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Proximité.

– Je n'ai rien à te dire, soupiré-je, agacée, tout en appuyant mon regard dans le sien.

– Tu m'en diras tant, s'approchant au fur et à mesure de moi, jusqu'à ce que je sois plaquée contre la porte.

Il tient toujours mon bras dans sa main, tandis qu'il pose l'autre sur la porte, à côté de mon visage. Il me regarde intensément, me sourit puis approche son visage près du mien.

– Est-ce que tu vas te décider à me parler ou est-ce que je vais devoir utiliser la force, me regardant méchamment ?

– Tu ne peux pas te contenter de me remercier et de passer à autre chose, prenant une grande inspiration avant de soupirer péniblement.

– T'es sérieuse, s'approchant toujours plus près de moi, son corps collé au mien, caressant mon bras de ses doigts délicats.

À son contact, je sursaute légèrement et mon corps tout entier se met à frissonner tandis que ma respiration s'accélère et que les battements de mon cœur accentuent leur cadence sans que je ne comprenne trop pourquoi. J'essaie de maintenir mon regard dans le sien, mais mes yeux dérivent soudainement sur son torse. Je ne peux pas m'en empêcher, c'est plus fort que moi. Je le dévisage, examinant chaque parcelle de sa peau et porte une attention particulière à ses tatouages. Il a un oiseau en haut du bras gauche, une croix sur celui de droite. Quant à son torse, il porte fièrement une tête de mort. C'est assez sexy et je dois bien admettre qu'il les porte plutôt bien.

Je ne sais pas comment, mais cette proximité me rend mal à l'aise alors que mon corps envoie des signaux contradictoires. Bien sûr, Negan doit s'en douter puisqu'il a ce petit rire en coin de satisfaction, avec cette lueur de malice dans le regard. Il en joue et continue de me sourire, tout en m'observant, faisant glisser ses doigts lentement le long de mon bras..

– Ne fait pas ça, murmuré-je les yeux fermés, me sentant déglutir complètement face à lui.

– Ne fais pas quoi, approchant ses lèvres au creux de mon oreille pour murmurer : tu ne fais rien pour m'arrêter, souriant avant de replonger son regard dans le mien.

– T'es dingue, me dégageant brusquement de son emprise avant de m'éloigner de lui.

– Ne crois pas qu'on en a terminé tous les deux, me rejoignant aussitôt.

– Oh ça, crois-moi. Je le sais, le fixant amèrement, croisant mes bras sous ma poitrine, marquant une pause avant de poursuivre. Vous peux, prenant une grande inspiration avant de soupirer tout en lui tournant le dos. Tu peux mettre un tee-shirt. S'il te plaît.

Il m'observe un temps, sans dire un mot, me sourit puis sort un tee-shirt du placard avant de l'enfiler.

Il s'approche ensuite de moi, s'arrête à ma hauteur. Il est si près que je sens son souffle chaud sur ma nuque. Je devine parfaitement son regard posé sur moi. Je l'entends sourire avant de poursuivre.

– Ne sois pas timide avec moi blondie. Je t'ai déjà vu à poil, tu te rappelles,  me riant au nez avant de se diriger à la cuisine.

Je soupire d'exaspération avant de regarder ce qu'il fait. Il prend deux verres et une bouteille de scotch.

– Tu comptes encore délier ma langue.

– Ça a plutôt bien fonctionner la dernière fois, me narguant avant de poser le tout sur la table. Allez, pose ton cul sur cette chaise Mila. J'aimerai qu'on discute tous les deux. Comme des gens civilisés. Tu peux faire ça pour moi ?

Il me regarde, me sourit une nouvelle fois, puis s'assoit et m'invite à faire de même. Il remplit le premier verre et s'apprête à remplir le second.

– Ce ne sera pas nécessaire, le stoppant en attrapant la bouteille. Inutile de me faire boire.

Je sais qu'à cet instant, je vais être obligée de lui fournir des explications, alors plus vite je le ferais, mieux ce sera.

– Qu'est-ce que tu veux savoir ? lui demandé-je de but en blanc.

Il me fixe un instant, portant son verre à sa bouche avant de boire une gorgée puis poursuit.

– Si tu me disais pourquoi je ne suis pas mort ?

– Tu dois t'en douter. Malgré ton état, tu as vu ce que j'ai fait.

– J'aimerai pourtant que tu me rafraîchisses la mémoire blondie.

– Mon sang t'a sauvé la vie.

– Explique moi comment ton putain de sang a pu faire ça ?

