Sherry a cherché Negan partout sans le trouver, alors elle décide d'aller voir Dwight car lui saura probalement où il est.

Après cinq minutes de marche, elle le troue adossé contre un mur, une clope au bec.

– Dwight.

– Qu'est-ce que tu veux Sherry ?

– J'étais en train de faire visiter les lieux à la nouvelle, et comme l'a suggéré Negan, je suis partie à l'arrière. Au purgatoire, et là, il y a ces gars. Ils ont...  Ils sont... panique-t-elle, incapable de poursuivre.

– Hey ! hausse-t-il tout en jetant sa clope, l'attrapant par les bras et la secouant. Si tu commençais par te calmer et me dire ce qu'il s'est passé ? Où est blondie ?

– Il faut aller chercher Negan. Et vite.

– Il est occupé. Il a dit qu'il ne fallait pas le déranger.

– Même si sa petite protégée est en danger.

– Si j'étais toi, je ne m'inquiéterai pas pour elle. C'est une cogneuse, elle s'en sortira.

– Même face à Mack, le regarde-t-elle, interrogative.

– Quoi ? lance-t-il, relevant son visage, visiblement inquiet. Negan est dans sa pièce privée. La luxe comme il aime l'appeler. Tu sais ce que ça veut dire Sherry. Il va pas aimer si tu le déranges.

– Tant pis. Je suis prête à prendre ce risque, commençant à partir.

– Pourquoi tu fais ? la retenant par le bras. Pour Negan ? Sérieux ?

Je le fais pour blondie, crétin, retirant violemment son bras de son emprise.

– Okay. Dans ce cas, laisse-moi t'accompagner.

Ils marchent ensemble jusqu'à la pièce privée de Negan. Celle qui sert au leader d'assouvir ses désirs sexuels avec ses femmes. Tandis que Sherry a atteint la porte, Dwight lui, reste en retrait.

La jeune femme ne se donne pas la peine de frapper et entre directement, interrompant Negan, sans doute encore nu, allongé au pieu avec l'une de ses femmes qui est collée à lui, lui caressant le torse, tout en lui mordillant le lobe de l'oreille.

– Bordel Sherry ! hausse Negan après l'avoir aperçu. Qu'est-ce que je t'ai dit quand je suis dans cette pièce ?

– Je sais, je suis désolée mais la situation est urgente. On a un problème.

– Demande à Dwight ou à Simon de le régler.

– Je... Je ne peux pas, répond-elle tout en baissant son regard.

– Tu ne peux pas ! hausse-t-il davantage, se levant subitement, à poil, s'avançant jusqu'à elle.  Pourquoi ? lui attrapant fermement le bas du visage.

– C'est Mack, relevant son regard dans le sien.

– Qu'est-ce qu'il a encore faire ce gros taré ?

– Il nous a attaqué avec blondie. Il était accompagné de deux autres gars.

– Où est elle maintenant ?

– Probablement toujours avec Mack. Elle a prit ma défense pour que je puisse m'enfuir,  dit-elle, passant sa main sur sa joue encore douloureuse.

– Tu t'es enfuie ? la menace-t-il de son regard le plus noir, constatant ensuite la rougeur sur son visage. Qu'est-ce que je vais faire de toi ? la poussant violemment.

–  Je n'ai pas eu le choix... Je sais où la trouver.

– Très bien, se dirigeant vers la salle de bains.

Il prend cinq minutes pour se laver, s'habiller et enfin sortir de la salle d'eau. Il n'a jamais été aussi rapide.

– Toi, pointant la nana dans le plumard.  Tu dégages. Maintenant, lance-t-il, l'air menaçant.

Elle ne se fait pas prier, prend ses fringues et sort rapidement de la pièce.

– Quant à toi, amène moi à blondie, s'adressant à Sherry, tout en se saisissant de sa batte.

Ils sortent de la pièce et rejoignent Dwight qui n'est pas très loin.

– Dwight, suis nous. On a un problème à régler.

– D'accord, répond celui-ci, suivant Negan sans broncher.

– Essaie de joindre Simon et demande lui de retrouver Mack. Dis lui que ça urge.

Dwight acquiesce par un signe de tête et appelle Simon avec son talkie-walkie afin de lui expliquer la situation. Simon ne relève pas et se contente d'obéir, tandis que Di rejoint Negan et Sherry.

– Alors, où elle est Sherry ? demande Negan.

– C'est ici qu'on s'est fait agresser.

– Il y a du sang par ici, constate Dwight, parcourant les alentours et regardant le sol. On dirait que quelqu'un a été blessé. Les traces continuent jusqu'à ce conteneur, suivant les traces de sang jusqu'à celui-ci.

– Mieux vaut pour toi que tout le monde soit encore en vie là-dedans, menace silencieusement le leader, tout en s'approchant de Sherry, ses lèvres près de son oreille. Dwight, ouvre moi cette boîte.

