait fallu qu'une seule voiture pour la défoncer. Mais ils n'ont rien fait. Quand on est arrivé sur place, il n'y avait pas un chat dehors. Pas une âme qui vive. Mais une fois dans la pharmacie, ces mecs ont eu le temps de se poster tout autour et nous encercler. Sérieusement ?

– À quoi tu penses ?

– Ils savaient qu'on allait venir. Ils y étaient préparés. Ça me parait évident.

– Comment tu expliques le fait qu'ils ne vous ont pas chopé alors ?

– Ils l'ont fais exprès. Je pense qu'ils nous observaient pour savoir ce que l'on ferait, mais surtout, pour savoir où nous irions ensuite. Je n'ai pas l'impression qu'on aie été suivi sur le trajet du retour, mais croyez-moi quand je vous dis que j'ai vécu assez de choses similaires pour savoir reconnaître un ennemi. Et eux... Ils le sont. Ce sont des ennemis.

– Si ce que tu dis est vrai, alors j'ai du souci à me faire, siffle-t-il entre ses lèvres tout en me souriant.

– Rigolez, vous avez raison. Mais ne dites pas que je vous ai pas prévenu quand ils viendront vous massacrer, le regardant sérieusement.

– Okay. C'est bon, tu me prends la tête. Dwight, l'appelant sur son talkie- walkie. Amène-ton cul ici. Rapido.

J'ai pu entendre Di lui dire, j'arrive chef. Comme si tout était normal. Comme s'ils étaient les meilleurs amis du monde. Quelques minutes plus tard, il frappe et entre dans la pièce.

– Qu'est-ce que je peux faire ? demande Di, posant un regard surpris sur moi.

– Amène là dans l'appartement de Sherry. Ce sera le sien dorénavant.

– Elle ne retourne pas en cellule ?

En entendant ça, je lance un regard noir à Dwight.

– Non. J'ai besoin d'elle ici. J'ai des projets pour elle, me sourit-il avec malice, avant de me déshabiller du regard.

– Vous n'êtes qu'un porc.

– C'est ce qu'elles disent toute au début, mais après... Wou... Elles en redemandent, sourit-il de plus belle, passant sa langue sur sa lèvre inférieure, bougeant son bassin pour être plus démonstratif.

Je secoue la tête, exaspérée par ce leader répugnant et sans cœur.

– Allez, dégage-là d'ici Dwight.

– Avec plaisir, m'attrapant fermement par le bras afin de me tirer hors de la pièce. Allez blondie. Bouge !

Je suis Dwight jusqu'à l'appartement de Sherry.

– Ça y est, nous y voilà, dit-il avant d'ouvrir la porte.

Nous rentrons dans l'appart. C'est assez cosi, je dois bien l'admettre, Sherry avait bon goût.

– Tu trouveras des fringues dans les placards.

– J'espère qu''il n'y a pas que des robes.

– Non, sourit-il, amusé par ma remarque. Il faut savoir que les fringues ici ne nous appartiennent pas forcément. On les a récupéré au fil du temps lors des missions de ravitaillement.

– Ravie de l'apprendre car ne n'aurais pas supporté de jouer la pétasse de service.

– Okay, soupirant avant de poursuivre. Qu'est-ce qui s'est passé avec Negan ?

– Rien de particulier. Il reste toujours le même connard arrogant que j'ai rencontré il y a plusieurs semaines.

– Pourtant, t'es toujours là. Vivante, je veux dire.

– Ouais et je ne comprends toujours pas pourquoi étant donné mon comportement et qu'il a tué pour moins que ça. Alors qu'est-ce que j'ai de si spécial pour qu'il me laisse vivre ?

– Je ne sais pas. Peut-être qu'il aime la relation que vous entretenez.

– La relation ? Tu plaisantes là j'espère, lui riant au nez.

– Réfléchis un peu. C'est un dominant et il pensait pouvoir te soumettre. Il n'y arrive pas, tu préfères subir. Ça n'était jamais arrivé auparavant.

– Même pas avec Gomez ?

– Avec qui ?

– Votre dernière recrue. Un grand brun. Il a fait parti de l'armée.

– Je ne suis pas au courant de ça. Negan ne me tient pas au courant de tous ses petits secrets.

– Quel enfoiré !

