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Prologue..

*Repost 07/12/2023 : Sachez que ma fiction a été écrite il y a quelques années. De ce fait, il se peut qu'il y ait des fautes et probablement de l'inattention sur certains mots et temps de conjugaison. Je vais commencer à la reprendre progressivement. Merci à tous. 

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Bonjour à tous, je viens poster une nouvelle fiction aujourd'hui. Rien à voir avec un roman, il s'agit d'une fanfiction, sur la série The walking dead, centrée sur Negan.

Je tiens à préciser qu'aucun plagiat ne sera toléré et sera évidemment sanctionné. Texte protégé auprès d'un huissier de justice, comme tous mes textes qui sont publiés sur wattpad et d'autres plateformes. Merci de votre compréhension.

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DISCLAIMER : Hors mis Mila et tous les autres hors série, les personnages ne m'appartiennent pas, ils sont la propriété de Frank Darabont et Robert Kirkman.

PAIRING : Rick/Michonne et d'autres à venir sans doute.

GENRE : Horreur - Zombie.

La cover m'appartient. Réalisée par mes soins.

Je tiens à préciser que je ne fais pas de copier coller avec la série. Donc certains personnages de la série n'existent pas ou n'apparaissent pas. Certains morts ne le seront pas forcément dans ma fiction, donc attendez vous à avoir de belles surprises 😊

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Quel jour sommes-nous ? C'est la question que je me répète sans cesse. C'est devenu mon quotidien. Ma routine. Si je n'avais pas perdu ce maudit carnet de bord en tentant d'échapper à la mort, je saurais quel jour nous sommes. De quel mois et de quelle année. C'est déprimant.

En effet, voilà quatre-cent-quatre-vingt-dix-sept jours que tout a commencé. Enfin, je crois. C'est là que le monde a commencé à partir en vrille. Que les morts ont commencé à se lever pour nous bouffer, nous, les vivants. Les survivants. Dorénavant, il y a nous, la chair fraîche, et eux, les cadavres pourris.

Je me souviens encore comment tout a commencé. Je suis... J'étais dans l'armée américaine. Les Us Army. Nous avions été envoyés à Atlanta et notre mission était de mettre en place des camps pour les réfugiés, quand tout ce merdier a débuté. Nous devions nous occuper des survivants. Des rescapés. Je voyais les gens paniquer autour de moi. Des médecins, des sergents. Même mon lieutenant en chef avait peur. Il ne voulait rien laisser paraître devant ses hommes, mais bluffer, ce n'était pas son truc. Ça se voyait comme le nez au milieu de la figure et tandis que nous suivions ses ordres sans broncher, voilà qu'il me nommait lieutenant avec prise d'effet immédiat. Je n'avais pas eu mon mot à dire, et depuis ça, je ne l'avais plus jamais revu. Il nous avait lâchement laissé tomber. Il nous avait tout simplement abandonné. Nous, son équipe. Ceux qu'il appelaient sa famille. 

Je n'étais pas le genre de personne capable de diriger quoi que ce soit. Ni qui que ce soit d'ailleurs. Mais, je n'avais pas eu le choix. Je devais savoir faire face à la situation plus que catastrophique que nous subissions. La seule chose qui me permettait de tenir le coup étaient les dernières paroles de mon lieutenant : «Major, vous êtes un excellent élément, sans doute le meilleur. Je remets ma vie et celle de ces hommes entre vos mains.» Voilà qu'elles avaient été ses dernières paroles.

Dehors, c'était le chaos et le fait que mon unité soit dirigée par une femme ne les enchantait pas réellement. Ce que je pouvais comprendre. Qui étais-je pour pouvoir prétendre mériter le poste de lieutenant alors que Sanchez, Rodrigo ou Gomez étaient tout aussi qualifiés que moi, si ce n'est plus ?

Mais, voilà, la décision avait été prise et le droit de vote n'existait visiblement plus dans cette nouvelle ère. Cette nouvelle civilisation. Dans cet autre monde. C'était la loi de la jungle. La loi du plus fort, et seuls les plus costauds survivaient. Ç'avait été vérifié et prouvé à maintes reprises.

Un soir, alors que je donnais les dernières instructions à mes hommes concernant les derniers malades, nous avions fait tour à tour des rondes pour assurer la garde, et ainsi garantir la sécurité de tous ces pauvres gens. Il faut savoir que le campement originel était au centre de notre complexe, par conséquent, quand nous prenions nos gardes, nous étions seuls. Seuls avec notre radio et notre arme.

L'heure sur mon talkie-walkie affichait presque trois heures du matin lors de mon dernier tour de ronde pour vérifier que tout aille bien. Cependant, ce n'était pas le cas. J'étais loin de me douter de ce qu'il se passerait cette nuit-là. Une grille était restée ouverte. Était-ce un oubli ? Un complot ? Je n'en savais rien du tout, mais par réflexe, je m'étais précipité vers celle-ci pour la refermer. Ensuite, j'avais tenté de joindre mes hommes afin de savoir quel était l'abruti qui n'avait pas fermé cette foutue porte.