– J'ai essayé, mais c'est fermé de l'intérieur.

– Bordel ! crie alors Negan, frappant la cage d'acier avec sa batte.

D'un coup, il s'approche de son acolyte, prend l'arme qui est accrochée à sa ceinture et tire plusieurs fois dans la porte du conteneur afin de faire sauter la serrure. Il rend ensuite son arme à Dwight tandis qu'il ouvre la porte.

Son regard s'assombrit instantanément quand il voit la scène qui s'offre à lui. Il y a ce gros con de Mack, mort, baignant dans sa pisse, tandis que Mila, elle, est allongée. Un couteau à ses côtés, non loin du cadavre, les fringues déchirées, baignant dans son sang, inconsciente. Il se précipite à l'intérieur pour s'occuper de la jeune femme.

Il prend instinctivement son pouls afin de vérifier qu'elle respire encore, ce qui est le cas, malgré qu'il soit faible et instable.

– Dwight. Amène ton cul ici.

– J'arrive, montant immédiatement dans le conteneur, s'approchant de Negan et de blondie.

– Occupe toi de cet enfoiré. Balance le dans le purgatoire.

– Il faut d'abord s'occuper d'elle. Elle a perdu beaucoup de sang, constatant amèrement l'état de Mila.

– Serais-tu en train de contester un de mes ordres ?

– Non, répond-il tout en baissant son regard. Bien sûr que non.

– Très bien, alors bouge ton petit cul de blanc pour me jeter cette merde hors d'ici. Je me charge d'elle.

Dwight ne se fait pas prier et bien malgré lui, il s'occupe de Mack alors que la seule personne qui le préoccupe et qui l'inquiète à cet instant, c'est sa petite emmerdeuse.

Negan passe une main sous le dos de Mila ainsi que l'autre derrière ses genoux afin de la porter dans ses bras pour l'amener jusqu'à l'infirmerie.

Ce n'est que trois minutes plus tard qu'il y arrive, hurlant le nom du doc pour qu'il lui vienne en aide.

– Doc ! Carson ! J'ai besoin de toi ! Maintenant, crie-t-il, tout en déposant délicatement Mila sur un lit.

– Qu'est-ce qui s'est passé ? s'approche le médecin.

– Mack. Ce bâtard lui a fait ça.

– Okay, prenant un ciseau afin de découper le peu de tissu qu'il reste sur le corps de Mila. Elle a perdu beaucoup de sang et continue d'en perdre. Ce n'est pas rassurant. Écoutez, si vous n'avez rien d'autre à faire, soit vous partez, soit vous m'aidez.

– Je ne bougerai pas d'ici. Dis-moi ce que je peux faire ?

– Mettez des gants, prenez les compresses sur la table près du lit et appuyez fortement sur la plaie de son abdomen, le temps que je m'occupe de sa cuisse.

Negan s'exécute sans rien dire. Il se contente de suivre les ordres du médecin.

– Ne crois surtout pas que je compatis pour cette chieuse.

– Je n'ai rien dis de tel.

– Je te vois venir à des kilomètres doc, lui souriant amèrement. Tu es tellement prévisible. Comme ton frère, continuant d'appuyer sur la plaie, lui souriant machinalement.

– Je vous le répète. Je n'ai pas de telles pensées. Tout ce qui m'importe, c'est de pouvoir sauver la vie de cette femme.

Tandis que le doc nettoie la plaie de la cuisse de Mila afin de la recoudre, celle-ci est prise de convulsions.

– Qu'est-ce qui se passe ? s'inquiète Negan, essayant tant bien que mal de rester appuyé sur la plaie.

– Lâchez là ! hausse alors le médecin. Maintenant. Elle convulse. Si vous la retenez, vous risquez d'aggraver son cas et de lui briser les os, alors reculez.

Negan s'exécute et recule, lâchant la pression alors que le sang continue de couler. Après plusieurs secondes à convulser, secondes qui ont paru être une éternité, la jeune femme se calme. Le docteur revient vite vers elle, prend son pouls et vérifie sa fièvre.

– On a pas de temps à perdre. Il faut agir vite. La fièvre monte beaucoup trop vite, si on ne stoppe pas cette hémorragie, elle risque d'y passer.

– Alors prie pour qu'elle s'en sorte toubib, sinon je ne donne pas cher de ta putain de peau, le menaçant furieusement.

– Je vais devoir vous demander de sortir maintenant si vous voulez que je puisse faire mon travail correctement. J'ai besoin de calme. S'il vous plaît.

– C'est toi le professionnel après tout, lui riant nerveusement au nez avant de quitter la pièce.

Une fois dehors, Negan appelle Dwight sur sa radio.

– Dwight, quand tu auras fini avec l'autre connard, amène toi à l'infirmerie.

– Okay. J'arrive, ayant déjà terminé sa mission.

Cinq minutes après, il retrouve Negan, adossé contre le mur de l'infirmerie, les vêtements tâchés de sang.