– Qui c'est ce Gomez ?

– Il s'agit d'un de mes collègues. Un ami. On était dans la même brigade jusqu'à ce que je devienne sa patronne. Quand le monde est parti en vrille, il ne restait plus que nous. C'était nous deux contre le monde entier.

– Qu'est-ce qui s'est passé ?

– Une nuit, alors qu'on était dans les bois, on est tombé dans guet-apens. Des hommes de Negan. On est tombé dedans comme des bleus. Ça n'aurait jamais dû arriver. Gomez a été gravement blessé. J'ai réussi tant bien que mal à nous sortir de là, mais c'était moins une. On a repris la route, on était à pied, on avait faim, on était épuisé et Gomez était sérieusement blessé. On a dû s'arrêter. Il a voulu que je laisse sauf que je ne pouvais pas faire ça. Alors le ton est monté et il m'a tiré dessus. J'ai compris que si je ne partais pas, il m'emporterait avec lui dans sa tombe. Alors je suis partie, le laissant crever seul dans son coin. Du moins, c'est ce que je croyais, jusqu'à ce que Negan me le mette en face de moi.

– T'es pas sérieuse ?

– Si. Je suppose que les hommes qui nous ont tendu ce piège sont revenus ensuite pour récupérer Gomez. Ils ont dû l'amener au sanctuaire et ils l'ont soigné. Et aujourd'hui, rié-je nerveusement tout en laissant couler une larme le long de mon visage. Il est Negan. Alors... marquant une pause, essuyant ma joue, avant de poursuivre. Je ne peux plus partir d'ici tant que je ne lui aurais pas fait retrouver la raison.

– Je suis désolé. Je n'étais pas au courant de tout ça et j'ignorais qui était Gomez. Qu'est-ce que tu comptes faire ?

– Je ne suis pas sûre de pouvoir te faire confiance pour te confier mes plans Di.

– Après tout ce qu'on a traversé et tout ce que j'ai fait pour toi ? Sérieux ? Tu doutes encore de moi.

– Je suis désolée. Mais la vie m'a appris que je ne pouvais faire confiance à personne.

– Je vois, me fixant les mains posées sur son bassin. Écoute, prends une douche, change toi et essaie de te reposer d'accord. Tu en as besoin.

– Hum. Merci, lui souriant timidement.

Dwight s'apprête à sortir de l'appartement lorsqu'il s'arrête près de la porte, avant de se tourner vers moi.

– Tu sais. Tu n'as pas à te battre toute seule, me regarde-t-il droit dans les yeux avant de partir et de refermer la porte derrière lui.

Je le regarde partir sans un mot. Sans une réponse. Une fois seule, je pars en direction de la salle de bains afin de prendre une douche bien chaude. J'en ai vraiment besoin. Une fois nue, je constate une légère griffure le côté droit de mon buste, à hauteur de mon flanc.

– Merde. Qu'est-ce que c'est que ça ? m'interrogé-je, inquiète en regardant de plus près.

Je me remémore l'incident dans le tunnel. On était crevé, on avait froid et à bout de force. Serait-ce possible qu'un rôdeur ait pu me griffer sans que je m'en rende compte ?

– Non, non, non. Ça ne peut pas être ça. C'est pas possible, portant une main devant ma bouche, le regard horrifié devant le miroir.

Par réflexe, je passe mon autre main sur mon front pour vérifier si je n'ai pas de la fièvre. Il est chaud mais sans plus. J'ai sûrement attrapé un coup de froid à être restée aussi longtemps dans une eau gelée.

Je passe cinq bonnes minutes devant le miroir, nue, à dévisager cette griffure.

– Ça ne peut pas être ça, répété-je sans cesse comme pour me rassurer. 

Je sors de mes pensées et entre ensuite dans la douche. Je fais couler l'eau chaude sur ma peau et savoure chaque seconde de ce liquide coulant sur ma chair. Après un bon quart d'heure, et après avoir fini de me laver, j'attrape une serviette et l'enroule autour de moi pour me sécher. Une fois au sec, j'ouvre le placard au dessus du miroir pour y trouver un peu d'alcool et éventuellement des pansements. Heureusement, Sherry était la reine de Negan, ça avait certains avantages. Je trouve donc tout ce qu'il me faut. Je prends un coton que j'imbibe d'alcool avant de venir le tapoter sur ma griffure.

