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Première galère.

J'arrive pas à croire ce que vient de me dire Negan. Non seulement d'une, il a un frère, et de deux, je l'ai tué. Comment tout ça a-t-il pu arriver ? Ça n'a pas de sens bon sang.

Je me souviens encore de cette nuit. Il faisait froid et il pleuvait à torrent. Gomez venait de me tirer dessus avant de me dire de foutre le camp parce qu'il pensait qu'il me ralentissait. Je ne pensais pas qu'il aurait été capable de me tirer dessus, et pourtant, ce salaud l'avait fait, me disant que la prochaine balle se logerait dans ma tête, si je ne partais pas loin de lui. C'est donc ce que j'avais fait. Je l'avais abandonné alors qu'il était blessé et sans doute même mourant.

Mais cette nuit là, j'étais moi aussi blessée et nos vivres s'étant considérablement dissipés, j'avais faim et froid à cause de cette pluie qui ne cessait de tomber.

C'est là, après plusieurs kilomètres, que je tombais sur ce qui semblait être une petite ferme. J'avais décidé de m'y rendre, afin de pouvoir y passer la nuit, histoire de me reposer et de me réchauffer.

Une fois sur place, j'étais surprise de constater qu'il y avait de la lumière. C'est donc timidement que j'étais venue frapper à la porte, jusqu'à ce qu'un homme vienne m'ouvrir. Au départ, je ne l'avais pas reconnu tout de suite, la pluie brouillant ma vue, jusqu'à ce qu'il m'appelle Lieutenant et que je reconnaisse sa voix. Il s'agissait de Gavin Khal aka Duky.

FLASHBACK

– Lieutenant, dit-il, visiblement surpris. C'est bien vous.

– Major, réponds-je, abasourdie, le fixant droit dans les yeux.

Ce mec fait parti de mon unité. Et malgré son grade, il y a toujours eu du respect dans notre unité, même si être dirigé par une femme ne plaisait par forcément à certains d'entre eux.

– Ne restez pas dehors. Venez. Entrez, me faisant signe de le suivre à l'intérieur. 

– Merci, lui souriant faiblement.

Une fois à l'intérieur, il referme la porte derrière nous.

– Que faites vous par ici ? Je ne m'attendais pas à rencontrer quelqu'un dans ce coin. Encore moins quelqu'un de notre unité.

– C'est une longue histoire, dis-je, tenant ma blessure, là où a tiré Gomez.

– Vous êtes blessée ? remarque-t-il en s'approchant de moi. Laissez-moi voir, retirant mon manteau, avant de soulever la manche de mon tee-shirt. Et bas Lieutenant, on dirait que certaines habitudes de changent pas, me sourit-il poliment. Asseyez-vous. Je vais chercher ce qu'il faut pour soigner cette blessure.

– Merci Major.

– Gavin. Appelez moi Gavin, me sourit-il de nouveau, avant de s'éclipser.

Je prends donc place une chaise, non loin de la cheminée allumée, lorsqu'il arrive avec tout le nécessaire pour me soigner.

– Alors, reprend-il tout en prenant une chaise, se plaçant face à moi. Comment est-ce arrivé ? Quelqu'un vous en veut ?

– Gomez.

– Quoi, relève-t-il, surpris, commençant à me passer de l'alcool sur la plaie.

– Putain, grogné-je tout en serrant les dents.

– Désolé, frottant avec un coton, avant de se munir de fil et d'une aiguille. Alors Gomez vous a tiré dessus, se mettant à rire. Qui l'eut cru ? Je ne le pensais pas capable de faire un truc pareil.

– Et pourtant, soupiré-je, avant de me contracter au contact de l'aiguille dans ma chair.

– Je suis désolé.

– C'est pas grave. Faites ce que vous avez à faire et ne vous occupez pas de moi.

– Okay. Alors, dites m'en plus. Gomez, relevant ses yeux dans les miens. Pourquoi vous a-t-il a tiré dessus ?