– Comment va-t-elle ? demande-t-il, impatient. 

– C'est mauvais, répond le leader, le regard plein de rage.

Il se tourne ensuite vers son acolyte, pose son front contre le sien avant de poursuivre.

– Je veux que tu restes ici et que tu veilles à ce que le doc fasse correctement son job. S'il a besoin d'une motivation, tu sais où se trouve sa fille. Alors, tâche d'être convainquant, se détachant de lui avant de lui mettre une tape sur la joue, lui riant au nez.

– Je ferais ce qu'il faut, ne détournant pas son regard du sien.

– Bien, regardant une dernière fois la porte de l'infirmerie avant de partir.

Dwight frappe à la porte avant de rentrer gentiment.

– Salut doc. Besoin d'aide ?

– Ce ne serait pas de refus, répond-il, les mains plongées dans l'abdomen de Mila. Mettez des gants et rejoignez-moi.

– Okay, prenant les gants avant de rejoindre le toubib. Qu'est-ce que je dois faire ?

– Essayez d'éponger au maximum le sang avec ces compresses, que je puisse voir d'où vient l'hémorragie.

– D'accord, prenant les compresses avant de les enfoncer délicatement dans le ventre de la jeune femme pour éponger le liquide rouge. Alors, c'est bon comme ça ?

– Il faut plus de compresses.

Dwight s'exécute, tandis que le doc tente de faire son travail.

– Ah ça y est, te voilà, lance-t-il, voyant l'artère iliaque extérieure sectionnée. Continuez d'éponger le temps que je clampe et que je répare l'artère.

– D'accord.

Le médecin réussit tant bien que mal à réparer l'artère puis la recoud. Il finit ensuite par refermer son abdomen, désinfectant ensuite sa peau avant d'y poser un pansement. Il s'attaque ensuite à sa cuisse qu'il n'a pas eu le temps de soigner à cause des convulsions qu'a eu Mila.

– Elle va s'en sortir doc ? demande Di, le fixant avec appréhension.

– Elle a perdu beaucoup de sang. Et sa fièvre continue de grimper. Les prochaines vingt-quatre heures seront décisives.

– Okay, lance-t-il, inquiet. Est-ce que je peux rester auprès elle ?

– Je n'y vois pas d'inconvénients. Je repasserai la voir de temps en temps pour vérifier ses constantes ainsi que sa fièvre.

– D'accord.

Le médecin sourit poliment à Dwight avant de partir. Il prend alors une chaise pour s'asseoir près de Mila.

Plusieurs heures se sont écoulées depuis la stabilisation de blondie. Le médecin est repassé deux fois, la fièvre a diminué et ses constantes semblent encourageantes pour la suite.

Tandis que Dwight veille toujours sur Mila, faisant quelques missions de temps à autre à la demande de son leader. Negan, quant à lui, vient d'avoir une discussion intéressante avec Sherry. Il sait qui sont les deux autres hommes qui ont accompagné Mack lors de ce guet-apens. Le trio infernal comme il aime les appeler, pas parce qu'ils se font respecter ou qu'ils font peur. C'est surtout parce que ce sont des abrutis finis, mais des abrutis qui ont les compétences nécessaires afin de subvenir aux besoins de Negan. C'est uniquement pour ça qu'il les laisse en vie.

Cependant, il a chargé Simon de les retrouver et de les placer en cellule afin de leur donner la punition qu'ils méritent. Il veut que ce soit Mila qui se charge d'eux, alors il les emprisonne jusqu'à ce que la jeune femme se réveille.

Trois jours se sont déjà écoulés, il fait déjà nuit. Chaque garde est à son poste de surveillance, même Dwight. Negan, lui, est resté éveillé jusqu'au milieu de la nuit, afin de pouvoir se rendre à l'infirmerie.

Une fois sur place, il ouvre la porte et se dirige vers la jeune femme, encore inconsciente, malgré la fièvre qui a disparu. Son corps a sûrement besoin de temps pour se remettre de ses blessures. Il faut dire qu'elle a prit de sacrés coups en très peu de temps.

Il est quasiment cinq heures du matin lorsque Mila commence à gesticuler, essayant d'ouvrir les paupières. Negan, qui s'est réfugié vers la fenêtre, l'entend et se retourne vers elle.

– Regardez qui vient de se réveiller, s'amuse-t-il, sourire aux lèvres.

– Qu'est-ce qui s'est passé ? Et pourquoi suis-je attachée ? demandé-je ttout en regardant mon poignet gauche, menotté aux barreaux du lit, croisant ensuite le regard de Negan.

Je tente de m'asseoir, mais une douleur au ventre m'en empêche.

– Si j'étais toi, je ferais pas ça. Ce serait dommage de gâcher le boulot du doc, s'approchant de moi. Faut dire qu'il t'a bien rafistolé, affirme-t-il, pointant sa batte vers mon ventre.