– Bordel de merde, soufflé-je sous l'effet de brûlure du liquide en contact avec la plaie.

Je prends ensuite un large pansement et le pose dessus. Je dois à tout prix cacher ça si je ne veux pas me prendre une balle dans la tête. Après tout, je ne suis sûre de rien. J'ai très bien pu me faire ça en me battant, ou en me cognant sur un objet sous l'eau, c'est possible. Du moins c'est ce que je souhaite croire...

J'ouvre l'armoire et à ma grande surprise, je suis contente de constater que Sherry ne possède pas que des vêtements de bimbo.

– Génial, attrapant un jeans slim, un tee-shirt et une chemise.

Je fouine encore un peu et trouve pas mal de chaussures dont une paire de boots à talons plat.

– Parfait, les prenant avec moi.

Je m'habille, enfile mes pompes et pars me poser tranquillement sur une chaise, face à la table. Je suis fatiguée mais mon cerveau est bien trop en ébullition pour que je puisse fermer l'œil. Je prends donc un bouquin dans la bibliothèque à côté du sofa et commence à lire.

Il s'agit d'un vieux bouquin mais l'histoire est plutôt intéressante. Après une heure, je commence à avoir des frissons alors qu'aucune fenêtre n'est ouverte et que je suis bien couverte. Je pose ma lecture et pars chercher une couverture dans la chambre pour la poser sur moi avant de reprendre ma lecture.

J'ouvre de nouveau mon livre, mais je n'arrive pas à rester en place. Une douleur vive m'arrache un cri. Il s'agit de la griffure. D'un coup, sans que ça prévienne, une envie de vomir me tombe dessus. C'est difficilement que je me lève pour aller aux toilettes cracher toutes mes tripes. J'ai mal à en crever.

Une fois terminé, je tire la chasse d'eau et me dirige vers le lavabo pour me rincer la bouche. J'en profite pour me brosser les dents, histoire d'avoir une haleine fraîche.

En relevant mon visage et voyant mon reflet dans le miroir, je prends peur. Je suis devenue très pâle. Des cernes assez marquées sont venues creuser ma figure et des perles de sueur se sont construites sur mon front. J'ai vraiment une sale mine. J'ai la tête de quelqu'un prêt à succomber avant de se transformer en l'une de ces choses...

– Non. C'est impossible, murmuré-je, affolée face à l'horreur qui se joue devant moi.

Je fouille alors les placards et tiroirs à la recherche de maquillage pour cacher toute cette merde, jusqu'à ce que je tombe sur ce que je veux. Du fond de teint.

– Ça fera l'affaire.

Je prends une pointe du fond de teint et tapote mon visage avec, insistant davantage sur le creux de mes joues et le contour de mes yeux. Je passe ensuite de la poudre que j'ai trouvé cachée au fond d'un tiroir. L'effet est plutôt naturel et les marques tirées sur mon visage oent disparu. Il ne me reste plus qu'à contenir la sueur de mon front, alors je prends un élastique et attache mes cheveux, histoire de les tirer au maximum en arrière, afin de pas avoir chaud. Je dois mettre toutes les chances de mon côté.

Une fois terminé, je jette un dernier coup d'œil dans le miroir et là, je reste bloquée sur place.

– Merde, m'approchant du miroir. Qu'est-ce que c'est que ce délire ? m'approchant davantage pour voir mes yeux, surprise par la froideur de mes mains.

En effet, une petite auréole rouge s'est formée sur le contour de mes pupilles et la couleur de mes yeux est devenue plus claire. Comment suis-je supposé cacher ça ? Je ne le peux pas.

– Fais chier ! donnant un violent coup de poing dans le miroir avant de m'apercevoir que mon sang est de couleur différente.

J'ai mal. Je ressemble à un cadavre ambulant. Mes yeux ont changé de couleur ainsi que mon sang et ma peau est gelée comme l'arctique. Sans parler de la fièvre qui est en train de me faire perdre pied progressivement. Il n'y a plus de doutes possibles. J'ai été griffée par un rôdeur... 

•••••

P.S : La photo avec le changement de couleur des yeux de Mila a entièrement été réalisé par moi avec mon logiciel :) 

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