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Gomez

Je n'ai plus la notion du temps. Je me suis endormie, c'est sûr, mais combien de temps, je n'en ai pas la moindre idée. À en juger par le peu de lumière que j'aperçois à travers le dessous de la porte, soit j'ai dormi très peu ou au contraire, toute une journée. Si ce n'est plus. Je ne saurais le dire avec exactitude.

C'est péniblement que je me relève, mon épaule me lançant toujours un peu. Je prends appui sur le mur avant d'étirer mes jambes et mes bras, du moins j'essaie, tant bien que mal.

Je fais ensuite les cents pas dans ma cellule, histoire de ne pas devenir guimauve. Il faut que je bouge. Je commence à sautiller sur place puis je me mets à faire des petites foulées, quasi collée contre le mur, ma main posée dessus histoire de ne pas me prendre un coin en pleine face. J'ai déjà assez subi comme ça.

Je continue mes exercices, quand soudain, j'entends un bruit de clé que l'on tourne dans la serrure de la porte. Une fois ouverte, une lumière presque aveuglante m'éblouit les yeux, que je protège en plaçant mes mains devant. Il s'agit de Negan.

– Alors blondie. Ça va ? T'es à ton aise là dedans ?  dit-il en rigolant.

– C'est toujours mieux que d'être avec vous, lui souriant amèrement, croisant mes bras sous ma poitrine.

– T'es toujours ronchon comme ça ou c'est juste avec moi ? lance-t-il sur un ton sarcastique, tout en faisant un clin d'œil.

– La réponse n'est pas difficile à savoir, réponds-je, le fixant droit dans les yeux.

Alors que je me recule, lui s'avance vers moi. Un large sourire sur les lèvres.

Il est différent des autres jours. Il est rasé de près, portant uniquement un tee-shirt blanc et un jeans noir. Toujours sa Lucille avec lui.

– Lucille n'en a pas assez de vous ? arquant un sourcil.

Il se met à rire sous ma remarque.

– Ne t'inquiète pas ma jolie. Elle adore ma compagnie, affirme-t-il, jetant un coup d'œil à son bébé. Elle et moi, c'est une grande histoire d'amour.

– Un amour tordu et malsain.

– Wow. Tu ne serais pas jalouse ? s'approchant un peu plus de moi, me coinçant ainsi contre le mur.

– Merde. Fais-chier, soupiré-je, me retrouvant double prisonnière dans ma propre cellule.

– Ne sois pas grossière, me fixe-t-il intensément, posant une main sur le mur, près de mon visage.

– Qu'est-ce que vous me voulez ? Et où sont passées les plaques que vous portiez au cou ? demandé-je, constatant qu'elles ont disparu.

– Tu es très observatrice dis-moi, approchant son visage du mien. Tes plaques sont chez moi, se rapprochant encore plus près pour venir me murmurer : i tu les veux, tu n'as qu'à aller les récupérer.

– Je dois bien admettre que vous êtes très fort. Mais... me rapprochant à mon tour près de son oreille pour lui dire : Jamais, je ne vous suivrais. Ni aujourd'hui. Ni demain. Jamais, lâché-je, les dents serrées, me reculant ensuite.

– Je vois, reculant, surpris mais toujours avec ce même sourire malaisant collé aux lèvres. J'espère que ta nouvelle maison te plaît parce que t'es pas prête d'en sortir.

– Ne vous inquiétez pas pour moi. Je suis à mon aise ici, le regardant méchamment.

– Tant mieux, sourit-il, avant de s'avancer vers la sortie, prêt à fermer la porte.

Je le regarde s'en aller. Je prie surtout intérieurement pour qu'il s'en aille, quand subitement, il s'arrête, me regarde avec un sourire sur les lèvres avant de reprendre la parole.

– Ces plaques. Celles que tu chéris tant. Je les ai rendu à son propriétaire.

– Quoi, soufflé-je, choquée, avant de courir vers la porte. 

Malheureusement, je me heurte brutalement à celle-ci,  Negan l'ayant déjà refermée alors qu'il rigole comme le sombre abruti qu'il est.

– Tu aurais dû me suivre Mila. Tu aurais dû, hurle-t-il, tout en s'éloignant.

– Je vais te tuer ! crié-je à mon tour, le tutoyant naturellement. Je jure que je te vais te tuer Negan !