Soudain, des images me reviennent en tête. Le purgatoire. Les trois mecs tarés et Sherry.

– Sherry. Est ce qu'elle...

– T'inquiète pas blondie, me coupe-t-il. Elle va bien, grâce à toi apparemment, s'approchant un peu de plus de moi, sortant quelque chose de la poche de son jeans.

– Qu'est-ce que vous faites ?  me débattant, le voyant passer ses mains derrière ma nuque.

– Reste tranquille. Je ne vais rien te faire. J'ai récupéré ça pour toi, dit-il, posant mes plaques autour ma nuque avant de venir les attacher. Tu te sentiras moins à poil comme ça. Sans mauvais jeu de mots, m'embrassant ensuite le front avant de se mettre à rire.

– Merci, réussis-je à articuler, étonnée par son geste, portant ma main à mon cou. Je ne vois toujours pas celles de Gomez.

– Normal blondie, passant sa main dans son tee-shirt afin d'y sortir les plaques de mon ami. Elles sont bien au chaud avec moi.

– Jamais vous me les rendrez, pas vrai.

– Non. Et tu veux que je te dise pourquoi ? s'approchant de moi avant de me murmurer. J'attends des réponses et je veux savoir qui est ce Gomez. Ce qu'il représente pour toi.

– C'est...  C'était personne.

– Menteuse, me sourit-il, avant de se reculer. Écoute, le doc va repasser te voir d'ici quelques heures. Si tout est okay et que tu peux marcher, j'ai un petit cadeau pour toi. Tu vas voir, tu vas adorer, me souriant une nouvelle fois tout en me faisant un clin d'œil.

– Pourquoi je sens que ça n'annonce rien de bon.

– Au contraire blondie. Tu verras, ça va te plaire.

– Est-ce qu'ils sont morts ?

– De qui tu parles ?

– Des deux autres enfoirés qui se sont barrés comme des fillettes pendant que je luttais pour ma vie.

– Oh. Tu parles d'eux, me souriant de plus belle. Je disais avoir un cadeau pour toi. C'est d'eux dont je te parlais.

– Super, soufflé-je, la haine dans le regard. Appelez le doc qu'il me fasse sortir d'ici. J'ai deux mots à dire à ces salopards.

– Wow ! Blondie se rebelle. J'adore, toujours ce même sourire sur ses lèvres qui ne le quitte pas.

Je n'ose rien répondre parce que je ne veux surtout pas que Negan pense que je sois de son côté parce que j'ai envie de me venger de ces deux connards. Il n'en est rien, mais c'est vrai que je suis vraiment en colère, ça ne fait aucun doute, et tout ce que je souhaite à cet instant, c'est que ces hommes paient pour ce qu'ils m'ont fait subir, même si leur leader a fait le pire du travail.

– Au fait l'emmerdeuse. Dis-moi. C'est quoi ton nom. J'ai bien essayé de voir sur tes plaques mais on dirait que ton nom a été gratté comme pour l'effacer afin que l'on ne sache pas qui tu es. Alors dis-moi tout. C'est quoi ?

– Je ne le vous dirais jamais, réponds-je, sourire aux lèvres.

– Pourquoi ? demande-t-il, s'asseyant sur mon lit, près de moi, sa cuisse frôlant la mienne, celle qui est blessée.

J'ai un léger mouvement de recul en sentant son contact.

– Excuse-moi, je t'ai fais mal ? lance-t-il sur un ton sarcastique, avant d'appuyer fortement sur ma blessure. Excuse-moi, j'ai pas entendu. Tu disais ?  faisant signe de mimer qu'il est sourd.

– C'est bon ! hurlé-je. Arrêtez okay ! Mila... Je m'appelle Mila Reed.

–  Tu vois, c'était pas si compliqué, relâchant la pression, me souriant.

– Vous n'êtes qu'un salopard de dégénéré.

– Je le sais, cofnirme-t-il,me faisant de nouveau un clin d'œil avant de se lever. Mila donc... Sympa, me tournant le dos avant de quitter la pièce.

Une fois parti, je masse de ma main droite ma cuisse, essayant d'atténuer la douleur.

– Quel connard, soupiré-je.

Soudain, le médecin fait son entrée.

– Bonjour, me sourit-il poliment, constatant que je suis réveillée.

– Salut.

– Comment vous sentez vous ?demande-t-il, tout en prenant mon pouls.

– Je vais bien. Je crois. Combien de temps suis-je restée ici ?

– Un instant s'il vous plaît, regardant sa montre, continuant de prendre mon pouls. C'est bon, j'ai terminé. Votre pouls est régulier. Allongez-vous s'il vous plaît. Je dois vérifier vos blessures et changer les pansements.

– C'est vraiment nécessaire ? blasée.

– Si vous ne voulez pas choper une infection oui. Vous revenez de loin vous savez.

