Hey, salut, salut. Comment ça va aujourd'hui ? Je sais que vous étiez nombreux à attendre la suite de The whistler. La voici. J'espère que vous aurez toujours de plaisir à la lire que je prends du plaisir à la corriger pour la publier 😉 Je vous laisse donc entre les mains de Negan et Mila. N'oubliez pas de voter, et de partager vos impressions via les commentaires. J'aime toujours lire vos réactions auxquelles je réponds parce que j'adore échanger avec vous 😊🌸

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– Aide moi à la soulever Carol. Faut l'amener à l'infirmerie.

– D'accord, répond-elle, aidant Rick à soulever la jeune femme pour la porter.

– Carl, occupe toi du petit, okay.

– Ça marche, faisant ce que son père lui demande.

Une fois Mila dans les bras de Rick, il ne perd pas une seconde et la porte directement à Siddiq.

– Siddiq. On a besoin de toi, dit-il tout en déposant Mila sur un lit de fortune.

– Qu'est-ce qui s'est passé ?

– On n'en sait rien. On sait juste qu'elle était partie se livrer au chef des serpents. Puis elle est arrivée à Alexandria dans cet état.

– Okay, je vois, commençant à examiner la jeune femme. Je vais devoir vous demander de sortir, lance-t-il en fixant Rick et Carol.

– Tu es sûr ? Tu ne vas pas avoir besoin d'aide ?

– Non Carol. Ça ira. Merci.

Les deux amis quittent donc l'infirmerie afin de rejoindre la communauté. Ils évaluent les dégâts et leurs pertes. Par chance, leurs amis les plus proches n'ont pas été blessés, ou que très légèrement. Rick s'avance vers la foule et prend la parole.

– Écoutez. Je sais que vous êtes épuisés et que nous avons perdus pas mal de nos amis aujourd'hui. Mais sachez que nous avons en partie gagné. La plupart des serpents ont été tués. Quant aux autres, nous les avons constitué prisonniers. Ils ont été enfermés à la Colline.

– Qu'en est-il de leur chef ? demande l'un d'entre eux.

– On ne sait pas encore. Mais je vous promets qu'on finira par le retrouver et qu'il paiera pour tout ce qu'il a fait et tout ce qu'il nous a pris. Je vous donne ma parole. En attendant, rendez-vous utile. Occupez-vous des personnes blessées. Aidez-vous les uns les autres, marquant une pause avant de reprendre. Nous n'avons peut-être pas gagné la guerre, mais nous avons gagné une bataille. Une grande bataille. Alors même si certains d'entre vous pensent que ce n'est pas grand chose. Ne perdez pas espoir. On finira par s'en sortir, leur souriant amicalement. Chacun sait ce qu'il a à faire, alors au boulot.

Les gens de la communauté quittent la ruelle principale afin de se rendre utile comme le leur a demandé Rick, qui a retrouvé sa place de leader au sein du groupe. Quant à lui, il retourne auprès de Carol et de Daryl.

– Comment va-t-elle ? demande celui-ci.

– On n'en sait rien, Rick, répond Daryl. Le doc nous a demandé de lui foutre la paix le temps de s'occuper d'elle. C'est de ma faute, putain, grogne-t-il.

– Pourquoi tu dis ça ? s'interroge Carol, posant sa main sur son bras. Personne n'aurait pu prévoir ce qui allait se passer, alors...

– J'étais avec elle, lui coupant la parole.

– Comment ça ? poursuit Rick, les mains posées sur son bassin.

– Je l'ai trouvé en train de errer, prête à se faire bouffer par ces raclures de rôdeurs. Je l'ai aidé, puis je lui ai dit qu'on devait partir et qu'on devait s'en tenir au plan. Mais elle n'avait qu'une idée en tête putain ! Retrouver ce bâtard de Gavin et lui faire la peau. Je l'ai suivi. Au début. Ensuite, tout est devenu incontrôlable. Je lui ai dit qu'on devait se barrer vite fait d'ici avant de se faire buter, mais elle n'a pas voulu m'écouter. Alors je me suis barré parce que quoi que j'aurai pu dire ou faire, elle ne m'aurait jamais suivi.