– Crie tant que tu veux. Jure tant que tu peux l'emmerdeuse. Tant que je serais là, tu n'auras jamais le contrôle ni le pouvoir de me faire quoi que ce soit, riant de plus belle avant de quitter les couloirs des cellules.

– Reviens ici ! tambourinant violemment des poings contre la porte. Ramène-toi ici sale raclure ! continuant de frapper jusqu'à m'épuiser et me faire mal aux mains.

Force est de constater qu'il ne reviendra pas, je me retourne, dos face à la porte, me laissant glisser par terre. Laissant couler une larme le long de ma joue. Larme que je n'ai pas vu venir.

Gomez ne peut pas être en vie. C'est impossible. Negan essaie sans doute de me détruire psychologiquement comme il n'y arrive pas physiquement. Il emploie tous les moyens à sa disposition pour pouvoir me briser. Et il est sur le point d'y arriver. Pourtant, je dois en avoir le cœur net. Je dois savoir si Gomez est encore en vie. Ce qui est tout bonnement impossible.

Cette nuit-là, il était blessé et pouvait à peine marcher. Je l'avais aidé et soutenu tant que je l'avais pu, mais il avait fini par abandonner. Il m'avait dit le laisser pour que je puisse partir de mon côté car soit disant, il me ralentissait. Sauf qu'un soldat n'abandonne pas ses hommes et je n'allais certainement pas le laisser dehors, gravement blessé, à la merci de tous les tarés qu'il pouvait rencontrer, mais aussi à la merci des rôdeurs. Il en était hors de question. Il avait été sous mes ordres fut un temps, mais il était avant tout mon ami. Mon meilleur ami.

Malheureusement, cette nuit là, tout ne s'était pas déroulé comme je l'espérais, et c'est uniquement lorsque Gomez braqua son arme sur moi que je compris.

FLASHBACK :

– Stop ! Mila ! crie Gomez avant de s'écrouler par terre. Arrête. Je n'irais pas plus loin. Tu vois bien que je suis un poids. Je ne vais pas m'en sortir.

– Tu vas t'en sortir Gomez, okay, m'approchant de lui, posant une main sur son visage. Tu es plus fort que ça. On a été entraîné pour ce genre de situations. Alors bats-toi ! hurlant à mon tour. Je t'en prie, laissant couler des larmes le long de ma joue. Ne m'abandonne pas.

– T'as raison,  me sourit-il faiblement.

Je lui tourne le dos et m'apprête ensuite à le sortir de ce bordel, mais au moment où je l'aide à se relever, il pointe son flingue sur moi.

– Qu'est-ce que tu fais ? Qu'est-ce qui te prends ? demandé-je, surprise, levant mes mains par réflexe.

– Tire-toi Mila. Casse-toi ou je tire, le ton menaçant, me tenant en joue.

– Tu ne feras pas ça. Pas après tout ce qu'on a traversé. Gomez. S'il te plaît. Pose ton arme, le fixant droit dans les yeux, baissant lentement mes mains.

– Est-ce un ordre, Lieutenant ? lance-t-il, un sourire amer sur le visage.

– Bien sûr que non, mais si c'est le seul moyen pour que tu lâches ce putain de flingue, alors oui. C'est un ordre, soldat.

– Dommage que les règles et la hiérarchie de ce monde ne s'appliquent plus, soupire-t-il avant d'enlever le cran de sûreté de son arme.

– Gomez, la voix tremblante. Je t'en prie. Fais pas ça, tentant de prendre discrètement mon arme accrochée derrière mon jeans dans ma ceinture.

–Je ferais pas ça si j'étais toi, hausse-t-il, m'ayant grillée. Tu sais que même blessé, je serais toujours plus rapide que toi avec un flingue entre les mains. Alors, fais pas ça et barre toi Mila !

– Non ! crié-je, sur un ton sec et autoritaire.

– Comme tu voudras. Je t'avais pourtant prévenu, me tirant dessus, venant de me blesser au bras.

Je pousse un cri sous la douleur de la balle qui est venue me percuter. Je tombe à terre et c'est difficilement que je parviens à me relever, fixant Gomez, totalement désorientée et choquée.

– Casse toi d'ici, où la prochaine ira directement se loger dans ta tête.

Je ne sais pas quoi lui répondre. Je ne comprends pas pourquoi il tient tant à me voir partir.