– C'est-à-dire ? m'allongeant sur le lit, soulevant le tee-shirt que je porte.

– Quand on vous a trouvé, vous aviez perdu beaucoup de sang. Une artère a été sectionnée et vous aviez chopé une vilaine fièvre. J'ai vraiment eu du mal à vous stabiliser. Si Dwight ne m'avait pas aidé, je ne pense pas que j'aurai réussi à vous sauver.

– Dwight ? répété-je, surprise. C'est lui qui m'a amené ici.

– Non.

– Qui est-ce alors ?

– Negan. C'est lui qui vous porté jusqu'à l'infirmerie.

Je suis surprise par les révélations du doc. Pourquoi Negan se serait-il soucié de moi ? Il aurait dû se réjouir d'être enfin débarrassé de moi et pourtant, c'est lui qui a prit le risque de passer pour un insoumis devant les sauveurs afin de me sauver la vie. Voilà qui frise le ridicule. Quant à Dwight, n'en parlons pas. Il a sans doute un plan derrière la tête pour me venir en aide, il ne doit pas faire ça gratuitement. Peut-être se dit-il qu'en m'aidant, il pourra sans doute récupérer Sherry parce qu'il aura accompli un acte de bravoure. C'est à n'y rien comprendre.

– Vous cicatrisez plutôt bien, reprend le médecin. C'est bon signe. Il n'y aucune infection mais j'aimerai que vous preniez ces médicaments pendant quelques jours encore, me tendant une petite boîte orange.

– Qu'est-ce que c'est ? prenant les pilules qu'il me tend.

– Ce sont des antibiotiques. D'habitude, je ne les donne pas aux patients mais je sens que vous êtes différente des gens d'ici.

– Ce qui veut dire, l'interrogé-je tout en me redressant.

– Vous n'êtes pas Negan et j'apprécie ça.

– Je ne le serais jamais. Croyez-moi. Je préfère mourir plutôt que de le subir.

– Je vois, me sourit-il, amusé par ma réponse.

– Vous n'avez pas répondu à ma question doc.

– Laquelle ?

– Depuis combien de temps suis-je là ?

– Ça fait trois jours. Vous êtes restée inconsciente pendant trois jours. Mais rassurez vous, vous allez mieux maintenant, me libérant des menottes qui me retiennent prisonnière.

– Qu'est-ce que vous faites ? surprise par son geste.

– Vous n'êtes pas un animal et puis dans votre état, je sais que vous n'irez pas très loin. Il y a des vêtements propres sur la chaise ainsi que des chaussures. Vous trouverez une cabine de douche, au fond à droite. Ce n'est pas du luxe mais vous pourrez faire votre brin de toilette. Dès que vous serez prête, Negan veut vous voir.

– Génial, soupiré-je avant de sortir difficilement du lit. Ça tire un peu, dis-je en me tenant le bas du ventre.

– C'est normal. Ne vous inquiétez pas, d'ici quelques jours, vous ne sentirez plus rien.

– J'espère bien parce que je ne compte pas rester moisir ici. Mais avant, j'ai quelques comptes à régler, affirmé-je avant de me diriger vers la douche.

Une fois lavée et habillée, je sors de l'infirmerie.

– Te voilà enfin.

– Di. Pourquoi ça ne me surprend pas ? me tenant au mur, pour ne pas m'écrouler.

– Est-ce que tout va bien ?

– À ton avis ? réponds-je sur un ton sarcastique. Deux connards m'ont mis la raclée de ma vie tandis que leur chef voulait me violer et me tuer. Alors selon toi, comment je vais ! haussé-je, contractant mon abdomen qui me fit mal.

– Ouais. Madame est toujours aussi chiante à ce que je vois. Pas de doute, tu vas bien, lance-t-il, venant se placer à mes côtés pour me soutenir et m'aider à marcher.

– J'ai pas besoin de ton aide ! essayant de me débattre. Combien de fois devrais-je te le dire pour que ça finisse par rentrer ? T'es lourd.

– T'es vraiment chiante blondie. Laisse-moi t'aider et fais pas chier, okay. J'en ai ras le cul de tes caprices de diva. Alors, maintenant tu la fermes et t'obéis. Compris, ordonne-t-il, le regard déterminé.

C'est la première fois que Dwight me parle de la sorte et je dois bien admettre qu'il a su me remettre à ma place, même si je n'ai pas apprécié. Je suis odieuse avec lui alors qu'il essaie d'être sympa, et moi, je suis toujours en train de le pourrir. C'est donc en silence que je me laisse faire et le suis jusqu'à l'appartement de Negan.

– Allez, plus que quelques mètres blondie.

– Mila.

– Quoi, fait-il, s'arrêtant brusquement, visiblement surpris.

– Je m'appelle Mila. Autant te le dire maintenant puisque ce ne sera plus un secret dans peu de temps.

– Je vois.