– C'est pas de ta faute d'accord, le fixe Rick, posant une main sur son épaule. C'est Mila. Tu n'aurais jamais pu lui faire changer d'avis. Alors tu n'as pas à culpabiliser.

– Rick a raison tu sais. Quand cette fille a une idée en tête, elle s'y tient jusqu'au bout. Peu importe les conséquences que ça peut engendrer, lui souriant Carol.

– Ouais. Peut-être... dit-il, le regard coupable. Comment va le gosse ?

– Il va bien. Il est avec Carl, reprend Rick.

– Et comment va Carl ?

– Il... Il...

– Qu'est-ce qui se passe, s'inquiète son ami.

– Il  a été mordu Daryl. Carl a été mordu ?

– Merde, c'est pas vrai. Je suis désolé mec. Je ne voulais pas... ne trouvant plus les mots.

– Est ce que quelqu'un a vu Negan ? poursuit Rick, les larmes aux yeux, ne pouvant pas craquer maintenant.

– Non, répond Carol tout en le cherchant du regard.

– Et toi Daryl ?

– La dernière fois que je j'ai croisé, il était en train de défoncer du serpent à coup de batte.

– Cet enfoiré s'est barré ! haussant subitement Rick.

– Pourquoi il aurait fait ça ? Ça n'a pas de sens.

– J'en sais rien Carol. Va savoir ce qui peut se passer dans la tête de ce gars, soupire lourdement le leader.

– Tout doux d'accord, lance alors Negan, surgissant de derrière eux. Je ne me suis pas barré.

– On peut savoir où t'étais passé bordel ? s'énerve Rick, s'approchant furieusement de lui.

– J'avais quelque chose à récupérer.

– Et on peut savoir quoi ? le fusillant du regard.

– Il faut qu'on parle Rick. En privé, dit sérieusement Negan en plongeant son regard dans le sien.

Rick le toise un moment avant de lui faire signe de le suivre chez lui.

– Alors, qu'est ce qui se passe ?

– Tiens, sortant la mallette de son sac à dos qu'il a été récupérer après avoir suivi les instructions de Mila.

– Qu'est-ce que c'est ? demande-t-il en l'ouvrant, observant des fioles de sang.

– J'ai vu Carl se faire mordre pendant l'attaque. Si tu veux qu'il survive. Ne pose pas de question d'accord et sers toi de ça, fixant les fioles en question.

– Qu'est-ce que je suis censé en faire hein ?

– Est-ce que tu fais exprès d'être con ou c'est un don chez toi ? s'approchant de lui. Prend ces putains de fioles. Va voir le doc et demande lui de faire une transfusion à Carl.

– Qui me dit que t'es pas en train de me faire un autre de tes coups foireux ?

– Je ne te mens pas Rick, soulevant son tee-shirt pour lui montrer sa morsure guérie.

– C'est... Impossible... murmure-t-il en reculant d'un pas, manquant presque de tomber.

– Les heures de ton garçon sont comptées, Rick Grimes. Alors bouge toi le cul. Maintenant ! lui hurlant dessus afin de le secouer un peu.

Rick ne perd pas une seconde et va voir Siddiq. Celui-ci, étant toujours occupé, va chercher Carol et lui demande de le suivre. Il lui explique alors la situation, lui demandant de ne poser aucune question pour le moment. Tout ce qu'il attend d'elle, c'est qu'elle puisse transfuser l'une de ces fioles de sang à Carl, grâce au savoir et à l'expérience que Hershel lui a enseigné par le passé.

Carol, aimant beaucoup Carl, ne cherche pas à comprendre et fait ce que son ami lui demande.

Negan, quant à lui, se dirige vers l'infirmerie. Il entre dans la pièce sans se donner la peine de frapper, quand il voit Mila, allongée sur le lit, un bandage tout propre sur le thorax, alors que Siddiq est en train de refermer la blessure par balle de sa cuisse.

– Comment elle va doc ? demande-t-il tout en s'approchant doucement d'eux.