– Il est salement blessé. Il pensait me ralentir. Je lui ai dit que je ne l'abandonnerai pas, mais il n'a rien voulu entendre. Il pensait être un poids et... Quand il a vu que je décamperai pas, il a sorti son arme et il a tiré. Je suis donc partie avant qu'il ne mette une autre menace à exécution.

– Je vois. Toujours égal à lui-même. Et maintenant, où est-il ?

– Je n'en sais rien. Je suppose qu'il est là où je l'ai laissé ou alors il est...  marquant une pause avant de poursuivre. Je préfère ne pas y penser.

– Écoutez, terminant ces derniers points de suture avant de poser un pansement sur la plaie. Si vous voulez, on pourrait aller vérifier demain s'il est toujours sur place. Je n'ai rien d'autre à faire de toute façon, et puis c'est mon pote. Qu'est-ce que vous en dites ?

– Oui, ça me paraît être une bonne idée, si on se fait pas tirer dessus avant, lui souris-je timidement.

– Oui, comme vous dites. Écoutez. Je n'ai pas grand chose ici, mais il y a une salle de bains à l'étage. Je peux vous faire chauffer de l'eau pour que vous puissiez faire un brin de toilette. Il y a des vêtements dans un placard de l'une des chambres. Allez vous changer avant d'attraper la mort, me souriant à son tour.

– Merci Gavin, me levant tout en posant ma main sur son épaule.

FIN FLASHBACK

Je me rappelle de notre première rencontre, enfin, première rencontre dans ce monde pourri. Il avait été gentil et courtois. Le lendemain, comme convenu, nous étions partis rejoindre Gomez, mais une fois sur place, à ma grande surprise, il n'était plus là et il ne semblait y avoir eu aucune trace de lutte. Il avait tout simplement disparu.

Avec Gavin, nous étions donc retournés à la ferme. Au départ, je ne devais rester qu'une seule nuit, mais le major avait insisté pour que je reste avec lui quelques temps, histoire de me remettre de ma blessure. Enfin ça, c'était sa version.

En effet, après plusieurs jours, je commençais à me sentir super bien. J'étais totalement guérie et je voulais donc reprendre ma route, mais Gavin faisait tout pour m'en dissuader. J'avais l'impression d'être devenue sa prisonnière. Son comportement avait changé à mon égard. Il n'était plus aussi gentil et courtois que cette nuit là. Au contraire. Il était froid. Calculateur et manipulateur. Je savais à partir de cet instant que si je ne faisais pas quelque chose pour me barrer de cette maison, j'y resterais bloquée.

Donc un soir, j'ai commencé à le faire boire, tout en l'accompagnant, du moins en faisant semblant de l'accompagner, jetant le liquide de mon verre dans la cheminée quand il avait le dos tourné. Après plusieurs verres, il était rond comme un ballon, j'avais feinté d'être fatiguée. J'étais donc monté à l'étage, regagnant la chambre qu'il m'avait si gentiment prêtée.

Il était venu à plusieurs reprises vérifier si je dormais et là encore, j'avais fais semblant, même quand j'avais senti son visage trop près du mien, son souffle sur ma nuque et son haleine remplie d'alcool parvenant jusqu'à mes narines.

Après ça, il avait quitté ma chambre et était partit lui aussi se coucher. Enfin, c'est ce que je pensais. Après m'être assurée qu'il dormait, j'étais descendue. J'avais attrapé mon sac à dos et pour le remplir de mes affaires, avant de me rendre à la cuisine pour prendre un couteau, histoire d'avoir de quoi me protéger en attendant de trouver mieux.

Je me rappelle qu'au moment de franchir la porte, j'avais senti une présence derrière moi. Sur le qui vive, je me retournais avant d'apercevoir Gavin, qui se tenait debout face à moi, une arme à la main. Je ne sais pas trop ce qu'il passait à partir de ce moment là, mais je savais que ma vie était en danger et que ce serait lui ou moi. Il s'était jeté sur moi d'une telle force, qu'il avait réussi à réveiller la douleur de ma blessure pourtant guérie. Nous nous étions battus comme des acharnés et au moment ou je croyais que tout était fini pour moi, je m'étais saisis du couteau de cuisine avant de lui entailler la joue puis de le lui planter dans le cœur. Suite à ça, je suis partie sans jamais me retourner. Il était impossible qu'il ait pu survivre à ça.