Nous arrivons devant la porte de Negan, Dwight va pour frapper lorsque je l'interromps.

– Attend. S'il te plaît.

– Qu'est-ce qu'il y a encore ? soupire-t-il d'exaspération.  Negan n'aime pas à attendre.

– Je sais. Écoute, dis-je, mal à l'aise. Je n'ai pas tous les détails mais je sais que si je suis encore en vie, c'est aussi grâce à toi alors. Merci Dwight. Vraiment, lui souriant timidement.

Il ne me dit rien, se contente de me regarder, hochant la tête, comme pour me dire, de rien, mais trop fier de lui pour me le dire avec des mots. Il reporte ensuite son attention sur la porte et cogne dessus avant que nous soyons invités à rentrer, tandis que je suis toujours appuyée sur Di.

– Mais regardez qui voilà ! s'exclamant fièrement le leader. Mila qui marche. Fantastique, rigole-t-il tout en tapant dans ses mains. C'est bon Dwight. Tu peux nous laisser maintenant, lance-t-il, assis derrière sa table tel un prince, toujours sa batte dans les mains.

– Ça va aller ? me murmure Di, se tournant face à moi.

– C'est bon. Merci, me relâchant doucement, tandis que je me tiens à la chaise face à moi.

Dwight referme la porte derrière lui, tandis que je suis face à Negan, me tenant sur le dossier de la chaise.

– Sois pas timide. Approche, dit-il, me faisant signe de venir alors qu'il sait pertinemment que je n'y arriverai pas.

Je prends donc une grande inspiration, tente de prendre sur moi afin de canaliser ma douleur. Je lâche ensuite doucement la chaise, me tenant droite et m'avance jusqu'à lui.

– Qu'est-ce que vous me voulez ? demandé-je, me tenant à côté de lui, toujours aussi droite.

– Regarde-toi. On dirait que rien ne t'arrête quand il s'agit de moi. Continue comme ça et tous les deux, on va finir par s'apprécier, s'amuse-t-il, le regard pleins de malice. 

– Ça n'arrivera jamais. Vous le savez aussi bien que moi alors fini les bavardages inutiles et dites-moi où est mon cadeau ?

– Tu vas droit au but. J'aime ça, se levant, prenant sa batte avec lui. Suis-moi blondie, me souriant juste pour le plaisir de se foutre de moi.

C'est d'un pas non assuré que je le suis. Après avoir traversé plusieurs couloirs, Simon et Dwight nous rejoignent jusqu'aux cellules où sont gardés captifs les deux complices de ce gros Mack. Ce taré de dégénéré.

Une fois leur cellule ouverte, ils se tiennent face à nous, nus qui plus est et ligotés par de solides liens à en juger par les traces sur leurs poignets. Ils ne font plus les malins. Dwight et Simon ont à leur charge un homme chacun. J'avoue que l'idée de maltraiter un être humain de la sorte ne me plait pas vraiment, mais peut-on encore parler d'hommes après ce que leur leader a fait avec leur complicité et sans doute leur participation ? Je ne peux pas laisser passer ça.

Nous marchons en silence jusqu'à nous rendre au purgatoire. Je ne suis pas très à l'aise avec cette idée car même si ces hommes méritent d'être punis, ils ne méritent pas une telle sentence comparé à Mack. Après tout, ils ne m'ont pas atteint, psychologiquement en tout cas, car ils s'en sont quand même pris à moi physiquement.

– À genoux les tapettes, leur ordonne Negan, les pointant de sa batte.

Tandis que l'homme de Dwight s'incline de suite, celui de Simon montre de la résistance, alors le moustachu n'hésite pas à lui montrer les bonnes manières en le forçant à s'agenouiller, lui assénant un violent coup derrière la nuque avec son arme.

– Ils sont tout à toi, me fixe Negan, sourire aux lèvres avant de me donner sa batte.

– Quoi ? surprise, plaquant Lucille contre moi. Il est hors de question que je massacre ces hommes comme vous le faites.

– Ils s'en sont pris à toi. Tu connais la sentence.

– C'est la votre. Pas la mienne, affirmé-je, inquiète de ce qui va suivre.

– Tu es sûre de ne pas vouloir prendre Lucille ? me sourit-il de nouveau, comme pour me tester.

– Je ne vais pas massacrer ces gars même s'ils le méritent, les fixant tour à tour.

– Okay, dit-il, laissant subitement tomber sa batte sur le sol.

– Qu'est-ce que vous faites ? demandé-je, dans l'incompréhension la plus totale.

– Blondie. Blondie. Quand vas-tu comprendre qu'ici c'est moi qui fixe les règles, soupire-t-il avant de rire. Détachez les, ordonne-t-il à Dwight et Simon.

Simon n'hésite pas une seule seconde pour couper les liens de l'homme avec son couteau, tandis que Dwight, lui, reste perplexe face à la situation, me lançant un regard d'inquiétude. Je peux lire dans son regard qu'il est vraiment inquiet de ce qui peut arriver. Je comprends à cet instant que ce sera ces salopards ou moi.

