Guerre imminente.
Après avoir lui la lettre de Mila, Negan ne perd pas une seconde et part rejoindre Dwight afin de lui expliquer la situation. Une fois avec lui, il lui raconte toute l'histoire.
– Elle a fait quoi ? lance Dwight, abasourdi par la situation.
– Il fallait s'y attendre little Dwight. Tu sais très bien qu'elle ne reste jamais bien longtemps en place. Et là, il y a beaucoup plus en jeu que les fois précédentes.
– Ouais, c'est clair. Blondie est maman. Qui l'eut cru, rit-il nerveusement.
– Écoute. Réunis le plus d'hommes possibles. Va voir les ouvriers et expose leur la situation.
– Comment ça ?
– Dis leur que Mila a été se livrer aux serpents en échange de leur vie, plongeant son regard dans le sien. Ils ont besoin d'une motivation.
– Pourquoi ils m'écouteraient ? Pourquoi ils voudraient se battre pour Mila ?
– Parce que justement. C'est Mila.
– Okay. Je m'en occupe.
– Bien. Il nous reste un peu plus de vingt-quatre heures. Passé ce délai. Il... marquant une pause, fronçant les sourcils.
– On va la sortir de là Negan, le rassure Di, posant sa main sur son épaule. Tu verras. Elle s'en sortira.
– Ouais. Fais ce que t'as à faire d'accord.
– Compris.
Negan, quant à lui, contacte Rick et Maggie afin de leur expliquer la situation. Une fois que c'est fait, il rejoint Di et son armée, car oui, Dwight est arrivé avec les ouvriers qu'il n'a même pas eu besoin de convaincre. Une fois tous présents, le leader leur explique quel est le plan. Il leur dit de se préparer et de s'équiper parce qu'ils partent tous pour Alexandria, étant donné que c'est le lieu de rendez-vous pour faire un point avec les autres groupes, mais aussi parce que c'est l'endroit le plus proche de l'ancien repaire des sauveurs.
Ils ne perdent pas une seconde, prennent des armes, des munitions, chargent les véhicules et camions, puis se rendent à Alexandria.
Une fois arrivés, Rick leur ouvre le portail. Negan va directement le saluer et lui demande de réunir tout le monde afin de leur parler. Une fois toutes les communautés réunies, Negan s'apprête à prendre la parole, alors qu'il est en tout bonnement incapable. Il est là, planté comme un imbécile, ne pouvant parler, aucun mot de pouvant sortir de sa bouche, trop préoccupé par la situation. Alors, Rick, observant son malaise, décide de prendre la parole à s aplace.
– Vous savez tous pourquoi vous êtes ici. Depuis quelque temps, un groupe qui se fait appeler les serpents a décidé de nous faire la peau. On vous a demandé de vous réunir aujourd'hui, parce que ça y est. Nous y sommes. La guerre a commencé. Gavin. Leur chef a posé un ultimatum à une personne que nous connaissons tous. Mila Reed. Vous savez tous qui elle est et ce qu'elle a fait pour nos communautés alors qu'elle ne nous connaissait même pas. Elle a sauvé la vie de beaucoup d'entre vous, notamment celle de mes enfants, dit-il tout en lançant un regard vers son fils. Aujourd'hui, cette pourriture détient une personne importante aux yeux de Mila. Il lui a prit quelqu'un de cher et il lui a dit qu'il l'épargnerait uniquement si elle se rendait et c'est qu'elle a fait. Elle est partie il y a quelques heures, et à l'heure ou je vous parle, elle est sans doute entre les mains de cet enfoiré.
– Écoutez, poursuit Maggie. Je sais bien qu'on a eu nos différends par le passé et qu'il y a eu beaucoup de souffrance et de morts. On en a conscience. Mais aujourd'hui, les choses ont changé. Vous avez pu le constater par vous-même. Je ne vous demande pas de pardonner les faits de Negan, ceux de Rick ou même les miens. Aujourd'hui, on est là pour se battre pour la même cause. Anéantir les serpents et sauver Mila, affirme-t-elle, fixant droit dans les yeux le peuple qui se tenait face à elle.