– Sanchez. Au rapport. Sanchez.

Je n'avais eu aucune réponse de sa part alors, j'avais essayé de joindre Rodrigo, mais pareil. Silence total. Je dois bien avouer qu'à cet instant, la peur avait progressivement  commencé à m'envahir. C'était calme. Beaucoup trop calme. Trop silencieux. Vous savez, ce genre de silence qui n'annonce rien de bon. Dans un dernier espoir, j'avais donc retenté de joindre Gomez.

– Gomez. Au rapport. Est-ce que tout va bien là-bas ? Gomez. Bordel ! Est-ce que l'un d'entre vous va répondre à sa putain de radio ?  m'énervé-je tout en haussant le ton.

– Oui, lieutenant. Gomez au rapport, répond-il, essoufflé.

– Que se passe-t-il ? inquiète, en l'entendant à bout de souffle.

– C'est la merde ici. Tout le monde est paniqué. Ça tire dans tous les sens. Ils sont là. Ils sont partout.

– De qui vous parlez ?

– Des morts. Je parle des morts, mon lieutenant.

– C'est impossible, soufflé-je avant de me retourner vers le grillage, comprenant ce qui venait de se passer. Bordel de merde. Écoutez Gomez, rassemblez le plus d'hommes possible avec vous. Réunissez les vivants dans l'aile est et barricadez-vous, d'accord. J'arrive.

– Compris.

Je me souviens que lorsque je suis arrivée près du complexe, tout était dévasté. Certains endroits brûlaient, des survivants tentaient de se sauver afin de protéger maris, femmes et enfants. Ils n'avaient pas eu le temps de s'échapper que les morts se précipitaient déjà sur eux, les bloquant contre les grilles, avant de les dévorer sous mes yeux. Bien sûr que j'ai tenté de les sauver. Que j'ai tué quelques-unes de ces saloperies sur mon passage, mais ils devenaient beaucoup trop nombreux. Je ne pouvais pas prendre le risque de me retrouver moi-même encerclée. Morte, je ne servais plus à rien et mes hommes avaient besoin de moi. J'avais alors rejoins Gomez dans l'aile est.

Une fois à l'intérieur du complexe, nous nous isolions avec mon major.

– Je vous écoute, Gomez. Qu'est-ce qu'il s'est passé bordel ? Et, où est passé le reste de nos hommes ?

– Il n'y a plus que nous, mon lieutenant, dit-il, en me fixant, mal à l'aise et angoissé.

– Comment ça, il n'y a plus que nous ?

– On s'est retrouvé encerclé par ces choses. Ces rôdeurs et... Sanchez s'est fait dévorer et Rodrigo, il... hésitant à poursuivre.

– Allez-y, je vous écoute. Où est Rodrigo ? Major. Je vous ai posé une question. Répondez ! haussant le ton. C'est un ordre, le fixant droit dans les yeux.

– Il est dehors.

– Allons le chercher, affirmé-je, commençant à ouvrir la porte.

– Non, me retenant par le bras. Vous ne comprenez pas. Il est dehors, oui. Mais... Mais, c'est l'un des leurs maintenant.

– Merde. C'est pas vrai, tapant du poing dans la porte. Okay, regardant autour de moi après avoir inspiré profondément. Ce sont les seuls survivants ? demandé-je,  tout en observant le peu de personnes qui étaient avec nous.

– Oui.

– Je vois, me tournant vers eux avant de prendre la parole. Écoutez-moi tout le monde. Je sais que nous devions vous protéger et que tout ceci n'aurait pas dû arriver et croyez-moi, ça ne serait jamais arrivé si un abruti avait fait correctement son job. Je vous demande pardon pour ça. Je vous promets de vous faire sortir d'ici, d'accord. Je sais que vous avez peur et je le comprends. Vraiment. Mais, pour le moment, je vous demande de garder votre calme, même si c'est difficile. Vous devriez essayer de vous reposer et de faire le moins de bruit possible. La nuit risque d'être longue et éprouvante.

Étonnamment, tout le monde m'avait écouté sans broncher. Ils avaient juste fait ce que je leur avais demandé. Même Gomez avait été très attentif. Il faut dire qu'il était l'un des rares seuls à m'avoir accordé sa confiance et son respect au sein de notre brigade. Il savait qui commandait et le fait que je sois une femme ne l'avait jamais dérangé. Il suivait les ordres, c'est tout. Ce qui ne nous empêchait pas d'être de très bons amis en dehors du corps de l'armée.

– Très bien, Gomez, me tournant vers mon Major.

– Oui, mon lieutenant.

– Laisse tomber le lieutenant. Je pense que ça ne s'applique plus dorénavant.