– Qu'est-ce que tu comptes faire Negan ? se risque Di tout en coupant à son tour, les liens de son prisonnier.

– Tu vas adorer Dwight, lui souriant avec vice. Écoutez les tafioles, s'approchant des deux hommes. Les règles sont simples, se mettant à leur hauteur. Vous voyez la jolie blonde derrière, ricane-t-il tout en me lançant un coup d'œil. Elle n'a vraiment pas apprécié ce que vous et votre ami lui avez fait. Elle est vraiment remontée, mais vous avez du bol. Aujourd'hui, je suis dans un bon jour, se relevant, faisant signe aux deux gars de faire pareil. Je vous laisse une chance de vous défendre, jetant un coup d'œil sur sa batte toujours sur le sol. De vous trois, il n'en restera qu'un. Avouez, on va bien se marrer.

– Quoi ! Vous êtes malade ! haussé-je, énervée, alors que mon abdomen me tire encore.

– Autant lui mettre une balle dans la tête maintenant, répond Dwight, pointant son flingue dans ma direction.

– Hey ! Qu'est-ce que tu fous ? hurlé-je de plus en plus énervée, pointant du doigt Di.

– Wow. Regardez ça. C'est qu'elle pourrait mordre. On commence à peine à s'éclater, rit Negan, content de la situation. Range ton arme Dwight, reprenant son sérieux, le regardant menaçant.

– Elle n'a aucune chance dans son état.

– Depuis quand ça t'intéresse ? l'interroge-t-il, tout en s'approchant dangereusement de son acolyte. Ho. Laisse-moi deviner. Elle t'a tapé dans l'œil, c'est ça. Mais oui, c'est ça petit salopard. Oh merde. Elle te plaît vraiment petit pervers, insiste-t-il face à son silence, lui souriant au visage.

– Ça n'a rien à voir, répond celui-ci avant de me fixer. Tu l'as dis toi même. Elle peut nous être utile.

– C'est vrai, poursuit le leader, reprenant sa place initiale. Mais pour ça, j'ai besoin de savoir ce qu'elle vaut. Même dans les pires situations et dans un état tel que le sien maintenant. 

– Je ne vous ferais pas ce plaisir et vous le savez très bien, croisant mes bras contre ma poitrine.

– Ne sois pas si sûre de toi blondie, s'approchant de moi avant de me murmurer. Dès que j'aurai donné le feu vert, ces bâtards n'hésiteront pas à te sauter dessus pour te massacrer, riant ensuite au creux de mon oreille.

– Très bien. Puisque c'est comme ça. Parfait, serrant les dents.

– Dwight. Qu'est-ce qui se passe ? intervient soudainement Sherry.

– Sherry, soupire celui-ci. Encore une lubie de Negan. Tu ne devrais pas rester, tu ne vas pas aimer ce qui va suivre.

– Qu'est-ce qu'ils font là ? fixant les deux prisonniers. Et blondie. Elle ne devrait pas être à l'infirmerie. Dwight ! insistant face à son silence.

Mais celui-ci ne trouve pas les mots pour lui répondre quand Negan reprend.

– Tout le monde est prêt ? Parce que le spectacle va bientôt commencer. Alors éclatez-vous, nous souriant avec perversité.

Alors que je fixe les deux hommes, ils se jettent d'une rapidité sur la batte de Negan. Le prisonnier de Simon a été plus rapide et vient de donner un violent coup sur le crâne de son comparse, qui tombe aussitôt à terre sous la fureur du coup. L'attaquant se rapproche de lui et continue de l'asséner de coups jusqu'à ce que sa tête explose telle une pastèque recevant un coup de massue. Il se tourne ensuite vers moi, un sourire démoniaque sur les lèvres.

– À nous deux pétasse.

Je me mets en position défensive et attends qu'il lance le premier coup, ce qu'il fait rapidement. Je mets alors mon bras en défense devant moi, me prenant un coup de batte. La douleur n'est pas si terrible mais une fois de plus, je suis blessée, mais surtout, fatiguée et épuisée par toutes ces conneries. J'en ai marre. Je me baisse pour ramasser du sable sur le sol et le jette ensuite au visage du prisonnier, visant ses yeux. Il est aveuglé, il gémit comme une petite fille. J'en profite pour lui donner un coup de poing au visage, faisant tomber Lucille par terre. Je m'en saisis par le barbelé et donna un coup de manche dans le bide de ce branleur.

Il se relève immédiatement, prêt à me sauter de nouveau dessus.

– Arrête ! crié-je. Je ne veux pas te tuer.

– Qui te dit que c'est moi qui va mourir aujourd'hui. Parce que tu es celle qui tient la batte, c'est ça, s'avançant dangereusement de moi.