– Un Lieutenant n'abandonne pas ses hommes, dis-je tout en mon bras blessé, laissant couler une larme le long de ma joue.

– Tu n'es plus mon Lieutenant ! Tout ça s'est terminé quand le monde est parti en vrille. Ne m'oblige pas à tirer Mila, me tenant toujours en joue, prêt à tirer une seconde fois. Va-t'en. S'il te plaît, pars, répète-t-il sur un ton beaucoup plus calme.

Je le regarde, m'approche doucement de lui, craintive, afin de récupérer mes affaires. Je me mets ensuite à sa hauteur et le serre de toutes mes forces dans mes bras, avant de partir et de ne jamais me retourner.

FIN DU FLASHBACK

Je me souviens encore de cette nuit comme si c'était hier. Il n'a pas pu survivre à ses blessures, c'est impossible. Elles étaient beaucoup trop graves et il avait déjà perdu trop de sang.

Tout tourne dans ma tête, je ne me sens pas très bien. Negan est vraiment sur le point de me faire perdre pied.

Le choc de cette annonce ou fausse annonce, comment savoir, me fatigue moralement, je décide donc de me reposer. Que puis-je faire d'autre de toute façon ? 

Profondément endormie, je me réveille lorsque je sens qu'on me bouscule..

– Hey la belle au bois dormant. Réveille-toi, dit une voix que je reconnais aisément. Allez. Bouge, me secoue-t-il pour que je me lève.

– Dwight ?  frottant les yeux. Qu'est-ce que tu me veux ?

– Je t'ai apporté de l'eau, me tendant une bouteille.

- Merci, l'attrapant avant d'en boire quelques gorgées. Pourquoi es-tu ici ? Qu'est-ce qu'il se passe ? 

– Tu avais raison, lance-t-il sans réfléchir alors qu'il me fixe droit dans les yeux, avant de me tendre sa main pour m'aider à me lever.

– J'ai besoin que tu sois un peu plus précis Di, prenant la main qu'il me tend.

– À propos de Sherry, me relâchant uen fois debout. Elle n'est plus la femme que j'ai épousé. Elle est complètement à la merci de Negan, rit-il nerveusement. Le pire dans tout ça, c'est qu'elle est consentante et d'accord avec ses principes.

– Comment puis-je savoir si tu joues franc jeu avec moi ? m'inquiété-je, lui redonnant sa bouteille d'eau.

– Pourquoi je te mentirais ? me fixant l'air sérieux.

– Je sais pas moi Dwight, commençant à faire les cents pas dans la pièce. Sans doute parce que tu m'as violenté à plusieurs reprises. Sans parler du fait que tu n'arrêtes pas de pointer une arme sur ma putain de tête ! haussé-je tout en m'approchant de lui.

– Baisse d'un ton blondie, plaquant violemment sa main contre ma bouche après avoir balancer la bouteille d'eau par terre.

Je le fixe à mon tour, retirant férocement sa main.

– Qu'est-ce qui t'arrive aujourd'hui ? T'as été promu ? m'interrogé-je, restant sur mes gardes.

– Dis pas n'importe quoi blondie.

– Alors c'est quoi cet intérêt soudain ?

– Je te l'ai déjà expliqué.

– Pas en détail visiblement. Je me demande toujours quand est-ce que tu me poignarderas dans le dos. Je te fais pas confiance Dwight. 

– Je comprends tout à fait ta réaction. Le contraire m'aurait étonné étant donné ton caractère.

– Mon caractère ? croisant mes bras sous ma poitrine.

– Disons que t'es pas le genre de femme à te laisser marcher sur les pieds.

– Ouais. Tu peux le dire. Alors quoi. On oublie tout et on devient les meilleurs amis du monde et ce sera nous contre le monde entier. Contre Negan, lui rié-je au nez. Me fait pas rire et arrête de me faire perdre mon temps tu veux.

– T'es vraiment une forte tête, tu le sais ça, m'attrapant fermement le poignet.

– Lâche-moi, ordonné-je, d'un ton menaçant. Tu veux que je te dise, ne reviens pas ici si tu n'as rien de concret pour moi.

– Tu sais très bien que je ne peux pas te donner ce que tu veux.

– Rectification. Tu ne veux pas me donner ce que je veux. C'est là toute la différence, baissant ma tête, avant de m'éloigner de lui.