Gavin était le genre d'homme secret, manipulateur et fourbe. Je le savais déjà quand il était sous mes ordres, mais quand je l'avais revu pour la première fois après la chute de notre civilisation, j'avais vraiment l'impression qu'il avait changé et qu'il s'était racheté une conduite, mais pas du tout. Il était devenu dix fois pire. C'est la dernière fois que je l'avais vu. Quand je lui avais planté ce couteau dans la poitrine.

Perdue dans mes pensées, je suis surprise par un bruit. Je me cache donc derrière un arbre, quand discrètement, je jette un coup d'œil afin de voir ce qu'il en est. Il s'agit d'un rôdeur.

– Et merde, murmuré-je.

En effet, en partant comme une dingue et sans réfléchir, je me rends compte que je n'ai qu'un simple couteau pour me défendre. Ça devra faire l'affaire, je n'ai pas le choix de toute façon. Je décide alors de sortir de ma planque et me dirige directement vers ce cadavre ambulant puant, passant derrière lui, lui plantant ainsi mon couteau dans le haut crâne.

Il tombe à terre, lorsque je suis de nouveau surprise par une autre de ces choses provenant de ma droite. J'ai à peine le temps de le repousser, que je trébuche sur l'autre dégueulasse, déjà mort par terre. Je me retrouve à mon tour sur le sol, quand un autre rôdeur, surgit de derrière moi. À cet instant, je vois ma vie défiler comme un film en accéléré, sauf que c'est bien la réalité. Un des geeks se rue sur moi, essayant de me bouffer littéralement le visage. Je le repousse de toutes mes forces, avant de le faire basculer sur le côté, finissant à califourchon sur lui et de lui planter ma lame dans l'œil. Je me relève aussitôt pour me charger de leur troisième pote, quand soudain, j'entends des grognements. Beaucoup trop de grognements. Je tue donc avec rapidité le troisième rôdeur et regarde aux alentours avant de m'apercevoir que je suis complètement cernée par une douzaine de ces choses, si ce n'est plus.

Je suis mal barrée, pourtant, je n'ai pas d'autre choix que de survivre. Je me mets à courir pensant les semer, mais chaque fois que j'emprunte un chemin pour les éviter, je tombe à nouveau sur l'un d'entre eux. Après plusieurs kilomètres à courir et à me débattre, j'arrive en haut d'une falaise, avec en bas, un lac.

Deux choix s'offrent alors à moi à ce moment là. Soit je tue un à un ces enfoirés de revenants, prenant le risque de me faire mordre ou pire. Soit je décide de sauter, sans vraiment savoir si je survivrais à la chute.

Je connais cet endroit, j'y ai  déjà été. La chute ne me tuera pas, mais les cadavres qui sont susceptibles de se trouver dans la flotte, eux le pourraient. Je pose rapidement le pour et le contre, tentant de prendre une décision, quand je vois tous ces monstres s'approcher de moi avec leur gueule de travers. Des morceaux de dents en moins et des lambeaux de leur peau pendant de partout. Les grognements et claquements de dents insoutenables s'approchent de plus en plus de moi. Dangereusement de moi.

Je les fixe, me mets en position de défense, prête à me battre, lorsque d'autres de ces pourritures arrivent par les côtés. Plus ils s'approchent de moi, plus je recule et plus je me retrouve au bord du précipice. Je n'ai plus le choix et je le sais. Je vais devoir sauter.

Je regarde les rôdeurs puis ensuite le vide et de nouveau les rôdeurs, avant de me retourner, de prendre une grande inspiration et de sauter dans le vide.

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