– Elle a plusieurs hématomes. Quelques os cassés, mais sa blessure au thorax et à la cuisse ne sont que superficielles.

– Alors pourquoi vous avez ce regard de chien battu sur la gueule ? le fixant droit dans les yeux, sa batte posée sur son épaule.

– Parce qu'en revanche, elle a reçu de nombreux coups à la tête. Je suis inquiet.

– Comment ça ? s'inquiète-t-il, le regard assombri par la colère.

– Elle a subi un énorme choc. Elle a un sévère traumatisme crânien. Je ne suis pas en mesure de savoir ce qui se passe à l'intérieur de sa tête tant qu'elle ne se réveillera pas. Si tant est qu'elle se réveille, lance-t-il en plongeant son regard dans le sien. Je suis désolé. J'ai fait ce que j'ai pu pour ses blessures visibles, mais pour ce qui se passe à l'intérieur, nous n'avons pas le choix que d'attendre qu'elle se réveille.

– Est-ce qu'elle va s'en sortir ?

– J'en sais rien.

– Vous êtes médecin ou pas ? s'impatiente-t-il tout en s'approchant dangereusement de lui.

– Oui, répond-il, le fixant droit dans les yeux sans se laisser démonter.

– Alors dites moi si elle va s'en sortir.

– Je viens de vous le dire. Je. N'en. Sais. Rien, articulant chaque mot tout en plongeant son regard dans le sien.

Negan l'observe un moment, sans dire un mot puis se saisit d'une chaise qu'il place près du lit de Mila pour s'installer à ses côtés. Il lui prend une main entre les siennes, posant son front dessus.

– T'as plutôt intérêt à t'en sortir Reed, souffle-t-il.

Le doc, quant à lui, décide qu'il est temps de quitter la pièce.

Ça fait maintenant quelques heures que Negan est auprès de Mila, à attendre patiemment qu'elle donne un signe de vie, ou qu'elle se réveille tout simplement. Mais il n'en est rien. Il est inquiet et perdu dans ses pensées lorsque Rick débarque accompagné de Zachari.

– Qu'est-ce qu'il fou là ? demande Negan tout en se levant brusquement, fixant le gamin avant de reporter son regard sur Rick.

– Il voulait voir sa mère.

– Il ne devrait pas être ici.

– C'est sa mère Negan, hausse légèrement Rick, le fixant droit dans les yeux.

Negan ne répond pas et fait un signe de la main comme pour dire, pourquoi je te parle puisque de toute façon tu n'en feras qu'à ta tête.

– On peut se parler ?

– Pas maintenant Grimes.

– Negan. Il faut vraiment qu'on parle.

– Je t'ai dit. Pas. Maintenant, répète-t-il, plongeant son regard dans le sien, avant de le reporter sur Mila et le petit qui est venu se blottir contre elle.

– Okay, s'apprêtant à partir. J'aimerais savoir une chose, reprend-il, se tournant vers lui. Le sang que tu m'as donné. Comment sais-tu qu'il va guérir mon fils ?

– Je le sais, c'est tout.

– Carl va mieux, c'est vrai. La fièvre est tombée. Je ne sais pas si je dois te remercier ou me méfier.

– Parce que pour une fois j'ai fait quelque chose d'altruisme, rit-il sournoisement.

– C'est exactement pour ça, riant à son tour tout en soupirant.

– Pense que ce que tu veux Shérif. J'en ai rien à battre de tes états d'âme.

– Il va quand même falloir qu'on parle. T'en as conscience.

– Ouais, j'en ai conscience, répond-il, la mâchoire crispée. Mais pas maintenant.

Rick l'observe un moment, lui fait un signe de tête entendu et quitte la pièce. Negan, lui, s'approche de Mila et du garçon.

Zac est allongé près de sa mère, sa tête posée au creux de son épaule, tenant sa main dans les siennes. Negan se surprend à avoir un léger sourire sur les lèvres en voyant ça, lorsqu'il prend la parole.

– T'inquiète pas gamin. Ta mère est forte. Elle s'en sortira.

– C'est pas elle qui m'inquiète. Mais le méchant monsieur.