– Elle a raison, intervient Negan. J'ai commis des erreurs, un tas d'erreur même et je vous ai pris quelque chose que je ne pourrais jamais vous rendre, jetant un coup d'œil dans la direction de Maggie en disant cela. Je ne vous demande pas de me pardonner. Je ne suis pas là pour pour ça et je sais que je ne mérite pas votre pardon. Je suis ici pour tuer Gavin, anéantir les serpents et récupérer le Lieutenant. Car comme vous, aujourd'hui on m'a prit quelque chose et je n'abandonnerai pas sans me battre et pouvoir ramener Reed parmi nous. Nous sommes en guerre et certains d'entre vous ont peur, c'est normal. Les serpents sont beaucoup plus nombreux que nous, mais nous, nous avons l'avantage.
– Negan a raison, surenchérit Dwight. La planque de Gavin est l'ancien repaire des sauveurs. On connaît cet endroit dans ces moindres recoins. On connaît chaque centimètre carré de cette foutue bâtisse, et ça. Cet enfoiré de Gavin l'ignore, car il ignore qu'il s'agit de notre ancien lieu de survie. Nous avons donc l'avantage par rapport à ça. On peut les vaincre si on y met tous du notre. Ceux qui ne veulent pas se battre, n'oubliez pas que Mila Reed l'a fait pour vous alors que vous n'étiez rien pour elle. Vous n'étiez personne.
Rick expose ensuite les derniers détails du plan d'attaque, avec les tâches que chacun doit accomplir. Une fois qu'il a terminé, Negan demande à lui parler ainsi qu'à Maggie.
– Qu'est-ce qu'il y a Negan ?
– Maggie. Mila m'a écrit une lettre avant de partir en m'expliquant les raisons de son départ. Elle m'a donné des indications, et tous les trois, on va devoir faire un détour avant de se rendre chez ces enfoirés.
– Qu'est-ce que tu veux dire ? demande Rick, les mains posées sur son bassin.
– Mila m'a donné le plan de la baraque en ruine ainsi que les codes de sécurité pour accéder à certaines pièces.
– Qu'est-ce qu'il y a là-bas ?
– Ça, mon cher Rick, tu vas adorer. Il y a des armes, des munitions et des putains d'explosif. On doit passer les récupérer afin d'être équipé au maximum et de faire le plus de dégât possible.
– Okay. On ira tous les trois, avec Daryl, conclut Maggie.
Après cette discussion, chacun des membres de la communauté s'équipe, quand d'autres restent sur place, notamment les enfants et les femmes les plus fragiles, et quelques hommes dignes de confiance et suffisamment forts pour les protéger en cas de danger. Michonne a elle aussi, décidé de rester sur place afin de veiller sur Carl et Judith, car elle ne veut prendre aucun risque en cas d'attaque surprise. Que ce soit par les serpents ou les rôdeurs.
– Bien, lance Rick. Tout le monde sait ce qu'il a à faire, alors ne perdons pas de temps. Il nous reste un peu moins de vingt heures. Alors on se bouge.
Chaque équipe constituée monte dans un véhicule, à raison de quatre ou cinq personnes, selon le modèle des véhicules.
Rick monte avec Maggie, Negan et Daryl. Personne ne dit un mot et la route se fait dans le silence le plus complet jusqu'à ce qu'ils arrivent à la baraque. Ils descendent du véhicule qu'ils ont garé non loin et font le reste du chemin à pied. Une fois la maison dans leur champ de vision, ils constatent qu'elle est envahie par les rôdeurs.
– Merde. Ça va pas nous faciliter la tâche, lance Maggie.
– Il s'agit de Mila. C'est pas ces merdes qui vont m'impressionner, affirme Negan, sourire aux lèvres, avant de partir attaquer
– C'est pas vrai, soupire Rick, le suivant avec sa machette.
Les deux hommes fracassent le plus de rôdeurs possible, l'un avec sa machette, l'autre avec sa batte. À eux deux, ils s'en sortent plutôt bien, mais d'autres de ces charognes arrivent de tous les côtés, alors Maggie et Daryl viennent leur prêter main forte.
Les quatre protagonistes sont maintenant encerclés, ils se défendent du mieux qu'ils le peuvent, pour enfin venir à bout de ces choses. Ils sont recouvert de sang, ils sont essoufflés, mais ils ont fini par nettoyer l'endroit.