– Okay. Que veux-tu que l'on fasse, Mila ?

– Je vais retourner dehors et...

– Attends quoi !  me coupe-t-il, en me retenant par le bras. T'es dingue ou quoi ? Je ne sais pas si t'as remarqué, mais ça grouille de morts ambulants dehors.

– Je sais, Gomez, retirant mon bras. Écoute, je saurai me débrouiller. J'ai été entraînée pour survivre, tu te souviens. On m'a appris à me défendre au corps à corps. Je sais ce que je fais, confirmé-je avec assurance, tentant de le rassurer. On a besoin de vivres. Ces gens ont besoin d'eau et de nourriture, les pointant du doigt.

– Okay, c'est bon. Mais, si tu sors, tu ne vas pas dehors sans ça, lance-t-il, tout en sortant un énorme couteau, attaché à sa cheville par une lanière. Tiens, prends-le.

– Merci, prenant l'arme qu'il me tendait. Si je ne suis pas revenue d'ici deux heures, je veux que tu prennes tout ce petit monde avec toi et que tu les mettes à l'abri, okay. Gomez. Okay ? Je peux compter sur toi ? posant une main sur son épaule tout en le fixant droit dans les yeux.

– Oui. Mais toi alors ? Je ne partirai pas sans toi.

– Tu n'as pas le choix. C'est un ordre, est-ce que c'est clair ?

– Compris, répond-il l'air résigné. Mila.

– Oui.

– La tête. Tu dois leur viser la tête. Il n'y a que de cette façon qu'ils ne reviennent pas.

Je ne réponds rien et me contente de lui faire un signe de la tête pour approbation. C'est ainsi que je quitte l'aile est afin de me rendre un peu plus au sud pour aller au réfectoire récupérer de quoi se nourrir et se rafraîchir. D'après ce que j'ai pu voir, les survivants ne sont pas plus de douze.

J'essaie de me faire le plus discrète possible en balançant des choses à mon opposé pour éloigner les rôdeurs et ça semble fonctionner. Il ne me reste plus que quelques mètres avant d'atteindre le réfectoire. Une fois devant la porte principale, j'entends du bruit à l'intérieur. Il s'agit sans doute des morts, alors, je prends fermement le couteau dans ma main droite et entre le plus silencieusement possible. Une fois à l'intérieur, je jette des coups d'œil aux alentours et effectivement, il y a trois de ces choses qui tournent en rond. Ils ne sont pas nombreux, je peux donc m'en sortir. Le tout est de ne pas me faire mordre ou griffer par ces monstres.

J'avance lentement mais surement vers ces pourritures et leur enfonce mon couteau dans le crâne, un à un, les voyant tomber les uns après les autres sans jamais se relever. Gomez avait raison, il faut viser la tête.

Après presque une heure, j'ai suffisamment de nourriture et d'eau sur mon chariot de cuisine pour revenir à l'aile est. Une fois la porte ouverte, je vois le soleil se lever. Les choses seront moins faciles qu'à l'aller. Cependant, je n'ai pas le choix. Dans un élan de courage, je prends une putain de grande inspiration et sans réfléchir, je me mets à courir comme une dingue en direction des survivants. Une fois sur place, je tape comme une acharnée sur la porte, mais personne ne vient m'ouvrir.

– Gomez ! haussé-je, tout en continuant de taper sur cette porte tandis que les rôdeurs se rapprochent dangereusement de moi. Putain, qu'est-ce que tu fous ? Ouvre-moi cette porte bordel ! Gomez ! inquiète et paniquée à cause de l'adrénaline.

– Par là ! me dit alors celui-ci, sortant de nulle part. Amènes-toi ! Allez, on n'a pas le temps de réfléchir. Bouge ! Laisse tomber le chariot, on n'en a plus besoin, lance-t-il le regard désolé.

Je ne comprends pas immédiatement ce qu'il se passe. Pourtant, en voyant le regard de Gomez, je comprends qu'il n'y a plus que nous deux. Alors, sans hésiter, je laisse tomber le chariot et je suis mon ami.

Nous montons dans un véhicule déjà en marche, prêt à partir et visiblement bien chargé. Une fois sur la route après avoir défoncer les grilles du complexe, des explosions jaillissent de partout. Tout vient d'exploser et de partir en fumée. Il ne reste plus rien.

Bordel. Déjà quatre-cent-quatre-vingt-dix-sept jours que notre monde a disparu. Que tout est parti en vrille. Aujourd'hui, me voilà seule, ne faisant partie d'aucun groupe. Aucune communauté. Moi, mes pensées et mes armes. Seule sur ces terres qui furent autrefois les nôtres. Seule à tenter de survivre dans ce monde qui appartient désormais aux morts. Seule à tenter de vivre et survivre face à un nouvel ennemi bien pire que les rôdeurs. Son nom : Negan. Le siffleur...

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