Quand soudain, un bruit nous interrompt. Sherry se tient debout dans l'embrasure de la porte.

– Merde, c'est pas vrai, soupire Dwight, avant de sortir en furie, oubliant de refermer la porte derrière lui.

Par réflexe, je le suis. Il se met à courir après Sherry afin de la rattraper. Celle-ci s'est enfuie, sans doute pour aller répéter toute notre conversation à Negan. Elle emprunte un escalier. Heureusement, Dwight réussit à la rattraper de justesse avant qu'elle n'atteigne la porte de sortie et la saisit méchamment par le bras, venant la plaquer violemment contre le mur, avant de lui mettre un couteau sous la gorge.

– Je t'en prie Dwight. Lâche-moi.

– Dwight ! le fixant, ne sachant pas ce qu'il compte faire.

– Retourne dans ta cellule, m'ordonne-t-il, en me jetant un regard froid. Ça ne te concerne pas. Pourquoi je devrais te laisser partir Sherry ? Hein ! Elle m'a déjà trahi une fois, ensuite elle t'a trahi blondie. Qu'est-ce qui m'empêche de la tuer, là maintenant. Donne-moi une seule bonne raison.

– Je pourrais lui donner ce qu'elle veut, intervient Sherry, me lançant un regard en biais.

– Laisse là partir, montant progressivement les marches pour atteindre Di.

– Je suis désolé, mais je ne peux pas faire ça.

– T'as raison Dwight. Fais ce que tu sais faire de mieux. Comporte toi comme un lâche. N'est-ce pas ce que tu es après tout ? Tu m'as abandonné aux mains de Negan et aujourd'hui, tu t'étonnes que je te méprise, lâche Sherry tout en l'observant avec haine.

– Tu sais très bien que j'ai tout fait pour te récupérer et regarde ce que ça m'a valu, pointant du doigt les marques de brûlure sur son visage. Alors ne me dis pas que j'ai rien tenté okay ! Faut croire qu'on a fait une erreur...

– En effet. Au moins j'en tirerai une satisfaction, lui souriant avec rancœur.

– Ferme là Sherry, reprends-je, lui lançant un regard de haine.

– Pourquoi je ferais ça la petite protégée de Negan ? La pétasse sortie tout droit de nulle part.

– T'es jalouse, l'observe Dwight avec dégoût.

– Pas toi, Dwight ? Tu ne te demandes pas ce que cette nana a de si particulier pour que Negan la laisse vivre après tout ce qu'elle a osé lui faire. J'étais une reine avant qu'elle ne débarque ici. Elle a gâché ma vie ici ! hausse-t-elle sans mesurer le poids de ses paroles.

– Quoi ? soufflé-je, surprise par ses propos. T'es complètement folle ma pauvre fille, serrant les poings, la haine commençant à me submerger.

– T'as qu'à te dire ça blon-die, insiste-t-elle sur chaque syllabe. Tout ce que je constate, c'est que depuis que t'es là, il n'a d'yeux que pour toi, soupire-t-elle d'exaspération.

– Tu t'entends parler Sherry ? Comment la femme que j'ai épousé peut-être aussi aveugle ? Ça me dépasse, resserrant son étreinte sur elle.

– Je ne suis pas aveugle Dwight. Pour la première fois, je sais ce qu'aimer signifie vraiment, lui crachant au visage.  Aidez-moi ! hurle-t-elle soudainement.

– Ferme là !

– Par ici ! criant de plus belle.

– Sherry ! Pour une fois je suis d'accord avec Di. Ferme ta grande gueule, dis-je avant de m'avancer vers elle.

– Sinon quoi, hein, se mettant à rire. Votre seule façon de garder votre petit secret, c'est de me tuer, lance-t-elle, dirigeant son regard sur Dwight.

– Dwight, fait pas ça. C'est ce qu'elle cherche, fixant Di, qui semble complètement désorienté.

– Venez m'aider ! se mettant à crier de nouveau.

Elle continue hurler comme une dingue, lorsque nous entendons des bruits de pas résonner de tous les côtés. Je suis coincée, je ne peux même pas retourner à ma cellule.

– Vous êtes foutus, nous nargue-t-elle avec ce sourire de garce, le regard triomphant. 