– C'est une longue histoire, soupiré-je péniblement alors que mes poings se serrent mécaniquement, repensant à celle-ci.

– J'ai tout mon temps, Lieutenant. J'ai pas prévu d'aller casser du serpent aujourd'hui. Alors je t'écoute.

– Bine. Quand j'étais à l'armée, avant que le monde devienne fou, on devait souvent subir des tests de santé complets. On nous prélevait notre sang régulièrement. Il était stocké dans une chambre froide sécurisée, au cas ou...

– Ça ne répond pas vraiment à ma question.

– Tu dois connaître toute l'histoire pour comprendre, alors tais toi.

– Oh... Susceptible on dirait, un sourire en coin, jouant avec son verre entre ses mains.

 Bref. Quand l'épidémie a commencé, j'ai été envoyée en mission tandis que Gomez, lui, devait rester au centre technique de notre base. Il était chargé de protéger le scientifique qui travaillait sur un éventuel remède. Mais tout ne s'est pas passé comme prévu.

– Qu'est-ce qui s'est passé ?

– Gomez m'a trahi, lâché-je, plongeant mon regard dégoûté dans le sien. Sauf que je ne le savais pas jusqu'à il y a quelques jours.

– Qu'est-ce que ce connard a fait ?

– Il y a eu un problème avec les derniers échantillons de sang. Ils ont tous été brûlés. C'est la procédure en cas de danger imminent. Alors Gomez, pour protéger ce qu'il restait, a tout simplement volé nos propres échantillons afin que le scientifique puisse poursuivre ses travaux.

– Ça a fonctionné.

– Au départ non, jusqu'à ce qu'il essaie de créer l'antidote à partir de mon propre sang. Il a réussi à stabiliser la formule et a injecté le tout dans une seringue qu'il a remise à ce sale traître, mes poings se serrant davantage. Peu de temps après, le labo a été envahi par ces créatures et le scientifique s'est fait choper. Gomez s'est enfui et il m'a rejoint à Atlanta au camp de réfugiés. On a fait un bout de chemin ensemble et je suis tombée malade. Gravement malade. On ne savait pas si j'allais m'en sortir et lorsque je me suis évanouie, ce lâche m'a injecté l'antidote dans les veines, sans se soucier de ce que ça pourrait me faire, ni même si ça fonctionnerait. Contre toute attente, je me suis rétablie, puis je suis tombée sur toi et ta bande de cinglés.

Negan me sourit en entendant mes derniers propos.

– Quand t'as vu que j'avais été mordu, tu as tout de suite su quoi faire. Comment ?

– Honnêtement, j'en sais rien. Je ne savais pas ce que je faisais. Je n'ai fait que présumer. Tout ce que je sais, c'est que, marquant une pause avant de reprendre. Tu te rappelles quand tu m'as envoyé en mission avec Dwight, lorsqu'on s'est fait encercler par les serpents. On a dû s'échapper par des tunnels, sauf qu'ils étaient remplis de rôdeurs. Je me suis fait griffer par l'une de ces choses ce jour là. Je n'ai rien dit à personne parce que je voulais pouvoir partir dignement.

– Et pourtant tu es là.

– Oui, je suis là. C'est ce jour-là que j'ai su ce que Gomez m'avait fait. Il me l'a avoué sans remords avant que je ne meure dans ses bras, riant nerveusement, me levant subitement. Mais je suis revenue et regarde ce que je suis devenue, posant mes mains sur la table, avançant mon visage près du sien afin qu'il puisse voir mes iris. Je suis devenue un monstre, pointant mes yeux de mon index avant de me relever et de m'éloigner de lui.

– Donc l'antidote a fonctionné. Tu es immunisée contre cette merde.

– Apparemment. Et je suppose que ça doit bien arranger tes affaires pas vrai ? le fixant méchamment, croisant mes bras sous ma poitrine, vacillant, avant de me retenir au mur.

– Pourquoi tu dis ça ? m'observant précautionneusement.

– Parce que maintenant, je sais que jamais je ne partirai d'ici. Je vais devenir ton jouet. Ton cobaye, laissant couler une larme le long de ma joue.

Negan ne dit rien et se contente de me regarder, pensif, buvant une gorgée de sa boisson, avant de se lever à son tour pour me rejoindre.

–  Écoute l'emmerdeuse. Je me fous de savoir si tu es immunisée ou non et j'en ai rien à foutre de ce que tu peux penser blondie.

– Alors quoi hein ? Tu ne vas pas essayer de te servir de moi à ton profit. Me fait pas rire, lui tournant le dos.