– Tu l'auras voulu, jetant la batte le plus loin possible de nous. Viens. Je t'attends, lancé-je, sourire aux lèvres.

– Cette nana a vraiment du mordant, souffle Simon.

– À qui le dis tu. Elle a une sacré paire de couilles, poursuit Negan.

Le prisonnier se jette de nouveau sur moi. Il me met un coup de poing au visage, puis un autre. Je perds clairement le contrôle et il en profite pour me faire tomber à terre, continuant de me massacrer de coups de poing, tandis que j'essaie de me protéger du mieux que je peux.

– Tu as la tête dure pétasse. Dommage qu'il en a pas été de même pour ton ami...

En entendant cela, je le fixe droit dans les yeux, alors que je lis dans son regard de la satisfaction.

– Qu'est-ce que tu viens de dire ?

Puis l'homme s'arrête de me frapper, approche sa bouche près de mon oreille pour venir me murmurer : 

– Ton pote Gomez. Il n'était pas dans ce bois par hasard.

En entendant cela, mon sang ne fait qu'un tour. La colère, la haine et la rage prennent le dessus sur ma personnalité. Je le pousse violemment avant de lui donner un bon crochet du droit. Il tombe presque à terre lorsque je le charge de nouveau, l'attrapant par la nuque, lui donnant un violent coup de genoux dans le bide. Puis un second. Je peux l'entendre gémir mais à cet instant, j'en ai plus rien à faire. Il va payer pour tous ses péchés.

D'un coup, sans que je ne m'en rende compte, il me donne un violent coup sur ma cuisse blessée, ce qui me fait tomber instantanément par terre. J'essaie alors de m'éloigner de lui pour pouvoir me relever, mais il m'attrape par la cheville, me retourne furieusement sur le dos avant de me donner de nombreux coups de poing sur le visage. Il passe ensuite ses mains autour de ma nuque et commence à serrer, de plus en plus fort.

Quand soudain, je revois l'image de mon ami. De Gomez, et je me souveins de ce qu'il n'arrêtait pas de me dire : le monde à besoin de toi Mila Reed. Me remémorant ça, je passe violemment mes mains entre celles du prisonnier, afin de lui attraper les pouces, les serrant dans mes mains jusqu'à ce que j'entende ses os se briser. Il se met à crier et à m'insulter. Je lui donne un coup de poing dans le bide avant de le relever, tant bien que mal, puis je finis par lui donner un coup de genoux dans les parties intimes. Il s'écroule à terre. J'en profite et l'attrape furieusement par les cheveux, afin de le tirer sur le sol jusqu'à Lucille.

– Allez blondie. Ça devient vraiment intéressant, pouffe Negan, réellement amusé comme un gosse.

Sauf qu'à cet instant, je ne me soucie pas de lui. Tout ce que je veux, c'est des réponses et je finirai par les avoir.

Une fois la batte en main, et l'autre taré dans l'autre, je le tire avec moi jusqu'à l'amener au grillage du purgatoire.

– Attend, qu'est-ce que tu fais ? demande ce connard, m'observant tout en se relevant, paniqué.

– Tu vas me dire tout ce que je veux savoir ou je ne donne pas cher de ta peau, le menacé-je, fixant le grillage remplis de rôdeurs avant de reporter mon regard sur lui.

– Tu n'oserais pas. Tu n'es pas un monstre.

– Tu ne sais pas qui je suis, affirmé-je, les dents serrées, pointant la batte sur son torse pour le faire reculer jusqu'à la grille.

– Je t'en prie. Fais pas ça, dit-il alors qu'il se met à pleurer.

- Sérieux. Tu vas chialer comme un bébé après tout ce que t'as fait.

D'un coup, il se met à rire et me fixe droit dans les yeux avant de me balancer :

– Tu ne sauras rien pétasse parce que je ne te dirais rien. La seule chose que je regretterai, c'est de ne pas t'avoir sauté moi-même, me rit-il au nez.

Grosse erreur de sa part, il vient de prononcer ses dernières paroles. En entendant cela, sans réfléchir, je le pousse méchamment contre le grillage du purgatoire et le plaque avec la batte. Il se fait attraper par les rôdeurs et l'un d'eux lui mord le bras. Il hurle comme une fillette. Je décide alors de le laisser souffrir un peu, le regardant droit dans les yeux tout en souriant avant d'abréger ses souffrances. Je m'approche donc de lui, tenant fermement Lucille entre mes mains et lui murmure :

– Ça, c'est pour Gomez, lui crachant dessus, avant de lui fracasser férocement le crâne avec la batte de Negan.

Je frappe à plusieurs reprises jusqu'à ce sa tête soit raplatie. Je me dirige ensuite vers Negan, partagée entre une sentiment de colère et d'amertume. 

– Voilà. Satisfait, lui dis-je, tout en plaquant avec rage sa batte ensanglantée contre son torse avant de m'éloigner de lui, attendant qu'on me remette encellule.