D'un coup, sans que je m'y attende, Dwight la poignarde en pleine poitrine, lui murmurant : je suis désolé, avant de la laisser s'écrouler sur le sol. Il se tourne ensuite vers moi, qui suis totalement paniquée par ce qu'il vient de faire.

– Par ici ! lance Dwight, tout en me saisissant contre lui, pointant son couteau sous ma gorge. Désolé, murmure-t-il ensuite au creux de mon oreille. 

Je ne comprends pas pourquoi il agit ainsi, jusqu'à ce j'aperçoive Negan devant nous. 

– J'espère que t'as une bonne explication à me fournir mon petit Dwight, lance celui-ci, le regard noir.

– Negan, poursuit Dwight. Sherry était en train d'aider blondie à s'échapper. Je n'ai pas eu le choix, le regard impassible.

– Simon. Occupe toi de ce joli petit cul, m'observant en disant cela, me souriant avec perversité.

Dwight me jette alors furieusement dans les bras de ce Simon avant qu'il ne m'immobilise férocement contre le mur, juste à côté de Negan.

– Fais chier, soupire le leader en regardant le corps inerte de Sherry.

Il s'approche ensuite de Dwight, passe son bras autour de son épaule et poursuit .

– Je suis désolé Dwight.

– Pas moi.

– Sherry était ma préférée. C'est dommage, lui souriant, avant de lui mettre une tape sur la joue. Termine le boulot et débarrasse toi t'elle.

– Bien, s'approchant de Sherry, baignant dans son sang, avant de lui enfoncer son couteau dans le crâne.

– On dirait que blondie n'est pas ravie.

– Je vais t'arracher la tête ! hurlé-je avant de mettre un coup de tête à Simon, puis de me jeter sur Dwight. Qu'est-ce qui tourne pas rond chez toi ? lui mettant coup de poing sur coup de poing. Hein ! 

– Mais c'est qu'elle mordrait la vilaine, lance Negan avant de m'attraper furieusement par derrière, tentant de me calmer.

– Je vais te tuer ! continuant de me débattre alors que le leader resserre son étreinte autour de moi.

– Vas-y, continue à bouger comme ça blondie. Tu réveilles des choses plutôt agréables chez moi. Ça m'excite, balance-t-il alors qu'il mate mon derrière.

– Lâche moi ! crié-je après Negan. Ou toi aussi, je t'arrache la tête !

– Allez ! Assez joué, prenant son arme avant de me donner un coup de crosse à l'arrière de la tête, m'assommant sur le coup. Cette gonzesse finira vraiment par avoir ma peau, rigole Negan, tout en fixant Dwight puis Simon. Allez Dwight, bouge ton cul et nettoie moi ton bordel.

Le leader porte Mila avec lui jusqu'à l'un de ses appartements.

Je finis enfin par me réveiller. Une fois les yeux ouverts, je constate que je suis assise sur une chaise, mains et chevilles liées à elle.

– Te revoilà parmi nous, lance Negan, assis face à moi sur le canapé, sa batte près de lui, un talkie-walkie dans la main. Alors comme ça, Sherry t'aidait à t'enfuir. Pourquoi ?

– Peut-être parce qu'enfin, elle s'est réveillée et a vu à quel point tu étais tordu et dérangé, réponds-je sèchement tout en le fixant droit dans les yeux. Tu ne m'en veux pas si je te tutoie, rié-je sur un ton sarcastique. Après tout, tu m'as vu à poil, alors c'est pas comme si nous n'étions pas intimes, pas vrai ?

Negan sourit face à ma remarque avant de poursuivre.

– Attention à ton insolence Mila. Je ne serais plus autant patient.

– Je m'en fous. Je te l'ai déjà dit. Tue moi qu'on en finisse une bonne fois pour toute. Que je sois définitivement débarrassée de toi.

– C'est drôle que tu me dises ça, se redressant dans la canapé, se penchant vers moi. Tu sais pourquoi ?

– Non, mais je sens que je vais pas tarder à le savoir, le regardant avec animosité.

– Je ne veux pas te tuer. Pas tout de suite en tout cas, parce que si je faisais ça, tu raterais le meilleur de la partie, me riant au nez.

– C'est-à-dire ? alarmée par ses derniers propos. Qu'est-ce que t'as encore fait ?