– Crois-le ou non, mais je te suis reconnaissant de ce que tu as fait pour moi.

– Ouais, tu parles, soupiré-je sèchement.

– Hey, posant délicatement sa main sur mon bras, m'obligeant à lui faire face. T'as vécu de sacrés merdes depuis que t'es dehors et ton ami t'a trahi. Je comprends que tu sois en colère. Je t'assure et je.

– Tu ne sais rien du tout, le coupé-je brutalement. Tu ne peux pas comprendre. Comment pourrais-tu de toute façon ? C'est vrai, après tout. Tu n'es qu'un sale égoïste.

– Alors pourquoi tu m'as sauvé la vie ?

– Je... Ça aussi, tu ne pourrais pas comprendre.

– Je t'en prie. Éclaire-moi.

– Laisse tomber, d'accord et dis moi plutôt ce qu'il va se passer maintenant. Pour moi, je veux dire, me tournant vers la fenêtre, fixant dehors, le regard vide.

– T'es vraiment qu'une sale chieuse, tu le sais ça, crache-t-il, les dents serrées.

– Je commence à le savoir. Mais une chieuse qui devient subitement intéressante, soupirant de lassitude. Écoute, me tournant face à lui. Je suis fatiguée par tout ça. Vraiment fatiguée. À cause de cette vie de dingue et le fait que je puisse devenir la cible à abattre. Alors tu sais quoi, fais ce que tu as à faire et fiche moi la paix.

– Relax blondie, répond-il, visiblement déconcerté. Je ne vais rien te faire. Je t'en donne ma parole.

– Ta parole ? Sérieux, me mettant à rire, tout en m'approchant près de lui. Tu sais très bien qu'elle n'a aucune valeur à mes yeux, lui crachant ces mots au visage. Alors me fais pas perdre mon temps.

– T'as raison, soupirae-t-il. Ma parole n'a aucune valeur, je le sais. Tu veux que je dise un truc Mila, si j'avais voulu me débarrasser de toi, je l'aurai déjà fait depuis longtemps.

– Arrête. On sait tous les deux que tu es incapable de me tuer. Comme je suis incapable de te tuer. On l'a vu à plusieurs reprises. Je ne sais pas pourquoi, mais il y a cet espèce de lien entre nous qui nous empêche de nous entretuer et je ne sais pas pourquoi, parce que j'ai déjà tué, tout comme toi d'ailleurs.

– Ça te dérange tant que ça ? demande-t-il, toujours ce sourire sur ses lèvres.

– Qu'est-ce que je suis censée répondre à ça hein ? secouant mes bras dans tous les sens. Je t'ai sauvé la vie, pas vrai ? Ça doit bien vouloir signifier quelque chose.

– À toi de me le dire blondie, s'approchant dangereusement de moi tandis que je recule, jusqu'à être coincée contre le mur.

– Je... Je... ne trouvant plus les mots, le souffle court, fuyant son regard.

– Tu as perdu ta langue ? approchant son visage près du mien, puis ses lèvres près de ma bouche.

Comme une idiote, je le laisse faire sans réagir alors que ce n'est pas ce que je veux. Je me déteste d'être faible face à cet homme qui m'a fait subir tant de choses et qui m'a fait tant de mal. Il s'apprête à m'embrasser lorsque je le repousse avant de me dégager de lui.

– Écoute Negan. Je suis ravie qu'on ait eue cette discussion. Vraiment. Mais que comptes-tu faire maintenant ? Est-ce que je dois m'inquiéter ?

– Ne te crois pas aussi utile blondie. Ou importante, lance-t-il, le regard subitement sombre. Ton secret sera bien gardé. Personne ne saura ce que tu es. Tu...

– Ce que je suis, lui coupant la parole, la colère pouvant s'entendre dans ma voix. Et je suis quoi selon toi ? Un monstre ?

– C'est toi qui le dit ma jolie. Je ne sais pas encore ce que je vais faire de toi. Tout comme je ne suis pas certain que tu me sois d'une grande utilité si tu ne dors pas. Regarde toi putain. Tu fais vraiment peur. T'as vu ta tête sérieux. Tu tiens à peine debout.

– La faute à qui ? Depuis que je suis ici, je reçois coups sur coups. Hier encore encore, j'ai dû... J'ai tué... J'ai tué mon meilleur ami bordel ! haussant le ton rageusement. Parce que j'ai découvert qu'il était le chef des serpents et là, tout s'est emboîté dans ma tête. Je sais pourquoi ils me voulaient en vie et...