– Quel méchant monsieur ? demande-t-il en s'approchant de lui.

Le petit se redresse dans le lit, s'assoit en tailleur, trifouillant ses doigts avant de plonger son regard dans celui de Negan.

– Gavin. Le méchant monsieur, c'est lui.

– Il ne vous fera plus jamais de mal à toi et à ta maman.

– C'est faux, entendent-ils dans un murmure.

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– Mila ? souffle Negan, surpris, avant de s'approcher d'elle. Hey, prenant sa main dans la sienne. Comment tu te sens ?

– Ça pourrait aller mieux, réponds-je en me redressant difficilement alors que je peine à ouvrir les yeux.

– Ne fait pas d'efforts inutiles d'accord, m'aide Negan à me relever alors que je peux lire de l'inquiétude dans son regard.

– Où est le doc ? J'ai affreusement mal à la tête. J'ai besoin qu'il me donne quelque chose, fronçant mes sourcils avant de réaliser que mon fils est près de moi. Hey, lui souriant timidement, avant de poser ma main sur sa joue. Comment ça va bonhomme ?

– Maman, se blottissant contre moi.

– Doucement petit, intervient Negan, haussant légèrement le ton après m'avoir vu grimacer quand il s'est blotti contre moi.

– Laisse Negan, serrant mon petit dans mes bras. C'est une bonne douleur, lui souriant faiblement, tout en laissant couler une larme le long de ma joue.

Je reste un moment comme ça, mon fils blotti contre moi, avant de me détacher de lui et de demander à Negan de le ramener auprès de Carl, Carol ou de Rick. J'ai besoin de repos, c'est vrai, mais je dois également parler à Negan.

Une fois revenu, il s'avance vers moi et s'assoit sur le rebord du lit, prenant l'une de mes mains dans la sienne, posant l'autre sur ma joue, la caressant délicatement, avant de me fixer intensément et de venir poser ses lèvres contre les miennes.

– Ne me refait plus jamais ça. Promets le moi, dit-il, me serrant dans ses bras, tout en embrassant ma nuque.

– Je suis désolée Negan, me détachant de lui. Je ne peux pas te promettre une telle chose, plongeant mon regard dans le sien. Ton taré de frangin est vivant. Il a réussi à s'en sortir, dis-je, mon regard rempli de haine alors que mes poings se serrent instantanément. Quant à ta femme... marquant une pause, serrant les dents avant de poursuivre. Elle... prenant une grande inspiration avant d'expirer. Elle m'a fait croire qu'elle avait tué Zachari. Tu n'imagines même pas ce que j'ai pu ressentir à cet instant. J'étais anéantie et complètement folle de rage après cette pétasse, continué-je en observant chaque mouvement et chaque regard de Negan. Tu aurais dû la tuer quand elle est venue te voir, ça aurait simplifié beaucoup de choses, affirmé-je, le fusillant du regard.

– Tu devrais te reposer, lance-t-il en se levant du lit, un air presque choqué sur le visage. Tu ne sais pas ce que tu dis.

En voyant sa réaction, je me mets à rire subitement.

– Je le savais. Tu es incapable de la tuer, c'est ça ?

– Dis pas n'importe quoi blondie, répond-il, me tournant le dos. T'as pris un putain de coup sur la tête. Tu délires.

– C'est vrai. J'ai bien failli crever dans cette explosion, mais je suis parfaitement lucide. Je le sais rien qu'en voyant ton comportement. Tu as pourtant tué pour moins que ça. Mais attention, il ne faut pas toucher à Lucille. J'aurai dû m'en douter puisque tu as appelé ta batte comme elle. Ça doit forcément signifier quelque chose.

– Je n'ai aucun compte à te rendre, s'énerve-t-il, me faisant de nouveau face. Alors fais pas chier.

– T'as raison, le fixant droit dans les yeux. Après tout, je ne suis personne pour toi. Juste un coup à tirer de temps et temps et ta poche de sang personnelle en cas de morsure, dis-je en sortant méchamment de mon lit, perdant l'équilibre une fois mes pieds posés sur le sol.