Ils rentrent donc dans la baraque avant de refermer la porte derrière eux et de la bloquer avec un meuble qui traîne dans l'entrée.
– Alors, c'est ou ?
– Juste là Rick, répond Negan, en pointant son regard en direction du tableau avec les fleurs noires.
Il se dirige dessus et le décroche du mur pour le retourner. Il y trouve alors une enveloppe collée au dos, avec à l'intérieur, une note et une clé.
– Putain, cette nana me surprendra toujours, lance-t-il, un timide sourire sur les lèvres.
Il déplie la note et voit un plan à suivre avec des instructions.
– Il y a un truc que je pige pas, poursuit Daryl. Pourquoi elle t'aurait dit où trouver tout ça ? Je veux dire, tu lui a jamais fais de cadeaux à cette gonzesse et là, elle est sur le point de crever et...
– Hey ! le coupe-t-il en tout en haussant le ton. Elle va s'en sortir d'accord, le fusillant du regard.
– Calmez-vous tous les deux, intervient Rick. On n'est pas là pour se battre. Alors relax les gars. Negan, montre moi le plan.
Negan le lui donne sans broncher. Puis après l'avoir longuement examiné tous ensemble, ils descendent dans les sous sol afin de récupérer ce qu'il leur faut.
En effet, Mila, du temps qu'elle habitait dans cette baraque a fait quelques aménagements afin d'établir un plan de secours si une chose comme aujourd'hui devait se produire. C'était en quelque sorte son assurance vie et elle avait eu des semaines pour la préparer. En effet, elle avait cassé des murs pour y faire d'autres pièces secrètes et d'autres choses en tout genre afin de protéger ses arrières. Elle connaissait les méthodes de Gavin, elle savait donc où trouver des armes, des explosifs et tout le nécessaire pour se préparer à une guerre éventuelle. Elle avait tout pris à cet enfoiré de Gavin sans qu'il ne soupçonne jamais quoi que ce soit et avait tout planqué ici, dans les endroits qu'elle avait elle même conçu.
Une fois devant la porte, Negan l'ouvre et tous les quatre restent sans voix.
– Bordel de merde. Regardez-moi ça putain, s'avance Negan.
– T'avais raison Negan. Mila est surprenante, surenchérit Rick, observant tous le matériel mis à leur disposition. Prenez tout ce que tout ce que pourrez, après on dégage.
– Non, le coupe Maggie. Si on veut gagner cette guerre, alors on prend tout.
– Moi, ça me va, poursuit Daryl tout en commençant à prendre les armes. J'en ai plein le cul de ces bâtards, il est temps que ça s'arrête, continuant de se charger en munitions.
Après avoir prit toutes les armes à leur disposition, ainsi que des munitions qu'ils ont entreposé dans leur sac, ils voient un genre de coffre face à eux. Negan sort les instructions de sa poche, avant de s'avancer vers le coffre, de rentrer le code et de l'ouvrir.
– Putain. Reed, murmure-t-il, voyant une toute petite valise transparente contenant des fioles de sang, ainsi que des explosifs dans le fond du coffre.
Sans hésiter et avant que quelqu'un ne le voit, il attrape cette valise et la cache à l'intérieur de son sac.
– Qu'est-ce que t'as trouvé ? s'approche Rick, suspicieux, ce qui surprend Negan qui devient anxieux.
– Ça mon pote, serrant fermement son sac afin de cacher la petite mallette. Ce sont des explosifs. De quoi faire un joli feu d'artifice et de faire exploser la gueule de mon taré de frangin, commençant à les prendre précautionneusement, un sourire narquois sur les lèvres. Mila m'a dit de faire attention avec ça, parce qu'ils sont assez anciens. Faudrait pas que ça nous pète à la tronche, un sourire sur les lèvres.
– Okay. Prenons les tous et foutons le camp d'ici. On a tout ce qu'il faut pour nous défendre et mener à bien cette guerre, le fixant droit dans les yeux.
– J'espère que t'as raison.
– Negan, le fixant de nouveau. Mila a sauvé la vie de mes enfants alors je promets de lui rendre la pareille. Elle s'en sortira.
Negan ne répond que par un signe de tête puis termine de charger son sac avant de quitter la maison.