– Pourquoi ?

– À cause de mon sang bien sur, vacillant de nouveau, presque à tomber avant que Negan me rattrape.

– Hey, tout doux ma jolie, me retenant de ses bras puissants et réconfortants. On devrait remettre cette discussion à plus tard, me portant subitement dans ses bras.

À cet instant, je suis tellement épuisée moralement et physiquement que je me laisse faire sans dire un mot. Il m'amène dans sa chambre et me pose délicatement sur son lit. Il retire ensuite mes chaussures et me recouvre avec la couverture.

– Tu devrais te reposer si tu ne veux pas crever d'épuisement, me souriant avant de prendre une chaise et de s'installer près du lit, me veillant comme il l'a déjà fait.

– Tu peux partir. Je n'ai pas besoin de toi.

– Je ne reste pas ici pour toi blondie. Je compte bien terminer notre petite discussion, me souriant avec dédain, s'installant confortablement au fond de sa chaise.

Je ne relève pas, me contente de le regarder avant de me laisser submerger par le sommeil. Il ne me faut pas longtemps pour m'endormir dans un sommeil profond.

À cet instant, Negan donne la consigne de ne pas être dérangé, en aucun cas. Les heures passent et Mila est toujours endormie, alors que la nuit vient de tomber. Il veille sur elle, afin de s'assurer qu'elle n'essaie pas à nouveau de fuir ou de faire une autre connerie du genre, quand soudain, il la voit s'agiter dans son sommeil. Elle tourne dans tous les sens, serrant fermement les draps entre ses petits poings serrés, le front rempli de sueur, murmurant des choses incompréhensibles. Soudainement, elle ouvre les yeux, se redresse en criant de toutes ses forces.

Negan, surpris, sursaute et se précipite vers elle.

– Hey. Mila, posant sa main sur son bras tandis qu'elle continue de crier et de se débattre. Blondie !  haussant le ton. Hey ! n'arrivant pas à la calmer.

Subitement, il la fixe, murmurant un désolé, avant de lui mettre une gifle, ce qui a eu pour but de la calmer instantanément.

– Negan ? dis-je à moitié endormie, surprise et confuse. Qu'est-ce qui se passe ? demandé-je, essayant de reprendre mon souffle.

– Tu as sans doute fait un cauchemar, se reculant de moi avant de se lever du lit.

Il part à la cuisine pour aller remplir un verre d'eau.

– Tiens. 

– Merci, prenant l verre qu'il m tend avant de le boire d'une traite. Je... Je suis désolée, posant le récipient sur le table de chevet.

– Laisse tomber, souffle-t-il, prêt à quitter la pièce.

– Attendez, l'interpellé-je ? Où vas-tu ? 

– T'as besoin de calme, alors t'occupe pas du reste. Tu devrais...

– Restez, lui coupant la parole tour en l'observant droitement. S'il te plaît, ne pars pas.

– Pourquoi je ferais ça ?

– Parce que je te le demande comme une faveur. Je t'ai sauvé la vie, tu te rappelles.

– Non, j'ai pas oublié et je suis sûr que tu me le rappelleras chaque jour de ma chienne de vie, pas vrai ? soupirant avant de me sourire.

– Ça c'est certain, lui souriant timidement à mon tour. Ne me laisse pas toute seule, posant ma main sur le lit pour lui faire comprendre qu'il peut me rejoindre. Negan...

Il m'observe un moment, puis après quelques secondes d'hésitation, il retire ses chaussures ainsi que ses armes, puis il me rejoint dans le lit. Il s'allonge sur le dos, les mains croisées derrière sa tête, tandis que je lui tourne le dos. Sa présence, bizarrement me rassure alors que j'étais loin d'imaginer me retrouver dans le même lit que lui il y a quelques jours. Mon cerveau divague complètement, mais cette nuit, je n'ai pas envie de me battre. Je veux juste pouvoir oublier et panser mes plaies au calme. Au diable ma fierté pour une fois.

Après plusieurs minutes, je me concentre sur la respiration de Negan. Elle est lente et posée. Il n'a pas bougé d'un millimètre depuis qu'il m'a rejoint. Je me tourne alors face à lui, plongeant mon regard dans le sien, avant de me rapprocher un peu plus de lui et de poser ma tête sur son torse. Il ne dit pas un mot, se contente de me regarder et timidement, il vient poser son bras autour de mon épaule, ce qui me fait me sentir un peu plus en sécurité, me détendant complètement, jusqu'à finir par m'endormir dans ses bras.

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