– Rien ma jolie. Rien de particulier, prenant son talkie-walkie avant de lancer : allez, fais le entrer.

À peine a-t-il dit ça, que la porte s'ouvre. Simon fait son entrée, tel un prince, avec un homme que je n'arrive pas bien à distinguer, puisqu'il est caché derrière le grand moustachu.

– Ça, poursuit Negan, c'es ma meilleure partie, pouffé-je, tout en fixant Simon avant de rigoler. Negan. Tu vas pas me faire croire que t'avais pas mieux en stock. Sans vouloir te vexer, fixant Simon, rigolant de plus belle.

– J'adore cette gonzesse. Putain, si t'étais pas aussi chiante, je pourrais être ton meilleur ami, sourit le leader avant de regarder Simon.

– Ferme la pétasse avant que je te fasse passer l'envie de te foutre de moi,  s'agace Simon, me fixait avec hargne.

– Calme-toi Simon. Si tu nous laissais voir notre ami, un sourire malsain sur les lèvres.

– Avec grand plaisir. Ça lui fera peut-être fermer sa grande gueule, souriant de la même sorte que son leader.

– Mais avant, prends ça, continue Negan, lui lançant les plaques de Gomez.

Cette conversation commence sérieusement à me dépasser. Je ne sais pas pourquoi, mais d'un coup, les battements de mon cœur s'accélèrent et mes mains tremblent. Je sens que le pire peut se produire à tout moment. Je n'ose pas regarder Simon de peur de voir qui se cache derrière lui, mais bien sûr, Negan, n'est pas de cet avis. Il se saisit de sa batte et la place sous mon menton afin de me relever la tête de force pour ne pas que je perdre une miette du spectacle. Évidemment, pas folle la guêpe, je garde les yeux fermés.

– Ouvre tes yeux blondie. Je t'ai dit. Ouvre tes yeux ! hausse-t-il tout en écrasant sa batte contre ma gorge.

Battue, je les ouvre et lorsque Simon se dégage de devant l'inconnu, mon cœur cesse de battre. Il se tient là, debout devant moi, qui plus est, en pleine forme.

– C'est pas vrai. Mila, souffle l'inconnu.

– Go... Gomez, articulé-je pendant qu'une larme coule le long de ma joue.

– Alors ma jolie. Le spectacle te plaît, intervient Negan. 

Je fixe le leader, complètement choquée pas la situation. Passant mon regard de Negan à Gomez et ainsi de suite. Jusqu'à ce que j'arrive à reprendre la parole.

– C'est impossible. Ça ne peut pas être toi. Tu es mort ! hurlé-je de toutes mes forces.

– J'ai survécu, répond-il, voulant s'approcher de moi alors que Simon l'en empêche.

– Vous allez finir par me faire chialer sans rire, se moque Negan, se levant, avant de se diriger vers Gomez. Tu vois Mila. Je savais que tu serais dure à briser, je l'ai su dès notre toute première rencontre. J'ai bien tenté des trucs, mais aucun n'a fonctionné. Faut dire que t'es une sacré emmerdeuse, mais une emmerdeuse qui en a dans le froc, je dois bien l'admettre. Dommage, tout le monde ici n'est pas comme toi, dit-il avant de se tourner vers Gomez.

– Laisse le tranquille. T'approche pas de lui ! crié-je, me déchaînant sur ma chaise comme une lionne afin de me libérer mais en vain. Si tu oses le toucher, je te tue ! Je jure que...

– Ferme-là ! me coupe-t-il froidement. Je vais te montrer comment je peux être reconnaissant du travail que j'accomplis. Tu vois, ton ami, ici présent, posant une main sur son épaule. Il était comme toi au début. Arrogant, avec une grande gueule, pensant qu'il pourrait s'en sortir sans le moindre bobo. Il a réussi à tenir, sourit-il. Un certain temps en tout cas, souriant de plus belle "

– Qu'est-ce que tu lui as fait ?

– Tu vas voir. Tu vas adorer ça blondie.

Il s'approche alors de Gomez, le fixe droit dans les yeux et lui pose une seule question avec sérieux.

– Qui es-tu ?

Gomez semble hésiter un instant alors Negan poursuit.

– Ne me fais pas répéter. Qui es-tu ?

Gomez observe le chef avant de me lancer un bref coup d'œil et répond le plus naturellement possible :

– Je suis Negan.

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