Ils s'apprêtent à charger la bagnole, mais lorsque Rick ouvre le coffre, une pointe de colère commence à l'envahir.
– Carl ! Bon dieu ! Mais qu'est-ce que tu fais ici ? demande-t-il en l'aidant à sortir du coffre.
– Salut papa.
– Regardez qui voilà, s'approcha Negan. Carlito, ça va mon pote, un sourire narquois sur les lèvres.
– C'est pas le moment Negan, lance Rick, agacé. Toi, viens par ici, s'éloignant tous deux de la voiture tandis que les autres chargent le coffre avec les armes. Alors, je t'écoute.
– Je n'allais pas rester sans rien faire alors que Gavin détient Mila.
– C'est trop dangereux Carl. Il risque d'y avoir des pertes, t'en es conscient.
– Je le sais. Mais je ne l'abandonnerai pas. Elle ne la pas fait elle, quand on s'est retrouvé coincé dans les bois avec les serpents. Au contraire. Elle s'est sacrifiée pour moi.
– Okay. Tu peux nous accompagner, mais si ça devient compliqué, ou trop dangereux, je veux que tu rejoignes Michonne et Judith à Alexandria. Est-ce que tu m'as compris ? posant sa main sur son épaule. Carl ? plongeant son regard dans le sien.
– Compris papa.
– Bien. File t'installer alors, lui faisant signe de rejoindre la bagnole.
Une fois les armes dans le coffre, ils s'apprêtent à partir, quand Negan les interrompt.
– Attendez. J'ai oublié quelque chose. Je reviens.
Negan part à la baraque, muni de son sac à dos et va remettre la valise dans le coffre, dont lui seul a le code et la clé pour ouvrir cette foutue mallette. Il ressort de la maison, un sourire triomphal sur les lèvres
– Je ne pouvais pas partir sans elle quand même, dit-il, amusé, levant sa batte fièrement, un sourire narquois sur les lèvres.
– C'est pas vrai, soupire Rick, agacé, avant de monter dans la voiture. Allez, on bouge.
Une fois installés dans le véhicule, ils partent à l'ancien repaire des sauveurs.
🧟♂️🧟♂️🧟♂️
Cela fait des heures que je marche, il fait froid cette nuit et les rôdeurs sont de plus en plus nombreux. Je n'ai ni l'envie, ni la force de me battre car je dois garder mon énergie pour ce qui m'attend. Alors, quand je suis tombée sur un petit groupe de cadavres puants, je les ai tués un à un, avant de me servir de l'un d'eux, de le briser et l'ouvrir littéralement en deux, afin de me recouvrir entièrement de son sang, de ses boyaux et de sa puanteur, me faisant passer pour l'une des leurs. L'avantage, c'est que je peux aussi m'en mettre sur la peau étant donné mon incroyable immunité. Sans réfléchir, je badigeonne mon visage de ce mélange plus que dégueulasse et dont l'odeur me retourne littéralement les tripes, tout en évitant, malgré tout, ma bouche, mes yeux et mes oreilles. Ne sait on jamais après tout.
Une fois devant l'ancien repaire des sauveurs, je me dirige directement vers l'entrepôt.
– Gavin, commncé-je à huler. Je suis là. Alors montre toi espèce d'enfoiré ! Montre ta sale gueule de dégénéré.
– Reed, lance-t-il sourire aux lèvres, se pointant comme une fleur. Est-ce vraiment une façon de traiter les gens qui vous accueillent ? s'avançant vers moi. Merde. Regarde toi. Si tu n'avais pas parlé, je t'aurais pris pour l'un d'eux putain.
– Ferme-là. Où est Zachari ?
– Zachari, c'est vrai. Très malin ce gamin. Il doit tenir ça de sa mère. En revanche, il a les yeux de son père. Oh... feintant un air désolé. C'est vrai. Tu ne te souviens pas de lui non plus.
– Je veux voir mon fils, commençant à lever ton tout en serrant mes poings. Maintenant !
– Attend, surgit alors Lucille.
– Qu'est-ce que tu fous là putain ?
– Gavin. Elle peut pas voir le gamin dans cet état. Elle doit prendre une douche avant.
– Occupe toi d'elle alors.
– Ce sera avec plaisir. Allez viens par là la blondasse, me menaçant d'un flingue.