– On peut savoir ce que tu fous bordel ? demande-t-il, le regard noir en entendant mes dernières paroles.

– Tu ne peux pas tuer Lucille, je le sais. J'en déduis donc qu'il en sera de même pour ton frangin, m'habillant difficilement à cause de ma blessure au thorax qui me tire la peau et de ma cuisse qui me lance lorsque je marche. Je suppose alors que ce sera à moi de m'en charger, mettant mes pompes avant de reperdre l'équilibre.

– Hey ! hausse-t-il tout en courant vers moi.

– Lâche-moi Negan, ayant pu me rattraper sur le petit meuble m'évitant de tomber comme une buse. Je n'ai pas besoin de ton aide, le fixant droit dans les yeux. J'ai pas besoin de toi, me redressant avant de le pousser méchamment.

– Tu ne peux pas partir d'ici. Tu dois te reposer, Lieutenant ! Tu as subi un traumatisme Reed. Tu ne...

– La ferme ! le coupé-je méchamment tout en l'observant. Je ne veux pas t'entendre Negan. Tu n'as pas ton mot à dire. Tu sais, quand je suis partie me livrer, je l'ai fait avant tout pour sauver la vie de mon fils, alors que je n'étais même pas certaine qu'il était en vie. Après tout, je n'avais aucune preuve.

– Mais tu l'as fait quand même.

– Parce que c'est que font les parents Negan, haussant à mon tour le ton. Ils donneraient leur vie si ça pouvait permettre de sauver celle de leur gosse. Mais ça bien sur. Tu ne peux pas le comprendre parce que tu n'as jamais aimé personne, balancé-je, la mâchoire crispée et les poings serrés. Quand je t'ai écrit cette lettre. Je l'ai fait parce que sur le moment, je voulais que tu sois la personne qui s'occupe et prenne soin de mon fils, si jamais je m'en sortais pas. Parce que malgré ta carapace de connard, je sais qu'il se cache un homme bon et gentil en dessous, marquant une pause avant de reprendre. Je crois que je me suis trompée en fin de compte. Comme à chaque fois que j'ai cru déceler du bon en toi, tu as toujours tout fait pour me prouver que j'avais tort. Bas tu sais quoi. T'as gagné. J'abandonne. Je ne veux pas que tu sois cette personne pour mon fils. Je ne veux pas de toi dans ma vie non plus. Parce que si tu n'es pas capable de protéger Zachari, tout comme tu n'es pas capable de me protéger en faisant ce qu'il faut pour anéantir les personnes qui nous menacent. Alors... Tu n'es pas digne de nous, riant nerveusement, tout en soupirant lourdement. Je donnerai ma vie pour toi Negan, et je te rappelle l'avoir déjà fait d'ailleurs, quand tu m'as envoyé en mission de ravitaillement avec Dwight quand on s'est retrouvé coincé dans ces tunnels. Visiblement, ce n'est pas réciproque, alors va... Va rejoindre ta femme. Va rejoindre ton frère et formez votre parfaite petite famille. Après tout, vous ne pouvez que vous comprendre entre dégénérés...

– Ne va pas trop loin, Lieutenant, dit-il alors que son regard s'est assombri et que ses lèvres sont pincées par une colère qu'il tente probablement de contenir.

– Tu ne m'intimides plus Negan, et que je sois mal en point n'y changera rien, dis-je alors en m'approchant dangereusement de lui. Tu entends. Rien ne m'empêchera de te mettre une branlée si tu oses t'en prendre à moi, le fusillant du regard tout en le défiant. Tu sais le pire dans tout ça, rié-je nerveusement. C'est qu'à aucun moment, tu ne m'as contredit pour ta femme, lui souriant avec dédain. Il faut croire qu'une fois de plus, j'étais aveuglée par mes sentiments pour toi, plongeant mon regard dans le sien. Ça n'arrivera plus.

– Mila, soupire-t-il péniblement, la culpabilité ayant pris le dessus dans ses yeux.

– Plus jamais. Je m'en assurais... lui crachant ces mots entre mes mâchoires crispées avant de quitter la pièce sans jamais me retourner.