Elle m'amène prendre une douche et me refile des vêtements propres. Une fois lavée et habillée, je sors de la salle d'eau, car il ne s'agit pas d'une salle de bains, non. Il s'agit plutôt de douches communes comme il y en a dans les anciens camps de prisonniers du temps de la guerre.
Lucille m'attrape fermement par le bras et m'amène ensuite dans une pièce close avant de me jeter violemment sur le sol.
– Bouge pas et ne tente pas de t'échapper, sinon je tuerai ton gamin.
– Va le chercher, lui ordonné-je tout en la fusillant du regard.
Elle me sourit amèrement et part, me laissant seule plusieurs minutes. Minutes qui m'ont paru être une éternité avant de revenir accompagnée d'un petit garçon, blond, au yeux marrons.
Je le regarde, les yeux embués et totalement submergée par l'émotion. Je m'approche doucement, le pas non assuré.
– Zachari ? C'est bien toi.
Le petit me fixe un moment, puis me sourit chaleureusement.
– Maman ! crie-t-il en courant vers moi avant de se jeter dans mes bras, me serrant fort, sa tête enfouie dans mon cou, tandis que je l'enlace contre moi, pleurant toutes les larmes de mon corps, savourant chaque seconde de nos retrouvailles.
– C'est vraiment toi. Mon bébé. T'es en vie, resserrant mon étreinte autour de lui.
– Allez, ça suffit maintenant, poursuit Lucille, m'arrachant mon fils des bras.
– Maman ! Maman !
– Zachari. Lâche la pétasse, sinon je...
– Tu feras quoi ? me coupant la parole, tout en braquant son flingue sur mon garçon. Tu ne feras rien du tout. Tu n'as aucun pouvoir ici, Mila Reed.
– Okay, mes mains en avant tout en reculant d'un pas. Je veux parler à Gavin. Maintenant, la fusillant du regard.
– Jamais il ne...
– On peut savoir ce qui se passe ici ? intervient méchamment Gavin qui vient de nous rejoindre " Laisse nous tu veux, s'adressant à Lucille. Prend le petit avec toi. Maintenant, la menaçant du regard.
– Bien, les dents serrées. Comme tu voudras, soupire-t-elle, agacée, avant de disparaître avec mon fils.
– Qu'est-ce que tu veux, Lieutenant ? demande-t-il en s'approchant dangereusement de moi.
– Tu m'as donné un délai pour me rendre avec tes exigences. Ma vie contre celle de mon fils. Je suis là. Mais on sait tous les deux que ce temps marque mon arrêt de mort, pas vrai ?
– Toujours aussi maline toi putain, me souriant machinalement, avec toujours autant de sournoiserie. Qu'est-ce que tu veux ?
– Accorde moi plus de temps. Laisse moi passer mes dernières heures avec mon fils et après tu n'auras qu'à faire ce que tu dois faire. Tu dois me donner ta parole que tu épargneras Zachari, m'approchant dangereusement de lui, plongeant mon regard dans le sien.
– Même si je te donnais ma parole, qui te dit que je la respecterai sachant que je finirai par te crever Reed.
– Tu le feras et tu veux que je dise pourquoi espèce d'enfoiré, le fusillant du regard.
– Pourquoi ? m'attrapant fermement par la gorge avant de venir me plaquer contre le mur.
– Parce que si t'avais voulu tuer Zachari, tu l'aurais déjà fait.
–Okay, me relâchant subitement. Je vais te laisser passer tes dernières heures avec ton fils. Mais si tu tentes quoi que ce soit Lieutenant, m'attrapant méchamment le bras. Je le tuerai sous tes yeux, afin que tu puisses assister, impuissante, à toute la scène. Je le torturai lentement et lui ferais ce que je t'ai fait subir, mais en y mettant plus de volonté et...
– La ferme ! lui coupant méchamment la parole tout en lui criant dessus. Tu as fait ce qu'il fallait pour que je me tienne tranquille. Alors inutile de me faire tout un résumé macabre sur tes intentions. Ce ne sera pas nécessaire.
– Bien. Lieutenant, plaquant furieusement ses lèvres sur les miennes, tout en maintenant violemment le bas de mon visage. Il te reste dix-sept heures, Reed. Alors profite, me riant au nez avant de quitter la pièce.
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